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LE TELEX
Le télex (Telegraph
exchange) est un service de l'écrit utilisant un réseau
commuté propre pour relier des terminaux spécialisés,
les téléimprimeurs (ou télétypes),
dotés d'un clavier de type machine à écrire.
Chaque lettre frappée est aussitôt imprimée
sur le téléimprimeur destinataire.
Il permet donc l'échange de documents dactylographiés
avec des correspondants nationaux ou internationaux 24 heures
sur 24.
«La poste à domicile... avec la rapidité du
téléphone... » assurait la publicité
au temps où télécopie et courrier électronique
n'avaient pas encore confiné le télex dans une niche
de plus en plus étroite : les liaisons devant disposer
d'une forte sécurité de transmission (ambassades,
préfectures, installations dangereuses, etc.).
Le réseau utilise en effet des lignes dédiées,
pour les relations entre les postes terminaux et les commutateurs
ainsi que pour les liaisons télégraphiques câblées
ou hertziennes entre commutateurs. |
Liée au succès du télégraphe et à
l'accroissement subséquent des communications, l'invention du
télex au milieu des années 1920 a été déterminante
dans le développement du commerce, de la finance, de la diplomatie
et de la presse, singulièrement dans les pays anglo-saxons.
Ces milieux ont accueilli favorablement un service nouveau qui leur
permettait de diffuser ou de recevoir rapidement et sûrement des
informations techniques, commerciales ou administratives dans le monde
entier.
Le telex deviendra le premier réseau mondial
de communication de l'écrit. Il sera universel et permettra
à plus de 160 000 entreprises équipées de par
le monde de communiquer par écrit 14 h sur 24.
En outre, la jurisprudence a permis de reconnaître aux messages
telex une valeur juridique devant les tribunaux, cela fait dire aus
le telex est le langage des affaires.
La jurisprudence a permis de reconnaître aux
messages télex une valeur juridique devant les tribunaux, ce
qui faisait dire que le télex était le langage des affaires,
domaine particulièrement intéressé par la dimension
mondiale de son réseau.
Cette technique est le résultat dune suite de tâtonnements,
dune série de découvertes convergentes dont certaines
remontent au XIXème siècle.
Les militaires de la Grande Guerre utilisaient les services des opérateurs
appelés « baudotistes » qui transmettaient les
informations et les ordres en simultané grâce à
la découverte, par un agent des télégraphes,
Emile Baudot, de la télégraphie rapide. Lutilisation
du code à 5 moments « baudot » fut en service
jusque dans les années 1950.
Linvention de la machine à écrire Remington en
1876 devait donner lidée de transmettre les messages
tapés en direct sur la machine émettrice qui les communiquerait
à linstant même à la machine réceptrice.
Ainsi naissaient les premiers téléimprimeurs, en service
aux Etats-Unis vers 1920 sous le nom de télétypes
puis de télex. Les médias, le monde des affaires
sintéressèrent immédiatement à ce
nouveau mode de transmission
sommaire
La préhistoire du télex 1920-1945
À la suile des épreuves professionnelles du dimanche
23 novembre 1924, la chambre des sténographes a admis,
au titre de sténographe-secrétaire : Mmes ... A la suite
du concours pour deux places de sténographes du Sénat,
MM. Jean-Henri Estoup et Henri Fleury ont été
admis...
Henri Estoup chef adjoint du service de la sténographie
du Sénat, fera parler de lui un plus tard .
Les premiers téléimprimeurs sont mis
en service aux États-Unis vers 1920.
Au milieu des années 1930,
les progrès du télégraphe étaient tels
qu'il était possible de se passer des opérateurs morse
: les téléscripteurs étaient dorénavant
capables de reproduire automatiquement et à distance un texte
tapé sur un clavier de machine à écrire.
Cependant, l'acheminement des messages (c'est-à-dire la mise
en relation des correspondants) demeurait le dernier obstacle à
la réalisation d'un système entièrement automatique.
Les opérateurs télégraphiques
commencèrent alors à développer des systèmes
qui utilisaient les cadrans rotatifs à impulsions déjà
utilisés dans les réseaux téléphoniques
pour mettre en relation les téléscripteurs.
Ces machines furent appelées Télex, de la contraction
des mots anglais Telegraph exchange.
Les Télex commençaient par établir une liaison
grâce à l'envoi d'impulsions à des commutateurs
rotatifs, puis ils émettaient les messages en code Baudot.
Ce système, appelé Télex de « type
A », automatisait entièrement l'envoi de messages.
En 1933 dans "Le journal télégraphique"
titrait ; Non, la télégraphie ne veut pas mourir!
Est-il encore permis de prétendre que
la technique télégraphique est devenue stationnaire,
qu'elle ne progresse plus et que son utilisation a dépassé
son point culminant ?
Lorsqu'on se rend compte des derniers perfectionnements de ce
moyen de télécommunication et des services télégraphiques
spéciaux nouvellement installés dans plusieurs pays,
il ne semble pas justifié de maintenir cette opinion. Ce
sont particulièrement deux circonstances qui ont facilité
le nouveau développement de la télégraphie:
d'abord l'introduction de l'appareil arythmique (téléimprimeur,
appareil start-stop), avec unification internationale de cet appareil,
ensuite la compréhension moderne que la télégraphie
devrait suivre l'exemple ingénieux donné par la
téléphonie dès son début, c'est-à-dire
adopter également le principe d'une «livraison à
domicile», de telle sorte que l'intéressé
puisse recevoir et transmettre ses messages en liaison directe
avec son correspondant sans les opérations habituelles
de transit par un bureau d'échange.
C'est sur cette base qu'on a introduit en Grande-Bretagne le service
« Teleprinter Exchange Télex »
qui permet à l'abonné d'utiliser sa ligne téléphonique
alternativement soit pour une conversation téléphonique,
soit pour une correspondance transmise et reçue par un
appareil arythmique. - Aux Pays-Bas, on est en train d'introduire
cette même méthode et d'admettre aussi de pareilles
liaisons avec un pays limitrophe.
- D'autre part, aux Etats-Unis d'Amérique, l'American Téléphone
and Telegraph Company a établi un réseau spécial
uniquement destiné à l'échange de correspondances
télégraphiques entre des abonnés qui sont
raccordés à des bureaux d'échange télégraphiques
installés spécialement à cet
effet.
- I. En Allemagne c'est en 1928 qu'on a inauguré
le service télégraphique effectué de domicile
à domicile, en mettant à la disposition des intéressés
des circuits spéciaux à exploiter uniquement avec
des appareils arythmiques. Les conditions pour la participation
à ce service sont, en. bref, les suivantes. D'abord, l'abonné
doit déclarer s'il désire utiliser la liaison en
service permanent ou seulement pour certaines heures de la journée.
Il lui incombe d'exploiter par ses propres moyens le poste télégraphique
installé chez lui. Ce poste privé ne peut être
utilisé que pour les buts personnels et commerciaux de
l'abonné; il lui est donc interdit de transmettre la correspondance
d'autres personnes ou de céder la liaison à des
tiers pour leurs propres affaires, et cela aussi bien à
titre gratuit que contre payement. L'administration se réserve
de contrôler l'observation rigoureuse de cette prescription.
En général, ces liaisons sont installées
dans les câbles téléphoniques pour trafic
à grande distance. On perçoit sur l'abonné
une contribution unique aux frais de j>remière installation
et, en outre, des taxes courantes. Dans le cas d'une liaison permanente,
la contribution est de 30 RM. pour chaque km de circuit en câble
interurbain, avec minimum de 3600 RM. Les taxes courantes mensuelles
se composent essentiellement d'une taxe de 3 RM. pour chaque poste
d'abonné, d'une taxe de 5 RM. pour chaque km de ligne raccordant
le bureau télégraphique central et l'abonné,
d'une taxe de 3 RM. 20 par km de ligne interurbaine entre les
bureaux centraux pour la mise à disposition du circuit
interurbain et, enfin, d'une taxe pour la perte de recettes télégraphiques
et téléphoniques. Cette dernière taxe est
échelonnée selon la distance; elle comporte, par
exemple, 500 RM. pour une distance comprise entre 100 et 200 km,
augmentée de 100 RM. pour chaque centaine de kmen plus.
Pour des liaisons à heures fixes, on perçoit un
certain pourcentage de la contribution aux frais susmentionnés
et des taxes courantes. Ce sont, généralement, de
grandes entreprises qui font usage de cette sorte de télégraphie
à domicile.
En ce qui concerne la technique de ce service, il suffit que nous
disions qu'on emploie dans les câbles téléphoniques
interurbains des voies exploitées en télégraphie
harmonique, infra-acoustique ou superfantôme.
IL Depuis quelques mois, la Deutsche Reichspost a considérablement
perfectionné et élargi le service télégraphique
à domicile en lui appliquant des principes très
modernes. Il s'agit ici de deux manières différentes
de mettre en liaison télégraphique les abonnés
dont les postes sont équipés d'appareils télégraphiques
a^thmiques.
La première méthode exige l'établissement
de circuits interurbains spéciaux, desservis en télégraphie
infra-acoustique, en télégraphie harmonique ou en
télégraphie sur circuits superfantômes. Cependant,
ces circuits ne relient pas les postes télégraphiques
des abonnés directement mais ils aboutissent plutôt
à des bureaux d'échange télégraphique
automatiques auxquels sont raccordés les abonnés
à ce service.
Chaque abonné peut donc se mettre en contact télégraphique
avec tout autre abonné à ce réseau spécial;
il établit cette liaison d'une manière purement
automatique, donc sans intervention manuelle du bureau télégraphique,
en manipulant un disque d'appel semblable à celui utilisé
dans la téléphonie automatique. Ce sj'stème
automatique d'un réseau télégraphique spécial
pour l'interconnexion d'abonnés peut être étendu
à l'avenir sur toute l'Allemagne.
Pour l'instant, la Deutsche Reichspost a établi, à
titre d'essai, une telle liaison entre les deux villes de Berlin
et Hambourg. Il incombe à l'abonné de se procurer,
pour son poste, les appareils admis par l'administration et de
les entretenir; c'est l'administration qui monte l'installation
intérieure du poste aux frais de l'abonné, ainsi
que la ligne spéciale raccordant l'abonné avec le
bureau automatique.
Sont perçues comme taxes mensuelles par km:
1° pour le poste d'abonné 15 RM.,
2° pour la ligne entre le bureau automatique et le poste d'abonné
5 RM.,
3° une taxe télégraphique de 1 RM. 80 pour 6
minutes, et un tiers de ce montant pour chaque excédent
de 2 minutes. La durée d'utilisation est limitée
à 30 minutes consécutives, lorsque d'autres demandes
subsistent. Pendant les heures entre 19 h et 8 h, la taxe télégraphique
est abaissée aux 2/3 des taxes susindiquées.
Les taxes télégraphiques dépendent donc,
d'une part, de la durée de la liaison, d'autre part, de
la zone, c'est-à-dire de la distance franchie. L'enregistrement
de ces redevances est automatique. Le tarif qui vient d'être
indiqué pour la ligne Berlin-Hambourg permet de reconnaître
les avantages considérables qu'on a voulu accorder à
ce nouveau genre de télécommunication. En effet,
la taxe de 1 RM. 80 pour une durée de 6 minutes représente
seulement la moitié du prix d'une conversation téléphonique
de pareille durée entre ces deux villes. En considérant
que le téléimprimeur est susceptible de fournir
environ 35 lignes dactylographiées en 6 minutes, on arrive
à apprécier à sa juste valeur l'importance
économique de cette nouvelle branche du service télégraphique.
Etant donné que les bureaux télégraphiques
centraux de Berlin et de Hambourg sont également raccordés
à leurs bureaux automatiques respectifs,
les abonnés à ce service sont à même
de déposer leurs télégrammes par voie télégraphique
à leur bureau télégraphique local afin de
les faire expédier, par exemple, à l'étranger.
Il en est de même pour la remise de pareils télégrammes
à domicile. Le dépôt et la remise des télégrammes
sont gratuits. Sont également admises des communications
télégraphiques locales entre les abonnés
du même bureau automatique de Berlin du de Hambourg. On
perçoit alors une taxé de 20 Rpf. pour les 6 premières
minutes et de 10 Rpf. pour chaque unité dé 3 minutes
en plus.
Au point de vue technique, il est intéressant de noter
que le nouveau réseau télégraphique en développement
sera d'un fonctionnement entièrement
automatique puisque chaque abonné appelle son correspondant
à l'aide du disque d'appel, même lorsque la communication
doit emprunter des lignes à grande distance. Grâce
à l'exploitation multiplex des câbles, il y aura
toujours un nombre suffisant de liaisons disponibles, de sorte
qu'il n'y a pas à craindre des attentes. De même,
l'absence du destinataire ne joue aucun rôle pour, la bonne
arrivée du message, car le texte est reproduit, d'une manière
automatique, par le téléimprimeur récepteur
quelle que. soit l'heure, donc même après la fermeture
des bureaux.
Un appareil arythmique de construction courante est installé
dans le bureau de chaque abonné; à côté
se trouve un petit boîtier accessoire avec deux touches;
sur ce boîtier est placé le disque d'appel, semblable
à celui du téléphone automatique.
Pour établir une communication, l'abonné abaisse
la touche du boîtier désignée par le mot «
Service », ce qui a pour effet l'envoi, depuis le central,
d'une impulsion de courant destinée à mettre sa
machine en marche. Après avoir abaissé cette touche,
il peut envoyer le numéro de l'abonné demandé.
La manoeuvre du disque ne se distingue en rien de celle qui est
pratiquée pour le téléphone, car le fait
que les premiers chiffres correspondent au nom du central éloigné
n'a aucune influence sur la manière de manipuler le disque.
La communication est établie après le dernier retour
du disque d'appel et, chose essentielle, le poste de l'abonné
demandé est prêt à recevoir le texte à
transmettre.
Cependant, avant de dactylographier ce texte, il est utile de
vérifier si l'abonné relié est bien celui
qu'on avait, appelé. Pour effectuer ce contrôle,
une touche spéciale est prévue, avec l'inscription
« Réponse ». En manipulant cette touche, le
poste relié à l'extrémité de la ligne
se met automatiquement en mouvement et envoie le nom et l'adresse
de son propriétaire. On écarte ainsi le danger de
fausses communications avec les inconvénients qu'elles
pourraient entraîner. Lorsqu'il s'agit de messages très
urgents ou lorsqu'une réponse immédiate est désirable,
on peut le signaler par une sonnerie. Pour couper la communication,
l'abonné demandeur abaisse la touche « Fin »
de son boîtier accessoire, ce qui a pour effet d'arrêter
les deux postes reliés et de libérer les organes
du central qui ont servi à l'établissement de la
liaison.
III. Il est bien entendu que le développement de
ce réseau télégraphique spécial à
échange automatique prendra du temps. Cependant, pour donner
dès maintenant à tous les intéressés
la facilité de se mettre en liaison télégraphique
directe dans les cas où cela est désiré,
par exemple pour confirmer par écrit, et immédiatement,
le résultat d'une conversation téléphonique
importante, la Deutsche Reichspost a introduit un service susceptible
d'employer les lignes téléphoniques alternativement
pour la téléphonie et pour la télégraphie.
Dans ce cas, on n'est plus réduit à prévoir
des circuits infra-acoustiques ou à courant alternatif,
mais on peut exploiter chaque ligne téléphonique
- interurbaine ou d'abonné - en service télégraphique.
On dispose, à cet effet, d'une télégraphie
simplifiée, à courant alternatif, ne comportant
qu'une voie, et qu'on appelle télégraphie à
une seule fréquence vocale. Les appareillages à
fréquence vocale sont installés chez les abonnés.
Le schéma de principe montre le fonctionnement de ce système
télégraphique à une seule fréquence.
L'abonné F1 peut établir une communication,
au moyen de son poste téléphonique, avec l'abonné
F2, en passant par le bureau central FA, et entrer en conversation
si les commutateurs U1 et U2 se trouvent dans la position indiquée
sur la figure.
Lorsque les abonnés désirent fixer cette conversation
par écrit, ils se mettent d'accord pour inverser les commutateurs
U1 et U2. A partir de ce moment, on dactylographie la communication
à l'aide des appareils arythmiques-téléimprimeurs
M1 et M2, au moyen des appareils T de télégraphie
à. une seule fréquence vocale, jusqu'à ce
que les abonnés s'entendent, cette fois également
par écrit, pour reporter les commutateurs U1 et U2 dans
la position initiale; alors la conversation peut être reprise.
La communication est coupée par le raccrochage du récepteur,
comme dans les conversations téléphoniques.
Une installation spéciale, dont l'importance s'impose,
est celle d'un commutateur de nuit qui effectue automatiquement
la mise en circuit de l'appareil télégraphique demandé
lors d'un appel téléphonique. De ce fait, l'abonné
peut, après l'inversion de ce commutateur, quitter son
bureau sans craindre que des correspondants soient dans l'impossibilité
de lui faire parvenir des commandes importantes. Car, à
chaque appel téléphonique, le téléimprimeur
se met en marche pour recevoir, le cas échéant,
des messages, et il se déconnecte si, pendant 30 secondes
environ, aucun signe télégraphique n'est arrivé.
Tous les postes télégraphiques à une seule
fréquence vocale fonctionnent sur la même fréquence
(1700 c/s), ce qui facilite le service. Cette fréquence
est produite par un oscillateur à lampe avec un montage
à réaction.
On échange les télégrammes alternativement.
Ce mode d'exploitation correspond à celui du téléimprimeur
dans son montage le plus usité.
Nous avons déjà mentionné que les appareils
pour la télégraphie à une seule fréquence
vocale sont installés chez les abonnés, c'est-à-dire
à un endroit où leur entretien pourrait entraîner
des difficultés. Pour ces raisons, l'alimentation des appareils,
qui sont d'une construction robuste, est assurée par le
secteur d'éclairage; les tubes à vide nécessaires
sont des tubes de t. s. f. de construction courante qu'on peut
se procurer facilement dans le commerce.
Pour mieux comprendre le fonctionnement de ce système .de
télégraphie mis. à la. disposition des abonnés
au téléphone, il est utile de considérer,
sur la figure suivante , les différentes phases d'une transmission
de la lettre J
Les appareils pour cette sorte
de télégraphie n'entraînent pas de modification
aux installations téléphoniques du bureau
central, dont le système peut être quelconque,
et ils se prêtent bien au fonctionnement avec des
systèmes à batterie locale ou à batterie
centrale, que le service soit assuré manuellement
ou automatiquement. Dans le cas où des clefs de nuit
doivent être prévues afin de permettre l'enregistrement
de télégrammes malgré l'absence du
personnel, les appareils télégraphiques peuvent
être adaptés au système téléphonique.
Pour ce service télégraphique, les taxes sont
les mêmes que pour une conversation téléphonique
d'égale durée; et cela est justifié
parce que, sur les grandes lignes, qu'il, s'agisse d'un
échange télégraphique ou d'un, échange
téléphonique de correspondance, il faut disposer
dé toute la gamme téléphonique du circuit.
Les expériences faites pendant la période
d'essais ont démontré que cette sorte de trafic
ne donne pas lieu à difficultés dans le service
téléphonique ni pour le bureau d'échange
ni pour le contrôle des amplificateurs intermédiaires.
Toutefois, il faut éviter que la correspondance télégraphique
ne soit brouillée par le contrôle de l'opératrice.
Elle peut suivre une pareille correspondance par l'écoute,
mais elle ne
doit pas se faire entendre dans la liaison pendant la correspondance
télégraphique en cours; donc, lorsqu'elle
entend sur un circuit des signes à fréquence
vocale, elle doit renoncer à chaque remarque ou demande.
On a envisagé la possibilité pour les abonnés
à ce service d'expédier leurs télégrammes
directemeait au bureau télégraphique local
ou de se faire remettre les télégrammes d'arrivée
. |
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En 1939, le réseau à commutation
manuelle, créé par ATT en 1934, comporte plus de 10000
abonnés tout comme le réseau allemand.
Alors que peu à peu commence à se constituer un véritable
réseau télex international (États-Unis, Grande-Bretagne,
Allemagne mais aussi Danemark, Pays-Bas, Suisse, Tchécoslovaquie),
la France reste absente de cette scène internationale.
sommaire
En France, les débuts sont difficiles
En 1941 Henry Estoup, ingénieur de lEcole centrale,
présente à ladministration des P.T.T. lidée
dun téléimprimeur de conception
nouvelle.
Les évènements liés au début de la seconde
guerre mondiale annihilent ce projet
En 1942, ladministration des P.T.T. décide de
reprendre les travaux sur les téléimprimeurs et sadresse
à la S.A.G.E.M. (Société dapplication
générale délectricité et de mécanique).
Létude et la mise au point dun téléimprimeur,
à partir des premiers travaux réalisés par un
ingénieur des Arts et Métiers Jean-Henri Estoup,
qui avait été auparavant responsable des services sténographiques
au Sénat. La Revue Sagem (n° 31 juin 1976) est revenue
sur lépopée que constitua cette réalisation:
Dans le second semestre de 1942, M. Estoup, qui résidait à
Paris, franchit plusieurs fois la ligne de démarcation pour
venir à Montluçon, apporter ses conseils et ses directives
(
). Mais, quelques mois plus tard, avec loccupation totale
de la France, la tâche devint très ardue. Tout manquait:
on prenait de la tôle dacier à ferrer les
ânes ,à la cote quon trouvait. Et on se cachait
pour ne pas donner limpression de concurrencer Siemens le constructeur
de loccupant. En dépit des
difficultés qui se sont accumulées, les deux premiers
prototypes sont mis au point à la Côte-Rouge, en seulement
deux ans, par Roger Jouvenel, un jeune Montluçonnais, lui aussi
Gadzarts (promotion Cluny 1934).
Un prototype
de téléimprimeur (1944)
Lun des prototypes est à bande, lautre à
chariot. Ils fonctionnent dès 1944 entre la Poste de Montluçon
et lusine et cest sur un de ces appareils que sera reçu
le message annonçant le débarquement en Normandie.
En 1945, la S.A.G.E.M. se voit confier par les Télécommunications
un marché de 172 appareils pour lensemble des ministères
En 1946, l'administration des PTT estime que la mise en place
d'un réseau de télex répond aux impératifs
économiques nationaux.
Le Ministère de la Production Industrielle soutient le programme
de téléimprimeurs qui figure aussi dans le plan Monnet
(13000 appareils téléimprimeurs doivent être installés
sur le territoire en dix ans).
Le décret gouvernemental du 18 juin 1946 portant sur «
l'organisation générale du télex français»
concrétise cette volonté de créer un réseau
d'abonnés privés au service télégraphique
et fait des PTT le fournisseur, installateur et réparateur
exclusif des postes installés chez les utilisateurs.
Cependant, l'insuffisance des investissements
va freiner les débuts du télex.
Modèle SP4 de 1946
avev le SB4 (à bande), ils sont adoptés comme matériel
administratif par les Télécommunications.
1947 le réseau public de téléimprimeurs
interconnecté : le futur réseau télex français
est mis en service avec 32 abonnés privés et un nombre
total de postes en service inférieur à 60. 163 en 1950,
7 416 en 1964, 83 211 en 1980 (enfi n !), pour parvenir au nombre
record de 134 500 en 1986.
Malgré la création d'une commission
de modernisation des télécommunications, le secteur
n'est pas reconnu en tant qu'investissement productif au cours d'aucun
des quatre premiers plans.
En 1949, le réseau télex
ne comporte que 6 autocommutateurs (Paris, Lyon, Marseille,
Bordeaux, Lille, Nancy) et 110 abonnés,
presque exclusivement des administrations.
Les téléimprimeurs représentent un marché
porteur : les prototypes de 1944, mis au point à Montluçon,
ont été perfectionnés et les recherches se sont
orientées vers limpression pleine page, au lieu du ruban
papier, avec un réseau de télex à créer.
Dès 1949, la S.A.G.E.M. est capable de livrer un téléimprimeur
mécanique construit en série. Il sera adopté
à la fois par ladministration des P.T.T. et par le ministère
de la Défense.
En 1951, seulement 172 appareils homologués ont été
commandés à la Sagem pour l'ensemble des ministères.
Des régions entières sont dépourvues de central
et ne peuvent bénéficier du service télex. Pour
y remédier, la loi de finances de 1951 facilite la construction
de centres télex automatiques sur l'ensemble du territoire.
Les abonnés, cependant, sont sollicités: ils devront
avancer une somme correspondant au financement de leur propre installation.
Au cours des années cinquante, un effort
important est consenti sur le plan technique.
Après avoir été manuels à leur début,
des autocommutateurs entièrement automatiques
sont mis en place dès 1954, Rouen étant le premier site
équipé.
De plus, les appareils français, encore exclusivement électromécaniques,
intègrent à partir de 1956 des transistors.
Ces nouveaux équipements créent les conditions nécessaires
pour faire face à un accroissement éventuel du nombre
d'abonnés.
Les plus grosses commandes viennent encore de lArmée
de lair ou de la Marine. Si la fabrication occupe cinq cents
personnes à Argenteuil, un nombre important de pièces
sont fabriquées localement et la Côte-Rouge profite donc
de lessor de la nouvelle technologie, le tout dans un contexte
de concurrence et de croissance forte.
téléimprimeur
SAGEM modèle 1952
1955 La société SAGEM (Société
dApplications Générales dElectricité
et de Mécanique) présente un nouveau modèle de
téléimprimeur électromécanique le SP5.
Ce téléimprimeur arythmique peut recevoir et transmettre
un texte tapé sur le clavier.
La restitution seffectue par impression sur une page de
papier; sa vitesse de transmission est 4800 mots de 5 lettres ou signes
à lheure.
Il sera fabriqué pendant 10 ans à plus de 20 000
exemplaires. Ce modèle entièrement mécanique
deviendra un dispositif électromécanique
En 1955, on constate que la transmission de
télex par les services publics ordinaires de télégraphie
ne répond pas aux exigences des premières entreprises
clientes du télex, tels les organismes financiers, boursiers
ou les sociétés d'import-export qui ont besoin d'une
communication continue et importante par dactylographie.
En 1957, alors que le réseau français franchit
le cap des 1000 abonnés, l'Allemagne compte déjà
16000 abonnés et le Royaume-Uni 2500, mais cest
le principal service de communications de lÉtat (préfectures,
armée, ambassades
), des entreprises et des agences de
presse.
L'administration constate que son réseau privé d'abonnés
au télex, trop limité par souci d'économie d'équipement,
doit s'étendre rapidement.
Le retard français par rapport aux autres
pays européens reste patent.
Entre 1956 et 1959, travaillant en coopération étroite,
la S.A.G.E.M. et le C.N.E.T. (Centre national détude
des télécommunications), sous le parrainage des services
techniques compétents de la Défense nationale, étudient,
réalisent et mettent au point les premiers prototypes électroniques
de téléimprimeurs : le SPE.
Une commande de 200 appareils est passée par les Télécommunications
et la présérie est lancée en 1962-1963.
.
sommaire
Une première phase de développement confidentiel (1957-1967)
À la fin des années cinquante, l'insuffisance
des crédits d'investissement ne permet pas l'essor du télex.
Les autocommutateurs et les voies télégraphiques ne
sont toujours pas assez nombreux, les délais de raccordement
s'avèrent longs et les abonnés au réseau doivent
verser une avance de dix ans de location du téléimprimeur.
Ce sont autant de freins au développement
du télex.
À la fin des années 1950, lapparition des transistors
permettra de remplacer les cames et embrayages des téléscripteurs
par des dispositifs électroniques, préludes à
un nouveau développement important dans les années 1970-1980.
En 1960, on dénombre 9 000 abonnés.
Le standard radio le plus utilisé, le CCITT R.44, proposait
un mécanisme de correction d'erreur par retransmission, ainsi
qu'un multiplexage temporel des canaux radio. On parle de radiotélétype
(RTTY) ou de TOR (Telex-on-Radio).
Les opérateurs télégraphiques les plus pauvres
utilisaient leurs canaux Télex radio en continu, de façon
à en profiter au maximum.
Tout est prêt pour le décollage! Mais en 1960, sur les
160000 abonnés au télex dans le monde, 45 % se trouvent
aux USA et 48% en Europe.
À partir de 1960, certains pays
commencèrent à utiliser les caractères «
chiffres » du code Baudot pour l'acheminement des messages.
On parle de routage de « type B »
En 1962, une nouvelle fois, la S.A.G.E.M. a innové avec la
mise au point du tout premier téléimprimeur électronique,
à léchelle mondiale. Pour les appareils à
usage militaire, un accord de licence et déchanges de
techniques a été conclu avec Kleinschmidt une filiale
de lAméricain Smith Corona Marchant.
Des efforts sont cependant consentis pour moderniser
le réseau.
À partir de 1961, 17 autocommutateurs (d'une capacité
de 500 à 2000 lignes) sont installés. Le réseau
télex français est devenu entièrement automatique
dans le régime intérieur tout au moins.
L'originalité du télex français réside
dans son organisation: le réseau télex et le réseau
télégraphique général sont confondus.
Cette architecture permet de réaliser
de sensibles économies en matériel et d'obtenir un plus
haut rendement des équipements.
La politique tarifaire en tient compte: les transmissions télex
sont plus avantageuses que les communications télégraphiques
et téléphoniques (sauf sur les appels téléphoniques
à courte distance).
Le mode de calcul de l'abonnement (calculé suivant la distance
de raccordement à des points fictifs départementaux
de rattachement) avantage aussi l'usager.
Les liaisons internationales se voient également
améliorées. Dans les années soixante en effet,
seules les entreprises importantes ayant des relations commerciales
avec l'étranger sont venues au télex.
À cet égard, Paris représente une véritable
plaque tournante: un nouvel autocommutateur de 2000 lignes est mis
en service en 1 962 et tout le trafic international de la France,
jusqu'alors traité par des opératrices, est progressivement
automatisé (taux d'automatisation de 92,5% en 1965).
Depuis son modèle SPE diffusé à
partir de 1964, avec lequel la S.A.G.E.M. est entrée dans le
monde de linformatique, la société française
a constamment amélioré la technologie de ses machines,
apportant avec chacun de ses modèles nouveaux (TEM8, TX20,
TD30, TX30, TX35) des innovations de premier ordre .
En 1962 la Sagem présente le téléimprimeur
modèle SPE5
(E pour électronique). Ce sera le modèle le plus populaire.
Enfin, l'électronique rend les terminaux plus
performants. Les premières machines étaient mécaniques
et demandaient un entretien très fréquent.
En 1964, la Sagem met au point à la demande des PTT
et avec le concours du Cnet le premier terminal électronique
au monde.
L'appareil est plus léger, plus silencieux, moins encombrant,
tombe moins souvent en panne et permet un gain de temps appréciable
dans les transmissions.
téléimprimeur S.A.G.E.M., modèle 1966
En 1966 Alors que le réseau allemand compte 35000 abonnés,
le réseau français ne franchit pas le cap des 10 000
abonnés.
Le trafic progresse rapidement: on compte 2 897 000 communications
télex de départ en 1960 et 9 millions en 1965.
sommaire
Les années 1970 verront les débuts
de la téléinformatique et l'apparition des premiers
modems.
Les nouveaux réseaux Transpac, Télétex, Vidéotex,
les télécopieurs (« fax ») puis la micro-informatique
engageront le déclin vertigineux du Télex au moment
même de son apogée, en 1990.
En 1976 le telex comptait 60 000 abonnés en France et atteindra
135 000 en 1987.
En moins de dix ans, la taille du réseau français
qui en 1969 autorise une interconnexion complète avec 24 pays
est multipliée par cinq.
Les études relatives à l'orientation des courants de
trafic télex ont conduit au découpage du territoire
en dix-huit zones, desservies chacune par un autocommutateur. Par
la suite, compte tenu de l'accroissement rapide du nombre d'abonnés,
des réorganisations successives aboutiront à une structure
articulée sur sept centres nodaux.
Vers 1975, une nouvelle génération de machines
apparaît avec l'invention de la frappe matricielle. Cette technique
offre une excellente lisibilité et réduit pratiquement
à néant les risques de falsification. Surtout, cette
technique permet d'atteindre une vitesse de frappe considérable,
indispensable pour préparer l'avènement de la génération
suivante de télex, à savoir le téléimprimeur,
périphérique d'ordinateur.
Toutes les conditions sont réunies pour permettre
au réseau télex français de prendre son essor.
De 1967 à 1975, le nombre d'abonnés est multiplié
par quatre. En 1975, le réseau comporte 54119 abonnés.
Ce chiffre est encore loin de celui du réseau allemand avec
ses 103000 abonnés mais se compare à celui du réseau
britannique avec ses 59100 abonnés. On compte 54 millions de
communications télex de départ en 1975 dans le monde.
La croissance (1975-1988)
Dans les années 1980, dans le cadre du CCITT,
les exploitants des télécommunications définiront,
puis déploieront un remplaçant potentiel, véritable
courrier électronique beaucoup plus performant : le télétex.
Une dizaine d'années plus tard l'échec sera constaté
face à la montée des micro-ordinateurs et de leur messageries,
et les services seront fermés, placeà internet.
En 1979, suite à une consultation des
PTT, la société Sintra (qui sera absorbée par
Télic Alcatel) lance sur le marché un nouveau modèle
de télex, doté d'un écran de visualisation et
faisant appel à la technologie du microprocesseur. En plus
d'une convivialité accrue, ce modèle présente
des avantages multiples: l'appareil téléimprimeur peut
désormais effectuer deux travaux simultanément; l'opérateur
dispose d'un clavier et de l'écran pour préparer ses
propres messages, la gêne apportée à un travail
de préparation par l'arrivée d'un appel étant
ainsi supprimée.
L'introduction du microprocesseur et le développement des capacités
de mémoire permettent l'automatisme de transmission et de réception,
ouvrent des possibilités de multidif- fusions, de stockage
et d'assemblage des textes, de renouvellement d'appel, d'envois différés
et de mémorisation sur disquettes. Enfin, l'écran cathodique
permet à l'opérateur de réaliser des modifications
(effacements, insertions, mise en page automatique...).
À partir de 1979, c'est le réseau qui
accède à l'électronisation totale.
Ces nouveaux équipements permettent de faire face à
l'accroissement du nombre d'abonnés télex et font du
réseau français l'un des tous premiers au monde. La
capacité des nouveaux autocommutateurs va de 6000 à
14000 lignes.
Au 31 décembre 1986, dix autocommutateurs électroniques
sont entièrement dédiés au réseau télex.
L'électronisation permet d'améliorer la souplesse d'utilisation
: numérotation abrégée, mise aux abonnés
absents, rapidité de la transmission.
En 1979, l'interconnexion du réseau français
est établie avec 180 pays étrangers. Il y a 1 800000
abonnés dans le monde en 1988 dont 150000 en France.
De 1975 à 1988, le nombre d'abonnés au réseau
télex français a été quasiment multiplié
par trois. Ce nombre de 150 000 utilisateurs sera le maximum.
La répartition par secteur d'activité
continue de s'élargir vers d'autres acteurs économiques.
La répartition suivant la taille de l'entreprise montre une
ouverture vers les entreprises plus petites. Cependant, les entreprises
de plus de 200 employés sont équipées à
plus de 93% contre seulement 32% des sociétés de 10
à 50 salariés.
L'international représente 30% des transmissions. On compte
135 millions de communications télex de départ en 1985.
En 1985 La société Sintra, permet de passer
une étape primordiale dans lévolution de la technologie
des téléimprimeurs. Elle est la première à
réaliser et à commercialiser un appareil à écran.
En 1985, la société Sintra fusionne avec la société
Telic-Alcatel.
sommaire
<-Publicité Alcatel.
Un déclin brutal non annoncé (1988-?)
Au début des années quatre-vingt, avec
l'essor formidable de l'informatique au sein des entreprises, la question
du raccordement des systèmes informatiques au réseau
télex national et international s'est vite posée.
Ainsi sont nées les interfaces, appareils capables d'assurer
automatiquement la liaison des divers systèmes informatiques
ou bureautiques télécommuniquants avec les systèmes
télex.
Ces interconnexions sont d'abord assurées par l'association
au micro-ordinateur de la ligne télex d'un adaptateur agréé
avec logiciel de communication et d'une imprimante.
Puis viennent, en 1987, les premiers terminaux télex où
interface et téléimprimeur se trouvent réunis
sur une même machine.
Le raccordement du télex à d'autres
réseaux de télécommunications semble lui ouvrir
de nouvelles perspectives de développement (rapidité
de transmission, interopérabilité, démocratisation):
passerelles vers les réseaux Transpac et Télétex
ainsi que vers le Minitel, avec le service Minitelex.
Suite à ces succès techniques, d'autres
possibilités de raccordement sont entrevues, tel l'accès
aux services de messagerie, aux banques de données et au vidéotex.
Marcel Roulet, Directeur général des télécommunications,
peut en fêtant les quarante ans du télex français
déclarer en 1988:
«Le télex connaîtra encore une vie longue et
prospère»...
En 1990, le télex semble encore promis à un
avenir serein: le réseau compte 2 millions d'abonnés
dans le monde.
Il reste le premier réseau universel de l'écrit «duquel
vous ne pouvez être tenu à l'écart» comme
l'affirment les argumentaires publicitaires de la DGT. De plus, 94%
des usagers du télex se déclarent satisfaits du service
offert.
De nouveaux concurrents vont être en fait à
l'origine d'un déclin brutal. Tout d'abord, le système
Télétex, appelé à être
l'outil privilégié de la transmission de l'écrit
et du courrier électronique, n'a pas connu cet avenir promis.
En voulant offrir une palette de fonctions trop large, il a souffert
d'une image sophistiquée limitant son nombre d'utilisateurs
(seulement 5000 abonnés en France en 1989 et 40000 dans le
monde).
Ensuite l'arrivée de la télécopie puis le développement
des messageries électroniques vont bouleverser la donne.
Alors que France Télécom pensait que des complémentarités
pouvaient se nouer entre la télécopie, le courrier électronique
et le télex, ces trois produits se trouvèrent rapidement
en concurrence.
Face à ces nouveaux concurrents (et à
la télécopie en particulier), le télex accuse
de lourds handicaps qui vont précipiter son déclin.
Tout d'abord, le type de documents transmissibles par télex
est limité aux seuls messages dactylographiés alors
que la télécopie peut être support de manuscrits,
de graphiques et de schémas ; le courrier électronique
permet aussi d'envoyer des documents plus élaborés que
les simples messages télex. En outre, le terminal télex
est d'une souplesse d'utilisation moindre et la vitesse de transmission
relativement lente par rapport à celle des autres produits.
Enfin, et surtout, le télex reste un produit extrêmement
onéreux par rapport à ses concurrents: à l'achat,
un appareil coûte de 30000 à 60000
Francs en 1990 alors que la télécopie a rapidement été
placée à la portée de tous.
Le Minitel puis la très large diffusion de
la télécopie et enfin Internet ont (presque) tué
le télex en cinq ans.
En plus de sa lourdeur d'utilisation, le télex n'a pas pu se
défaire du handicap d'un coût trop élevé
d'exploitation.
Le déclin est fulgurant: de 1988 à 1993, le nombre d'abonnés
au réseau télex français est divisé par
deux, passant de 150000 à 73000.
Dès 1994, France Télécom ne donne plus le chiffre
des abonnés au réseau télex dans son bilan annuel.
Le télex figure néanmoins dans la liste des services
obligatoires du service public de télécommunication
(loi de réglementation des télécommunications
du 26 juillet 1996). Les caractéristiques de fiabilité
qui permettent au télex de survivre encore pour de rares usages
« haute sécurité » ne seront probablement
pas suffisantes face à une Toile que les militaires américains
ont jugée digne d'intérêt pour leurs propres communications!
Cet article a été rédigé
à partir des travaux menés par Caroline Favier et
Didier Gelât, élèves à l'ENSPTT (promotion
1998-2000), dans le cadre du cours enseigné par Jean-Marc Offner
« Réseaux : notions et objets, acteurs et systèmes».
Documentation des Archives historiques de France Télécom,
direction de la communication.
sommaire
SAGEM TX35 de 1995
la société française SAGEM a constamment amélioré
la technologie de ses machines, apportant avec chacun de ses modèles
nouveaux (TEM8, TX20, TD30, TX30, TX35) des innovations de premier
ordre.
En 1996, le monde a déjà perdu les 2/3 de ses
abonnés au telex qui ne sont plus alors que 520 000.
Après 70 ans de bons et loyaux services, Orange clôture
ses derniers abonnements français le 31 janvier 2017.
agrandir
sommaire
Etude faite en 1973 : Le télex un aspect
mal connu de la vie de relations
Utilisé depuis assez longtemps aux EtatsUnis
le télex (Abréviation de telegraph-exchange),
l'est lui partout notamment en France.
Doit-on voir simplement une technique moderne de télécommunications
ou peut-on le considérer comme expression un moyen fonctionnel
de relations méritant ainsi sa place dans la géographie
des communications
I. Le réseau télex français
Le télex est en France un moyen de communication
organisé par le Service des postes et télécommunications,
son emploi est particulièrement simple et efficace Il
permet envoi de messages dans des délais très
brefs des distances faibles ou considérables entre des
personnes ayant au préalable convenu une telle liaison
par échange obligatoire indicatifs permettant de identiûer
Ces messages sont reçus par des téléscripteurs
sous une forme dactylographiée ce qui leur donne une
valeur authenticité plus grande avantage de écrit
sur la parole tant pour expression utilisée que pour
les données chiffrées transmises
Le réseau comprend actuellement 16 centraux
reliés directement entre eux par des lignes télégraphiques
spéciales
La plupart ont plusieurs autocommutateurs cinq à Paris
quatre à Marseille trois à Lyon et Lille deux
Bordeaux Nantes Nice.
Le plus grand nombre utilisateurs est abonné et possède
son équipement.
Un certain nombre usagers moins fréquents utilisent un
équipement une société de services privée
comme la Compagnie française du télex ou para-publique
comme une Chambre de commerce et industrie autres enfin ont
recours un bureau de poste.
La région parisienne possède
un tiers de équipement français.
Les régions Rhône-Alpes Nord et Provence-Côte
Azur ont plus de 3000 installations
On en compte de 1000 à 1500 dans les Pays de la Loire
Aquitaine, Champagne-Ardennes la Haute-Normandie et la Basse-Normandie
Alsace et le Languedoc-Roussillon
Puis faiblement équipées (500) sont les régions
Auvergne et Limousin.
Hormis la région parisienne où le nombre de bureaux
publics est très important les autres départements
en ont un petit nombre tous les chefs-lieux de département
ont un poste public de télex ...
Le réseau français est récent
il été progressivement mis en place partir du
1er juillet 1946
Le développement du système a été
lent.
En 1965 soit dix-neuf ans après sa mise en service le
nombre total des équipements élevait seulement
un peu plus de 10 000
Au cours des années suivantes les installations vont
accroître plus rapidement.
En cinq ans de 1966 1970 le nombre de postes plus que triplé
atteignant près de 33 000 (32 948)
Le réseau doublé au cours des années 1966-1968
passant de 10 175 en 1965 à 20 600 en 1968
En 1969 et 1970 on a équipé plus de lignes au
cours des trois années précédentes 12 300
contre un peu moins de 10 500
Dans les principales régions région parisienne
Rhône-Alpes et Provence-Côte d'Azur l'évolution
été progressive.
Ailleurs le véritable démarrage été
plus tardif se situant seulement en 1969-1970
La région parisienne disposait en 1965 de 40% des équipements
français la proportion était plus que de 31 100
en 1970 alors que le nombre total des équipements progressait
pendant cette période de 157 % . L'Aquitaine a vu le
nombre de ses équipements passer de 400 en 1965, 300
en 1970 En fait la quasi-totalité des éléments
nouveaux ont été installés en 1969, 800
au cours de cette année
Aujourd' hui non seulement le réseau
télex est moins encombré que le réseau
téléphonique mais il est plus facile obtenir un
branchement sur le réseau télex que sur le réseau
téléphonique
Tout ceci est le témoignage une d'utilisation toujours
plus grande de ce mode de transmission et une modernisation
des télécommunications étant donné
les avantages du télex sur le téléphone
ou le télégraphe.
Le premier W.Christaller a utilisé les
télécommunications comme moyen expression géographique
de la centrante. Les critiques n'ont pas manqué et lui-même
y a finalement renoncé. La base de son système
reposant sur le nombre de téléphones il est vite
apparu que la quantité ne pouvait dégager l'importance
fonctionnelle ; l'intencité de l'urbanisation comme la
composition de la structure sociale faussaient partiellement
le jugement. Très vite en effet le téléphone
a cessé d'être un instrument professionnel pour
devenir un moyen commode de relations de tous genres profession
nelles familiales amicales importantes ou futiles.
Quantitativement le téléphone ne peut plus être
un critère de centralité. Inversement le télex
peut faire l'objet d'une exploitation géographique :
le nombre d'usagers est réduit, l'emploi strictement
professionnel. Expression d'une modernisation des techniques
de communications le télex est aussi indication une modernisation
des méthodes de travail Par le nombre il exprime la concen
tration de fonctions nécessitant des échanges
rapides et sûrs. Par analyse des flux il permet de connaître
les relations interrégionales ou internationales
II. Le télex est lié à certaines formes
d'activités
L'annuaire officiel des abonnés au service
télex fournit la liste par communes et par professions
des personnes ou sociétés possédant cet
équipe ment. Certes sa valeur est indicative, mais est
la seule source accessible d'informations dans ce domaine.
Le nombre de télex par commune n'est pas toujours proportionnel
à la population de celle-ci.
Quelques exemples pris dans le Sud-Ouest de la France le montrent
parfaitement.
Si Limoges pourtant chef-lieu de région de programme
et ville de 148 000 habitants, a 63 abonnés, Pau préfecture
des Pyrénées-Atlantiques agglomération
de 110 000 habitants en a 58 et Bayonne qui représente
également une agglomération de 110 000 habitants
en possède par contre 77
Périgueux avec 70 000 habitants et Marmande avec seulement
16 000 ont le même nombre abonnés 17, Mazamet 28
000 habitants a 58 abonnés alors que Tarbes 73 000 habitants
en a 22 et Albi 53 000 habitants 13 seulement, Mont-de-Marsan
29 000 habitants et Cahors 19 000 habitants ont pas 10 abonnés
alors que Hendaye 8 000 habitants en 30
Les autres régions françaises offrent de semblables
disproportions entre la population et le nombre de télex
parce que ce sont les activités et non la population
totale qui déterminent les équipements. Pour une
population peu près équivalente Boulogne-sur-Mer
rassemble a 56 abonnés et Calais 40, Annecy a 40 abonnés
et Chambéry 33, moins peuplé Cholet possède
31 abonnés et Cavaillon avec moins de 20 000 habitants
en a 41
Pour des villes plus importantes si Angers et au Mans on recense
le même nombre d'abonnés, à Tours ils sont
89 et à Rennes 105.
Ajoutons encore que malgré la différence de population
Grenoble en regroupe 167 alors que Saint-tienne pourtant plus
peuplé en a seulement 99.
Les équipements sont caractéristiques pour toutes
les villes. Toutefois leur signification est peut-être
plus forte encore pour les petites et moyennes unités
urbaines que pour les grandes.
Au niveau des éléments peu ou moyennement peuplés
le nombre de télex désigne les centres industriels
ou tertiaires qui ont le plus besoin de communiquer avec l'extérieur
tels Mazamet ou Cholet Cavaillon ou Cognac.
Ce besoin de communication quand il est le fait d'abonnés
du secteur tertiaire, manifeste la dimension de leur horizon
de travail
Le nombre peut être ainsi considéré comme
un des critères de détermination des principaux
centres de relations les cités les mieux pourvues ayant
un rôle de relais entre la région où ils
sont situés et l'extérieur.
Pour les communes où le nombre abonnés est faible
on peut supposer un retard de l'équipement.
Ce retard est pas obligatoirement dû au manque de clientèle;
il peut être aussi le résultat soit d'une absence
de besoins soit d'une inadaptation aux moyens de communication
modernes de la part d'usagers potentiels. Il est l'expression
d'une faiblesse : ou les activités sont médiocres,
ou la nécessité aux yeux des entrepreneurs locaux
ne s'est pas encore fait sentir.
L' industrie est sans nul doute un grand utilisateur de télex.
La liste des abonnés des différents secteurs industriels
est fort longue elle ne comprend pas moins de 8 200 numéros.
Le télex est nécessaire pour assurer les liaisons
entre centre administratif usines succursales ou dépôts
une entreprise aux unités dispersées entre les
différentes entreprises, une branche d'activité
comme entre les producteurs leurs fournisseurs et la clientèle.
Le télex paraît traduire le modernisme des entreprises
: d'une part les industries traditionnelles sont moins pourvues
en télex que les industries modernes, d'autre part à
l'intérieur d'une branche d'activité ressortent
les établissements les plus actifs (par exemple dans
industrie de la chaussure les unités pourvues du télex
se distinguent de celles qui n'en possèdent pas)
Un autre domaine largement a recours a ce mode de transmission
ce sont les transports. Nous avons recensé dans Annuaire
2643 abonnés liés à cette activité
de transporteurs routiers, aériens, maritimes internationaux,
agents maritimes armateurs, affréteurs, agents ou commissionnaires
en douanes transitaires, sociétés import-export.
Ces personnes ou ces entreprises entretiennent des relations
avec les pays étrangers ou bien ont une activité
où la transmission rapide et fréquente, des ordres
est essentielle à son bon fonctionnement.
Les grossistes en alimentation les commerçants les marchands
ou les industriels en produits agricoles ou alimentaires sont
également plus de 2000 (2115).
Ils résident surtout dans les régions agricoles
spécialisées; leur appartenance à telle
ou telle profession est que le reflet de l'activité régionale,
en même temps elle indique un niveau de production ou
de commercialisation élevé : négociants
en vin dans les zones viticoles fruits et primeurs, dans les
zones de production spécialisées.
Ainsi le plus grand nombre ou la totalité des abonnés
de Marmande Aiguillon Tonneins Port-Sainte-Marie Agen Villeneuve-sur-Lot
ou Moissac, sont producteurs commissionnaires ou grossistes
en fruits et légumes : c'est pourquoi l'équipement
en télex est relativement important dans les pays de
la moyenne Garonne.
Les villes situées aux frontières par lesquelles
arrivent les produits alimentaires importés ou en transit
ont également un bon équipement en télex
les abonnés d'Hendaye sont soit des transporteurs soit
des commissionnaires ou agents en douanes soit des grossistes
en fruits ainsi que trois banques liées au monde ibérique.
Un des commissionnaires en fruits a trois postes de télex
a Hendaye, un autre a Perpignan le troisième a Rungis.
Un autre en possède cinq : Hendaye Perpignan Rungis,
deux et Paris . Il serait possible de citer d'autres exemples
semblables.
Le télex permet d'apprécier la mesure de l'entreprise
concerné,e de son organisation géographique, de
son fonctionnement : liaison entre les deux postes arrivée
des produits espagnols et Rungis. Tel grossiste en fruits est
mentionné à Avignon Grenoble Besan Golbey (Vosges)
Mulhouse Metz Lille Dieppe Rouen Rungis Nantes Bordeaux et Clermont-Ferrand,
il a un service d'achat à Marseille et un bureau d'importation
à Perpignan .
Une société de viandes en gros a trois équipements;
l'un a dans la Sarthe, les autres a Lille et Mulhouse, une autre
en possède deux dans l'Allier et Marseille En effet tous
les gros centres de consommation ont également leur équipe
ment télex est tout particulièrement le cas de
Rungis qui possède au total près de 300 abonnés.
Les membres de certaines professions de service utilisent aussi
le télex courtage professions ou sociétés
de conseils conseils juridiques et fiscaux conseils en organisation
en relations économiques ou publiques, bureaux et sociétés
d'études ingéniere représentations de commerce
et industrie agences publicitaires. L'équipement télex
traduit importance de ces activités de services des personnes
ou sociétés concernées par comparaison
avec celles qui ne le possèdent pas. Certaines activités
sont encore mal représentées; architectes avocats
huissiers notaires administrateurs de société
assureurs-conseils..
Les banques et les établissements financiers sont d'importants
usagers du télex. Celui-ci convient parfaitement bien
un domaine où la transmission d'ordre est un élément
essentiel et quotidien de travail.
Tous les guichets bancaires ou bureaux financiers ne possèdent
cependant pas le télex.
Les sièges des principales banques comme certains sièges
sociaux de petites banques locales privées en sont naturellement
pourvus.
Il en est de même pour un bon nombre de comptoirs de la
Banque de France et de Caisses régionales de Crédit
Agricole mutuel.
Si les trois banques nationalisées la Banque Nationale
de Paris le Crédit Lyonnais et la Société
Générale ont des succursales dans tout le territoire
français toutes ne possèdent cependant pas leur
équipement télex.
Certes cela témoigne un équipement incomplet mais
aussi sans doute un niveau affaires inférieur au minimum
nécessaire pour rentabiliser l'installation, aucun guichet
en est pourvu dans les Landes le Gers la Mayenne ou le Jura
un seul dans le Lot un également Blois Rodez Gap mais
pas un seul Cherbourg Saint-Brieuc Digne.
Nombre de guichets bancaires possédant un équipement
télex
Pour les autres banques les succursales munies du télex
sont moins nombreuses il en existe que deux à Limoges
et Pau alors qu'à Bayonne elles sont cinq, Poitiers et
Amiens ont aucune succursale privée avec le télex.
Que faut-il penser sous-équipement faiblesse des banques
privées ou insuffisance des affaires financières
?
Après agglomération parisienne les villes pourvues
au d'moins vingt équipements télex bancaire, sont
les métropoles d'équilibre à l'exception
de Nancy et Nice . Se détachent nettement par leur importance
Marseille qui avec 44 guichets équipés en deux
fois plus que Bordeaux Nantes ou Strasbourg Lyon et Lille-Roubaix-Tourcoing
en détiennent respectivement 39 et 30, Nice avec 26 vient
en quatrième position avant Bordeaux Nantes et Strasbourg.
Des chefs-lieux de région de programme comme Rennes Tours
Rouen Nancy et Dijon auxquels il faut ajouter Grenoble et Monaco
ont de dix à vingt bureaux munis du télex. La
Côte Azur la plus forte concentration puisque avec Cannes
l'équipement est comparable à celui de Lyon.
Ceci est dû à l'importance des ordres à
donner ou recevoir d'une part en raison de la clientèle
française ou étrangère résidant
de façon permanente ou temporaire dans cette région
de villégiature, d'autre part à cause de l'existence
de sociétés locales dans la Principauté.
Le nombre de villes ayant de cinq dix guichets bancaires avec
télex est plus grand.
Pour certaines régions il n'y a que le chef-lieu : Franche-Comté
Limousin Auvergne Basse-Normandie, c'est le cas aussi du Midi-Pyrénées
de la Bretagne de la Bourgogne et du Nord-Pas-de-Calais. Pour
d'autres, une ou deux autres villes en sont pourvues alors que
la capitale régionale d'un équipement moindre.
La Rochelle et non Poitiers en Poitou-Charentes Reims et Troyes
pour Champagne-Ardennes et non Châlons-sur-Marne .
Outre leur chef-lieu, Alsace la Lorraine le Centre la Haute-Normandie
ont une ville supplémentaire avec plus de cinq télex
usage à bancaire : Mulhouse Metz Orléans Le Havre
. Ailleurs ce sont deux villes ou plus à Angers et Le
Mans pour les Pays de la Loire Bayonne et Pau pour l' Aquitaine.
Dans la région Rhône-Alpes ajoutant Lyon et Grenoble,
on trouve Saint- tienne dont on peut noter la position inférieure
et Annecy, citons encore Toulon et Avignon en Provence-Côte
Azur Perpignan Montpellier Nîmes et Béziers en
Languedoc-Roussillon
Au niveau de la ville plus le nombre équipement est important
plus la place financière est active. A l'échelle
de la région si les villes pourvues un nombre d'installations
minimal sont rares, cela exprime soit la domination du pôle
qui en concentre le plus (Lille) soit la médiocrité
des affaires (Limoges) au contraire si ces villes sont nombreuses
il a partage 'Pays de la Loire) ou intensité des affaires
(Rhône-Alpes)
III. Les flux : l'exemple du sud-ouest français
La connaissance des flux est possible partir
des autocommutateurs régionaux.
Ils expriment donc des relations entre des régions prises
dans leur ensemble ou entre une région et des pays étrangers.
Le chef-lieu régional représente dans bien des
cas le centre le mieux pourvu et participe donc la plus grande
partie du trafic.
Dans étude des flux il ya un inconvénient plus
sérieux : La zone desservie par les autocommutateurs
ne correspond pas exactement à la circonscription administrative.
Ainsi pour le Sud-Ouest de la France il trois autocommutateurs
deux à Bordeaux un à Toulouse. La région
Midi-Pyrénées comprend 772 abonnés dont
481 raccordés autocommutateur de Toulouse, 198 à
celui de Bordeaux et 93 à celui de Montpellier.
Or les abonnés rattachés un autocommutateur situé
dans une autre région ne résident pas toujours
comme on pourrait le penser, sur les marges de cette dernière.
D'après les indicatifs des personnes résidant
à Toulouse même sont reliées à Bordeaux
ou Montpellier.
En additionnant les résultats fournis par Bordeaux et
par Toulouse, 93 abonnés nous échappent sur 2100
que nous enregistrons, ce qui ne peut pas modifier de façon
notable la direction ou l'intensité des flux.
Cependant l'analyse du trafic ne portant pas sur la même
journée nous étudierons de façon distincte
les flux au départ de Bordeaux et de Toulouse.
Pour les autocommutateurs de Bordeaux le trafic date de la journée
du 19 février 1971, pour celui de Toulouse le trafic
international est celui du 31 mars 1971, le trafic intérieur
du 25 mai 1971 .
Flux télex des autocommutateurs de Bordeaux.
En carton nombre abonnés pour les unités urbaines
de Aquitaine il en a plus de cinq.
Les relevés indiquent la direction des flux et leur intensité.
L'intensité s'exprimant par le nombre de tickets et par
la durée évaluée en l/l0 de minute.
Au cours de la journée témoin Bordeaux qui rassemble
1300 équipements a enregistré pour le trafic intérieur
4689 tickets, alors que Toulouse avec près de 800 équipements
en comptabilisa la moitié 2373. La majeure partie du
trafic effectué vers des postes situés hors de
la région, où est placé l'autocommutateur,
à l'intérieur de la région toulousaine
les relations sont assez faibles elles ne représentent
que 9% du trafic; les communications internes sont pour l'Aquitaine
près de deux fois plus fortes. Malgré les réserves
énoncées sur la localisation des abonnés
on peut dire titre indicatif que le trafic entre Toulouse et
Bordeaux est en nombre à peu près équivalent
à celui de Bordeaux vers Toulouse, mais en pourcentage
la proportion de messages adressés de Toulouse vers Bordeaux
équivaut 10% des tickets enregistrés elle est
inférieure de moitié de Bordeaux vers Toulouse
5%. La plus grande partie des communications s'effectuent en
direction de Paris.
Cette domination de la capitale apparaît clairement
puisque plus un tiers du trafic lui est destiné, 38,5
%pour Bordeaux, 37,5 %pour Toulouse.
Ce sont ensuite vers les autocommutateurs de Lyon de Marseille
et de Lille que les abonnés de la région adressent
le plus volontiers. La polarisation est proportionnellement
plus forte pour Toulouse que pour Bordeaux 7,5 % vers Lyon 5,2
% vers Marseille et Lille contre respectivement 6,3 % 4,4 %
et 4 % au départ de Bordeaux.
Avec près de 300 messages dans la journée Lyon
ne représente pourtant pour Bordeaux,
que le sixième de son trafic avec Paris, le cinquième
pour Toulouse .
Flux télex de autocommutateur de Toulouse En
carton nombre abonnés pour les unités urbaines
de Midi-Pyrénées il en plus de cinq
Bordeaux envoie plus de cent messages dans la
journée en direction de Nantes et de Limoges Montpellier
Rouen Orléans Strasbourg et Reims reçoivent de
100 à 50 messages en provenance de Bordeaux Seuls Strasbourg
et Rouen en réceptionnent autant partir de Toulouse.
Nous ne connaissons la durée que pour les autocommutateurs
de Bordeaux leur décompte ne modifie que très
faiblement la physionomie des relations indiquée par
le nombre de tickets. La durée totale des messages en
direction de Nantes est légèrement plus longue
avec Lille alors que le nombre de messages est inférieur
de 22. Tandis qu'Orléans est en neuvième position
pour les tickets il rétrograde à la onzième
pour la durée interchangeant avec Reims. L'étude
des flux exprime des relations affaires avec des régions
complémentaires où l'importance des contacts avec
Paris Lyon Marseille et Lille; des relations de voisinage qui
sont aussi des relations affaires avec Nantes et Limoges pour
Bordeaux
Les rapports avec les pays étrangers sont également
intéressants connaître, ils représentent
environ 18 % du trafic intérieur
Flux des autocommutateurs de Bordeaux à destination
des pays étrangers ET Flux de Bordeaux et de Toulouse
à destination des pays étrangers
La répartition des flux est plus équilibrée
pour Bordeaux que pour Toulouse.
Un pays exerce une réelle prépondérance
dans ce type de relations l'Allemagne fédérale.
Un quart des tickets et un cinquième de leur durée
lui sont destinés à partir de Bordeaux.
La supériorité des relations est écrasante
pour Toulouse un tiers des relations en nombre (seul pays
recevant plus de 100 messages quotidiens) et en durée,
lui est consacré .
Pour Bordeaux les liaisons avec la Grande-Bretagne et le Benelux
sont équivalentes principalement en durée 22 %
pour l'Allemagne fédérale, 21,5 % pour la Grande-Bretagne
et 20,6 % pour le Benelux, les écarts étant plus
creusés en comparant les tickets respectivement : ont
été enregistrés 24,5 % , 189 % et 216 %
des tickets. De Toulouse c'est également à destination
de la Grande-Bretagne et du Benelux que sont marqués
le plus de tickets (57 et 77), représentant chacun en
durée 12 à 15 % du trafic international . A ce
niveau l'Italie avec 68 messages vient aussi prendre place pour
Toulouse; c'est la Péninsule ibérique pour Bordeaux
composant 102 messages quotidiens .
Plus de trente relations sont encore établiesà
partir de Bordeaux avec les pays nordiques (montrant un léger
avantage de la Suède sur le Danemark)
; l'Italie et la Suisse, L'Amérique du Nord et l'Afrique
complètent l'éventail des communications avec
l'étranger mais leur part est réduite : 21 et
40 tickets sur 837 pour Bordeaux, seulement 10 et 9 sur 462
pour Toulouse .
L'horizon international des deux régions est dans ensemble
équivalent mais avec des intensités variables
l'Aquitaine a des relations plus nombreuses et plus longues
mais aussi mieux équilibrées que Midi-Pyrénées.
Le classement des relations ne fait apparaître une diffé
rence qu'au sujet de l'Italie et de la Péninsule ibérique:
Bordeaux a deux fois plus de contacts que Toulouse avec cette
dernière, pour Toulouse le rapport est exactement inverse
au profit de la première
Avec l'Afrique Bordeaux entre en liaison surtout avec le Sénégal
la Côte-Ivoire, moins avec le Cameroun et l'Algérie;
Toulouse que de faibles communications avec l'Algérie
Conclusion
Le télex est apparu, au cours de cette
esquisse qu'une étude plus fine pourra confirmer ou infirmer,
comme un moyen pour exprimer une fonction centrale pour certaines
villes et pour connaître la direction des échanges
interrégionaux ou entre une région française
et un pays étranger.
Le télex est aussi un moyen technique d'information .
Avec le réseau téléphonique et les liaisons
spécialisées établies entre deux ou plusieurs
utilisateurs il permis le démarrage de la téléinformatique.
Un réseau spécialement consacré la transmission
des données doit ailleurs être mis en service en
France en 1972.
Son étude pourra alors compléter utilement nos
connaissances sur la vie de relations
Pierre Laborde Maître-Assistant
université de Bordeaux
|
sommaire
1974 Compte
rendu d'un client : liaison télex entre les bibliothèques
de pharmacie de Paris-Luxembourg et de Châtenay-Malabry
Le télex : installation,
utilisation, coût
L'obtention d'une ligne télex est relativement aisée
et rapide.
Les frais initiaux sont actuellement les suivants :
- taxe de raccordement : 800 F, plus 300 F d'avance sur les
abonnements de 5 bimestres;
- taxe d'installation du poste : 97,50 F.
L'abonnement bimestriel coûte 967,20 F.
L'installation du matériel est réalisée
par les P.T.T. L'abonné doit avoir aménagé
une prise de terre, une prise électrique réservée
au télex et bien entendu une table support pour les appareils
avec une chaise-dactylo.
L'ensemble de l'appareillage est peu encombrant
:
- un téléimprimeur avec clavier type AZERTY à
400 caractères-minute;
- un coffret de manuvre relié au réseau
télex;
- un bloc perforateur;
- un lecteur de bande à transmission automatique.
Les messages peuvent être tapés
sans difficulté par une dactylographe ayant participé
à un stage de télexiste d'une durée de
6 jours organisé par les P.T.T. et dont le prix était
en 1975 de 700 F (voire à une initiation gratuite de
deux demi-journées).
Le message tapé à vitesse normale
est enregistré simultanément sur une bande perforée;
cette bande est passée immédiatement ou de préférence
entre midi et 14 h ou 18 h et 8 h à vitesse maximum et
demi-tarif.
Le texte arrive au même moment en clair sur le rouleau-papier
et perfore la bande de l'appareil récepteur.
Le prix des communications est peu élevé
:
- 35 centimes par 42 secondes pour les abonnés d'une
même circonscription de taxe;
- 35 centimes par 18 secondes pour les abonnés de circonscriptions
différentes;
- 16 centimes par 6 secondes pour la Grande-Bretagne (BLLD).
Trois données permettent de mesurer le
coût et l'efficacité du télex :
- le prix de revient d'une demande de Châtenay à
Paris, compte non tenu de l'abonnement, est d'environ 25 centimes;
- les frais d'abonnement et de communications sont couverts
par une subvention spéciale de 10 000 F allouée
par le Secrétariat d'État aux universités
à chacune des deux bibliothèques;
- un volume ou les photocopies d'un article demandés
à Paris-Luxembourg par un lecteur de Châtenay peuvent
lui être remis dans un délai maximum de 24 heures.
Détail
de ce compte rendu
|
sommaire
Un peu plus d'histoire
Un téléimprimeur ( téléscripteur
, télétype ou TTY ) est un appareil électromécanique
qui peut être utilisé pour envoyer et recevoir
des messages dactylographiés via divers canaux de communication,
dans des configurations point à point et point à
multipoint .
1830 et 1840 Le télégraphe
Le téléimprimeur a évolué grâce
à une série d'inventions par un certain nombre
d'ingénieurs, dont Samuel Morse , Alexander Bain
, Royal Earl House , David Edward Hughes , Emile Baudot
, Donald Murray , Charles L. Krum , Edward Kleinschmidt et Frederick
G. Creed .
Les téléimprimeurs ont été
inventés pour envoyer et recevoir des messages sans avoir
besoin d'opérateurs formés à l'utilisation
du code Morse.
Un système de deux téléimprimeurs, avec
un opérateur formé à l'utilisation d'un
clavier, a remplacé deux opérateurs de code Morse
formés.
Le système de téléimprimeur a amélioré
la vitesse des messages et le délai de livraison, ce
qui permet aux messages d'être flashés à
travers un pays avec peu d'intervention manuelle.
Il y a eu un certain nombre de développements parallèles
des deux côtés de l'océan Atlantique.
En 1835, Samuel Morse a conçu un télégraphe
d'enregistrement et le code Morse est né.
L'instrument de Morse a utilisé un courant pour déplacer
l'armature d'un électroaimant, qui a déplacé
un marqueur, enregistrant ainsi les coupures de courant.
Cooke & Wheatstone a reçu un brevet britannique couvrant
la télégraphie en 1837 et un deuxième
en 1840 qui décrivait un télégraphe
à caractères typographiques avec un type
en acier fixé au bout des pétales d'une marguerite
en laiton rotative, frappé par un «marteau électrique»
pour imprimer Lettres romaines à travers du papier carbone
sur une bande de papier en mouvement.
En 1841, Alexander Bain a conçu une machine
télégraphique à impression électromagnétique.
Il utilisait des impulsions d'électricité créées
en faisant tourner un cadran sur des points de contact pour
libérer et arrêter une roue à caractères
tournée par une horloge entraînée par le
poids; un second mécanisme d'horlogerie faisait tourner
un tambour recouvert d'une feuille de papier et le déplaçait
lentement vers le haut de sorte que la roue à caractères
imprimait ses signaux en spirale.
Le problème critique était de faire fonctionner
les éléments d'envoi et de réception de
manière synchrone. Bain a tenté d'y parvenir en
utilisant des régulateurs centrifuges pour réguler
étroitement la vitesse du mouvement d'horlogerie.
Il a été breveté, avec d'autres appareils,
le 21 avril 1841.
En 1846, le service de télégraphe
Morse était opérationnel entre Washington,
DC et New York. Royal Earl House a breveté son télégraphe
d'impression la même année. Il a relié deux
claviers de style piano à 28 touches par câble.
Chaque touche de piano représentait une lettre de l'alphabet
et, lorsqu'elle était enfoncée, la lettre correspondante
s'imprimait à l'extrémité de réception.
Une touche "shift" a donné à chaque
clé principale deux valeurs optionnelles. Une molette
de 56 caractères à l'extrémité d'envoi
a été synchronisée pour coïncider
avec une roue similaire à l'extrémité de
réception. Si la touche correspondant à un caractère
particulier était pressée à la station
d'appartement, elle actionnait la molette de la machine distante
au moment même où le même caractère
se déplaçait en position d'impression, d'une manière
similaire à l' imprimante à marguerite (beaucoup
plus tardive) .
C'était donc un exemple de système de transmission
de données synchrone.
L'équipement de House pouvait transmettre environ 40
mots lisibles instantanément par minute, mais était
difficile à fabriquer en vrac.
L'imprimante pouvait copier et imprimer jusqu'à 2 000
mots par heure.
Cette invention a été mise en service pour la
première fois et exposée au Mechanics Institute
de New York en 1844.
1849 Les opérations de téléimprimeur
fixe ont commencé en 1849, lorsqu'un circuit a été
mis en service entre Philadelphie et New York.
Hughes telegraph, un téléimprimeur précoce
(1855) construit par Siemens et Halske
En 1855, David Edward Hughes a
présenté une machine améliorée construite
sur les travaux de Royal Earl House.
En moins de deux ans, un certain nombre de petites sociétés
de télégraphie, y compris Western Union aux premiers
stades de son développement, se sont unies pour former
une seule grande société - Western Union Telegraph
Co. - pour poursuivre les activités de télégraphie
sur le système Hughes.
En 1874 En France, Émile Baudot a conçu
un système utilisant un code à cinq unités,
qui a commencé à être largement utilisé
dans ce pays à partir de 1877.
La poste britannique a adopté le système Baudot
pour une utilisation sur un circuit simplex entre Londres et
Paris en 1897, et ont par la suite fait un usage considérable
des systèmes Baudot duplex sur leurs services de télégraphe
intérieur.
En 1901, le code de Baudot a été modifié
par Donald Murray (18651945, originaire de Nouvelle-Zélande),
incité par son développement d'un clavier en forme
de machine à écrire.
Le système Murray utilisait une étape intermédiaire,
un perforateur de clavier, qui permettait à un opérateur
de perforer une bande de papier , et un émetteur de bande
pour envoyer le message à partir de la bande perforée.
A l'extrémité de réception de la ligne,
un mécanisme d'impression imprimerait sur une bande de
papier, et / ou un reperforateur pourrait être utilisé
pour faire une copie perforée du message.
Comme il n'y avait plus de corrélation directe entre
le mouvement de la main de l'opérateur et les bits transmis,
il n'y avait aucun souci d'organiser le code pour minimiser
la fatigue de l'opérateur, et au lieu de cela, Murray
a conçu le code pour minimiser l'usure de la machine,
attribuant les combinaisons de codes avec le le moins de trous
perforés aux caractères les plus fréquemment
utilisés .
Le code Murray a également introduit ce qui est devenu
connu comme «effecteurs de format» ou « caractères
de contrôle » - les codes CR (retour chariot) et
LF ( saut de ligne). Quelques codes de Baudot se sont déplacés
vers les positions où ils sont restés depuis:
le NULL ou BLANK et le code DEL. NULL / BLANK était utilisé
comme code d'inactivité lorsqu'aucun message n'était
envoyé.
En 1902 Aux États-Unis, l'ingénieur électricien
Frank Pearne a contacté Joy Morton , chef de Morton Salt
, à la recherche d'un sponsor pour des recherches sur
les aspects pratiques du développement d'un système
de télégraphe d'impression . Joy Morton avait
besoin de déterminer si cela en valait la peine et a
donc consulté l'ingénieur en mécanique
Charles L. Krum , qui était vice-président de
la Western Cold Storage Company.
Krum était intéressé à aider Pearne,
donc un espace a été aménagé dans
un laboratoire dans le grenier de Western Cold Storage.
Frank Pearne s'est désintéressé du projet
au bout d'un an et est parti pour s'investir dans l'enseignement.
Krum était prêt à poursuivre le travail
de Pearne et, en août 1903, un brevet fut déposé
pour une «imprimante de pages à barres de caractères».
En 1904, Krum a déposé un brevet pour
une «machine télégraphique d'impression
à roue de type» qui a été délivré
en août 1907.
En 1906, le fils de Charles Krum, Howard Krum, a rejoint
son père dans ce travail. C'est Howard qui a développé
et breveté la méthode de synchronisation marche-arrêt
pour les systèmes de télégraphe à
code, qui a rendu possible le téléimprimeur pratique.
En 1908, un téléimprimeur fonctionnel
a été produit par la société Morkrum
(formée entre Joy Morton et Charles Krum), appelée
Morkrum Printing Telegraph, qui a été testée
sur le terrain avec l'Alton Railroad.
En 1910, la société Morkrum conçut
et installa le premier système de téléimprimeur
commercial sur les lignes de la Postal Telegraph Company entre
Boston et New York en utilisant la «version code
bleu» du Morkrum Printing Telegraph.
En 1916, Edward Kleinschmidt a déposé
une demande de brevet pour une imprimante de pages à
barres de caractères.
En 1919, peu de temps après que la société
Morkrum a obtenu son brevet pour une méthode de synchronisation
marche-arrêt pour les systèmes de télégraphe
à code, qui a rendu possible le téléimprimeur
pratique, Kleinschmidt a déposé une demande intitulée
"Méthode et appareil pour faire fonctionner les
télégraphes d'impression" qui comprenait
un démarrage amélioré -stop méthode.
La procédure de base start-stop, cependant, est beaucoup
plus ancienne que les inventions Kleinschmidt et Morkrum. Il
était déjà proposé par D'Arlincourt
en 1870.
En 1924 Au lieu de perdre du temps et de l'argent dans
des litiges de brevets sur la méthode start-stop, Kleinschmidt
et la société Morkrum ont décidé
de fusionner et de former la société Morkrum-Kleinschmidt
.
La nouvelle société a combiné les meilleures
caractéristiques de leurs deux machines dans une nouvelle
imprimante à machine à écrire pour lequel
Kleinschmidt, Howard Krum et Sterling Morton ont obtenu conjointement
un brevet.
En 1924, la société britannique Creed & Company
, fondée par Frederick G. Creed , est entrée dans
le domaine des téléimprimeurs avec leur modèle
1P, une imprimante de pages, qui a été bientôt
remplacée par le modèle 2P amélioré.
En 1925, Creed a acquis les brevets du code Murray de
Donald Murray, un code Baudot rationalisé.
En 1927 L'imprimante à bande modèle 3,
la première machine combinée marche-arrêt
de Creed, a été introduite pour le service de
télégramme de la poste.
Cette machine imprimait les messages reçus directement
sur du ruban de papier gommé à une vitesse de
65 mots par minute.
Creed a créé son premier perforateur de clavier,
qui utilisait de l'air comprimé pour percer les trous.
Il a également créé un reperforateur (receveur
de perforateur) et une imprimante. Le reperforateur a perforé
les signaux Morse entrants sur une bande de papier et l'imprimante
a décodé cette bande pour produire des caractères
alphanumériques sur du papier ordinaire.
C'était à l'origine du système d'impression
automatique à grande vitesse Creed, qui pouvait fonctionner
à une vitesse sans précédent de 200 mots
par minute.
Son système a été adopté par le
Daily Mail pour la transmission quotidienne du contenu du journal.
En 1931 Le téléimprimeur d'impression de
pages Creed Model 7 a été introduit et a été
utilisé pour le service télex intérieur
.
Il fonctionnait à une vitesse de 50 bauds, environ 66
mots par minute, en utilisant un code basé sur le code
Murray.
Un système de téléimprimeur a été
installé dans le Bureau of Lighthouses , Airways Division,
Flight Service Station Airway Radio Stations system en 1928,
transportant des messages administratifs, des informations de
vol et des rapports météorologiques.
Siemens t37h
de 1933
En 1938, le réseau de téléimprimeurs,
gérant le trafic météorologique, s'étendait
sur plus de 20 000 miles, couvrant les 48 États à
l'exception du Maine, du New Hampshire et du Dakota du Sud.
Les téléimprimeurs pourraient utiliser une
variété de moyens de communication différents.
Ceux-ci comprenaient une simple paire de fils; circuits téléphoniques
non commutés dédiés (lignes louées);
réseaux commutés fonctionnant de manière
similaire au réseau téléphonique public
: télex ; et liaisons radio et hyperfréquence
: télex sur radio, ou TOR.
Un téléimprimeur relié à un modem
pourrait également communiquer via des lignes téléphoniques
publiques commutées standard.
Cette dernière configuration a été souvent
utilisée pour connecter des téléimprimeurs
à des ordinateurs distants, en particulier dans des environnements
à temps partagé .
Téléscripteurs de télétype utilisés
en Angleterre pendant la Seconde Guerre mondiale.
Fonctionnement du téléimprimeur
La plupart des téléimprimeurs utilisaient l' alphabet
télégraphique international à 5 bits n
° 2 (ITA2).
Cela a limité le jeu de caractères à 32
codes (2 5 = 32). Il fallait utiliser une touche shift "FIGS"
(pour "figures") pour taper des nombres et des caractères
spéciaux.
Les versions spéciales des téléimprimeurs
avaient des caractères FIGS pour des applications spécifiques,
telles que des symboles météorologiques pour les
bulletins météorologiques. La qualité d'impression
était médiocre par rapport aux normes modernes.
Le code ITA2 était utilisé de manière asynchrone
avec les bits de démarrage et d'arrêt : la conception
du code asynchrone était intimement liée à
la conception électromécanique marche-arrêt
des téléimprimeurs. (Les premiers systèmes
utilisaient des codes synchrones, mais étaient difficiles
à synchroniser mécaniquement).
D'autres codes, tels que FIELDATA et Flexowriter , ont été
introduits mais ne sont jamais devenus aussi populaires que
ITA2.
La marque et l'espace sont des termes décrivant
les niveaux logiques dans les circuits de téléimprimeur.
Le mode de communication natif pour un téléscripteur
est un simple circuit CC en sériequi est interrompu,
tout comme un cadran rotatif interrompt un signal téléphonique.
La condition de marquage est lorsque le circuit est fermé
(le courant circule), la condition d'espacement est lorsque
le circuit est ouvert (aucun courant ne circule). La condition
"inactive" du circuit est un état de marquage
continu, avec le début d'un caractère signalé
par un "bit de départ", qui est toujours un
espace. Après le bit de début, le caractère
est représenté par un nombre fixe de bits, comme
5 bits dans le code ITA2, chacun soit une marque soit un espace
pour désigner le caractère spécifique ou
la fonction machine. Après les bits du caractère,
la machine émettrice envoie un ou plusieurs bits d'arrêt.
Les bits d'arrêt sont marqués, de manière
à être distincts du bit de démarrage suivant.
Si l'expéditeur n'a plus rien à envoyer, la ligne
reste simplement dans l'état de marquage (comme si une
série continue de bits d'arrêt) jusqu'à
ce qu'un espace ultérieur indique le début du
caractère suivant. Le temps entre les caractères
n'a pas besoin d'être un multiple entier d'un bit de temps,
mais il doit être au moins le nombre minimum de bits d'arrêt
requis par la machine réceptrice. Lorsque la ligne est
interrompue, l'espacement continu (circuit ouvert, pas de courant)
fait en sorte qu'un téléimprimeur récepteur
effectue un cycle continu, même en l'absence de bits d'arrêt.
Elle imprime rien parce que les caractères reçus
sont tous des zéros, l'ébauche de ITA2 (ou ASCII
) caractère nul .
Les circuits de téléimprimeur étaient généralement
loués à partir d'une communication porteuse commune
et se composait de simples câbles téléphoniques
qui ont étendu du téléscripteur situé
à l'emplacement du client au transporteur central .
Ces circuits de téléimprimeur étaient connectés
à des équipements de commutation au bureau central
pour le service Télex et TWX . Les circuits de téléimprimante
de ligne privée n'étaient pas directement connectés
à l'équipement de commutation. Au lieu de cela,
ces circuits de ligne privée étaient connectés
à des concentrateurs de réseau et à des
répéteurs configurés pour fournir un service
point à point ou point à multipoint.
Plus de deux téléimprimeurs pourraient être
connectés au même circuit filaire au moyen d'une
boucle de courant . Les téléimprimeurs antérieurs
avaient trois rangées de touches et ne prenaient en charge
que les lettres majuscules. Ils utilisaient le code ITA2 5 bits
et travaillaient généralement entre 60 et 100
mots par minute. Les téléscripteurs ultérieurs,
en particulier le Teletype Model 33 , utilisaient le code ASCII,
une innovation qui s'est généralisée dans
les années 1960 à mesure que les ordinateurs devenaient
plus largement disponibles.
La vitesse, censée être à peu près
comparable aux mots par minute , est le terme standard introduit
par Western Union pour désigner un débit de transmission
de données de téléimprimeur mécanique
utilisant le code ITA2 à 5 bits qui était populaire
dans les années 1940 et pendant plusieurs décennies
par la suite. Une telle machine enverrait 1 bit de démarrage,
5 bits de données et 1,42 bits d'arrêt.
Ce temps de bit d'arrêt inhabituel est en fait une période
de repos pour permettre au mécanisme d'impression mécanique
de se synchroniser dans le cas où un signal brouillé
est reçu. Cela est particulièrement vrai sur les
circuits radio haute fréquence où des évanouissements
sélectifs sont présents. Un évanouissement
sélectif fait que l'amplitude du signal de marque est
différente de manière aléatoire de l'amplitude
du signal spatial. Un évanouissement sélectif
ou un évanouissement de Rayleigh peut provoquer un fondu
aléatoire et indépendant de deux porteuses à
des profondeurs différentes. Étant donné
que l'équipement informatique moderne ne peut pas facilement
générer 1,42 bits pour la période d'arrêt,
la pratique courante consiste soit à approximer cela
avec 1,5 bits, soit à envoyer 2,0 bits tout en acceptant
la réception de 1,0 bits.
Par exemple, une machine «60 vitesses» est engrenée
à 45,5 bauds (22,0 ms par bit), une machine «66
vitesses» est engrenée à 50,0 bauds (20,0
ms par bit), une machine «75 vitesses» est engrenée
à 56,9 bauds (17,5 ms par bit), une machine «100
vitesses» est engrenée à 74,2 bauds (13,5
ms par bit), et une machine «133 vitesses» est engrenée
à 100,0 bauds (10,0 ms par bit).
La vitesse de 60 est devenue la norme de facto pour le fonctionnement
de la radio amateur RTTY en raison de la disponibilité
généralisée de l'équipement à
cette vitesse et des restrictions de la Commission fédérale
des communications des États-Unis (FCC) à seulement
60 vitesses de 1953 à 1972. Télex, fils d' agence
de presse et services similaires couramment utilisé 66
services de vitesse.
Il y a eu une certaine migration vers les vitesses 75 et 100
à mesure que des appareils plus fiables ont été
introduits. Cependant, les limitations de la transmission HF
telles que les taux d'erreur excessifs dus à la distorsion
par trajets multiples et la nature de la propagation ionosphérique
ont maintenu de nombreux utilisateurs à des vitesses
60 et 66.
La plupart des enregistrements audio existants aujourd'hui sont
des téléimprimeurs fonctionnant à 60 mots
par minute, et principalement du Teletype Model 15.
Une autre mesure de la vitesse d'un téléimprimeur
était le total des "opérations par minute
(OPM)".
Par exemple, 60 vitesses correspondaient généralement
à 368 OPM, 66 vitesses à 404 OPM, 75 vitesses
à 460 OPM et 100 vitesses à 600 OPM. Les télex
Western Union étaient généralement fixés
à 390 OPM, avec 7,0 bits au total au lieu des 7,42 bits
habituels. Les téléimprimeurs privés et
câblés avaient des sonnettes pour signaler les
messages entrants importants et pouvaient sonner 24 heures sur
24, 7 jours sur 7 pendant la mise sous tension. Par exemple,
la sonnerie de 4 sonneries sur les machines de service de fil
UPI signifiait un message "Urgent"; 5 cloches était
un "Bulletin"; et 10 cloches était un FLASH,
utilisé uniquement pour des nouvelles très importantes,
telles que l' assassinat de John F. Kennedy .
Le circuit de téléimprimeur était souvent
relié à un perforateur de bande de papier de 5
bits (ou "reperforateur") et un lecteur, permettant
aux messages reçus d'être renvoyés sur un
autre circuit. Des réseaux de communications militaires
et commerciaux complexes ont été construits à
l'aide de cette technologie.
Les centres de messagerie disposaient de rangées de téléimprimeurs
et de grands racks pour les bandes papier en attente de transmission.
Des opérateurs qualifiés pouvaient lire le code
de priorité à partir du modèle de trou
et pourraient même introduire une bande "FLASH PRIORITY"
dans un lecteur alors qu'elle sortait encore du poinçon.
Le trafic de routine devait souvent attendre des heures pour
le relais. De nombreux téléscripteurs avaient
des lecteurs de bande papier et des poinçons intégrés,
permettant aux messages d'être enregistrés sous
une forme lisible par machine et édités hors ligne
.
La communication par radio, connue sous le nom de radiotélétype
ou RTTY (prononcé ritty ), était également
courante, en particulier parmi les utilisateurs militaires.
Les navires, les postes de commandement (mobiles, stationnaires
et même aéroportés) et les unités
logistiques ont profité de la capacité des opérateurs
à envoyer des informations fiables et précises
avec un minimum de formation. Les opérateurs radioamateurs
continuent à utiliser ce mode de communication aujourd'hui,
bien que la plupart utilisent des générateurs
de son d'interface informatique, plutôt que du matériel
de téléimprimeur hérité. De nombreux
modes sont utilisés au sein de la communauté "radio
amateur", du format ITA2 original aux modes plus modernes
et plus rapides, qui incluent la vérification des erreurs
des caractères.
Caractères de contrôle
Une machine à écrire ou une imprimante électromécanique
peut imprimer des caractères sur du papier et exécuter
des opérations telles que ramener le chariot vers la
marge gauche de la même ligne ( retour chariot ), passer
à la même colonne de la ligne suivante ( saut de
ligne ), etc. .
Les commandes pour contrôler les opérations non
imprimables étaient transmises exactement de la même
manière que les caractères imprimables en envoyant
des caractères de contrôle avec des fonctions définies
(par exemple, le caractère de saut de ligne obligeait
le chariot à se déplacer à la même
position sur la ligne suivante) aux téléimprimeurs.
Dans l'informatique et les communications modernes, quelques
caractères de contrôle, tels que le retour chariot
et le saut de ligne, ont conservé leurs fonctions d'origine
(bien qu'ils soient souvent implémentés dans un
logiciel plutôt que d'activer des mécanismes électromécaniques
pour déplacer un chariot d'imprimante physique) mais
de nombreux autres ne sont plus nécessaires et sont utilisés
à d'autres fins
Mécanisme de réponse
Certains téléimprimeurs avaient une touche "Here
is", qui transmettait une séquence fixe de 20 ou
22 caractères, programmable en cassant les onglets d'un
tambour.
Cette séquence pourrait également être transmise
automatiquement à la réception d'un signal ENQ
(contrôle E), s'il est activé. Ceci était
couramment utilisé pour identifier une station; l'opérateur
pourrait appuyer sur la touche pour envoyer l'identifiant de
la station à l'autre extrémité, ou la station
distante pourrait déclencher sa transmission en envoyant
le caractère ENQ, demandant essentiellement "qui
êtes-vous?"
Naissance du telex
Un réseau mondial de téléimprimeurs,
appelé " réseau télex
", a été développé à
la fin des années 1920 et a été utilisé
pendant la majeure partie du 20e siècle pour les communications
commerciales.
La principale différence avec un téléimprimeur
standard est que le Telex comprend un réseau de
routage commuté, basé à l'origine
sur la numérotation téléphonique à
impulsions, qui aux États-Unis était fourni par
Western Union. AT&T a développé un réseau
concurrent appelé " TWX " qui utilisait initialement
également la numérotation rotative et le code
Baudot, transportés chez le client sous forme d'impulsions
de courant continu sur une paire de cuivre métallique.
TWX a par la suite ajouté un deuxième service
ASCII utilisant des modems de type Bell 103 desservis sur des
lignes dont l'interface physique était identique aux
lignes téléphoniques ordinaires.
Dans de nombreux cas, le service TWX était fourni par
le même central téléphonique qui traitait
les appels vocaux, en utilisant la classe de service pour empêcher
les clients POTS de se connecter aux clients TWX.
Le télex est toujours utilisé dans certains pays
pour certaines applications telles que la navigation, les actualités,
les rapports météorologiques et le commandement
militaire.
De nombreuses applications commerciales ont migré vers
Internet , la plupart des pays ayant abandonné les services
télex / TWX.
Télétype
En plus du code Baudot à 5 bits et du code ASCII à
sept bits beaucoup plus récent, il y avait un code à
six bits connu sous le nom de code de téléscripteur
(TTS) utilisé par les services de presse. Il a été
démontré pour la première fois en 1928
et a commencé à être largement utilisé
dans les années 1950.
Grâce à l'utilisation de codes «shift in»
et «shift out», ce code à six bits pourrait
représenter un ensemble complet de caractères
majuscules et minuscules, de chiffres, de symboles couramment
utilisés dans les journaux et d'instructions de composition
telles que «flush left» ou "centre", et
même "police auxiliaire", pour passer en italique
ou en gras, et revenir au roman ("rail supérieur").
Le TTS produit un texte aligné, en tenant compte de la
largeur des caractères et de la largeur de colonne ou
de la longueur de ligne.
Un téléscripteur modèle 20 avec une perforatrice
à ruban en papier («reperforateur») a été
installé sur les sites de journaux d'abonnés.
A l'origine, ces machines perforaient simplement des bandes
de papier et ces bandes pouvaient être lues par un lecteur
de bande attaché à une "unité d'exploitation
Télétype" installée sur une machine
Linotype .
L '«unité de commande» était essentiellement
une boîte pleine de solénoïdes qui reposait
sur le clavier du Linotype et appuyait sur les touches appropriées
en réponse aux codes lus sur la bande, créant
ainsi du type pour l'impression dans les journaux et les magazines.
Au cours des années suivantes, le signal de boucle de
courant 6 bits entrant transportant le code TTS a été
connecté à un mini-ordinateur ou un ordinateur
central pour le stockage, l'édition et l'alimentation
éventuelle d'une machine de phototypie.
Les téléimprimeurs
Les ordinateurs utilisaient des téléimprimeurs
pour l'entrée et la sortie dès les premiers jours
de l'informatique.
Les lecteurs de cartes perforées et les imprimantes rapides
ont remplacé les téléimprimeurs dans la
plupart des cas, mais les téléimprimeurs ont continué
à être utilisés comme terminaux interactifs
à temps partagé jusqu'à ce que les écrans
vidéo soient largement disponibles à la fin des
années 1970.
Les utilisateurs ont tapé des commandes après
l'impression d'un caractère d' invite . L'impression
était unidirectionnelle; si l'utilisateur voulait supprimer
ce qui avait été tapé, d'autres caractères
étaient imprimés pour indiquer que le texte précédent
avait été annulé.
Lorsque les écrans vidéo sont devenus disponibles,
l'interface utilisateur était initialement exactement
la même que pour une imprimante électromécanique;
Des terminaux vidéo coûteux et rares pourraient
être utilisés de manière interchangeable
avec des téléimprimeurs.
C'était l'origine du terminal texte et de l' interface
de ligne de commande .
Une bande de papier était parfois utilisée pour
préparer l'entrée pour la session informatique
hors ligne et pour capturer la sortie de l'ordinateur.
Le populaire Teletype Model 33 utilisait un code ASCII 7 bits
(avec un huitième bit de parité ) au lieu de Baudot.
Les paramètres de communication du modem courants , les
bits de démarrage / d'arrêt et la parité,
proviennent de l'ère du télétype. Dans
les premiers systèmes d'exploitation tels que le RT-11
de Digital , les lignes de communication série étaient
souvent connectées à des téléimprimeurs
et recevaient des noms de périphériques commençant
par tt .
Cette convention et des conventions similaires ont été
adoptées par de nombreux autres systèmes d'exploitation.
Unix et Unix les systèmes d' exploitation utilisent le
préfixe TTY , par exemple / dev / tty13 , ou pty (pour
les pseudo-TTY), tels que / dev / ptya0 .
Dans de nombreux contextes informatiques, "TTY" est
devenu le nom de tout terminal de texte, tel qu'un périphérique
de console externe , un utilisateur accédant au système
sur un modem sur un périphérique de port série
, un terminal informatique d' impression ou graphique sur le
port série d'un ordinateur ou le port RS-232 sur un convertisseur
USB -RS-232 connecté au port USB d'un ordinateur, ou
même une application d' émulation de terminal dans
le système de fenêtre utilisant un dispositif pseudoterminal
.
Des téléimprimeurs ont également été
utilisés pour enregistrer les impressions de défauts
et d'autres informations dans certains centraux téléphoniques
TXE .
Obsolescence des téléimprimeurs
Bien que l'impression d'informations, de messages et d'autres
textes à distance soit toujours universelle, le téléscripteur
dédié lié à une paire de fils de
cuivre loués a été rendu fonctionnellement
obsolète par le fax , l'ordinateur personnel, l'imprimante
à jet d'encre , le courrier électronique et Internet.
Dans les années 1980, la radio par paquets est devenue
la forme de communication numérique la plus courante
utilisée dans la radio amateur. Bientôt, des interfaces
électroniques multimodes avancées telles que l'AEA
PK-232 ont été développées, qui
pourraient envoyer et recevoir non seulement des paquets, mais
divers autres types de modulation, y compris Baudot .
Cela a permis à un ordinateur domestique ou portable
de remplacer les téléimprimeurs, ce qui a permis
d'économiser de l'argent, de la complexité, de
l'espace et de l'énorme quantité de papier utilisée
par les machines mécaniques.
En conséquence, au milieu des années 1990, l'utilisation
amateur des téléscripteurs réels avait
diminué, bien qu'un noyau de «puristes» opère
toujours sur des équipements fabriqués à
l'origine dans les années 1940, 1950, 1960 et 1970.
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2016 Après une lente érosion, le parc
télex français ne compte que 26 clients en ce début
dannée.
Le 31 janvier 2017, le clap de fin est donné. Le réseau
télex disparaît définitivement du monde des télécommunications
en France. Patrice Morel, responsable éteint la lumière
de lunique centre télex installé à Reims
(51).
Un casse-tête chinois japonais
Même si internet a tout écrasé sur son passage,
certaines personnes disposent encore dun fax au bureau ou à
la maison. Disons néanmoins que « ça, cétait
avant », avant lère du numérique. Cétait
aussi après, après cette époque où lhomme
moderne envoyait ses messages urgents par Télex (où
les dépêches tombaient sur les téléscripteurs,
comme on disait à lORTF). Et pourquoi donc ? Pourquoi
avoir inventé le fax alors que le Télex fonctionnait
très bien ? La cause, en quelque sorte, en revient aux Japonais
(ou plutôt au japonais). Il se trouve que le pays du soleil
levant utilise trois alphabets : deux sont syllabaires, le troisième
est composé de logogrammes (initialement, 1 945 caractères
différents, auxquels sajoutaient 9 000 caractères
non officiels, sans parler des noms propres). Autant dire, pour se
limiter aux documents officiels,quun Télex à 1
945 touches aurait été assez improbable ! Il fallait
donc une solution : la télécopie.
Les Japonais nont cessé de développer cette technologie,
toujours plus performante, toujours moins chère, qui a envahi
la planète. À noter quen 2010 le nombre de logogrammes
a été porté à 2 136. Quant aux ordinateurs
nippons, ils peuvent en traiter jusquà 11 436...
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