NOUVELLE CALEDONIE
La Nouvelle-Calédonie est un ensemble
d'îles et d'archipels français d'Océanie, situé
en mer de Corail et dans l'océan Pacifique sud.
Cet ensemble fait partie de la Mélanésie et de l'Océanie
lointaine. Sa superficie terrestre totale est de 18 575,5 km2. L'île
principale est la Grande Terre, longue de 400 km et mesurant 64 km dans
sa plus grande largeur. En 2019 il y avait 271 407 habitants .
Sacapitale est Nouméa, la principale commune et la seule grande
ville de l'archipel. Elle compte 94 285 habitants .
La Nouvelle-Calédonie relève de la souveraineté
française depuis 1853. Son statut institutionnel actuel lui reconnaît
un degré fort d'autonomie et le droit à l'autodétermination,
suivant un processus original de décolonisation et de construction
d'un destin commun entre le peuple autochtone, les Kanaks, et les autres
communautés de l'archipel issues de vagues d'immigration d'origines
diverses (européennes dites « caldoches », asiatiques,
polynésiennes, etc.).
Après la seconde guerre, la France abandonne
le terme de colonie et abolit le code de l'indigénat. Les Kanaks
obtiennent la citoyenneté française.
...
sommaire
Avant 1900
les communications intérieures se faisaient, , par sémaphore,
malle-poste puis par télégraphe Chappe.
Les communications intercontinentales sont d'abord essentiellement assurées
par voix maritime, principalement à partir de 1882 par les Messageries
maritimes depuis Marseille et par le canal de Suez. En 1919, le canal
de Panama permet la liaison depuis Dunkerque, via Tahiti.
A à partir de la pose en 1893 d'un câble sous-marin
entre le site de Téoudié à Ouaco près du
village de Kaala-Gomen dans le nord-ouest de la Grande Terre, et Bundaberg
dans le Queensland en Australie. Le télégraphe a été
utilisé jusqu'en 1923.
Ces communications internationales sont rendues
plus rapides à partir de 1893 par le câble sous-marin télégraphique
Bundaberg-Téoudié.
La nouvelle de la première Guerre mondiale parvient ainsi à
Nouméa le 5 août 1914. Puis, la télégraphie
sans fil (TSF) à partir de 1925 (depuis la station de Nouméa
à la pointe de l'Artillerie) et l'aéropostale à
partir de 1931 relie encore ponctuellement à quelques destinations
du monde, surtout Paris, Saïgon et Papeete.
1933 C'est larrivée
du téléphone et la naissance des premières cabines
téléphoniques.
1936 Façade du bureau de Poste et desTélécommunications
La Seconde Guerre mondiale et la présence américaine à
partir de 1942 permet d'améliorer technologiquement le réseau
et de le relier à davantage de destinations.
1952 La poste, le télégraphe et le téléphone
de la Nouvelle-Calédonie deviennent « le service des postes
et du téléphone ».
1956 Loffice des postes et télécommunications
relève dun décret de décembre. Les offices
locaux des postes et télécommunications sont désormais
des établissements publics de lEtat, administrés
par un conseil dadministration comprenant des représentants
de lEtat et du territoire.
1958 Georges Kling créé loffice des postes
et télécommunication. Il a été le premier
directeur de lOPT entre 1958 et 1962. Cest lui qui a eu
la lourde tâche de transformer lancien service des PTT en
un office moderne.
Photo de Georges Kling
prise en 1961 à la Tontouta lors de la remise dun album
de timbres de Nouvelle-Calédonie à M. BOKANOWSKI alors
ministre des PTT.
1960 - Central téléphonique
de Galliéni à Nouméa.
1959 La 1ère liaison radiotéléphonique est
ouverte avec Paris.
Le passage à la radiotéléphonie en 1959 puis de
la transmission par satellite en 1976, avec l'inauguration de la station
et de l'antenne de Nouville, permettent de faire face aux besoins croissants
de communications internationales de l'archipel et d'améliorer
son désenclavement. Cette même antenne, gérée
par « France Câbles et Radio » (FCR) Nouvelle-Calédonie
de 1986 à 2008, une filiale à 100 % de France Télécom,
permet le développement d'internet à partir de 1996 et
de la télévision par satellite (avec un seul bouquet,
Canalsat) en 1999.
sommaire
Par ailleurs, la construction d'une tour de télécommunication
au sommet de la colline de Montravel (la « tour Mobilis »)
en 1995 permet les premiers relais de Global System for Mobile Communications
(GSM) au départ de Nouméa et donc la naissance de la téléphonie
mobile dans l'archipel211.
Le 1er septembre 2008, le câble sous-marin de
fibre optique reliant la Nouvelle-Calédonie à l'Australie,
Gondwana-1, permet largement d'augmenter la vitesse du réseau
internet néo-calédonien, permettant le développement
du haut débit et de la télévision numérique
terrestre (TNT) à compter de novembre 2010.
La Nouvelle-Calédonie fait possiblement partie des sites bénéficiant
du passage d'un autre câble sous-marin de fibre optique, Hawaiki
Cable (de), envisagé pour 2018 entre l'Australie et les États-Unis.
La gestion des équipements et des réseaux
de communication en Nouvelle-Calédonie mais aussi avec l'international,
comme l'opération de service que ce soit pour la téléphonie
fixe ou mobile, la poste, internet et les communications radiomarines
font l'objet de monopoles de la part de l'Office des postes et télécommunications
de Nouvelle-Calédonie (OPT-NC), mis en service en 1958, dépendant
initialement de l'État français puis de la Nouvelle-Calédonie
à partir de 2003. Seul le marché des fournisseurs d'accès
à internet (FAI) est ouvert à la concurrence avec cinq
opérateurs (L@goon qui est une marque d'une filiale de l'OPT,
Nautile, Micro Logic Systems dit MLS, Can'L et InternetNC).
En 2014, près de 54 % des ménages néo-calédoniens
disposaient d'un téléphone fixe (près des deux
tiers dans le Grand Nouméa mais seulement deux cinquièmes
dans le Sud rural, un tiers en Province Nord, un cinquième aux
îles Loyauté) et jusqu'à 94,5 % d'entre eux avaient
au moins un téléphone mobile (taux partout supérieur
à 90 %, il monte jusqu'à 96 % dans le Grand Nouméa).
Et alors qu'en 2009 le taux d'accès à internet n'était
que de 37,7 % des ménages, il est monté à 57,3
% en 2014 (mais avec de grands déséquilibres, allant de
68,2 % dans le Grand Nouméa à 17,4 % aux îles Loyauté,
33,6 % dans le Nord et 38,4 % dans le Sud rural).