J'ai
trouvé ce rare modèle de téléphone
Brown Ayres datant de fin 1877 début 1878.
Le téléphone construit par Brown
Ayres, de l'institut Stevens, d'Hoboken (États-Unis),
se distingue par une organisation simple et une action énergique.
le Dr Brown Ayres, était président de l'Université
du Tennessee à sa mort en 1919.
C'était un homme brillant qui avait déjà installé
une ligne téléphonique en 1877 sur un fil de laWestern Union,
Son talent précoce en électricité et télécommunications
lui a valu de devenir ami avec Thomas Edison et Alexander Graham Bell, qui
lui ont offert lopportunité de rejoindre le milieu des télécommunications
alors quil était encore très jeune.
Il a même refusé l'offre d'emploi de la part de Bell au profit
de la poursuite de sa carrière universitaire, qui l'a finalement
conduit à Knoxville à la présidence de l'Université
du Tennessee, où il a joué un rôle déterminant
dans la planification et la conception d'un nouveau bâtiment spectaculaire
qui devait être placé au sommet. de la plus haute colline sur
le campus. Mais il est mort deux ans avant la fin des travaux.
J'ai retouvé la description de ce téléphone
dans le livre "Le
téléphone le microphone et le radiophone
1885" de Swartze Théodor,
qui a certainement été inspiré de l'article du
journal de l'université .
de 1878.
La figure
ci contre donne la coupe en long.
La boite a, 17 centimètres de. longueur et 7 centimètres
de diamètre, A travers le bloc cylindrique de bois, on a creusé
un trou de 5 centimètres de diamètre, dans lequel les
aimants se trouvent fortement enserrés et fixes, mais peuvent
toutefois glisser au moyen de la vis v, Ils se composent de deux aimants
en fer à cheval, m, m, chacun de 7 centimètres 5 de
longueur, et sont semblables à ceux que l'on trouve chez les
quincailliers. Ces deux aimants sont réunis en ce que l'on
appelle un aimant composé, et séparés par un
morceau de bois t, d'environ 3 millimètres d'épaisseur;
les pôles de même nom sont placés l'un sur l'autre.
Entre chaque paire de pôles semblables, on serre un morceau
de fil de fer doux, i, à peu près de 4 à 5 millimètres
de diamètre, dont l'un des bouts, a été limé
à plat des deux côtés; cet ensemble magnétique
est, à l'aide de deux morceaux de bois w, w, et deux vis abois,
réunis en un tout solide, comme le représente la figure
ci contre.
A la partie de derrière des morceaux de bois w, est fixée
au moyen de petites vis une bande de laiton d. C'est à travers
le milieu de cette bande, qui est tendue dans l'intérieur de
la boîte de bois, que passe la vis v au moyen de laquelle on
règle l'écartement, entre les pôles magnétiques
et la membrane. Sur chacun des deux morceaux de fer i, qui dépassent
les pôles magnétiques, se trouve placée une petite
bobine b, en carton, bois de buis ou caoutchouc durci, entouré
de
fil de cuivre recouvert (n° 38 de la jauge de Birmingham).
Chacune des deux bobines a 13 millimètres 5 de; longueur et
12 millimètres 5 de diamètre. Les deux bouts de fil
des bobines sont réunisparles bornespl,p-, qui servent à
intercaler l'instrument dans le circuit. La membrane é est
faite en tôle de. fer mince légèrement
vernie. La bonne marche de l'appareil dépend de la qualité. |
Photos du modèle que j'ai dans ma collection.
|
Fermer
la fenêtre
|