1865 l'UIT Union internationale des télécommunications.
1925 le CCITT Comité consultatif international
téléphonique et télégraphique.
sommaire
L'Union internationale des télécommunications
ou UIT (en anglais : International Telecommunication Union
ou ITU) est l'agence des Nations unies pour le développement
spécialisé dans les technologies de l'information et
de la communication, basée à Genève (Suisse).
Elle compte 193 États membres et 700 membres et associés
du secteur.
Il s'agit de la plus ancienne organisation intergouvernementale technique
de coordination, puisqu'elle a été créée
sous le nom d'Union internationale du télégraphe en
1865.
International Telecommunication Union
Le développement du téléphone aidant, elle adopte
son nom actuel en 1932 et se voit rattachée directement
aux Nations unies en 1947.
L'UIT, au sein de laquelle les États et le secteur privé
se coordonnent, est chargée de la réglementation et
de la planification des télécommunications dans le monde,
elle établit les normes de ce secteur et diffuse toutes les
informations techniques nécessaires pour permettre l'exploitation
des services mondiaux de télécommunications.
Dans ce cadre, elle gère aussi l'attribution des bandes de
fréquences radioélectriques pour la communication hertzienne
(Secteur des radiocommunications de l'UIT, anciennement International
Frequency Registration Board), et assigne les orbites aux satellites
envoyés dans l'espace. Son domaine de compétence s'étend
aussi à l'Internet haut débit, aux dernières
technologies de communications sans fil, à la navigation maritime
et aéronautique, à la météorologie par
satellite, à la convergence fixe-mobile, à l'accès
à Internet, aux données, à la voix, à
la télédiffusion et aux réseaux mobiles de nouvelle
génération.
L'UIT organise des événements
internationaux et régionaux, ainsi que des forums comme le
ITU Telecom World (en), qui rassemblent des représentants des
gouvernements et des acteurs des télécommunications
pour partager idées, connaissances et technologie.
L'UIT se subdivise en trois secteurs principaux
: IUT-D (secteur Développement des télécommunications),
UIT-R (secteur des Radiocommunications) et IUT-T (secteur de la normalisation
des Télécommunications).
Les normes internationales produites par l'UIT-T sont appelées
des « Recommandations » (avec une majuscule afin de faire
le distinguo avec le sens commun du mot « recommandations »).
Elles s'accordent sur les normes à employer pour les systèmes
de téléphonie et la transmission de données.
Comme l'UIT-T fait partie de l'UIT, qui est une institution spécialisée
des Nations unies, ses normes possèdent une portée internationale
plus importante que celles de la plupart des autres organismes publiant
des normes dans des domaines similaires
17 mai 1865 : la Convention télégraphique
internationale est signée entre 20 États européens
à Paris. Elle permet la création de l'Union télégraphique
internationale.
1906 : la première Conférence radiotélégraphique
internationale est organisée à Berlin. Elle aboutit
à la signature de la première Convention radiotélégraphique
internationale pour réglementer notamment la télégraphie
sans fil.
1924 : création du Comité consultatif international
téléphonique (CCIF).
1925 : création du Comité consultatif international
télégraphique (CCIT).
1927 : création du Comité consultatif international
des radiocommunications (CCIR) lors d'une conférence organisée
à Washington. Elle répartit les bandes de fréquences
entre les différents services : Fixe, Maritime
1932 : à Madrid, fusion de la Convention internationale
télégraphique et de la Convention internationale radiotélégraphique.
À partir du 1er janvier 1934, l'appellation Union internationale
des télécommunications est utilisée.
1947 : À
Atlantic City, l'Union internationale des télécommunications
est rattachée à l'ONU en tant qu'institution spécialisée
des Nations unies. Son siège est transféré de
Berne à Genève.
1956 : le CCIT et le CCIF fusionnent pour donner le Comité
consultatif international téléphonique et télégraphique
(CCITT)
De 1960 à la création de l'UIT-T,
en 1992, les Recommandations du CCITT ont été présentées
tous les quatre ans à des « Assemblées plénières
» pour validation, et l'ensemble des Recommandations était
publié après chaque Assemblée plénière
dans une collection de volumes nommés collectivement par la
couleur de leur couverture. Par exemple, il y a eu le Livre Jaune
après l'Assemblée de 1980, le Livre Rouge après
celle de 1984 et le Livre Bleu en 1988. Ces publications étaient
divisées en fascicules de 700 pages, vendus séparément.
Le cycle de quatre ans rendait le CCITT lent et très «
délibérateur ».
Le développement des ordinateurs personnels,
au début des années 1980, créa une nouvelle habitude
chez les professionnels et les particuliers : l'adoption de nouvelles
méthodes de communication qui n'étaient pas encore complètement
normalisées. De fait, les organisations de normalisation ont
dû développer leurs normes plus rapidement sous peine
de se retrouver avec des normes « de facto » supplantant
les normes « officielles ».
Hélas, à l'instar de l'Organisation
internationale de normalisation, le CCITT a été trop
lent à s'adapter à cette nouvelle façon de faire.
Dans certains cas, une bataille s'engageait
entre plusieurs normes propriétaires sans qu'il n'y ait véritablement
de vainqueur, comme c'est encore aujourd'hui le cas pour certaines
technologies (les FAX couleurs, ou le JavaScript par exemple). Parfois,
le public s'orientait vers des organismes perçus comme plus
réactifs et plus compréhensifs, notamment des organisations
non gouvernementales telles que l'Internet Engineering Task Force
(IETF), ou des consortiums privés tels que le World Wide Web
Consortium (W3C).
La normalisation en « temps réel », de 2000
à nos jours.
Comme remède à cette situation,
l'UIT-T travaille désormais de manière plus continue
et régulière. Le temps séparant la proposition
d'un document de travail par une compagnie membre et son adoption
en tant que Recommandation pleine et entière par l'UIT-T peut
être de quelques mois, voire moins. Ceci permet à l'UIT-T
d'être plus réactif dans sa réponse aux demandes
des utilisateurs, au vu du développement rapide des nouvelles
technologies. Son contrôle qualité et ses révisions
sont plus efficaces qu'avec l'ancien protocole, qui s'étendait
sur quatre années.
La Politique de mise à jour
Avec l'ancien protocole, un standard qui
était amendé pouvait (au besoin) conserver son titre
de recommandation et sa référence.
Ainsi, les réseaux de type X.25 (à commutation de paquets)
utilisaient deux modes d'opérations différents, selon
que c'était la norme de 1980 (Livre Jaune) ou de 1984 (Livre
Rouge) qui était implémentée. Maintenant, il
est habituel que les standards soient simplement marqués comme
« remplacés » quand ils sont révisés,
les fonctionnalités des versions précédentes
n'étant pas modifiées, et les nouvelles versions en
apportant simplement de nouvelles.
Des standards peuvent être développés
pour étendre ou compléter un autre standard plutôt
que pour le remplacer. Ils sont alors nommés en ajoutant «
bis » ou « ter » à la référence
du standard originel, comme pour « V.26bis » et «
V.26ter » par exemple.
Fonctionnement : Outre son secrétariat
général et l'IFRB, l'UIT est divisée en trois
groupes de travail :
L'UIT-T (CCITT, « Comité
Consultatif International Téléphonique et Télégraphique
», jusqu'en 1993) : traite les questions techniques et de normalisation.
À chaque catégorie de normes correspond une lettre de
l'alphabet, la référence de la norme étant complétée
d'un nombre. Les normes de la série V (Transmission de données
par le réseau téléphonique), par exemple V.24
ou V.90, et de la série X (Réseaux informatiques et
systèmes ouverts), par exemple X.25, X.400 ou X.500, sont plus
particulièrement connues des utilisateurs.
L'UIT-R (CCIR, « Comité Consultatif International
des Radiocommunications », jusqu'en 1993) traite les questions
techniques et d'exploitation concernant les radiocommunications.
L'UIT-D (BDT, « Bureau de Développement des Télécommunications
», jusqu'en 1993) s'attache à promouvoir l'accès
aux télécommunications dans les pays en voie de développement.
Les archives de l'institution, conservées
au quartier général de Genève, sont inscrites
comme bien culturel d'importance nationale.
En 2012 l'UIT organise la WCIT (World
Conference on International Telecommunications), une conférence
internationale sur la régulation des télécoms.
Les modalités, les sujets abordés et les discussions
préliminaires à cet événement font l'objet
d'importants débats sur la régulation d'Internet.
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sommaire
Revenons au début des télécommunications
pour détailler cette épopée.
Pendant des milliers d'années, la méthode
la plus rapide pour envoyer des messages complexes sur de longues
distances consistait à utiliser un coursier à cheval.
A la fin du XVIIIe siècle, Claude Chappe inaugure un réseau
de stations de sémaphores visuels à travers la France.
Puis vint la révolution électrique. Des expériences
ont été menées sur l'envoi de signaux électriques
le long de fils et, en 1839, le premier service télégraphique
commercial au monde a ouvert ses portes à Londres avec un système
créé par Charles Whe?atstone.
Aux États-Unis, Samuel Morse utilisa le nouveau code Morse
pour envoyer son premier message télégraphique en 1844.
Déjà en 1843, un précurseur du télécopieur
pour la transmission d'images avait été breveté
au Royaume-Uni par Alexander Bain.
Les fils télégraphiques ont rapidement relié
les grandes villes de nombreux pays. Un fil télégraphique
sous-marin (enrobé de gutta percha protectrice) a été
posé entre la Grande-Bretagne et la France en 1850, et un service
régulier a été inauguré l'année
suivante.
Les premiers accords télégraphiques
internationaux
Entre 1848 et 1849, une vague de protestations populaires se répandit
à travers l'Europe.
La révolution était dans l'air. Dans plusieurs pays,
cela s'est traduit par de nouveaux gouvernements et une plus grande
démocratie. Dans le même temps et peut-être
une influence derrière les changements une révolution
technologique se produisait qui conduisait à un énorme
bond dans la vitesse des communications : la télégraphie
électrique.
Des expériences pratiques avaient été menées
dans les années 1830, et les premiers réseaux furent
installés en Angleterre par William Fothergill Cooke et Charles
Wheatstone. Aux États-Unis, Samuel Morse a ouvert un réseau
en 1844 et les lignes télégraphiques ont commencé
à relier les principales communautés dans de plus en
plus de pays européens.
Le premier traité international (1849)
Parmi les principautés allemandes, la Prusse était devenue
dominante grâce à sa forte armée et à sa
production industrielle florissante.
Les industriels et le gouvernement avaient besoin de bonnes communications
nationales en particulier avec le territoire de Westphalie, qui était
séparé du reste de la Prusse.
Des liens internationaux ont également été demandés.
Ces facteurs ont conduit la Prusse à montrer la voie en concluant
des accords transfrontaliers sur la télégraphie.
À la fin des années 1840, la Prusse avait signé
quinze traités de ce type avec d'autres États allemands.
Le premier traité véritablement international est signé
le 3 octobre 1849 entre la Prusse et l'Autriche-Hongrie, concernant
« l'installation et l'utilisation des télégraphes
électromagnétiques pour l'échange des dépêches
internationales ».
Cela a abouti à l'établissement d'une ligne télégraphique
entre Berlin et Vienne le long d'une voie ferrée existante,
avec une station télégraphique commune à Oderberg,
en Autriche.
Là, les opérateurs télégraphiques de chaque
pays échangeaient des messages depuis l'intérieur de
leurs frontières. Les messages du gouvernement avaient la première
priorité; les messages concernant le service des chemins de
fer venaient en second, et la correspondance publique venait en dernier.
Aux dates paires du calendrier, les télégrammes envoyés
d'Autriche étaient prioritaires, tandis que les messages prussiens
avaient la priorité aux dates impaires.
Le traité suit le modèle des traités postaux
bilatéraux précédents et sert d'exemple pour
les futurs accords télégraphiques internationaux : il
vise à contrôler le flux des messages et les procédures
pour les échanger aux frontières nationales, ainsi que
l'application des tarifs.
Carte des lignes télégraphiques allemandes en 1850
L'Union télégraphique austro-allemande (1850)
La Prusse a signé des accords télégraphiques
avec la Saxe en 1849 et avec la Bavière en 1850.
Avec son traité avec l'Autriche-Hongrie, ceux-ci ont constitué
la base de l'Union télégraphique austro-allemande (AGTU)
qui a été créée le 25 juillet 1850
à Dresde.
Au cours des années suivantes, d'autres États germanophones
se sont joints aux nations fondatrices de Prusse, d'Autriche, de Bavière
et de Saxe : Wurtemberg, Hanovre, Bade, Mecklembourg-Schwerin
et le Royaume de Lombardie-Vénétie.
Certains États qui entretenaient des relations étroites
avec ces territoires ont également rejoint l'union: les Pays-Bas,
les duchés de Modène et de Parme, la Toscane et les
États pontificaux.
La Convention de Dresde de la nouvelle union deviendrait un modèle
pour les traités multilatéraux ultérieurs, jetant
ainsi les bases des organisations internationales chargées
de réglementer les télécommunications.
Premièrement, le traité AGTU ne couvrait que les communications
internationales, et chaque membre du syndicat était libre de
gérer son système national comme il l'entendait.
Deuxièmement, il comprenait des mesures visant à normaliser
la gestion du service international, comme la tarification.
Troisièmement, la télégraphie étant un
moyen nouveau et en constante évolution, il a été
décidé que le traité serait revu et révisé
lors de conférences télégraphiques périodiques.
Cependant, les barrières ont ralenti le flux
de messages à travers les frontières internationales.
Par exemple, en 1852, à la frontière de la France et
du Grand-Duché de Bade, une station télégraphique
commune est établie à Strasbourg. Elle comptait deux
employés, un de chaque territoire. Lorsque l'employé
français recevait un télégramme de Paris, il
devait en écrire le texte sur un formulaire spécial
et le remettre de l'autre côté de la table à son
collègue, qui le traduisait en allemand puis le renvoyait.
En outre, l'envoi de messages internationaux signifiait qu'une pléthore
d'accords entre les administrations devaient être conclus sur
les tarifs et les questions techniques.
Ces problèmes ont été exacerbés par la
carte de l'Europe du milieu du XIXe siècle, dans laquelle l'Italie
et l'Allemagne comprenaient plusieurs petits États, tandis
que les empires austro-hongrois et ottoman couvraient des pays aux
langues différentes.
Enfin, l'adhésion à l'AGTU a été
offerte à d'autres pays. Tous ces éléments ont
été adoptés, presque sans modifications, par
l'Union télégraphique internationale (UIT) qui va naître
à Paris en 1865. Préfigurant également un élément
essentiel de la structure future de l'UIT, dès la fin des années
1850, l'AGTU a ouvert ses accords à certaines entreprises privées.
En 1857, les dispositions régissant l'AGTU ont été
unifiées en un seul document, à partir des quatre précédentes
qui avaient été signées lors de ses conférences
régulières.
La Convention de Stuttgart qui en a résulté comprenait
une autre caractéristique qui devait être fondamentale
dans les futurs accords internationaux de télécommunication
: la séparation des principes et des aspects pratiques. Les
questions qui n'étaient pas susceptibles de changer étaient
contenues dans une convention, tandis que des documents distincts
couvraient des règlements et des instructions de service qui
seraient mis à jour au besoin.
L'Union télégraphique de l'Europe occidentale (1855)
The West European Telegraph Union (WETU) a été fondée
à Paris le 29 décembre 1855 par la Belgique,
la France, le Royaume de Sardaigne et la Suisse. Ces pays avaient
déjà signé des accords télégraphiques
bilatéraux entre 1851 et 1854.
Formulaire d'envoi de l'Union télégraphique
austro-allemande
Comme pour l'AGTU, d'autres pays ont ensuite rejoint le WETU : le
Portugal, les Pays-Bas, le Grand-Duché de Toscane, les Duchés
de Modène et de Parme, les États pontificaux et le Royaume
des deux Siciles. Certaines sociétés privées
britanniques et sociétés de câbles sous-marins
ont également été admises. Le WETU a adopté
une convention très similaire à celle de l'AGTU.
Au cours des années 1850, il y a eu un processus graduel de
convergence et de chevauchement des activités des deux syndicats.
Certains pays parmi leurs membres avaient déjà signé
des traités bilatéraux, comme la Prusse et la Belgique
en mai 1850, et l'Autriche et la Suisse en 1852. Plus significatif,
des conférences mixtes avaient eu lieu entre certains pays
des deux blocs.
Les Conventions de Paris et de Berlin (1852 et 1855)
La première des conférences mixtes a eu lieu en 1852
à Paris, impliquant la Belgique, la France et la Prusse.
Ils ont signé une convention de grande portée pour permettre
aux lignes télégraphiques de passer les frontières
sans interruption. Il reconnaissait le droit de chaque individu d'utiliser
le service international moyennant le paiement de frais au point d'origine
et garantissait la confidentialité des télégrammes,
bien que seuls les gouvernements puissent utiliser des chiffrements.
En 1855, les trois pays se sont à nouveau rencontrés
et ont signé la Convention de Berlin mise à jour.
La Convention de Bruxelles (juin 1858)
La troisième réunion entre la Belgique, la France et
la Prusse a eu lieu à Bruxelles en 1858.
La Convention de Bruxelles qu'ils ont signée a été
une étape importante vers la création d'une union télégraphique
paneuropéenne car, en plus des trois pays fondateurs, en 1861,
il a été rejoint par onze autres États : le Danemark,
le Luxembourg, le Portugal, la Sardaigne, les Siciles, l'Espagne,
la Suède et la Norvège, la Suisse, la Turquie, la Russie
et les États pontificaux. Du secteur privé, les sociétés
de câbles sous-marins d'Algérie, de Corfou et de Malte
ont également accepté de suivre ses règles.
En 1858, le premier câble télégraphique transatlantique
est posé. Mais il y avait un problème.
Là où les lignes traversaient les frontières
nationales, les messages devaient être arrêtés
et traduits dans le système particulier de la juridiction voisine.
trouver des moyens de surmonter les obstacles et de rendre les services
plus efficaces.
Ils créeraient un cadre pour normaliser les équipements
de télégraphie, établir des instructions d'exploitation
uniformes et établir des règles tarifaires et comptables
internationales communes.
La Convention de Berne (septembre 1858)
Pendant ce temps, ces activités conjointes entre les membres
des syndicats télégraphiques austro-allemands et d'Europe
occidentale ont rendu de plus en plus clair qu'une fusion était
nécessaire. Cela a été proposé par le
WETU lors de sa réunion en 1857, et il a invité l'AGTU
à une conférence qui se tiendra à Berne l'année
suivante. L'objectif serait de créer une union télégraphique
unique couvrant l'Europe. Bien que l'AGTU n'y ait pas participé,
elle a demandé aux hôtes suisses de la conférence
de préparer un document qui serait commun à tous les
États.
La Convention de Berne qui en résulta, signée le 1er
septembre 1858, reprenait presque toutes les dispositions de la Convention
de Bruxelles, à laquelle la Prusse était partie. Ainsi,
l'AGTU put y adhérer en 1859. L'uniformité à
travers le continent se rapprochait pour les services télégraphiques,
mais elle n'était pas encore atteinte.
Se réunir à l'UIT (1865)
Malgré les accords conclus entre 1849 et 1858, un problème
demeure. Selon son acheminement, un télégramme peut
être soumis, séparément ou successivement, aux
règles de la Convention de Stuttgart, de la Convention de Bruxelles
et de la Convention de Berne. Bien que similaires dans leurs dispositions,
ces conventions n'étaient pas totalement cohérentes.
L'expansion rapide de la télégraphie internationale,
parallèlement aux progrès technologiques, a ajouté
au besoin d'uniformité. La solution a été trouvée
à Paris en 1865, lorsque la première Convention télégraphique
internationale a été signée par vingt États
et que l'UIT est née.
Le 17 mai 1865, la première Convention télégraphique
internationale est signée à Paris par ses vingt membres
fondateurs, et l'Union télégraphique internationale
(la première incarnation de l'UIT) est créée
pour superviser les modifications ultérieures de l'accord.
1865 Le
document (pdf) est disponible ici.
Délégués à la première
Conférence télégraphique internationale (Paris,
1865) (Source : UIT)
Sur cette image des «pères
fondateurs» de l'Union internationale des télécommunications
(UIT), on peut voir les chefs de délégations assistant
à la première Conférence télégraphique
internationale qui s'est tenue à Paris en 1865.
Après deux mois-et-demi de négociations,
les délégués de vingt États européens
- l'Autriche, le Grand-duché de Baden, la Bavière,
la Belgique, le Danemark, la France, la Grèce, Hambourg,
Hanovre, l'Italie, les Pays-Bas, le Portugal, la Prusse, la
Russie, la Saxe , l'Espagne, la Suède, la Norvège,
la Suisse, la Turquie et le Wurtemberg ont signé
la première Convention télégraphique internationale,
un traité intergouvernemental qui établit les
principes de base de la télégraphie internationale.
Le Règlement de service international
(également connu sous nom de Règlement télégraphique)
complète la Convention. Les dispositions de ce règlement
traitent de questions relatives au réseau télégraphique
international; au service fourni par les bureaux télégraphiques;
aux coûts; à la composition des tarifs et à
leur perception; aux codes de signalisation; à la préparation
des télégrammes et au comptage des mots; au routage;
à la transmission et remise des télégrammes;
aux télégrammes relatifs à la sécurité
des personnes; aux télégrammes gouvernementaux;
aux télégrammes de la presse ainsi qu'à
d'autres cas particuliers.
Une série de conférences ont suivi
cette première réunion, permettant de réviser
le Règlement télégraphique en intégrant
les progrès techniques et administratifs. Suite au brevetage
du téléphone en 1876 et à l'expansion de
la téléphonie qui s'en est suivi, l'UIT a décidé
en 1885 d'ajouter des règlements pour «le service
téléphonique international" dans le Règlement
télégraphique.
Salon de lHorloge, Quai dOrsay, Paris
Les membres de l'assemblée avaient été
invités en France par le neveu de Napoléon Bonaparte,
l'Empereur Napoléon III.
Mû par les idéaux de l'époque en matière
de progrès scientifique et de libre-échange, l'Empereur
mit en place des réformes de grande envergure, notamment
le développement du système ferroviaire national,
la modernisation de l'agriculture, destinée à
mettre fin aux famines,? et la création de programmes
sociaux tels que l'amélioration de l'enseignement pour
les femmes. Or son héritage le plus visible demeure la
vaste entreprise de reconstruction de Paris, confiée
au baron Haussmann, qui remplaça les bidonvilles délabrés
par de grands boulevards et des parcs.
M. Haussmann avait notamment conçu un nouveau réseau
d'égouts, dans lequel les fils des lignes télégraphiques
seraient par la suite posés. Cette réalisation
était en adéquation avec le vif intérêt
de l'Empereur pour les nouvelles technologies, notamment la
télégraphie.
Celui-ci avait par exemple soutenu la création par l'inventeur
Giovanni Caselli de plusieurs stations partout en France permettant
d'envoyer des images à l'aide de fils grâce à
une première version du télécopieur: le
pantélégraphe.
Cette volonté de moderniser la France, et d'accroître
son influence en Europe et au-delà, amena Napoléon
III à proposer de tenir la première Conférence
télégraphique internationale, qui s'ouvrit le
1er mars 1865.
Les représentants de vingt pays, pour
la plupart européens se réunirent sous la présidence
du ministre français des affaires étrangères,
Édouard Drouyn de Lhuys, qui expliqua que l'objectif
était de rationaliser le traitement du trafic télégraphique
international en plein essor.
Un traité général fut proposé à
cet effet et, comme celui-ci devait être signé
par les autorités nationales, le Royaume-Uni fut le seul
pays européen disposant de vastes systèmes télégraphiques
à ne pas prendre part à la conférence:
en effet, ses réseaux étaient propriété
privée et ne constituaient pas un bien public, comme
c'était le cas dans la plupart des pays européens.
On eu toutefois le sentiment que, dans la pratique, le Royaume-Uni
respecterait les dispositions du traité.
M. Drouyn de Lhuys fit remarquer que les accords alors en vigueur
les Conventions de Bruxelles et de Berne de 1858
étaient dépassés par les progrès
de la télégraphie. Les télégrammes
internationaux pouvaient se voir appliquer de multiples règlements
qui n'étaient pas entièrement harmonisés.
Afin de remplacer ces conventions, les participants à
la réunion convinrent qu'un projet de nouveau traité
serait rédigé par une commission de "délégués
spéciaux" ayant des compétences techniques,
composée essentiellement des directeurs des réseaux
télégraphiques nationaux.
La commission des délégués spéciaux
se réunit seize fois pour arrêter ?les modalités
de la Convention télégraphique internationale,
et le projet final fut présenté à la Conférence
à sa deuxième séance générale,
le 13 avril. Ce projet contenait des dispositions novatrices,
notamment la mise en place d'un système de tarification
standard dans l'ensemble de chaque pays, plutôt qu'un
système de tarification par zone (à l'exception
d'une partie de la Prusse et des territoires les plus éloignés
de la Russie et de la Turquie). Point important, un tableau
de tarification des messages transfrontaliers dans une unité
monétaire unique, à savoir le franc français,
fut annexé au traité?, ?ce qui allait réduire
considérablement le prix des télégrammes.
En outre, un Règlement de service international fut élaboré
en complément du traité. L'une des dispositions
les plus importantes de ce Règlement prévoyait
l'adoption du code Morse et de ses instruments - rare cas où
l'UIT désigna expressément un équipement
en particulier?.
La troisième et dernière séance générale
de la Conférence eut lieu le 17 mai 1865, date à
laquelle les documents finals de la première Convention
télégraphique internationale furent officiellement
signés. Cette date fut retenue comme celle de la naissance
de l'Union télégraphique internationale - l'organisme
précurseur de l'actuelle UIT - et marque chaque année
la Journée mondiale des télécommunications
et de la société de l'information??.
La Convention et son règlement entrèrent en vigueur
le 1er janvier 1866. Dans le préambule du traité,
les signataires affirmaient être également animés
du désir d'assurer aux correspondances télégraphiques
échangées entre leurs États respectifs
?les avantages d'?un "tarif simple et réduit",
et que les conditions de la télégraphie internationale
s'en trouveraient améliorées. Ils soulignaient
en outre qu'ils établiraient une "entente permanente"
entre leurs États tout en n'interférant pas avec
les décisions relatives aux questions n'intéressant
pas ?le service télégraphique international.
L'importance de la Convention télégraphique internationale
ne saurait être sous-estimée: pour la première
fois, les réglements, les tarifs et les techniques étaient
harmonisés dans toute l'Europe, jusqu'à ses frontières
avec l'Afrique et l'Asie
été en guerre: le second conflit entre le Schleswig-Holstein
et le Danemark, auquel la Prusse et l'Autriche avaient également
participé, avait pris fin l'année précédente.
Néanmoins, le traité télégraphique
fut signé par tous. Résumant les réalisations
de la conférence, M. Drouyn de Lhuys déclara:
Nous nous sommes réunis ici en tant que véritable
Congrès de la paix. Sil est vrai que la guerre
ne provienne souvent que de malentendus, nest-ce pas en
détruire lune des causes, que de faciliter entre
les peuples léchange des idées et de mettre
à leur portée ce prodigieux engin de transmission,
ce fil électrique, sur lequel la pensée, comme
emportée par la foudre, vole à travers lespace,
et qui permet détablir un dialogue rapide, incessant,
entre les membres dispersés de la famille humaine ?
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Cette date importante le 17 mai est
finalement devenue la Journée mondiale des télécommunications
et de la société de l'information.
The first Convention of the International Telegraph Union
signed in 1865 (Source: ITU)
L'UIT est basée en Suisse.
La Conférence télégraphique internationale de
1868, à Vienne, a décidé que l'UIT fonctionnerait
à partir de son propre bureau à Berne, en Suisse. Tout
a commencé avec seulement trois membres du personnel. En 1948,
le siège de l'UIT sera transféré de Berne à
Genève.
1871: Négociations sur le futur des
télécommunications: où sont les femmes

Cette photo, tirée des archives de
l'Union internationale des télécommunications (UIT)
montre les chefs des délégations assistant à
la troisième Conférence télégraphique
internationale, qui s'est tenue à Rome en 1871.
Avançons dans le temps et intéressons-nous au XXIème
siècle et aux récentes Conférences de plénipotentiaires
de l'UIT pour en savoir plus sur "La Journée des filles
dans le secteur des technologies de l'information et de la communication",
alors que l'UIT et les délégations s'attachent à
remédier au manque de femmes dans ce secteur.
Vous remarquez quelque chose d'étrange
sur cette photo ?
Nous sommes en 1871 et tous les délégués
venus à Rome pour négocier le futur des télécommunications
à l'UIT (alors appelée Union télégraphique
internationale) lors de la troisième Conférence
de plénipotentiaires sont des hommes.
Mais où sont donc passées les femmes ?
Eh bien, il a fallu attendre 1932 et la cinquième Conférence
de plénipotentiaires, lors de laquelle l'UIT est devenue
l'Union internationale des télécommunications, pour
que des femmes participent en tant que déléguées
avec l'ex-Union des Républiques socialistes soviétiques
(URSS) déléguant Marie Dobruskina, spécialiste
du téléphone, et Sarah Ginsburg, ingénieur
en chef. Il faudra ensuite attendre 1965, un siècle après
la création de l'UIT, pour qu'une femme dirige une délégation.
Ce sera Maria Cristina Sejas Sierra, qui dirigera les négociations
pour le compte de la Bolivie.
Bien que les temps aient changé et que
l'industrie évolue en permanence, le secteur des technologies
de l'information et de la communication (TIC) reste dominé
par les hommes. On se demande encore aujourd'hui "où
sont les femmes ?" L'industrie des TIC est, plus que jamais,
un secteur en pleine croissance et riche d'emplois. De nombreux
pays et régions prévoient une pénurie d'employés
qualifiés dans des branches telles que les mathématiques,
les sciences, l'ingénierie et l'informatique, et ce alors
que la demande ne cesse d'augmenter. On estime en gros qu'il
manque dans le monde plus de 2 millions de professionnels qualifiés
dans le secteur des TIC. Malgré les avantages évidents,
de nombreuses jeunes filles n'envisagent même pas une
carrière dans les TIC, croyant à tort que ce secteur
est ennuyeux, réservé aux accros des technologies,
et qu'il ne change généralement rien à
la vie des gens.
L'UIT, un grand nombre de ses 193 Etats Membres
et plus de 700 membres représentant le secteur privé
et des établissements universitaires militent pour encourager
les femmes et les jeunes filles à jouer un rôle
plus important dans ce secteur et à contribuer à
inventer notre avenir.
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sommaire
Seulement une décennie plus tard, le prochain bond en avant
dans les communications s'est produit avec le brevet du téléphone
en 1876.
Lors de la Conférence télégraphique internationale
tenue à Berlin en 1885, l'UIT a commencé à
élaborer une législation internationale régissant
la téléphonie.
Un article ajouté au Règlement télégraphique
spécifiait cinq minutes comme unité de charge, et la
durée d'un appel était limitée à dix minutes
s'il y avait d'autres demandes d'utilisation de la ligne téléphonique.
Les téléphones signifiaient que vous
pouviez réellement parler à une autre personne sur de
longues distances, ainsi qu'envoyer des télégraphes
en code Morse. Mais que se passerait-il si un fil ne pouvait pas les
atteindre, par exemple, sur un bateau ?
En 1880, à la Royal Society de Londres, David Edward Hughes
a démontré ce qui allait plus tard être reconnu
comme la signalisation sans fil.
Des expériences pratiques ont commencé à être
faites dans les années 1890 par des inventeurs tels que Nikola
Tesla, Jagadish Chandra Bose, Alexander Stepanovich Popov et Guglielmo
Marconi. La radio, connue sous le nom de « télégraphie
sans fil », est née.
Peu à peu, la portée de la signalisation radio a augmenté
et Marconi a fait une transmission transatlantique unidirectionnelle
en 1901.
La première transmission expérimentale de la voix humaine
a été réalisée en 1900 par Aubrey Fessenden,
qui a également réalisé la première émission
de voix et de musique au monde en 1906. .
Cependant, des problèmes sont survenus avec les connexions
internationales, comme ils l'avaient fait au début de la télégraphie.
Le problème a été mis en évidence en 1902,
lorsque le prince Henri de Prusse, de retour outre-Atlantique après
une visite aux États-Unis, a tenté d'envoyer un message
de courtoisie de son navire au président américain Theodore
Roosevelt.
Le message a été refusé par la station côtière
américaine parce que l'équipement radio du navire était
d'un type et d'une nationalité différents de celui à
terre. À la suite de l'incident, le gouvernement allemand a
convoqué une conférence préliminaire des radiocommunications
à Berlin en 1903 dans le but d'établir une réglementation
internationale des communications radiotélégraphiques.
Cet événement préparatoire fut suivi à
Berlin en 1906 par la première Conférence radiotélégraphique
internationale, à laquelle participèrent les représentants
de 29 nations. Il a décidé que le Bureau de l'UIT agirait
en tant qu'administrateur central de la conférence, et la Section
radiotélégraphique du Bureau a commencé à
fonctionner le 1er mai 1907.
La conférence de 1906 a produit la Convention radiotélégraphique
internationale avec une annexe contenant les premières réglementations
dans ce domaine. Ceux-ci ont été élargis et révisés
par de nombreuses conférences ultérieures et sont devenus
connus sous le nom de Règlement des radiocommunications. Aujourd'hui,
compte tenu de la multitude de services sans fil, la réglementation
comprend plus de 1 000 pages d'informations sur la façon dont
la ressource limitée du spectre des radiofréquences
- ainsi que les orbites des satellites - doit être partagée
et utilisée à l'échelle internationale.
1906
1982
The first edition of the Radio Regulations (1906)
had only fifteen pages (Source: ITU)
En 1982, des bénévoles ont rassemblé et emballé
10 000 exemplaires de l'ensemble en deux volumes du Règlement
des radiocommunications.
S'il avait été possible de faire une seule pile des
51 393 608 pages A4 imprimées, le résultat aurait fait
près de 12 fois la hauteur de la Tour Eiffel (300 m) ! (Source :
UIT)
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La conférence a également établi "SOS"
comme appel de détresse maritime international - l'une des
premières étapes dans le domaine vital des communications
d'urgence. Mais le naufrage du paquebot Titanic en 1912 a montré
la nécessité d'autres améliorations. Quelques
mois seulement après la tragédie, la Conférence
radiotélégraphique internationale de 1912, tenue à
Londres, s'est accordée sur une longueur d'onde commune pour
les signaux radio de détresse des navires. De plus, chaque
navire a reçu pour instruction de maintenir le silence radio
à intervalles réguliers, lorsque les opérateurs
doivent écouter les appels de détresse.
Au cours des années 1920, l'utilisation de la radio s'est développée
rapidement, y compris pour la diffusion populaire. Pour améliorer
l'efficacité et la qualité de fonctionnement, la conférence
de Washington de 1927 attribue des bandes de fréquences aux
différents services radio (fixe, mobile maritime et aéronautique,
radiodiffusion, amateur et expérimental).
Après la catastrophe du Titanic en avril
1912, la deuxième Conférence radiotélégraphique
internationale se réunit à Londres.
Les mesures de sécurité ont été une priorité
de discussion et la conférence a approuvé l'article
9 de la convention qui régularise la priorité des appels
de détresse sur les autres appels télégraphiques.
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L'ITU a poursuivi son travail technique tout au long
de la Première Guerre mondiale, mais aucune réunion
internationale n'a eu lieu avant la Conférence télégraphique
internationale du 1er septembre - 29 octobre 1925 - Paris,
France
A cette conférence, le règlement du service international
fut revisé et annexé à la Convention télégraphique
internationale de Saint-Pétersbourg (1875). Le
document (pdf) est disponible ici.
Le Comité consultatif international téléphonique
longue distance (CCIF) et le Comité consultatif international
télégraphique (CCIT) sont créés.
De plus, un comité pour l'étude du langage codé,
qui s'est réuni à Paris en 1925 et à Cortina
d'Ampezzo (Italie) en 1926, a été créé.
Les dispositions applicables aux communications filaires ont été
étendues aux communications sans fil.
Il a officiellement intégré à l'UIT le Comité
consultatif international des appels téléphoniques longue
distance (CCIF) et créé le Comité consultatif
international télégraphique (CCIT).
Deux ans plus tard, la Conférence radiotélégraphique,
tenue à Washington en 1927, crée le Comité consultatif
international des radiocommunications (CCIR). Ensemble, les trois
comités ont été chargés de coordonner
les études techniques et d'élaborer des normes internationales
dans tous ces domaines des télécommunications.
Le CCIF et le CCIT ont fusionné en 1956 pour former le
Comité consultatif international téléphonique
et télégraphique (CCITT)
En 1932, lors d'une conférence à Madrid,
il a été décidé qu'un nouveau nom serait
adopté pour refléter l'ensemble des responsabilités
de l'UIT : Union internationale des télécommunications.
Le nouveau nom est entré en vigueur le 1er janvier 1934. Dans
le même temps, la Convention télégraphique internationale
a été fusionnée avec la Convention radiotélégraphique
internationale pour former la Convention internationale des télécommunications.
Le 15 novembre 1947, un accord entre l'UIT et l'Organisation des Nations
Unies nouvellement créée a reconnu l'UIT comme l'institution
spécialisée pour les télécommunications.
L'accord est officiellement entré en vigueur le 1er janvier
1949.
Le 17 mai 1969 est instaurée la journée
mondiale des télécommunications.
La Journée mondiale des télécommunications marque
la célébration de deux événements importants
pour l'UIT. De la naissance du télégraphe aux communications
par satellite et à l'Internet, en passant par la radiodiffusion
sonore et télévisuelle, les travaux de l'Union ont contribué
à tirer parti des potentialités scientifiques et technologiques
pour répondre à un besoin fondamental de l'homme, celui
de communiquer.
Toutefois, nous nous sommes rendu compte que tout
le monde ne profitait pas des retombées socio-économiques
des télécommunications.
En 1985, l'UIT publiait le fameux rapport Maitland, intitulé
"le Chaînon manquant", dans lequel, pour la première
fois, était clairement définie la fracture numérique.
Depuis lors, l'Union oeuvre résolument à mettre les
avantages des technologies de l'information et de la communication
(TIC) à la portée de toute l'humanité.
Créer une société de linformation équitable:
il est temps dagir :
En 2003, l'UIT a tenu le tout premier Sommet mondial sur la société
de l'information, à Genève. A l'issue de la première
phase de cette rencontre, 175 pays ont approuvé une Déclaration
de principes et un Plan d'action qui préconisent un accès
universel et abordable aux TIC. La seconde phase du Sommet, qui aura
lieu en novembre prochain à Tunis, permettra de mesurer les
progrès réalisés pour atteindre les objectifs
précis fixés à Genève. Ce sera également
l'occasion d'appeler les parties prenantes à transformer la
volonté politique exprimée lors de la première
phase en engagements à long terme. Pour contribuer à
attirer l'attention du monde entier sur l'importance de cette mission,
les Membres de l'Union ont choisi ...
Chaque journée internationale représente
une occasion dinformer le public sur des thèmes liés
à des enjeux majeurs comme les droits fondamentaux, le développement
durable ou la santé. Ces journées permettent au système
des Nations Unies, aux pouvoir publics et à la société
civile dorganiser des activités de sensibilisation et
de mobiliser des ressources.
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La Télévision :
John Logie Baird a fait la première démonstration publique
de télévision, à Londres en 1925.
Une décennie plus tard, son appareil mécanique a été
remplacé par les systèmes de télévision
électronique de Vladimir Zworykin et Philo T. Farnsworth, développés
aux États-Unis à l'aide de tubes à rayons cathodiques
créés à l'origine. par Karl Ferdinand Braun quelque
40 ans plus tôt.
Les émissions de télévision régulières
à basse résolution ont commencé à la fin
des années 1920, avec des améliorations au début
des années 1930. Mais c'est après la Seconde Guerre
mondiale que le nouveau média a commencé à décoller.
Les premières normes techniques de l'UIT pour la télévision
ont été publiées en 1949.
Au cours des décennies suivantes, plus de 150 normes techniques
ont été publiées pour permettre la diffusion
d'images de haute qualité dans le monde entier. Les normes
de l'UIT couvrent désormais tous les types de diffusion du
son et de l'image, y compris les transmissions multimédias
et de données d'aujourd'hui vers une pléthore d'appareils.
Le rôle important de l'UIT dans l'établissement des bases
de la radiodiffusion internationale a été reconnu par
l'Académie nationale des arts et des sciences de la télévision
(NATAS) des États-Unis en 1983 et 2012, qui a décerné
des Emmy Awards à l'Union.
En 2008 et 2017, l'UIT a reçu les Primetime Emmy Awards de
l'Académie des arts et des sciences de la télévision
(ATAS) en reconnaissance de la collaboration de codage vidéo
entre l'UIT, l'ISO et la CEI.
Un autre résultat de la collaboration novatrice de l'UIT avec
l'ISO et la CEI a été le partenariat JPEG.
En 2019, l'équipe d'ingénieurs responsable de la première
édition de la norme de compression d'images JPEG (série
ITU T.80) a été récompensée par un Engineering
Emmy Award pour sa contribution exceptionnelle au codage d'images.
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Espace et satellites
L'ère spatiale a commencé le 4 octobre 1957 avec le
lancement par l'Union soviétique du premier satellite artificiel
au monde, Spoutnik-1. Peu de temps après, les satellites ont
été utilisés pour les télécommunications.
Le passif Echo-1 a été lancé en 1960 par les
États-Unis, suivi en 1962 par Telstar-1 (un projet franco-britannique-américain),
le premier satellite actif de communication à relais direct.
Le 23 juillet de cette année-là, il a permis aux gens
des deux côtés de l'Atlantique de regarder une émission
de télévision en direct en même temps.
Le mouvement de ces satellites devait être suivi
pendant qu'ils traversaient le ciel; une idée plus efficace
et économique était celle du satellite de communication
géostationnaire, proposé pour la première fois
par l'écrivain Arthur C. Clarke en 1945.
En 1964, à la suite d'expériences avec des satellites
géosynchrones, le premier satellite géostationnaire
(Syncom-3) a été lancé.
Comme le spectre des radiofréquences, l'orbite
géostationnaire autour de la Terre est une ressource naturelle
limitée ; les deux doivent être partagés équitablement
et d'une manière qui évite les interférences.
En 1963, l'UIT a tenu une Conférence administrative extraordinaire
pour les communications spatiales, qui a attribué des fréquences
aux différents services. Des conférences ultérieures
ont procédé à d'autres attributions et mis en
place des réglementations régissant l'utilisation des
créneaux orbitaux par les satellites.
En plus de relier les systèmes de radiodiffusion et de téléphonie
filaire et de fournir des services de navigation, les satellites sont
également utilisés dans les communications mobiles.
Les téléphones satellites, par exemple, peuvent être
vitaux en cas d'urgence ou dans des zones sans accès à
des réseaux alternatifs.
Et en 1992, l'UIT a procédé pour la première
fois à des attributions de spectre pour répondre aux
besoins des communications personnelles mobiles mondiales par satellite
(GMPCS).
L'ITU se penche également sur les besoins des radio-astronomes
et autres scientifiques de l'espace, qui effectuent des travaux aussi
importants que la prévision météorologique et
la surveillance de l'environnement et du climat de la Terre. Le changement
climatique est un thème majeur des travaux de l'UIT, tout comme
les communications d'urgence telles que les systèmes d'alerte
en cas de catastrophe par satellite.
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L'Internet
Les appareils pour aider les gens à calculer comme le
boulier existent depuis des milliers d'années. L'histoire
des ordinateurs tels que nous les connaissons aujourd'hui remonte
au début du 19ème siècle, lorsque Charles Babbage
à Londres a conçu un "moteur de différence"
en 1822 et plus tard un "moteur analytique". L'informatique
moderne trouve ses origines dans le travail théorique et pratique
de personnalités telles qu'Alan Turing au Royaume-Uni avant
et pendant la Seconde Guerre mondiale, ainsi que dans les développements
en Allemagne, aux États-Unis et ailleurs. Une autre avancée
vitale a été le développement du transistor dans
les années 1940. Mais c'est lorsque les ordinateurs ont été
reliés entre eux que la révolution Internet a commencé
à vraiment changer notre monde.
Tout a commencé en 1969 avec un réseau d'ordinateurs
à commutation de paquets - ARPANET - au sein du département
américain de la Défense. Celui-ci porte le premier courrier
électronique, envoyé en 1971. Puis, en 1989, une avancée
importante est faite à l'Organisation européenne pour
la recherche nucléaire (ou CERN), près de Genève.
Le scientifique britannique Tim Berners-Lee, en collaboration avec
le Belge Robert Cailliau, a proposé un système hypertexte
distribué qui est devenu connu sous le nom de World Wide Web.
Le logiciel nécessaire a été développé
en 1990 et, surtout, le système a été utilisé
non seulement au sein du CERN, mais également mis gratuitement
à la disposition de tous.
L'Internet qui porte le World Wide Web comprend de nombreux types
d'équipements et d'infrastructures de télécommunications,
qui doivent fonctionner ensemble de manière transparente. L'expansion
mondiale d'Internet doit beaucoup aux normes techniques de l'UIT,
depuis les débuts des modems jusqu'au haut débit d'aujourd'hui.
Pratiquement personne ne serait en mesure d'utiliser cette ressource
puissante sans les normes mondiales négociées et approuvées
par l'UIT pour les couches de transport critiques et les technologies
d'accès. Et l'avenir est continuellement à l'étude,
y compris des questions telles que la transition vers IPv6 pour surmonter
le besoin urgent d'adresses de protocole Internet, en particulier
compte tenu de l'essor de « l'Internet des objets ».
Internet est désormais utilisé par plus d'un tiers de
la population mondiale.
Son énorme importance sociale et économique signifie
que le débat doit également avoir lieu sur les questions
politiques. L'UIT a une longue histoire en tant que lieu de discussion
sur la meilleure façon de garantir que l'Internet fonctionne
pour tous. Le Sommet mondial sur la société de l'information
a donné à l'UIT le mandat de diriger cet effort, en
réunissant toutes les parties intéressées. En
outre, les membres de l'Union ont mandaté les travaux de l'UIT
sur des sujets tels que la cybersécurité; protection
des enfants en ligne ; promouvoir le multilinguisme sur Internet;
protéger les droits et la vie privée des consommateurs ;
la connectivité Internet internationale et la promotion des
investissements dans l'infrastructure nécessaire.
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Connectivité mobile
On peut dire que la technologie qui a le plus contribué à
connecter les gens à l'époque moderne est le téléphone
mobile - et l'UIT a été au cur de ses progrès
spectaculaires.
En 1973, Martin Cooper, de Motorola aux États-Unis,
a effectué le premier appel de démonstration avec un
téléphone portable.
Des réseaux commerciaux ont été ouverts au Japon
en 1979 et dans les pays nordiques en 1981. Ces premiers systèmes
utilisaient la technologie analogique.
Ils ont été supplantés avec le lancement en Finlande
des services mobiles numériques de deuxième génération
(2G) en 1991, puis de troisième génération (3G)
au Japon en 2001.
L'UIT a convenu des attributions de spectre de radiofréquences
pour la téléphonie mobile 2G lors de la Conférence
mondiale des radiocommunications en 1993. Mais à mesure que
les technologies progressaient, divers systèmes de téléphonie
mobile existaient sur un marché fragmenté.
Après plus de dix ans de travail sous la direction de l'UIT,
une décision historique a été prise lors de la
conférence tenue en 2000 : l'approbation à l'unanimité
des spécifications techniques des systèmes de troisième
génération sous le nom d'IMT-2000.
Pour la première fois, l'interopérabilité totale
des systèmes mobiles a pu être réalisée
et les bases ont été posées pour de nouveaux
appareils sans fil à haut débit capables de gérer
la voix, les données et la connexion à Internet.
En 2012, l'Assemblée des radiocommunications de l'UIT a adopté
des spécifications pour les IMT évoluées
une plate-forme mondiale sur laquelle construire la prochaine génération
de services mobiles interactifs.
Selon les chiffres de l'UIT, il y avait 6,8 milliards d'abonnements
à la téléphonie mobile en 2013, soit presque
le même nombre que la population mondiale. Et de plus en plus,
les gens choisissent les smartphones et autres appareils mobiles qui
les relient à Internet.
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Développement pour combler la fracture numérique
Les téléphones portables et l'accès à
Internet sont des outils puissants pour soutenir les avancées
dans les pays en développement. Mais les statistiques de l'UIT
mettent en évidence la fracture numérique qui persiste
entre les pays et à l'intérieur des frontières
nationales entre divers groupes sociaux.
La nécessité de soutenir l'expansion des télécommunications
est reconnue depuis longtemps.
En 1952, l'UIT est devenue une organisation participante officielle
au Programme élargi d'assistance technique des Nations Unies.
L'objectif était de recruter et d'envoyer des experts dans
les pays en développement pour les aider dans divers domaines
technologiques, ainsi que de soutenir la formation du personnel local.
En 1959, l'UIT prend en charge la gestion de ses programmes d'assistance
technique pour les télécommunications, avec un département
créé à cet effet l'année suivante.
Le Programme élargi d'assistance technique des Nations Unies
a été fusionné avec le Fonds spécial des
Nations Unies pour former l'actuel Programme des Nations Unies pour
le développement, ou PNUD, qui a commencé ses activités
en 1966.
La collaboration de l'UIT avec le PNUD s'est considérablement
accrue à partir de cette période.
Parallèlement aux objectifs d'amélioration des ressources
techniques, administratives et humaines dans les pays en développement,
l'objectif était de favoriser l'expansion des réseaux
en Afrique, en Asie et en Amérique latine (ainsi que des réseaux
régionaux là-bas et en Asie-Pacifique et au Moyen-Orient).
À partir des années 1970, des projets tels que le Réseau
panafricain de télécommunications (PANAFTEL) et le schéma
directeur des télécommunications du Moyen-Orient et
de la Méditerranée (MEDARABTEL) ont été
mis en uvre.
Une étape importante a été franchie en 1982,
lorsque la Conférence de plénipotentiaires de l'UIT,
tenue à Nairobi, a créé la Commission indépendante
pour le développement mondial des télécommunications.
Il a commencé ses travaux en 1983 sous la présidence
de Donald Maitland et a soumis son rapport en 1985. Intitulé
officiellement The Missing Link, et également connu sous le
nom de Rapport Maitland, le rapport a montré comment l'accès
aux télécommunications est en corrélation avec
la croissance économique - mais a également attiré
l'attention internationale sur l'énorme déséquilibre
de cet accès entre pays développés et pays en
développement.
En réponse à ce rapport novateur, l'UIT a tenu sa première
Conférence mondiale de développement des télécommunications
en 1985, à Arusha, en Tanzanie.
En 1989, la Conférence de plénipotentiaires de l'UIT
à Nice a reconnu l'importance de placer l'assistance technique
aux pays en développement sur le même pied que ses activités
traditionnelles de normalisation et de gestion du spectre.
À cette fin, il a créé le Centre pour le développement
des télécommunications (incorporé plus tard au
Bureau de développement des télécommunications
de l'UIT en 1991).
La réduction de la fracture numérique a été
confirmée comme une priorité pour l'UIT lors de la Conférence
de plénipotentiaires de Marrakech en 2002, qui a également
autorisé l'UIT à jouer un rôle de premier plan
dans les préparatifs et le suivi du Sommet mondial sur la société
de l'information (SMSI).
Le SMSI a été le tout premier rassemblement de dirigeants
mondiaux à se pencher sur la meilleure façon de créer
une société de l'information sûre et véritablement
inclusive.
Le sommet s'est déroulé en deux phases : en 2003 à
Genève et en 2005 à Tunis. Les participants venaient
de 175 pays, dont une cinquantaine de chefs d'État et de gouvernement
et de vice-présidents.
Ses documents finaux, notamment le Plan d'action de Genève
et l'Agenda de Tunis pour la société de l'information,
abordent des questions telles que l'utilisation des technologies de
l'information pour le développement ; la cyber-sécurité;
un accès abordable aux communications; Infrastructure; renforcement
des capacités et diversité culturelle.
Le sommet a également abouti au Forum WSIS multipartite, organisé
chaque année depuis 2009 pour examiner les progrès accomplis
dans la réalisation des objectifs du sommet.
Dans le prolongement du SMSI, la série de conférences
régionales Connecter le monde a été lancée
par l'UIT afin de mobiliser des ressources techniques, financières
et humaines pour le développement des télécommunications.
Le premier événement a été le Connect
Africa Summit, organisé par le Rwanda en 2007.
L'UIT organise régulièrement des séminaires et
des événements de formation et, depuis 2000, elle organise
le Symposium mondial annuel des régulateurs. Cela offre un
lieu de rencontre unique pour les régulateurs et les décideurs
politiques des pays développés et en développement.
Les efforts visant à encourager une plus grande participation
des pays en développement à la création et à
l'adoption de normes techniques se concentrent sur le programme Combler
le fossé en matière de normalisation de l'UIT, créé
en 2008.
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Lieu de rencontre mondial
En plus de ses conférences régulières, l'UIT
organise des événements où les parties prenantes
des secteurs public et privé discutent non seulement de questions
techniques, mais aussi de questions plus larges. En tant que vitrine
de l'industrie et forum de haut niveau, ITU Telecom World a vu le
jour en 1971 à Genève.
Depuis lors, il se tient régulièrement dans des lieux
du monde entier, réunissant les représentants les plus
influents du gouvernement et de l'industrie pour réseauter,
partager des connaissances et rechercher des solutions aux défis
mondiaux.
En 1994, la Conférence de plénipotentiaires de Kyoto
a créé le Forum mondial des politiques de télécommunication
(FMPT), une réunion de haut niveau qui encourage le libre échange
d'idées et d'informations sur les nouvelles questions de politique
découlant de l'évolution de l'environnement des télécommunications.
Le premier FMPT s'est tenu à Genève en 1996 sur le thème
des communications personnelles mobiles mondiales par satellite. Des
forums ultérieurs ont eu lieu en 1998, 2001, 2009 et 2013.
Le cinquième FMPT a eu lieu à Genève en 2013
et a examiné des questions de politique publique internationale
liées à Internet.
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Au service du monde moderne
De vastes changements se sont produits dans le monde des télécommunications
et des technologies de l'information non seulement depuis la
création de l'UIT, mais de plus en plus au cours des dernières
décennies.
En 1988, le Règlement télégraphique international
et le Règlement téléphonique ont été
révisés et combinés pour former le Règlement
des télécommunications internationales (RTI).
Au 21e siècle, cependant, ceux-ci n'étaient plus en
phase avec les développements modernes, de sorte qu'en 2012,
l'UIT a convoqué à Dubaï une Conférence
mondiale sur les télécommunications internationales
(WCIT-12) dans le but de réviser les ITR pour les adapter à
la nouvelle ère.
Le RTI est un traité international, et un débat très
détaillé parfois difficile a eu lieu lors
de la conférence. Après deux semaines de négociations
intensives, une majorité de délégués du
monde entier se sont mis d'accord sur des ITR révisés
qui contribueront à ouvrir la voie au monde hyper-connecté
du futur.
Cet avenir se construit sur le haut débit.
En 2010, l'UIT, en collaboration avec l'UNESCO, a créé
la Commission du haut débit pour le développement numérique,
en réponse à l'appel lancé par le Secrétaire
général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, à redoubler
d'efforts pour atteindre les objectifs du Millénaire pour le
développement. La Commission estime que l'expansion de l'accès
à large bande à Internet est essentielle pour accélérer
le progrès économique et social partout, et elle définit
des moyens pratiques par lesquels les pays - à tous les stades
de développement - peuvent y parvenir, en coopération
avec le secteur privé.
L'UIT a continué de tendre la main à tous ceux qui partagent
son objectif de connecter le monde.
Les jeunes sont un public clé. Des événements
sont organisés pour encourager leur participation à
décider de l'avenir des télécommunications, comme
le Sommet mondial de la jeunesse BYND 2015.
Tenu au Costa Rica en 2013, cet événement s'est concentré
sur l'utilisation de ces technologies pour aider à faire avancer
le programme de développement « au-delà de 2015
», la date cible des objectifs du Millénaire pour le
développement.
L'amélioration des chances des femmes et des filles est un
autre domaine d'action de l'UIT.
En 2010, elle a instauré la « Journée des filles
dans les TIC » (célébrée chaque année
le quatrième jeudi d'avril) avec un portail Web associé
lancé en 2012. L'objectif est d'inspirer les filles à
envisager un avenir dans la technologie, en aidant non seulement elles-mêmes,
mais aussi leurs communautés .
L'UIT s'emploie également activement à promouvoir une
meilleure accessibilité à la société de
l'information pour les personnes handicapées.
Ce besoin est promu dans le développement de normes, par exemple,
afin que les technologies puissent être facilement utilisées
par tout le monde. En 2013, lors de la Réunion de haut niveau
des Nations Unies sur le handicap et le développement, l'UIT
faisait partie des organisations d'experts qui ont lancé un
rapport de consultation mondiale sur l'impact bénéfique
des TIC dans ce domaine.
Les membres de l'UIT comprennent des centaines d'organisations du
secteur privé, ainsi que 193 États.
En 2011, une nouvelle catégorie d'Academia a été
introduite pour l'adhésion des institutions de recherche.
Au-delà de cela, de nombreuses autres personnes et organisations
sont invitées à apporter leur point de vue lors d'événements
tels que le Forum du SMSI.
Le monde dépend de plus en plus des technologies de télécommunication,
dans tous les aspects de notre vie.
Le rôle de l'UIT dans le soutien de l'intégration, de
l'expansion et du partage sans heurt de chaque avancée est
plus vital que jamais.
L'UIT continuera d'adapter ses priorités et ses méthodes
de travail pour répondre aux changements rapides de l'environnement
mondial, comme elle le fait depuis un siècle et demi.
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