En 1879 Daniel et Thomas Connolly avec J.McTighe en Amérique, d'origine Grande Bretagne,
inventent le premier commutateur téléphonique automatique au monde.


M. Daniel Connolly, de Philadelphie; Thomias A. CoInnolly, de Washington, D. C., et Thomas J. McTighe, de Pittsburg, Pennsylvanie, sont les premiers travailleurs connus dans cette technique de commutation automatique.
Leur premier brevet a été déposé le 10 septembre 1879 et délivré le 9 décembre de la même année sous le numéro 222 458.
L’extrait suivant du brevet permet de deviner l’état des standards manuels à ce moment-là.

Jusque la l’établissement des communiations sur le standard téléphonique est un travail manuel et requiert non seulement une attention constante, mais également une grande dextérité, le travail du bureau central est très important, ce qui oblige de nombreux employés à satisfaire les besoins de la communauté. Il en résulte des retards incessants, beaucoup de problèmes et par conséquent de nombreuses erreurs et contrariétés qui pourraient être évité avec un système automatique.

Principe et Station locale
Voir Le brevet 22.458 du 9 décembre 1879.
suivi des brevets
US262646, US262647,

Le 29 octobre 1881, M. D. Connolly, demanda un brevet pour des améliorations. Le brevet a été délivré sous le numéro 263.862.
Puis en 1884 dernier brevet US295356A.

Il n'y pas beaucoup d'informations sur le sujet dans la presse, pourtant il y a un article paru dans deux journaux américains, qui fera réagir E. Hospitalier dans la revue parisienne La Lumière électrique, le 1er avril 1880.

L'apparition du telephote, le 1er Avril 1880, est ee un poisson d'avril ? Non vous ne vous trompez pas de rubrique.

Le 18 février 1880, au moins deux journaux américains, le Cincinnati Inquirer et le Chicago Tribune rendent compte de l'annonce, en provenance de Pittsburgh, de la remarquable invention électrique pour laquelle Connelly et McTighe, avocats spécialisés, viennent d'envoyer un dossier à Washington pour l'obtention d'un brevet concernant un "téléphone amélioré par lequel deux personnes peuvent voir leurs images respectives tout en conversant.
Selon le Cincinnati Inquirer, cet appareil n'est pas encore baptisé et pourrait s'appeler telephote, telicon ou telopticon.
The Chicago Tribune, dont le texte est plus court et moins précis, a déjà fait son choix : ce sera telephote.

Les différents articles de la presse américaine que nous reproduisons ici n'ont pas été repérés par les historiens classiques de la télévision : Shiers et Abramson ne mentionnent pas ce telephote ; Korn et Burns en mentionnent l'existence à travers la traduction partielle d'un article du American Manufacturer and Iron World (27 février 1880) dans un entrefilet, signé Edouard Hospitalier paru dans la revue parisienne La Lumière électrique, le 1er avril 1880.
Hospitalier, un journaliste français spécialiste des questions relatives à l'électricité parlait de "canard le plus absurde".
Il faut dire que l'histoire est curieuse et illustre à merveille la faible distance qui, à l'époque, sépare la formulation de propositions techniques et l'annonce sous forme de canular.
Le fait qu'elle cite trois inventeurs réels et une entreprise ayant pignon sur rue la distingue du canular du diaphote du Dr. Licks, paru à peine sept jours plus tôt dans le Bethlehem Daily.
Remarquons que les deux articles paraissent le même jour. Celui du Cincinnati Inquirer est plus détaillé et évoque un entretien d'un reporter du journal avec M. T.J. McTighe. Mais l'affaire se passe à Pittsburgh à 300 miles de Cincinnati et près de 500 miles de Chicago. On ne peut exclure que les deux articles soient simplement la reprise d'un article paru quelques jours plus tôt dans un quotidien de Pittsburgh, qui resterait à découvrir. Il pourrait s'agir du Pittsburgh Dispatch, dont le rapport est cité dans l'article du Democrat and Chronicle, journal de Rochester, le 20 févier ou du Pittsburg Exchange, cité par The Charlotte Observer, ou encore le Pittsburgh Telegraph cité à partir de juin par différents journaux dans une description assez cocasse de la méthode de l'inventeur McTighe et que nous gardons pour la bonne bouche, en fin d'article.
Les frères Connolly et Thomas J. McTighe
Le fait est que les frères Trios A. et M.D. Connolly (et non Connelly comme cela paraît le plus souvent) ainsi que Thomas J. McTighe ne sont pas des personnages de fantaisie, à la différence du Dr. Licks,
Ce sont de réels inventeurs ayant obtenus de nombreux brevets. Ils sont en particulier connu par les historiens des télécommunications pour avoir obtenu le 9 décembre 1879 le premier brevet pour un système de commutation téléphonique censé permettre à deux interlocuteurs téléphoniques de communiquer entre eux après s'être déconnectés du bureau central.

Voici ce qu'en écrivait en 1953 l'historien R.B. Hill :
"The first dial telephone exchange patent, No. 222,458, was applied for on September 10, 1879, and issued on December 9, 1879, jointly to M. D. Connolly, of Philadelphia; T. A. Connolly, of Washington, D. C.; and T. J. McTighe, of Pittsburgh. Although this first system was crude in design and limited to a small number of subscribers, it nevertheless embodied the generic principle of later dial systems." (...) "The Connolly and McTighe system, with eight stations connected, was exhibited at the Paris Exposition in 1881, and various modifications were made in it by its inventors in subsequent patents. It was never employed in commercial service."

Le 16 juin 1880, un article détaillé du New York Times, rapportait une démonstration faite à Philadelphie de ce système, mais aussi le témoignage d'un proche des inventeurs qui, de manière anonyme, indiquait que le système était loin d'être opérationnel. Les frères Connolly et McTighe obtiendront le 15 août 1882 un deuxième brevet pour un "Automatic Telephone Exchange" US 262645
, suivi des brevets US262646, US262647, US263862 et en 1884 brevet US295356A.

Telephote, teleican ou teleopticon

Selon les deux articles, les frères Connolly et McTighe ont introduit, leur demande de brevet pour le telephote le 17 février 1880 au soir. Le terme Telephote, qui va connaître une certaine fortune pendant plus de vingt ans comme le principal terme utilisé pour désigner un appareil permettant la vision à distance (en concurrence avec le terme télectroscope, lancé par Figuier en 1878 et qui sera utilisé par Senlecq, Carey et de Paiva).
Peut-être le terme a-t-il été inspiré par le telefotografo proposé en mars 1879 par le chercheur italien Carlo Maria Perosino.
Mais il n'y a aucune indication que l'article du professeur italien soit déjà connu aux Etats-Unis à cette date. Il résulte de l'accouplement de deux mots grecs (tele-, lointain et photo-, lumière).
Il est dommage qu'il ait été abandonné car il était plus élégant que télévision, qui mêle une racine grecque et une racine latine.
On notera que le chapeau de l'article du Wheeling Daily Intelligencer du 20 février 1880 parlera d'une demande de brevet pour un téléscope électrique (electric telescope), formulation qui rappelle étrangement celle de l'article " La telescopia electrica" d'Adriano de Paiva publié dans O Instituto en octobre 1879.

L'appareil est annoncé avec différentes fonctions : la possibilité de voir son interlocuteur au téléphone, mais aussi, précise McTighe au correspondant du Cincinnati Inquirer, la possibilité de transmettre à distance des copies de documents, par exemple des pages de journaux. Les spécifications de l'appareil ne sont pas détaillées.
Le Chicago Tribune indique que la reproduction de l'image est le résultat de "changements chimiques" utilisés dans les procédés photographiques bien connus des pratiquants de cet art. Le sélénium n'est pas évoqués.
L'idée que la transmission se fait par un seul fil est commune avec la proposition de Perosino.
L'idée du fil unique paraît bien plus être ici une sorte de réponse au 72 fils nécessités par le diaphote de Licks/Merriman,
L'article du Wheeling Daily Intelligencer insiste plus sur ce qui est indiqué comme une potentialité de l'idée ("when the new invention will be perfected", "the inventors believe that they will be able to") et sur le fait que la demande de brevet vise avant tout à acter la priorité de l'idée. Il n'en reste pas moins qu'il est affirmé dans les deux premiers articles que l'appareil fonctionne et que M. McTighe, à Pittsburgh, est arrivé à transmettre des images de personnes d'une pièce à l'autre.
Cette précision laisse vraiment perplexe et - n'était le sérieux attestés des trois inventeurs - pourrait définitivement laisser penser qu'il s'agit bien d'un canard, comme suspecté par Edouard Hospitalier.


La circulation de la nouvelle et la description de l'expérience par le "young McTighe".
L'annonce du 17 février a été reprise dans de nombreux journaux, avec des variantes.
Nous avons pu relever les citations dans les journaux suivants :
The American Manufacturer and Iron Works, 20 février 1880
The Wheeling Daily Intelligencer, 20 février 1880
Democrat and Chronicle, 20 février 1880
The Detroit Free Press, 20 février 1880
Reno Gazette Journal, 20 février 1880 Harrisburg Daily independent, 20 février 1880
The Atlanta Constitution, 20 février 1880
The Sommerset Press, 26 févier 1880 Buffalo Daily Courrier, 20 février 1880
Buffalo Morning Express, 21 février 1880 The Daily Union Leader, 23 février 1880
The Boston Weekly Globe, 24 février 1880 (qui titre "The Telopticon")
The Jackson County Banner, 26 février 1880
Willamsport Sun-Gazette, 28 février 1880
The Charlotte Observer, 2 mars 1880
The Charlotte Democrat, 5 mars 1880 qui souligne la priorité de l'idée de D.F.G.
Mittag, un physiologiste de Lancaster, en Caroline du Sud, qui a publié le 24 décembre 1877 un article dans The Southern Home proposant l'idée d'un Teleform suivi par un autre article dans The Charlotte Democrat le 28 mars 1878.
The Charlotte Democrat revient sur la question avec plus de détails le 19 mars 1880.

The Herald and Torch Light, 10 mars 1880, souligne lui aussi la priorité de l'idée de D.F.G. Mittag et en fournit les références.
The Belmont Chronicle, 11 mars 1880. Cet article, sourcé "Washington Special to Baltimore American", évoque un entretien d'un correspondant américain avec T.A. Connolly, "very sanguine of the ultimate success of their labors is very modest on the statements regarding the invention." Des détails sont fournis sur le principe de l'appareil annoncé, qui est le même que celui du téléphone : " les inventeurs ont adoptés la théorie selon laquelle le son, la chaleur, la lumière et l'électricité sont tous des formes différentes du mouvement et les trois premiers peuvent être résolus en électricité, d'une manière similaire à celle du son par le téléphone."

La présentation imminente de l'appareil est annoncée au journaliste.

Le diaphote du Dr Licks est également évoqué.



Cincinnati Inquirer, 18 février 1880

Chicago Tribune, 18 février 1880




Fort Scott Daily Monitor, 1er juin 1880

Manitoba Free Press, 27 mars 1880
The Canton Independent Sentinel, 9 avril 1880, qui titre "Diaphote et Telopticon" et compare les inventions annoncées au roman A Strange Story de Edward Bulwer-Lytton (1862) Fort Scott Daily Monitor, 1er juin 1880 qui propose un portrait de la chambre noire installée par le "young man" McTighe dans sa salle de bain, et décrit la manière dont il a procédé pour transmettre les images : le bout du fil téléphonique a simplement été passé par le trou de la serrure de la chambre noire, soigneusement calfeutré avec du coton. McTighe serait arrivé à fixer une image du disque solaire, ronde, parfaite et claire. La description est sourcée Pittsburgh Telegraph "If rumor speaks truly...", Nature, 15 June 1880. Entrefilet sévère du magazine scientifique qui souligne que les rumeurs concernant le diaphote et le telephote "de deux inventeurs concurrents" émanent de la presse non-scientifique.

The Columbus Journal, 14 juillet 1880 qui reprend le même article, avec la même source que le Fort Scott Daily Monitor, 1er juin 1880
The Nebraska State Journal, 16 juillet 1880, idem.

Le cycle d'articles sur le téléphote McTighe/Connolly dans la presse américaine paraît se clôturer avec ces trois articles et le trio d'inventeurs ne réapparaît qu'en juin 1881 avec la démonstration à Philadelphie de leur système de commutation téléphonique.?En Europe, le scepticisme continuera à s'exprimer après l'article cité d'Edouard Hospitalier (1er avril 1880).
L'article "Le photophone de MM. Graham Bell et Samuel Tainter - II. Le téléphote et le diaphote", "Revues scientifiques" publiés par le journal scientifique La République française, Paris, 1881 note la différence entre le photophone de Graham Bell, démontré devant les sociétés savantes, et le diaphote et le telephote non l'existence, non démontrée, n'a été rapportée que dans la presse générale.
Le brevet pour le telephote n'a pas été obtenu - sa demande ne paraît pas avoir été conservée - et les trois inventeurs ont continué leurs travaux sur d'autres sujets. Mc Tighe obtiendra divers brevets sur des sujets divers : en 1883 un brevet sur une dynamo (US5270325), en 1890 1896 et 1897 et 1899 quatre brevets relatifs aux rails de chemin de fer électrique.(US443947 A, US578829 A, US633886 A, US633887 A), en 1893 un brevet sur une lampe électrique (US288831 A), en 1900 et 1901, trois brevets sur des connecteurs électriques (US650861 A, US650860 A, US672387 A), en 1900 un brevet sur les refroissement des gaz (US650608 A) et, en 1901 un brevet pour une presse hydraulique pour l'épissage des conducteurs électriques (US671835 A).
Une erreur de communication plutôt qu'un canular ?
Comme le fait remarquer Mark Schubin, Le jugement péremptoire qu'avaient porté en 1880, à la suite d'Edouard Hospitalier, sur le "canard" du téléphote Connelly/McTighe demande à être nuancé.
Les frères Connolly et McTighe ont créé un service d'enregistrement des brevets, qui sert d'intermédiaire entre les inventeurs et le Patent Office fédéral à Washington. Ils n'ont donc pas intérêt à mettre en péril la crédibilité de leur enseigne par des canulars.
Ce qui apparaît le plus probable est que la publication du canular du diaphote - à l'initiative du Professeur Merriman - a poussé les trois inventeurs à anticiper, voire à improviser, une demande de brevet, pour s'assurer de la primauté de l'idée, quitte à développer l'appareil et en faire la démonstration par la suite.
La description de l'expérience de McTighe dans sa chambre noire pourrait avoir été mal rapportée par le journaliste et il n'est pas impossible qu'une empreinte du soleil ait pu être obtenue par une transmission électrique. Il serait donc possible d'accorder aux trois inventeurs le bénéfice du doute : il ne s'agirait pas d'un canular mais d'une expérience précoce et, évidemment, loin d'être aboutie, empreinte d'enthousiasme et non dépourvue d'une certaine naïveté dans la communication.
Article de André Lange, du 14 décembre 2017. histoire de la télévision.


Publicité et conditions pour adhérer au service des brevets des frères Connolly et McTighe


Revenons à notre recherhe : Réalisation du Premier modèle de centre automatique par Daniel et Thomas Connoly avec J.McTighe
Déscription du système Connelly à l'exposition universelle de 1881, paru dans la revue la lumière électrique de 1882.


Le coeur du sytème et à droite le cadran (ou manipulateur) des 18 stations que l'on pouvait joindre.
cadran inspiré du système Froment en télégraphie en 1851

Dans cette version de 1879, il y avait 18 directions (téléphones) accéssibles. A l'Exposition de Paris en 1881, Daniel Connolly, TA Connolly et TJ McTighe ont exposé un central téléphonique automatique à 8 lignes, bien que leur système ait connu peu de succès.

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Exposé dans "La lumière électrique" de 1882





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Rapidement les améliorations du système sont amenées au premir système de Connelly et McTighe.

Buell imagine alors un système par palier aux défaillances du central.


BUELL TELEPHONE EXCHANGE APPARATUS. No. 248,138, Patented Oct. 11,1881.

LES TÉMOINS:
MAMAN BEN (L N PETERS. Phulu-Lilhumpher. Wnxhmgmm D, C. BUREAU PATE T DES ÉTATS-UNIS. CHARLES E. BUELL, DE NEW HAVEN, CONNECTICUT, CÉDATEUR DES DEUX TIERS À JAMES SMITH, OE HACKENSACK, NEW JERSEY, ET GEORGE W. COY, DE MILFORD, CONNECTICUT.
APPAREIL D'ÉCHANGE TÉLÉPHONIQUE.

SPÉCIFICATION faisant partie des lettres patentes n° 248,138, en date du 11 octobre 1881. Demande déposée le 15 juin 1881.
Améliorations nouvelles et utiles des appareils d'échange téléphonique, dont ce qui suit est une spécification.
Mon invention constitue une amélioration par rapport à cette classe d'appareils centraux téléphoniques dans lesquels la connexion et la déconnexion des lignes d'abonnés les unes avec les autres sont effectuées à partir des postes d'abonnés. sans l'aide de préposés de bureau neutres.
Bien que j'aie représenté dans les dessins annexés une forme particulière de commutateur automatique à des fins d'illustration, mon invention est applicable à tout appareil d'échange automatique.
Tel que construit jusqu'à présent, l'appareil de commutation automatique était défectueux en ce sens lorsqu'il était impossible d'établir une communication directe, téléphonique ou autre, entre le central et les abonnés sur les fils utilisés pour faire fonctionner le commutateur et pour communiquer entre abonnés, en cas d'accident ou de perturbation de la commutation, les affaires du central seraient momentanément paralysées.
Le but de mon invention est de remédier à ces défauts et de fournir un moyen par lequel, sans perturber le commutateur automatique, une communication orale peut avoir lieu entre le central et tout abonné, ou vice versa, tandis qu'en outre, en cas de dérangement d'une partie quelconque ou tous les dispositifs de commutation automatique, la communication peut toujours être maintenue entre les abonnés.
A cet effet, mon invention consiste à interposer entre le commutateur automatique et les lignes d'abonnés un commutateur téléphonique à commande manuelle de construction ordinaire quelconque, les différents circuits d'abonnés passant par ledit commutateur jusqu'au commutateur automatique, des moyens étant également prévus pour connecter les différents circuits d'abonnés. lignes à la terre avant de passer à l'interrupteur automatique et pour déconnecter ou rompre la connexion à la terre à travers ce dernier.
J'ai représenté dans les dessins annexés, figures 1 et 2, deux formes d'interrupteur à commande manuelle et deux manières de réaliser mon invention. D'autres tableaux de commutation et d'autres moyens ou dispositifs pour réaliser les diverses connexions électriques envisagées par moi peuvent cependant être substitués à ceux présentés sans s'écarter de l'esprit de l'invention. En se référant à la figure 1 des dessins, A représente une section d'un interrupteur automatique construit de la manière indiquée dans les lettres patentes des États-Unis délivrées à M. D. et TA.
En se référant à la figure 1 des dessins, A représente une section d'un interrupteur automatique construit de la manière indiquée dans les lettres patentes des États-Unis délivrées à M. D. et TA. Connolly et T. J. McTighe, 9 décembre 1879, n° 222,458, mentionné précédemment, le fil 6 des fils des abonnés étant indiqué comme étant connecté à celui-ci.
Les différents circuits d'abonnés sont numérotés de 1 à 6, consécutivement, et chacun accède à l'autocommutateur et à ses prises de terre par l'intermédiaire d'un standard téléphonique 7 à commande manuelle, C, interposé entre l'autocommutateur A et les différentes lignes. En entrant dans le central, chaque circuit est, par l'intermédiaire d'un annonciateur et d'une sonnerie d'appel, a, à une clé sur l'interrupteur, I, adapté pour déconnecter la ligne du tableau et la connecter à une batterie ou un générateur appelant, 0,- à un vérin à ressort, d, de toute construction approuvée, à utiliser en connexion avec des pointes métalliques isolées divisées 6 6, connectées à un appareil de communication téléphonique M ; à une bande verticale, e, du tableau ; à un interrupteur f, et de là aux dispositifs de commande du commutateur automatique, et à la terre. La ligne 6 est représentée connectée à une station d'abonné a B, auquel point l'appareil 5. est sensiblement de la construction indiquée dans le brevet de Connolly et McTighe ; S représentant l'interrupteur adapté pour relier la ligne soit à un rhéotome, B, et un changeur de pôles, O, pour batterie P, à une sonnette d'appel, R, soit 9 à un téléphone, T. Ledit interrupteur ferme également le circuit de batterie 1? à travers les électrodes et le primaire de la bobine d'induction en M T en même temps qu'elle connecte la ligne au récepteur téléphonique T. 5
Les commutateurs f dans l'appareil de commutation C sont chacun adaptés pour couper le circuit d'une ligne d'abonné avec l'appareil de commutation automatique et sa masse et connecter la ligne à la terre par l'intermédiaire d'un fil 9.
Le fonctionnement normal du système lorsque les circuits des différents abonnés passent à l'appareil de commutation A est le même que celui du brevet mentionné ci-dessus et n'a pas besoin d'être répété. Si toutefois une communication orale est souhaitée entre le bureau central et un abonné, ou vice versa, l'appareil de standard 0 peut être instantanément mis en service, le signal prédéterminé nécessaire pour faire connaître une telle volonté de la part d'un abonné étant donné sur la cloche a par l'ouverture et la fermeture de la batterie P au moyen de l'interrupteur S ou autre dispositif, tandis que, vice versa, le centralisateur appuie sur hey I), mettant ainsi la batterie ou le générateur 0 sur la ligne et déconnectant simultanément la ligne des dispositifs de commutation automatique et manuel, de manière à éviter que la batterie c n'affecte les dispositifs électromagnétiques de l'interrupteur A.
L'appareil téléphonique M peut être inséré dans la ligne au moyen des vérins à ressort d et des pointes 6. La nécessité d'une telle communication peut provenir d'un dysfonctionnement du dispositif de commutation automatique, de manière à mettre un abonné en communication avec le correspondant souhaité. , auquel cas il peut communiquer à l'opérateur du central le fait qu'il n'obtient pas de réponse, et l'opérateur effectue alors la connexion souhaitée dans le standard C, avant de faire quoi il déconnecte les interrupteurs des points auxquels sont connectés les fils menant à l'interrupteur automatique A .
Si l'interrupteur automatique devient tellement déréglé qu'il nécessite une réparation et rend son utilisation ultérieure impossible pour le moment, lui et ses connexions à la terre peuvent être entièrement déconnectés des fils des abonnés au moyen des interrupteurs f et de la connexion à la terre g. substitué. Les lignes peuvent alors être connectées et les affaires du central continuées sans interruption au moyen de l'interrupteur 0 seul, son fonctionnement dans ce service étant bien compris. D'autres éventualités peuvent survenir dans lesquelles il peut être mis en service en totalité ou en partie conjointement avec l'interrupteur A ou totalement indépendant de celui-ci ; mais je ne crois pas qu'il soit nécessaire de tous les préciser.
Sur la figure 2 des dessins, j'ai montré une forme quelque peu différente de tableau de commande manuel, bien que le fonctionnement général de l'appareil soit sensiblement le même que celui de la figure 1. Au lieu des interrupteurs f normalement interposés dans le circuit et adaptés à être tourné, de manière à remplacer une connexion de masse, g, j'emploie une rangée supérieure d'interrupteurs, t, dont les pivots sont connectés à la masse 9, et une série de fiches de connexion, à. un dans chaque circuit.
Les interrupteurs t peuvent être tournés de manière à se connecter aux barrettes e, reliant ainsi les lignes à la terre, tandis que la connexion des différents circuits avec l'interrupteur automatique A est commandée par les interrupteurs à fiche X.
Au lieu des barrettes de connexion m, comme le montre la figure 1, des leviers de commutation n sont utilisés pour connecter les lignes. Le fonctionnement de ces appareils est bien compris.
Sur la figure 2, la ligne 1 est représentée connectée au poste d'abonné B et au commutateur automatique A. Une autre forme de changeur de pôles, G, est ici représentée. L'effet de tourner son bras 11, 12 de manière à occuper la position représentée en traits pleins et pointillés et à se connecter aux segments H peut être facilement suivi en traçant les circuits. Le commutateur S connecte la ligne au rhéotome, à la cloche et au téléphone de la manière indiquée (également illustrée sur la figure 1 ;) mais le circuit de la batterie à travers l'émetteur est contrôlé par un interrupteur à gravité, G S, d'une manière bien connue. .
D'autres formes de commutateur central manuel peuvent être remplacées par celles illustrées en les interposant dans les circuits sensiblement de la même manière.
Ce que je revendique comme mon invention est :
1. La combinaison, avec un commutateur automatique de central téléphonique, d'un commutateur manuel interposé dans les circuits des abonnés entre les lignes et le commutateur automatique, sensiblement comme décrit.
2. La combinaison d'un commutateur téléphonique automatique, d'un commutateur manuel interposé dans les circuits des abonnés entre les lignes et le commutateur automatique, et de dispositifs adaptés pour rompre la connexion des lignes avec le commutateur automatique et pour substituer une mise à la terre indépendante. connexion pour l'interrupteur manuel.
3. La combinaison, sensiblement telle que décrite, d'un commutateur téléphonique automatique et d'un commutateur manuel interposé entre le commutateur automatique et les lignes, et des touches de signalisation adaptées pour établir la connexion avec un générateur et pour rompre simultanément la connexion avec l'automatique. dispositifs de commutation, sensiblement comme décrit.
4. La combinaison, sensiblement telle que décrite, d'un commutateur téléphonique automatique, d'un commutateur manuel et d'un sectionneur interposé entre les deux et adapté pour fermer une connexion indépendante à la terre.
CHARLES E. BUELL

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