EMIRATS ARABES
UNIS
Les Émirats arabes sont un État
fédéral, créé en 1971, situé au Moyen-Orient
entre le golfe Persique et le golfe d'Oman.
En 1892, un traité érige les États de la Trêve
en protectorat et les fait entrer dans l'empire colonial britannique.
Avant de se retirer du pays en 1971, le Royaume-Uni délimite
les frontières des 7 émirats afin d'éviter des
disputes territoriales susceptibles de ralentir la formation de l'État
fédéral. Les gouverneurs des émirats acceptent
en grande majorité les frontières imposées par
les britanniques, mais avec tout de même une dispute territoriale
entre Abou Dabi et Dubaï et entre Dubaï et Sharjah. Ces conflits
sont résolus après l'indépendance .
Le pays est composé de sept émirats : Abou Dabi, Ajman,
Charjah, Dubaï, Fujaïrah, Ras el Khaïmah et Oumm al Qaïwaïn.
La capitale fédérale est la ville d'Abou Dhabi.
Le 2 décembre 1971, six des sept émirats restants accèdent
à l'indépendance en formant aussitôt une fédération
qui prend le nom d'« Émirats arabes unis ». Ils seront
rejoints en 1972 par le septième émirat, celui de Ras
el Khaïmah.
Le pays connaît alors une importante période de développement
économique et démographique.
Les Émirats arabes unis comptent parmi les plus importants producteurs
et exportateurs de pétrole.
En 2018, ils comptent 9 701 315 habitants. L'ONU estime que 89 % de
la population est constituée d'immigrants.
La totalité du territoire est désertique ou semi-désertique.
Le sud du pays est constitué d'une partie du Rub al-Khali (c'est-à-dire
le Quartier Vide), tandis que l'est et le nord sont occupés par
des montagnes. Quelques oasis (Al-Aïn, Manama, notamment) permettent
de maintenir une vie dans le désert. Des sebkhas occupent le
sud et l'ouest du pays, notamment le long d'une côte de plus de
400 km, à l'ouest d'Abou Dabi.
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Des questions importantes comme la délimitation
des frontières nationales et lexploitation économique
des ressources naturelles (en loccurrence oi 1) étaient
sans importance à cette époque. Ce nest quau
lendemain de la Première Guerre mondiale que lattention
du gouvernement sest portée sur ces questions. Cependant,
les relations entre les plaines côtières sont restées
une caractéristique constante du scénario politique interne.
Il s'agissait d'une dépendance mutuelle mais plutôt favorable
à la côte car c'était là que se prenaient
les décisions politiques importantes.
Nous entendons par là que les accords conclus ont été
conclus entre la Grande-Bretagne (ou le gouvernement indien) et les
dirigeants de la côte. Tels étaient, par exemple, les accords
télégraphiques de 1853-64 et l'accord dit de « fraude
» de 1879.
Le premier prévoyait la punition des « agressions »
ou des « intrusions » contre ou sur les lignes télégraphiques
et le second l'arrestation. de fugueurs impliqués dans des fraudes.
Les deux accords ont été annexés au traité
de 1853.
...
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Rattraper
la modernité occidentale
Alors quen 1962, les diplomates britanniques en poste à
Abou Dhabi évoquaient dans leurs correspondances lintroduction
des premiers câbles téléphoniques sur le
territoire de lémirat, une compagnie publique de télécommunications
est mise en place peu après la fondation du pays, en 1976.
1986 À peine dix ans plus tard sont introduits les premiers
téléphones mobiles et, en 1995, le pays
se dote dun réseau internet.
La rapidité de ces évolutions témoigne de la volonté
du gouvernement émirien non seulement de rattraper le retard
perçu, mais aussi dacquérir les infrastructures
et les technologies les plus avancées.
Le développement urbain est symptomatique à la fois de
la manière dont les récits officiels mettent en scène
la rupture, et de linspiration occidentale de cette « modernité
» recherchée.
Les paysages des années 1960, avec leurs maisons en terre et
en feuilles de palme, cèdent la place aux villes des années
1980 ornées de gratte-ciels étincelants, puis à
celles des années 2000 exhibant des projets toujours plus spectaculaires
réalisés par des starchitects internationaux tels quAdrian
Smith ou Jean Nouvel. ...
Cette évolution rapide du paysage urbain incarne parfaitement
lidée dune rupture historique, dailleurs souvent
représentée dans la presse en particulier au moment
de la fête nationale à travers des articles superposant
les images de « lavant » et de « laprès
» afin de témoigner visuellement de cette rapidité.
Envisagé dès la fin des années 1960, le programme
de satellites Arabsat de la Ligue arabe avait des motivations essentiellement
politiques. Une
coopération régionale valant démonstration sur
le plan international était la valeur symbolique attribuée
au projet de « satellite arabe » qui devait « être
à la fois politique et culturel pour la modernisation
et le développement voire même militaire, tout en
un et en même temps »
Arabsat devait concrétiser la « grande nation arabe »
aux yeux du monde, accroître la communication entre les pays arabes
et permettre « déchanger non seulement les informations
et les programmes, mais aussi les productions culturelles, les données
et informations nécessaires à la recherche et au développement
scientifiques, à linnovation technique, aux activités
commerciales et industrielles et à lexploitation des ressources
naturelles, autrement dit toutes les informations indispensables à
la prise de décisions politiques ou économiques ».
Le premier satellite fut lancé en 1985 et très rapidement
les objectifs initiaux ne furent pas remplis. En cause notamment les
difficultés entre les différents pays arabes au sujet
du contenu et de la diffusion des programmes mais aussi en matière
de financement.
Lexplosion des chaînes satellitaires et le développement
croissant des besoins en télécommunication ont finalement
conduit lorganisation Arabsat à adopter une position plus
classique dopérateur de télécommunication
en louant ses répéteurs, les programmes communs se réduisant
à la portion congrue. Solide financièrement, elle investit
dans différents projets (elle participe par exemple au capital
de Thuraya à hauteur de 10 %) et présente un cahier de
charge qui comprend la mise en orbite de pas moins de quatre nouveaux
satellites dici à 2010 .
En 2004 le tournant samorce avec la parution le 16 avril dun
décret fédéral visant à libéraliser
le secteur des télécommunications jusqualors monopole
de la compagnie nationale Etisalat .
En 2005 par un nouveau décret qui instaure un second opérateur
de télécommunications, lEmirates Company for Integrated
Telecommunications (EITC) à qui est octroyée le 12 février
2006 une licence « full services » qui lui permet doffrir
des services de téléphonie mobile, de téléphonie
fixe et des services Internet.
Deux opérateurs téléphoniques actuellement
aux Émirats arabes unis : Etisalat et DU.
- Etisalat détenait le monopole des télécommunications
jusquà larrivée des services de téléphonie
mobile sur le marché en février 2007.
- Etisalat domine avec 74 % du marché, mais DU gagne du terrain
et tend à simposer comme un important concurrent.
Entre 2002 et 2007, le nombre dabonnés de téléphone
mobile aux EAU augmente en moyenne de 25,6 %, presque quatre fois plus
vite que le taux de population.
Les prévisions indiquent que le marché de la téléphonie
mobile aux EAU sera en plein essor et passera de 7,7 millions dabonnés
en 2007 à 9,2 millions en 2008 et à 11,9 millions en 2012.
La connexion Internet à haute vitesse est largement répandue
dans le pays et il y a environ 2,4 utilisateurs par abonnement Internet.
Les prévisions de la Telecommunications Regulatory Authority (agence
pour la régulation des télécommunications) indiquent
que, au cours des prochaines années, la croissance du nombre dutilisateurs
et dabonnés se doublera dune baisse du nombre dutilisateurs
par abonnement : selon les prévisions, le nombre dabonnés
devrait augmenter et passer de 0,904 million en 2007 à 1,15 million
en 2008, 1,44 million en 2009 et 2,66 millions en 2012.
Lutilisation dInternet est très étendue ; en
2007, on trouvait déjà 1,7 million dutilisateurs (InternetWorldStats.com).
Selon Reporters sans frontières, les autorités filtrent
les sites dont le contenu pourrait être nuisible aux citoyens, en
particulier les sites pornographiques ou dont le contenu est particulièrement
offensif aux murs et croyances émiriennes ...
Il ya 65 centraux téléphoniques aux Emirats
Arabes Unis :
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