VIETNAM

 

Le Viêt Nam, Viet Nam, ou Vietnam est un pays d'Asie du Sud-Est, situé à l'est de la péninsule indochinoise..
Au début du XIXe siècle, Gia Long devient l'empereur du pays, qui prend le nom de Viét Nam et continue de reconnaître la Chine comme puissance suzeraine.
Au milieu du XIXe siècle, la fermeture du pays au commerce étranger et au christianisme finit par entraîner un conflit avec la France : le Second Empire intervient en 1858 et s'empare du Sud du pays, qu'il annexe pour en faire la colonie de Cochinchine.
En 1883, la guerre franco-chinoise provoque une nouvelle expédition française, la France souhaitant à la fois sécuriser sa colonie et s'emparer des richesses du Tonkin au nord du pays. Des traités de protectorat aboutissent à la création de deux nouvelles entités, le Protectorat d'Annam (centre) et le Protectorat du Tonkin (nord).
Le pays est désormais divisé en trois, les empereurs Nguy'n ne conservant qu'une autorité symbolique sur l'Annam et le Tonkin, tandis que la Cochinchine fait partie intégrante du territoire de la France.
En 1887, les trois entités sont intégrées à l'Indochine française.
Dans les années 1930, le Parti communiste indochinois, dirigé par Nguyen Aï Quoc, futur Hô Chi Minh, organise à son tour des insurrections, durement réprimées.
En 1945, le Japon, qui occupait l'Indochine française depuis 1940, démantèle l'appareil colonial français pour prendre le contrôle du territoire.
La reddition japonaise, quelques mois plus tard, permet au Vièt Minh, front nationaliste dirigé par le Parti communiste de Hô Chi Minh, de prendre le pouvoir lors de la révolution d'Août. Les Français ne parviennent que progressivement à reprendre le contrôle de l'Indochine ; Hô Chi Minh, dont le pouvoir est encore très fragile, tente la voie de la négociation, mais les pourparlers achoppent et, fin 1946, le conflit larvé débouche sur la guerre d'Indochine. Les Français réorganisent le pays, unifiant les trois territoires au sein de l'État du Viêt Nam, le soutien de la Chine communiste permet cependant à partir de 1949 au Vièt Minh de prendre militairement l'avantage. Après leur défaite lors de la bataille de Diên Biên Phu, les Français renoncent à poursuivre un conflit ingagnable sans le soutien des Américains, encore affaiblis par la guerre de Corée et, lors des accords de Genève de 1954, reconnaissent l'indépendance de la partie nord du pays ...
le Viêt Nam, devient entièrement sous contrôle communiste, est réunifié en 1976.

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Le télégraphe
Les premières lignes furent posées en 1863 par les militaires depuis Saigon vers les postes administratifs et les forts ainsi que vers Phnom Penh en 1864. Les lignes étaient généralement de mauvaise qualité, et transmettre 20 mots en 1863 coûtait 5,50 fr. les bureaux télégraphiques fonctionnaient généralement en collaboration avec les bureaux de poste - il y en avait 9 en 1863. En 1865, le prix pour 20 mots tomba à 2 france.

En 1871, il y avait 19 bureaux télégraphiques et plus de 1 000 km de lignes. le 1er août 1871, la colonie passa un contrat avec Extension Telegraph Submarine Company pour étendre les premiers câbles transocéaniques jusqu'à Singapour et à travers l'Inde jusqu'à Paris.
En 1872 la ligne de télégraphe est prolongée par un câble sous-marin jusqu'à Singapour, après avoir relié la capitale indochinoise au Cap Saint Jacques.
Cap Saint Jacques.

Né à Dinan, le sergent Auguste Pavie s’engage dès l’âge de 17 ans dans l’armée de terre à Guingamp, puis intègre l’infanterie de marine . Fervent patriote, il tente en 1870 de participer aux combats de la guerre franco-prussienne, mais il arrive trop tard et ne prend part qu’aux assauts de la Commune de Paris. Dépité par la défaite française, il rêve de découverte et de nouveaux territoires. Il sert dans la marine en Cochinchine en 1869, puis travaille au département des Postes et Télégraphes.
Il supervise ainsi en 1879 la construction d'une ligne télégraphique reliant Phnom Penh, la capitale du Cambodge, à Bangkok, la capitale du royaume de Siam, puis d'une seconde, entre Phnom Penh et Saigon, en 1882. Durant cette période, il sillonne le royaume de Siam, le Cambodge et le Vietnam, devenant très familier de leurs coutumes et de leurs langues. Espérant prendre le contrôle des royaumes lao de la vallée du Mékong, les autorités françaises forcent le Siam à reconnaître Pavie comme vice-consul de Luang Prabang, la capitale royale du Laos, en 1886. Pendant les cinq années qui suivent, Pavie voyage dans le nord des États lao, nouant au nom de la France des amitiés avec les chefs locaux et déjouant les tentatives du Siam de rétablir l'ordre dans la région, assaillie par des bandes de brigands chinois de l'ethnie des Ho.

Consul général à Bangkok de 1891 à 1893, Pavie joue un rôle de premier ordre dans le déclenchement du conflit entre la France et le Siam en 1893. Les États lao ayant par intermittence été soumis au Vietnam (même s'ils ont été bien plus longuement assujettis au royaume de Siam), il en conclut que la France, en prenant le contrôle du Vietnam, hérite de sa souveraineté sur le royaume lao. Pavie justifie ainsi l'occupation militaire de la région, intervention qui provoque la crise qui amènera tous les royaumes lao situés à l'est de la vallée du Mékong à se placer sous protectorat français.

Avant de rentrer en France, Pavie conduit une expédition dans le haut Mékong afin de définir les frontières du Laos avec la Chine et la haute Birmanie, annexée par les Britanniques en 1886. Il publie, entre autres ouvrages, Mission Pavie : Indo-Chine 1879-1895 (1898-1919) et À la conquête des cœurs (1921).

De nombreux Alsaciens-Lorrains servant dans la colonie n'ont pas entendu parler de la perte de leur territoire d'origine au profit des Prussiens pendant plusieurs mois, et ne savaient pas que le développement de lignes télégraphiques vers le Tonkin serait essentiel pour faciliter les expéditions militaires qui s'y déroulent depuis 1883. C’était apparemment une force qui promettait de révolutionner la guerre, mais en 1883 elle ne l’avait pas encore fait.

La Cochinchine, sous domination française, dépendait d'une société privée britannique pour ses communications transocéaniques jusqu'au milieu des années 1880, lorsque les besoins de sécurité liés à la guerre dans le nord du Vietnam et avec la Chine militent pour un câble sous-marin indépendant appartenant à l'État. L'État français a engagé une autre société britannique pour poser le câble, la Eastern Extension Australasia and China Company

La Poste centrale de Saigon, cette grande bâtisse fut érigée entre 1886 et 1891 par l'administration des Postes françaises, du temps de l'Indochine et représentait « un lien quasi organique » avec la métropole.

Le lieu fut important lors de la colonisation grâce à son télégraphe qui joua un rôle déterminant dans la transmission des ordres militaires et le coordination des militaires.
Dans l'entrée de la Poste, est peinte
comme une fresque murale, une carte de P.Vial . Il s'agit d'une réédition d'une carte Charpentier antérieure et ce qui est intéressant, c'est que P.Vial a ajouté des lignes rouge vif et grasses indiquant des fils télégraphiques nouvellement posés qui reliaient des postes aussi éloignés que Rach Gia et Ha Tien à Saigon et, via Singapour, Paris. (les lignes télégraphiques sont peintes audacieusement sur une carte plus ancienne de la Cochinchine avec ses voies navigables sinueuses).

En 1882
la Cochinchine possédait 1692 kilomètres de lignes télégraphiques.

En 1884 Les réseaux nord et sud de l'Indochine étaient reliés via un câble sous-marin allant du Cap Saint-Jacques à Thuanan (près de Hué), prolongé jusqu'à Doson (près de Haïphong). La ligne a été ouverte à la circulation le 1er février .

Une ligne télégraphique terrestre Phnom Penh - Bangkok a été ouverte en 1883 et trois connexions vers le sud de la Chine ont été établies en 1891

Le tarif télégraphique de la presse et l'Annuaire de l'Indochine, était de 2,80 le mot en 1901 et de 1,34 le mot en 1913, sans que la monnaie mentionnée ne soit indiquée.

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Le téléphone

SOS Je ne trouve pas beaucoup d'informations sur le passé du téléphone au Vietnam.

Vu dans le 'journal télégraphique"
1888 Pour l'Indo-Chine française (Cochinchine et Cambodge) Les installations comportent :
— 1) Deux fils pour chaque communication.
— 2) A savoir: 20 téléphones système Ader et 8 système Bréguet.
— 3) Ces renseignements concernent le réseau de la Compagnie des téléphones de Saigon et Cholen (quartier de Hô Chi Minh) , la ligne de tramway à vapeur de Saïgon à Cholen et 4 lignes d'intérêt privé.
— 4) La Compagnie des téléphones de Saïgon et Cholen emploie un fil pour chaque communication; pour les réseaux d'intérêt privé il y en a deux. — 5) A savoir: 22 téléphones système Ader et 34 système Bréguet.
1889 Indo-Chine française (Cochinchine et Cambodge).
— 1) Réseau de l'Etat pour les services administratifs et réseau municipal de Cholon.
— 2) Avec fil de retour.
— 3) A savoir: 20 téléphones système Ader et 8 système Bréguet.
— 4) Réseaux de la Compagnie des téléphones de Saïgon à. Cholon, du tramway à vapeur de Saïgon à Cholon et 4 réseaux d'intérêt privé.
— 5) Avec fil de retour sauf le réseau de la Compagnie des téléphones Saïgon-Cholon où il y a un fil pour chaque communication.
— 6) Systèmes Ader et Bréguet.
— 7) Ne concerne que la Compagnie des téléphones de Saïgon à Cholon.
— 8) Tarif d'abonnement annuel: Réseau Dévenet fr. 112; Chhun fr. 120; Cornu fr. 240; Denis fr. 496 et Compagnie des tramways fr. 736
28 Téléphones au total,c'est vraiment très peu.

1894
Dans la Cochinchine le service de la téléphonie est assuré par deux réseaux exploités l'un par le Gouvernement, l'autre par une Compagnie privée et desservant tous deux les villes de Saïgon et de Cholon reliées par des communications interurbaines dont le tarif est le même que celui du service urbain.
Réseau du Gouvernement.
Le montant annuel de l'abonnement principal est fixé à 50 piastres 1) (environ 150 francs); celui de l'abonnement supplémentaire à 20 piastres (environ fr. 60).
L'abonnement supplémentaire comporte l'usage d'une ligne secondaire spéciale reliant directement l'abonné à un ou plusieurs autres postes téléphoniques situés dans le même immeuble ou dans des immeubles différents.
Les cercles et établissements publics acquittent un abonnement annuel de 75 piastres (environ 225 francs) pour le poste principal et de 30 piastres (environ 90 francs) pour chacun des postes supplémentaires.
Réseau de la Compagnie privée.
Le prix de l'abonnement est fixé: A 500 francs par an pour une période d'une année, à 450 francs par an pour une période de deux ans. A 400 francs par an pour une période de 4 années. Le système de l'abonnement est le seul admis jusqu'à ce jour sur les deux réseaux.
Il n'existe pas de réseau international.
1895 Les fils téléphoniques se répartissent ainsi qu'il suit :
Réseau de la colonie desservant 96 postes: En câbles souterrains . . . 246 km , En fils aériens 60 km
Réseau de la municipalité de Cholon, desservant 5 postes: En fils de bronze .... 19 km
Réseau de la Passe nord de Sadec, desservant 2 postes: En fils de bronze Z . . . 8 km
Réseau de Vam Travinh, desservant 2 postes : En fils de fer . . ... 5 km
Total 338 km.
La construction du réseau téléphonique a été menée avec toute la célérité possible. Deux lignes aériennes ont été établies entre Saigon et Cholon en vue des communications devant relier ces deux villes. L'une des lignes comporte 14 fils; l'autre, 20. Le reste du réseau n'est pas souterrain, presque tout est en égout; mais on n'en a pas moins eu à faire, pour les divers branchements, 2800 mètres de ligne en tranchée d'un mètre de profondeur.
Le total des conducteurs placés actuellement comprend: 15 kilomètres de câble à 14 fils, 19 kilomètres de câble à 2 fils, le tout en tubes de plomb.
Les fils aériens représentent 60 kilomètres ; une fois le réseau achevé, ces chiffres seront fort augmentés.
A la fin du premier semestre de 1894, il existait 96 installations téléphoniques ; à la fin de cette même année, le nombre devait en être porté à 150.
On a adopté, en principe, les communications souterraines à 2- fils pour assurer la netteté de la parole, diminuer les dérangements et ne pas nuire à l'aspect de la ville ; les. lignes aériennes n'ont été employées que dans les parties excentriques.

1897 Le réseau de Saigon et celui de Cholon sont complètement terminés. Il y a à Saigon 140 abonnés et à Cholon 42.
On a commencé à Pnom-penh l’installation d’un réseau téléphonique réunissant entre elles les diverses administrations. Les conducteurs sont posés ; les postes ne sont pas encore installés. Ce réseau comprend 1 kilomètre et 100 mètres de ligne et 6 kilomètres de fil.
Le réseau Saigon-Cholon a été étendu et amélioré; on a achevé celui de Pnom-penh qui comporte 12 postes officiels. L'entretien et l'extension du réseau téléphonique est revenu à 5428 piastres 20 cents, c'est-à-dire 10 piastres 80 cents par kilomètre; mais dans ce gros chiffre il faut comprendre 2500 mètres de câble à 14 conducteurs, d'une valeur de 2500 piastres, qui est encore en approvisionnement et qui sera placé en 1897 .
On a construit une ligne de Sadec à la passe du Nord (3 km. 500 m.).

1899 Les fils téléphoniques se répartissent ainsi qu'il suit :
Réseau de la colonie desservant 204 postes : . En câbles souterrains . . . 419, km En fils aériens ..... 343, km
Réseau de la Passe nord de Sadec, desservant 2 postes: En fils bronze .... 8, km
Réseau de Vam Travinh, desservant 2 postes : En fils de fer 5, km
Réseau de Chaudoc desservant 2 postes: En fils de fer 2,900 km
Réseau du Cap Saint-Jacques (artillerie) desservant 3 postes 10,875 km
Réseau de Cap Bin-dinh desservant 2 postes 4,km
Réseau de Pnom-penh desservant 12 postes 6, km
Total 798,775 km

1904 Il a été posé 1135 m. de câble à sept paires de conducteurs, sous papier et plomb, pour relier entre eux différents regards, clans le bas de la ville de Saigon, où l'extension du réseau a donné 12 km. 880 m. de fils à ajouter à ceux existant | déjà. A Hanoï, le réseau a été commencé; au 1er Juillet, la plupart des pylônes (têtes des câbles) étaient érigés; il avait été creusé 5000 m. de tranchées, dans lesquelles ont été placés divers t3'pes de câbles, isolés au papier et sous plomb, renfermant 338 km. 420 m. de fils de cuivre. Le travail retardé par le typhon du 7 Juin et la saison des pluies sera poursuivi activement, de manière que l'exploitation puisse commencer avant la fin de l'année.
Le nombre des postes téléphoniques en service en Indo-Chine est de 404.
Les lignes représentent 230 km. 485 m. et les fils 1820 km. 690 m.
Le nombre des conversations s'est élevé au chiffre de 135 891. Dans ce total ne sont pas comprises celles des petits réseaux de Hanoï, Haïphong, Pnom-Penh, dont la statistique n'a pas été faite, ni celles échangées entre les abonnés principaux et leurs abonnés supplémentaires, auxquels ils sont reliés directement et qui. échappent au contrôle de l'Administration. Il est permis de supposer qu'elles sont extrêmement nombreuses, les postes supplémentaires arrivant au chiffre de 127.
Les recettes ont atteint fr. 18 299, en augmentation de fr. 2242 sur l'année 1901.

1905 En 1903, le réseau de Saigon-Cholon s'est augmenté de 480 mètres de câbles à 28 paires de conducteurs et de 2420 mètres de câbles à 7 paires de conducteurs ; soit au total 47 kilomètres 320 mètres de fils et 2190 mètres de tranchées.
On a construit une ligne téléphonique sur appuis en bois de Travinh au Vam (5500 mètres), ainsi qu'une communication de même nature de Benkhéon à Tayninh sur poteaux en fer (8 kilomètres 550 mètres).
A Hanoi, le réseau téléphonique serait achevé si les crédits avaient été suffisants. On attend les câbles qui doivent permettre cet achèvement, et qui n'ont pu être commandés qu'après le vote du budget de 1904.
A l'heure actuelle, à Hanoi, tous les pylônes sont placés (53), et il a été mis en terre 1500 m. de câbles à 112 fils, 1000 m. de câbles à 56 fils et 11 250 m. de câbles à 14 fils; ce qui représente 385 km. 500 de fils et 6000 m. de tranchées ; le réseau fonctionne partiellement. A Haiphong, les pylônes vont être montés sous peu, mais comme pour Hanoi, les câbles sont attendus.
Dans le premier semestre de 1904, l'Annam a construit une ligne téléphonique de 700 m. reliant les docks de Tourane au poste de l'Observatoire.
Au 1er Juillet, le nombre des postes téléphoniques en Indo-Chine s'élève à 403, dont 137 supplémentaires.
Les lignes atteignent une longueur de 248 km. 433, et les fils ont un développement de 1799 km. 910, y compris, bien entendu, les fils en attente.
Le nombre des conversations est de 136 436 poulie réseau de Saigon et Cholôii) et de 1175 pour celui de Hanoi; ailleurs il n'a pas été fait de statistique. Les recettes se sont élevées à 12.598 piastres 64 (fr. 25.197), contre 9149 piastres 36 l'année précédente (fr. 18 298); l'augmentation est' donc de 3449 piastres 28 (fr. 6899).

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En 1904 Le télégraphe sans fil, plus rapide que la télécommunication par câbles sous-marins, fonctionne.
La radiotélégraphie qui a été utilisée principalement entre les années 1910 et 1930. Saigon a été reliée pour la première fois pour une communication bidirectionnelle avec Paris en 1924 .

LA TÉLÉGRAPHIE SANS FIL EN INDOCHINE (L’Écho annamite, 6 novembre 1920)

En dehors du projet d'établissement à Saïgon d'un alternateur de 200 kilowatts, qui permettrait de communiquer directement par sans fil d'Indochine en France, le gouverneur général [Maurice Long] s'est également préoccupé de réaliser des communications extra-rapides par T.S.F. entre Hanoï et Saïgon et vice versa.
La transmission et la réception des radiotélégrammes se feront avec des appareils automatiques permettant d'atteindre une vitesse moyenne de cinq à six mille mots à l'heure.
Une pareille vitesse de transmission ne permettant plus la réception auditive, habituellement employée, les signaux seront enregistrés soit sur des disques phonographiques vierges qui seront ensuite « déroulés » à la vitesse désirée pour permettre la transcription des radios ; soit à l'aide d'un galvanomètre très sensible permettant la photographie directe des signaux sur une bande émulsionnée, dont le développement se fait au fur et à mesure de la réception.
L'énergie reçue par l'antenne réceptrice provoque le déplacement du miroir du galvanomètre et du rayon lumineux qu'il réfléchit.
Ce sont ces déplacements du pinceau lumineux, correspondant aux points et aux traits de l'alphabet Morse, qui viennent impressionner la bande photographique. Avec ce dernier dispositif, qui a été employé pendant deux ans au cours de la dernière guerre, des communications régulières entre la France et l'Amérique ont pu être assurées à la vitesse de plus de 12.000 mots à l'heure.
Le matériel analogue, commandé en France, doit être livré sous peu et le nouveau service pourra être ouvert au public au début de l'année prochaine.
Ajoutons que le service dans les deux stations de Saïgon et de Hanoï sera fait en « duplex », c'est-à-dire que celles-ci pourront transmettre et recevoir en même temps.
Un projet de communication par téléphonie sans fil entre Saïgon et Hanoï et vice-versa est également à l'étude.
Le procédé qui sera utilisé est basé sur l'emploi des tubes à vide analogues à ceux qui ont été employés pour l'audition à Paris le 15 juin 1920, des morceaux chantés à Chelmeford, près de Londres, par la cantatrice Nollie Melba.

Le Gouverneur général à la station de T. S. F. et à l'aviation (L’Écho annamite, 28 octobre 1922)
Hanoï, le 25 octobre 1922.
Le gouverneur général [p.i. Baudoin] s'est rendu dans la soirée du 23 courant à la station de T. S. F. de Bach-Mai qu'il a visitée en détail sous la conduite de M. Bordier. Il s'est ensuite rendu au camp d'aviation où l'attendait le général Blondlat, commandant supérieur des troupes, le chef du Service aéronautique, commandant Glaize, présenta au gouverneur général les officiers aviateurs du parc, puis lui fit visiter les diverses installations du camp. Pendant ce temps, cinq avions avaient pris leur vol et évoluaient gracieusement au-dessus de Bach-Mai .

A lire le "Service radiotélégraphique de l'Indochine 1909-1930" par L.Gallin .


LA RADIO-TÉLÉPHONIE

Des essais de radiotéléphonie commerciale ont eu lieu, par ondes courtes, entre la France et l’Indochine. Pour I’émission, fut utilisée la station de Sainte-Assise [de Radio-France (CSF)] reliée au réseau interurbain. La station de réception est installée à Saïgon et et reliée au central téléphonique des P. T. T. qui a donné la communication avec divers postes d’abonnés, notamment avec Pnom-Penh, soit 250 km de circuit ordinaire.
Le succès a été absolument complet et la possibilité d’une liaison commerciale entre abonnés du réseau français et abonnés du réseau indochinois fut techniquement démontrée. Les résultats ont été confirmés par Hanoï où l'audition a été suivie directement avec une intelligibilité parfaite.

Jeudi, 10 mars 1930, à 15 heures, la liaison commerciale radiotéléphonique France-Indochine a été ouverte à l'Agence économique de l'Indochine, rue. La Boétie, Paris, en présence de MM. Mallarmé, Ministre des P. T. T.,Piétri, , Ministre des Colonies, etc. Des conversations, d'une parfaite netteté, ont été échangées entre les Ministres des P. T. T. et des Colonies et M. le Gouverneur général Pasquier, entre les directeurs des exploitations téléphoniques métropolitaines et indochinoises, ainsi qu'entre diverses personnalités.
Cette liaison, assurée par le centre radioélectrique de Sainte-Assise et le centre à ondes courtes de Saïgon, au moyen du système français Chireix-Mesny, est désormais ouverte au public par l'intermédiaire du réseau téléphonique « interurbain ». Le prix de la conversation est fixé à 555 francs français pour les trois premières minutes et à 185 francs par minute supplémentaire.
A partir du 1 er juin, ces prix seront ramenés respectivement à 450 et à 150 francs .
(Sainte-Assise Un peu d'histoire sur le site de Radio France)

L'OUVERTURE DE LA LIGNE RADIO-TÉLÉPHONIQUE PARIS-SAÏGON journal de L’Avenir du Tonkin, 11 avril 1930.
(Reportage pris à Hanoï par l' « Avenir du Tonkin »)
Jeudi soir à 10 heures précises — 3 heures à Paris — a eu lieu à Saïgon l'ouverture de la ligne radio-téléphonique entre la capitale de France et la capitale du Sud Indochinois.
M. le gouverneur général Pasquier se trouvait dans son cabinet, au palais Norodom entouré de nombreuses personnalités.
M. Blanchard de la Brosse, directeur de l'Agindo, se trouvait dans ses bureaux de la rue de La-Boétie.
M. Girardeau, président de la Société franco-électrique [Société française radio-électrique (SFR)], appela M. le gouverneur général Pasquier qui répondit tout aussitôt.
À 10 h. 01, M. le ministre des Colonies Pietri entrait en conversation avec M. le gouverneur général Pasquier qui lui dit : Je vous entends très bien, je vous remercie au nom de toute l’Indochine, je remercie également M. le ministre des P. T. T. qui représente en même temps notre Colonie sœur l'Algérie. Je vous prie de transmettre au chef de l’État le salut respectueux de I'Indochine. »
À 10 h. 07, le prince Vinh-Tuy, cause avec M. le gouverneur général Pasquier qui s'empresse de lui donner d’excellentes nouvelles des Reines-Mères. « Je vous entends très bien, Sire ; Je puis vous donner les meilleures nouvelles des Reines-Mères qui se trouvent en excellente santé. »
Suivront deux discours, l'un du ministre des Colonies, l’autre de M. Outrey, ce dernier retour du congrès de la presse coloniale à Alger, où il déclare avoir soutenu le programme des grands travaux de M. Albert Sarraut et le privilège de la Banque d'Indochine, lequel sera bientôt sanctionné.
M. le gouverneur de Cochinchine Krautheimer entre à 10 h 20 en conversation avec Paris.
Puis tour à tour, M. Albert Sarraut, M. de la Brosse, M. le général Pelletier s’entretiendront avec le gouverneur général. M. Outrey demande ensuite le président de la chambre de commerce de Saïgon, M. Martini.
Madame Pasquier viendra à son tour parler avec son mari, lui donnera de sesnouvelles, de celles ses enfants.
M. Omer Sarraut, avocat-défenseur, s'entretiendra avec sa mère.
M. de Lachevrotière demande M. Aymard, directeur de la Liberté. Il lui est répondu que M. Aymard n’est pas aux bureaux, mais à son domicile privé.
M. Vaucelles, directeur de l'Opinion, communique enfin avec Paris.
À 23 h. 20, la séance était terminée, toutes les communications ayant été données par M. le gouverneur général qui ne put s’empêcher de conclure : « Je crois que je finirai comme agent des P T. T. ou plus exactement comme téléphoniste. »
Nous ajouterons que les communications ont été excellentes et que I'audition a été parfaite dans les deux sens. À Hanoï, on a très bien pu capter toutes les conversations.
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INAUGURATION DU SERVICE RADIOTÉLÉPHONIQUE PARIS-SAÏGON (L’Écho annamite, 11 avril 1930)
Paris, le 10 avril. — Étaient présents à l'Agence économique de l'Indochine, pour la séance d'inauguration des communications téléphoniques entre Paris et Saïgon.
MM. Mallarmé, ministre des P. T. T. ; Piétri, ministre des Colonies ; madame Pasquier, S.M. Bao Dai et le gouverneur général Charles, MM. Albert Sarraut, Outrey, Roume,
Messimy, de la Brosse, Grimald, le général Pelletier, MM. Simoni, Sambuc, Pasquier frère, Girardeau. Brénot et Bouvier.
M. Piétri a insisté sur le fait que S. M. Bao Dai ait téléphoné : — C'est une grande date pour l'avenir de l'Indochine que cette liaison.
Le ministre espère avoir été bien compris quand il a prié le gouverneur général de faire savoir à la population indigène que la voix de la France, portée par la science française, était parvenue jusqu'à elle.
Voici les principaux passages de la communication de M. Outrey avec le gouverneur général .

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La Radioélectricité coloniale par Ch. Debierre, sénateur du Nord, membre de la Commission des Affaires étrangères
(Les Annales coloniales, 21 février 1931)
[…] On sait que, la première, une grande compagnie anglaise, put, grâce au « Beam System Marconi », qui n'est autre qu'un dispositif d'émission d'ondes courtes dirigées,
organiser des liaisons radiotéléphoniques à grande distance.
Fort heureusement, notre industrie nationale put, grâce aux efforts de la Société Française Radioélectrique, suivre de très près la Compagnie Marconi. Cette société mit au point un ensemble d'émission d'ondes dirigées qui ne le cède en rien au Beam-System
Toutes les questions techniques furent parfaitement résolues et à la faveur des résultats remarquables obtenus au cours des essais, les liaisons radiotéléphoniques suivantes purent être ouvertes :
— entre la France et l’Algérie le 19 novembre 1929 ;
— entre la France et la République Argentine (Buenos-Ayres) le 1er février 1930 ;
— entre la France et l'Indochine le 10 avril 1930 ;
— entre la France et le Maroc le 27 juin 1930.
Les communications entre la France d'une part, l’Indochine, le Maroc et la
République Argentine d'autre part, sont bilatérales.

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Eté 1955 : la guerre d’Indochine se termine et les troupes de l’Union française sont sur le point de plier progressivement bagages.

Le Vietnam est coupé en deux, au nord, la République démocratique du Vietnam d’Ho Chi Minh et au sud, l’Etat du Vietnam, secoué par des rivalités politiques et menacé par la guérilla vietminh.

De 1955 à 1975 deuxième guerre d'indochine, l'armée des États-Unis, oposé à l'armée populaire vietnamienne du nord, Dès 1951, les troupes des transmissions de l'armée américaine fournissaient à un petit groupe consultatif américain au Vietnam des communications reliées au réseau mondial de l'armée. Au moment où le Commandement d'assistance militaire américain au Vietnam a été créé, les circuits radio haute fréquence exploités par la station de communications stratégiques de l'armée au Vietnam assuraient les communications de Saigon à San Miguel aux Philippines, jusqu'à la grande base logistique militaire de Fort Bucknera à Okinawa. et à Bang Pla près de Bangkok en Thaïlande. Ces liaisons radio assuraient quelques circuits téléphoniques et de messagerie. En plus de ses radios haute fréquence, la station exploitait un standard téléphonique à l'étranger et le relais de messages manuels à Saigon. À cette époque, les messages étaient relayés manuellement vers une station relais de téléimprimeur en retirant un message entrant de l'équipement de réception sous la forme d'une bande perforée et en insérant la même bande aux positions d'envoi appropriées pour transmettre le message à sa destination. Les conseillers, dispersés à travers le pays qui s'étend sur plus de 800 kilomètres, devaient entre-temps s'appuyer sur les réseaux de communications militaires vietnamiens de faible capacité et sur un réseau radio à haute fréquence qu'ils exploitaient eux-mêmes pour transmettre des messages et assurer le service téléphonique. Le système commercial vietnamien était de peu d’utilité puisqu’il consistait essentiellement en quelques liaisons radio haute fréquence utilisant d’anciens équipements français. L'Agence américaine pour le développement international prévoyait cependant la construction d'un important système à micro-ondes à longue ligne pour relier Saigon à un service de qualité commerciale dans tout le pays et pour inclure des systèmes de distribution par câble locaux.
À mesure que l’effort américain s’étendait au Vietnam, les communications très limitées disponibles ne pouvaient pas soutenir les unités d’hélicoptères, les avions tactiques et les conseillers supplémentaires déployés sur tout le territoire. Au cours des années 1961 et 1962, l'état-major conjoint du commandant en chef du Pacifique a poussé à moderniser les installations de communication de la République du Vietnam avec deux objectifs : premièrement, créer un système de communication pour répondre aux besoins de défense des Sud-Vietnamiens dans leurs opérations contre-insurrectionnelles. et, deuxièmement, de le construire de telle manière qu'il puisse être agrandi pour répondre aux besoins minimaux de soutien aux forces américaines. Des installations radio modernes ont été fournies dans le cadre du programme d'assistance militaire américain pour améliorer le système de communication de l'armée sud-vietnamienne. Ces radios assuraient des circuits de voix et de messages depuis Saigon vers les villes périphériques de Da Nang, Qui Nhon, Nha Trang, Pleiku, Ban Me Thuot et Can Tho, et prenaient en charge. ....
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Le système téléphonique de l’armée américaine s’est superposé à ces installations existantes.
Face à ce labyrinthe, la Saigon Telephone Management Agency a été créée et a commencé ses opérations en avril 1966.
Les installations manuelles inadéquates ont dû être remplacées. La 1ère brigade des transmissions a accompli cette tâche en fournissant des commutateurs téléphoniques automatiques, montés dans d'énormes fourgons et desservant jusqu'à 600 abonnés. Plus tard, des centraux téléphoniques fixes à cadran automatique ont été installés. Ces derniers centraux étaient des installations modernes et sophistiquées, desservant plusieurs milliers d'abonnés. Depuis que ces projets de téléphones automatiques modernes étaient installés dans la région de la capitale, ils devaient être interconnectés par de grandes liaisons câblées de grande capacité ou des lignes réseau de haute qualité.
Au printemps 1966, ces projets relevaient de la responsabilité de l'agence de gestion téléphonique et se limitaient d'abord en grande partie à la zone métropolitaine de Saigon. Mais à mesure que 1967 avançait, le besoin d'un service téléphonique automatique s'étendit bien au-delà de Saigon. Des installations téléphoniques automatiques ont été installées dans de nombreux points périphériques, non seulement au Vietnam mais aussi en Thaïlande. La 1ère brigade des transmissions a jugé nécessaire de mettre en place un bureau de gestion téléphonique dans chaque groupe de transmissions numéroté. Étant donné que le service téléphonique était nécessaire au-delà des limites du service de numérotation automatique fourni aux zones locales, des installations de numérotation automatique longue distance étaient également nécessaires. Ces dernières sophistications militaires étaient appelées commutateurs tandem par l'armée, mais étaient mieux connues aux États-Unis sous le nom de numérotation à distance directe. Il est évident que l'agence de gestion téléphonique, qui contrôle l'ensemble de la brigade, a dû redoubler de responsabilités en matière d'ingénierie et de gestion. À la fin de 1967, elle fut donc agrandie et rebaptisée Agence de gestion téléphonique d'Asie du Sud-Est. C'est dans la région métropolitaine que les réalisations de l'agence téléphonique et des travailleurs de la brigade furent les plus immédiatement visibles.
Au cours des neuf premiers mois qui ont suivi la création de l'agence, 90 pour cent du système téléphonique de Saigon est passé d'un système manuel à un système de numérotation automatique. Bien qu'il y ait eu de nombreux problèmes, ils ont été résolus ; et maintenant, le concept de gestionnaire unique lancé par la Saigon Telephone Management Agency était en train d'être élargi pour inclure la gestion téléphonique pour l'ensemble du pays....

Le 30 avril 1975, le gouvernement du Viêt-nam du Sud capitule suite à l'entrée des troupes du Nord-Vietnam et du Viêt-công dans Saigon.
Dans les mois qui suivent la chute de Saigon, aucun conflit armé ne va plus agiter la planète et celle-ci va, pour la première fois depuis de nombreuses décennies, savourer une paix générale .
Avec des pertes humaines et des destructions matérielles autrement plus importantes, le Viêt-nam réunifié et le petit pays voisin du Laos auront encore plus de mal à se relever de trente années de guerres. La capitale du Sud-Vietnam devient Hô Chi Minh-Ville, du nom de l'ancien...

Les Télécommunications : a
rrive une question d'une importance capitale et à un objectif majeur des États-Unis ces derniers mois de guerre au Vietnam : la vietnamisation des communications. Former les Vietnamiens à prendre en charge les systèmes que nous avons construits dans leur pays est, bien entendu, un sujet de profonde préoccupation pour nous tous. Depuis son lancement au milieu des années 1960, le programme « Buddies Together » a réuni des officiers et des hommes des armées américaine et sud-vietnamienne - commandants et officiers supérieurs de bataillon, commandants de compagnie, officiers et hommes à tous les niveaux - afin d'améliorer les communications. savoir-faire de nos alliés vietnamiens. Tout au long de la seconde moitié des années 1960, ce programme a porté de bons fruits, notamment en termes de chiffre d'affaires pour les Vietnamiens du site du système de communications intégré de Dong Tam lors du départ de la 9e division d'infanterie au début des années 1970. Il a également porté ses fruits dans les réalisations des divisions vietnamiennes qui ' remplacé les divisions américaines. L'ensemble du programme devient désormais extrêmement important lors de notre retrait progressif du Vietnam, à mesure que les systèmes que les Vietnamiens peuvent utiliser leur sont confiés. Ces communications seront d'abord exploitées par des sous-traitants civils américains. Plus tard, ils seront remis aux Vietnamiens qui ont été formés à l'école des transmissions du Vietnam ou dans le nouveau centre de formation des transmissions géré par un entrepreneur américain, tous deux à Vung Tau. L'école sous contrat sera également confiée aux Vietnamiens pour les aider à construire un système de communication viable pour l'avenir. À terme, un système de télécommunications intégré unique, surnommé SITS, sera fusionné, au service des forces armées de la République du Vietnam et des civils par l'intermédiaire d'une agence autonome au plus haut niveau du gouvernement sud-vietnamien. Les bases de tout cela sont désormais posées et le travail continue de progresser sous la direction du commandant de la 1re brigade des transmissions en Asie du Sud-Est. Si l'on continue au rythme actuel, les Vietnamiens devraient bientôt disposer d'un système de communication adapté aux besoins de la nation. Nous devons poursuivre énergiquement le programme de formation en communication-électronique afin de permettre aux Sud-Vietnamiens d'unifier leur pays.

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1986 Les réformes économiques :
Le secteur des télécommunications au Viet Nam a été considéré comme un élément important des réformes économiques du Doi Moi qui ont débuté en 1986, et l'économie a obtenu des résultats remarquables grâce à des initiatives de réforme structurelle qui s'écartent du modèle traditionnel du monopole d'État.
La politique de libéralisation du marché du Viet Nam repose sur une approche progressiste. L'entrée sur le marché national est autorisée à fournir des services sans installations à valeur ajoutée au stade initial, tandis que les services de télécommunications basés sur des installations sont encore dominés par les opérateurs de télécommunications publics, en dépit du fait qu'une concurrence intense s'exerce entre eux. L'opérateur historique est la Société vietnamienne des postes et télécommunications (VNPT), issue du Département général des postes et télécommunications (DGPT) après la séparation des fonctions réglementaires et commerciales de ce dernier en 1990. Suite à la création d'un organisme de réglementation distinct entité, des segments de marché ont été ouverts à la concurrence, à commencer par les services mobiles en 1995.
L'international : Le marché des services, considéré comme le plus lucratif, a été ouvert aux autres prestataires en 2000.


L'opérateur historique est le Groupe des Postes et Télécommunications du Vietnam , issu du Département Général des Postes et Télécommunications après la séparation des fonctions réglementaires et commerciales de ce dernier en 1990.
Suite à la création d'une entité de régulation distincte, des segments de marché ont été ouverts à concurrence, à commencer par les services mobiles en 1995. Le marché des services internationaux, considéré comme le plus lucratif, a été ouvert aux autres fournisseurs en 2000.

Le Vietnam consacre des efforts considérables à la modernisation et à l’expansion de son système de télécommunications.
Au niveau national, tous les échanges provinciaux sont numérisés et connectés à Hanoï , Da Nang et Hô Chi Minh-Ville par câble à fibre optique ou par réseaux de relais radio micro-ondes .
Les lignes principales ont été considérablement augmentées et l'utilisation des téléphones mobiles connaît une croissance rapide.

En 2012, il y avait 134 millions d'abonnés à la téléphonie mobile , ce qui place le Vietnam au 6ème rang mondial.
Deux stations terriennes satellitaires sont utilisées : Interspoutnik (région de l'océan Indien).

En 2022 Il y avait 137,41 millions de téléphones portables, ce qui correspond à une moyenne de 1,4 par personne.

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