Les
annuaires téléphonique
Les annuaires faisaient, jusqu’à récemment,
partie du quotidien. Dans les cabines téléphoniques,
à La Poste ou dans les bureaux de police, ils permettaient
de trouver le numéro d’un ancien camarade du lycée,
de caler un meuble ou même d’allumer la cheminée
Des racines royales :
Les premiers annuaires ont été inspirés par les
almanachs apparus en Europe à partir du Moyen Âge.L’annuaire
est une vieille histoire qui remonte à Louis XIV. C’est
sous son règne qu’est créé l’Almanach
royal, un registre où l’on retrouve les naoms des princes
et officiers royaux, par ordre de préséance bien sûr.
En 1763, apparaît « l’Almanach
de Gotha » qui est un annuaire des maisons royales et
des familles souveraines (ou l’ayant été) et de
la haute noblesse de l’Europe, ainsi que des chefs d’État.
(Il sera sous-titré en 1944 Annuaire généalogique,
diplomatique et statistique).
Un des plus prestigieux, du moins par son titre,
"L'Almanach royal", créé en 1683, par le libraire-imprimeur
Laurent d'Houry, sous Louis XIV, recensait les hauts fonctionnaires
de l'État et des professeurs des universités.
Almanach Royal 1735
Il devint l'annuaire de l'administration française et perdura
jusqu'en 1919 sous différentes appellations.
L'Almanach du commerce et de l'industrie
Quelques années plus tard, Sébastien Bottin s’inspire
de l’Almanach royal, édité pour Louis XIV, qui
recensait les hauts fonctionnaires de l’Etat et les professeurs
d’universités, et fonde la Société de l’almanach
du commerce en 1796 à Paris
Il publie le premier annuaire des entreprises en 1798 sous
l’appellation « Almanach du commerce et de l’industrie
». Cet almanach est devenu l’annuaire de l’administration
française, et est édité jusqu’en 1919. L'ancêtre
des "Pages jaunes".
C’est son nom qui est donné à cette forme de publication
comme l’annuaire téléphonique, communément
surnommé le bottin en France et en Suisse, mais aussi le «
bottin gourmand » ou le « bottin mondain »
sommaire
Le nom est ainsi resté dans le langage courant. Il a d’ailleurs
donné son nom aux annuaires en général, comme
le Bottin mondain ou l’annuaire téléphonique très
couramment surnommé "le bottin" en France ainsi qu’en
Suisse francophone.
Plus tard, chargé de dossiers administratifs d’une importance
capitale pour la jeune République de l’époque,
Sébastien Bottin s’illustre, néanmoins, par une
publication originale. En effet, le secrétaire général
de la préfecture du Nord édite, dès 1819,
son premier « Almanach du Commerce de Paris » :
à savoir le tout premier annuaire répertoriant les coordonnées
de professionnels.
Il fera éditer entre 1819 et 1853 le premier annuaire
des entreprises sous l’appellation « Almanach du commerce
et de l’industrie », pour Paris et les principales villes
du monde, désigné sous le nom générique
de «Bottin».
Toutefois, mort dans une relative indifférence, en 1853, Sébastien
Bottin n’a pas pu connaître le succès massif des
« Pages Blanches » et des « Pages Jaunes »
au sein de la France du XXe siècle, où le téléphone
avait conquis tous les foyers.
Almanach du Commerce & de l'Industrie
1857, son nom devint un terme générique qui va remplacer
peu à peu l'appellation "Almanach" ! En 1903, sorti
le Bottin gourmand, édité par sa famille ayant repris
l'entreprise.
sommaire
En Amérique, bien
qu'il y ait eu des listes antérieures qui montraient les abonnés
commerciaux des compagnies de téléphone, la liste de
New Haven District Telephone Compagny de Février 1878, est considérée
comme le premier annuaire téléphonique parce qu'il
énumère les personnes qui ont obtenu un abonnement téléphonique
La première publication
de numéros de téléphone ne contenait que 50 noms
et tenait sur une seule page de carton .
Elle a été imprimée le 21 février 1878 à
New Haven, après l'installation du switchboard fin 1977 .
Bien qu'il existe de nombreuses réimpressions de ce fameux document,
sur les 150 exemplaires initialement imprimés, seul un survit.
conservé au Centre de recherche Thomas J. Dodd de l'Université
du Connecticut.
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LIST OF SUBSCRIBERS.
New Haven District Telephone Company. OFFICE 219 CHAPEL STREET.
February 21, 1878.
Residences.
Rev. JOHN E. TODD.
J. B. CARRINGTON.
H. B. BIGELOW.
C. W. SCRANTON.
GEORGE W. COY.
G. L. FERRIS.
H. P. FROST.
M. F. TYLER.
I. H. BROMLEY.
GEO. E. THOMPSON.
WALTER LEWIS.
Physicians.
DR. E. L. R. THOMPSON.
DR. A. E. WINCHELL.
DR. C. S. THOMSON, Fair Haven.
Dentists.
DR. E. S. GAYLORD.
DR. R. F. BURWELL.
Miscellaneous.
REGISTER PUBLISHING CO.
POLICE OFFICE.
POST OFFICE.
MERCANTILE CLUB.
QUINNIPIAC CLUB.
F. V. McDONALD, Yale News.
SMEDLEY BROS. & CO.
M. F. TYLER, Law Chambers.
|
Stores,
Factories, &c.
O. A. DORMAN.
STONE & CHIDSEY.
NEW HAVEN FLOUR CO. State St.
" " " " Cong. ave.
" " " " Grand St.
" " " Fair Haven.
ENGLISH & MERSICK.
NEW HAVEN FOLDING CHAIR CO.
H. HOOKER & CO.
W. A. ENSIGN & SON.
H. B. BIGELOW & CO.
C. COWLES & CO.
C. S. MERSICK & CO.
SPENCER & MATTHEWS.
PAUL ROESSLER.
E. S. WHEELER & CO.
ROLLING MILL CO.
APOTHECARIES HALL.
E. A. GESSNER.
AMERICAN TEA CO.
Meat
& Fish Markets.
W. H. HITCHINGS, City Market.
GEO. E. LUM, " "
A. FOOTE & CO.
STRONG, HART & CO.
Hack
and Boarding Stables.
CRUTTENDEN & CARTER.
BARKER & RANSOM.
|
Fait divers, en 2008 une autre impression
a été retrouvée, la deuxième officiellement,
publiée en novembre 1878 et qui a été vendue par
Christie's pour 170 500 $ aux enchères. Voir
le site Christie's de cette vente.
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,20 pages
, 391 abonnés au service téléphonique.
On y trouve aussi des informations sur la façon de faire
et de recevoir les appels :
Il n'y avait toujours pas de numéros de téléphone
répertoriés, tous les appels devaient être
connectés via l'opérateur.
Tous les appels étaient limités à 3 minutes.
Tous les fils étaient connectés à un bureau
central et, comme l'expliquait la Connecticut District Telephone
Company dans son premier annuaire, 400 à 500 abonnés
s'étaient inscrits au cours des neuf premiers mois, les
fils s'étendaient maintenant sur plus de 50 milles vers
différents quartiers de la ville. |
Peu après à New York,le
premier annuaire téléphonique fut publié le 23
octobre 1878, par la Bell Telephone Company de New York,
il énumérait les noms et adresses (toujours pas de numéros)
des 256 abonnés.
Dans les listes on y trouvait 46 banques et banquiers, 26 bijoutiers,
27 producteurs de produits, de coton, de pétrole et de commission,
21 importateurs,
19 négociants en médicaments, de produits chimiques et
d'huiles essentielles ... , 10 hôtels, 10 compagnies d'assurance,
9 «soie et dentelle», 6 sociétés de transfert,
et de nombreux vendeurs de bagages, coffres-forts, alarmes antivol,
cigares, billets de chemin de fer, gants, colliers et manchettes, fournisseurs
et fournisseurs de «partout partout»
Quelques-unes des entreprises énumérées sont encore
des noms familiers: E. Remington & Sons et C. Pfizer & Co.,
par exemple.
Le service d'incendie Fire Patrol a été un des premiers
à adopter la nouvelle technologie, avec cinq adresses répertoriées
dans le répertoire.
Dès le lancement initial des téléphones en 1878,
les abonnés étaient identifiés par leur nom
et les opérateurs téléphoniques employés
étaient appelés à savoir quelle ligne était
attribuée au nom..
Cependant, en peu de temps, il est devenu évident que cette méthode
devint inefficace.
C'était un cas de rougeole à Lowell, Massachusetts
en 1879 qui a éclairé un des médecins de la
ville pour suggérer un changement dans la façon dont les
abonnements téléphoniques ont été assignés.
Dr. Moses Greeley Parker savait que les opérateurs employés
à leur central téléphonique étaient les
seuls familiers avec les noms des abonnés. Ainsi, si des opérateurs
de remplacement étaient amenés à les remplacer,ils
n'auraient aucune idée de la prise téléphonique
du standard qui appartenait à qui.
Par conséquent, il n'y aurait pas d'accès au service téléphonique
si tous les standardistes de la ville étaient infectés
par la rougeole.
Par conséquent, il serait judicieux de mettre en place un nouveau
système d'affectation qui serait simple à prendre en charge
par les opérateurs de substitution afin de maintenir le fonctionnement
de l'échange.C'était aussi la suggestion
du Dr Parker de convertir à un système de numéro
de téléphone à la place.
Et bien que la première réaction de la compagnie de téléphone
ait été négative parce qu'ils envisageaient leurs
abonnés de trouver cette nouvelle méthode dégradante,
ils se sont rapidement rendu compte que le docteur avait un très
bon point.
Le nouveau système de numéros de téléphone
a été immédiatement mis en place et est en vigueur
depuis.1er
Juin 1878 à l'autre bout du pays, San Francisco
Californie, ne tarda pas à suivre la mouvement, le deuxième
annuaire
Selon un article du San Francisco Chronicle de 1932, 27 de ces abonnés
figuraient toujours parmi les 245 000 inscrits dans le dernier annuaire,
12 sous le même nom. Parmi ces 12 personnes figuraient: le Dr
J. P. Trumpour, dentiste au 1503, rue Divisadero, et A. F. Coffin, courtier
au 335 Bush, ancien président du San Francisco Mining Exchange.
San Francisco 
(pdf) LISTE DES ABONNÉS AU 1ER JUIN 1878 (et au format
texte)
Les noms non précédés d'étoiles sont connectés
au CENTRAL OFFICE SYSTEM et peuvent être commutés en connexion
privée les uns avec les autres
En 1883, un imprimeur commissionné par
la compagnie de téléphone Wyoming
Telephone Company, édita l'annuaire commandé
sur papier jaune... étant en rupture de papier blanc. Cette
couleur retenue pour les annuaires, va se populariser sous l'appellation
"Yellow pages" (Pages jaunes).
La couleur plaît et s’impose.
1887, Trois ans plus tard, la société leader
pour l'édition des annuaires, Lakeside Printing and Publishing
Company, fondée en 1870 par Richard Robert Donneley, va créer
le concept de l'annuaire téléphonique avec ses deux
parties distinctes, les pages blanches recensant les
particuliers par ordre alphabétique et les pages jaunes
pour professionnels regroupés par domaine d'activité.
En 1886, Reuben H. Donnelly publie le premier
annuaire intitulé Yellow Pages .
Annuaire
Etats-Unis Chicago 1911
sommaire
En France
Le premier annuaire téléphonique privé fit
son apparition en 1880 à Paris, suite à l'installation
des premiers centraux de communication; il recensait 200 abonnés;
il en fut de même à Reims et à Troyes dès
1883.
Le premier annuaire officiel des abonnés
au téléphone fut édité en 1883.
Avec une couverture nationale dans un premier temps, il va se démultiplier
avec le développement des réseaux téléphoniques
en France.
Les pages jaunes existent depuis 1889 qu’en
France. La Société générale
des téléphones avait alors édité
le premier annuaire sur le modèle des « yellow pages
» apparues plus tôt aux Etats-Unis.
Annuaire téléphonique 1890 Paris. Il
fut édité ensuite par grandes régions géographiques
Les numéros de téléphone qui étaient donnés
par les opératrices du numéro 11, depuis 1921 en Suisse
et 1938 en France, provenaient des annuaires édités
par la Direction des Postes et Télégraphes.
À l'origine, l’annuaire téléphonique était
publié uniquement sous forme de livre.
Belfort posséda un annuaire bien avant l'installation
du service de téléphone le 16 juillet 1898, dans l'immeuble
des Postes et Télégraphes, situé au 21 faubourg
de France Le premier annuaire où apparait
la présence d'abonnés du téléphone, fut
l'édition de 1900-1902 de l'Annuaire du Haut-Rhin et des arrondissements
de Lure et de Montbéliard.
Annuaire 1900-1902
du Haut-Rhin
Dans l'annuaire, n'apparaissent pas de numéros de téléphone,
seulement l'information que l'abonné possèdait le téléphone;
ils étaient moins de cinquante à être raccordés
au central.
1914, le Service des abonnés absents :
Le décret du 3 octobre 1913 impose à
la Société Générale des Téléphones
de mettre en place un service des abonnés absents; il fut opérationnel
dès le 1er janvier 1914. En l'absence
d'un abonné, une opératrice spécialisée
fut chargée de noter le message et de le transmettre au destinataire
dès que possible.
Il fallut attendre 1925, pour que soit édité
par l'imprimerie nationale, un annuaire par département en
France, ou presque, car certains départements sont regroupés
dans le même annuaire comme ci-dessous, avec la Haute-Saône
et le Territoire de Belfort.
Annuaire officiel
1926 Haute-Saône & Territoire de Belfort
Le 18 juin 1939, un nouveau service voit le jour,
le "Service des Renseignements Téléphoniques"
avec le numéro "12"; il fut chargé de fournir
le numéro d'un abonné à partir de son nom. Pour
communiquer l'information demandée, l'opératrice s'appuyait
sur les annuaires téléphoniques.
Le système s’exportera ensuite dans 76 pays.
Le premier annuaire téléphonique public
de Suisse est paru à Zurich le 6 novembre 1880. Il ne contenait
que 98 entrées sans numéros de téléphone
et les appels n'étaient possibles que pendant la journée.
Le premier annuaire téléphonique est publié à
Montréal en 1880 - il comprenait 244 inscriptions.
The Telephone Company Ltd (brevets de Bell) a publié le premier
annuaire téléphonique connu le 15 janvier 1880. Il contenait
des informations sur plus de 250 abonnés connectés à
trois centres de Londres.
...
1968, le premier annuaire officiel
L'annuaire bi couleur apparu en France,
en 1968, avec les pages jaunes pour les professionnels et les pages
blanches pour les particuliers.
Annuaire officiel 1968 Haute-Saône & Territoire de Belfort
Cet annuaire se composait de 3 parties :
-Feuillets roses : Informations générales,
Informations sur le service téléphonique, La carte téléphonique
du département…
-Feuillets blancs : La liste alphabétique des abonnés
-Feuillets jaunes : La liste professionnelle par activité si
les abonnés sont demandeurs
sommaire
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Sources complémentaires
Almanach du commerce de Paris, années 1798-1803, 1805-1808,
1810, 1812-1813, 1817, 1820, 1822-1823, 1825, 1827, 1829, 1832-1833,
1835 et 1837-1838 sur BNF-Gallica
Almanach-Bottin du commerce de Paris et des départemens
de la France, années 1842, 1854-1856 sur BNF-Gallica
Annuaire et almanach du commerce,de l'industrie, de la magistrature
et de l'administration, années 1857-1864, 1870-1871,
1873-1894, 1896-1905, 1907-1908 sur BNF-Gallica
Annuaire du commerce Didot-Bottin, années 1909, 1911,
1914, 1921-1922, 1925-1928 sur BNF-Gallica
La
Bibliothèque historique des postes et des télécommunications
conserve une riche collection d’annuaires anciens pour
la France et, dans une moindre mesure, pour l’étranger.
- Annuaire
officiel des abonnés au téléphone
L’Annuaire officiel des abonnés au téléphone
constitue un ensemble particulièrement riche en raison
de la période représentée, des années
1880 à nos jours, et de sa couverture nationale. Plus
communément appelé « l’Annuaire du
téléphone » ou parfois par extension «
le Bottin », cette publication annuelle répertorie
par départements, villes, noms de personnes, entreprises
et professions, tous les abonnés au réseau téléphonique
français, à l’exception des personnes inscrites
sur liste rouge, dont les coordonnées ne sont pas publiées.
- Déploiement
du téléphone en région parisienne jusqu’en
1910
La mise en place des réseaux téléphoniques
dans la région parisienne débute timidement à
la fin du XIXème siècle. Les communes des anciens
départements de la Seine, de la Seine-et-Oise et de la
Seine-et-Marne sont peu à peu rattachées au réseau
à partir de 1892. Ce livre virtuel, issu du dépouillement
des annuaires, présente la situation téléphonique
de chaque commune jusqu’en 1910.
- Annuaires
spécialisés
A la fin du XIXème et au XXème siècles,
certains éditeurs ont publié des annuaires spécialisés
recensant les professionnels et les particuliers, disposant
ou non du téléphone, pour Paris, pour certains
départements ou pour toute la France.
- Annuaires
téléphoniques étrangers
La bibliothèque conserve également des annuaires
téléphoniques étrangers. Cette collection
partielle concerne divers pays d’Europe, d’Afrique
et d’Amérique ; elle couvre les années 1970
à nos jours, à l’exception d’un annuaire
bulgare de 1947
La Bibliothèque
historique des postes et des télécommunications
(89-91 rue Pelleport, 75020 Paris. Téléphone :
01 53 39 90 81) possède la collection complète
(sauf pour 1998-1999) des annuaires de Paris et de province
(édition imprimée et sur microfilm). Elle propose
un service payant de fourniture de copies de pages d'annuaires.
La Bibliothèque
de l'Hôtel de Ville de Paris (Hôtel de Ville,
5 rue Lobau, 75004 Paris. Téléphone : 01.42.76.48.87)
possède la collection pour Paris (depuis 1921) et pour
la Petite Couronne (depuis le début des années
1970).
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sommaire
En France, l'annuaire téléphonique surnommé les
"Pages Blanches" recense par département
et par commune , en 2008 il y avait 25 millions d'abonnés au
téléphone fixe ou mobile qui souhaitent y figurer.
Son contenu fait l’objet de certaines restrictions relatives
au respect de la vie privée.
Ainsi, les abonnés peuvent protéger leurs coordonnées
téléphoniques, grâce au service de liste
rouge : leur numéro de téléphone ne figure
pas dans l’annuaire papier et ne peut pas être divulgué
par les différents services de renseignements. Seuls les services
de police et France Télécom y ont accès.
L'annuaire des "Pages Jaunes" recense les
professionnels.
Ces annuaire "Pages Blanches", et "Pages
Jaunes", ont étés distribués gratuitement
dans la plupart des foyers et des entreprises de l’Hexagone
Publié à l'origine par l'administration
des postes, l’annuaire téléphonique a été
confié en 1946 à l’Office d’annonces, puis
en 2000 à une filiale de France Telecom, Pages Jaunes Groupe,
devenu le premier éditeur d’annuaires en France. Pages
Jaunes édite 135 éditions locales des annuaires qui
recensent près de 4 millions de professionnels sur tout le
territoire français.
En France, il faudra attendre 1968 pour que le jaune remplace le rose
dans l’annuaire des professionnels.
En 1980, un premier essai d'annuaire électronique
fut réalisé à Saint-Malo et Rennes.
Mais en 1983 une véritable révolution vit le
jour avec l'apparition du minitel
en France et du Vidéotex en Suisse.
Cette invention française disparu en 2012, le minitel a équipé
9 millions de foyers.
Au départ, il compte 55 utilisateurs pour tester ce nouveau
mode de recherche qui vise à remplacer l’annuaire papier.
Il devenait important de pouvoir soulager les services des renseignements
qui croulaient sous les demandes face à des pages blanches
et jaunes qui deviennent rapidement obsolètes. Mais face au
développement de l’annuaire électronique, les lobbys
de la presse papier et des annuaires papiers se sont érigés.
En 1986 en France, on dénombrait plus de 7 millions d'heures
passées sur l'annuaire électronique, chiffre qui atteint
les 16 millions dix ans plus tard. L’annuaire devint ensuite
également accessible sur logiciel informatique.
L’ancêtre d’internet doit aussi laisser
la place à des services de télécommunication
plus pratiques, rapides et bien plus interactifs. Peut-être
vous souvenez-vous de la lenteur d’affichage de la page sur Minitel
! Alors qu’en moins d’une seconde, vous trouvez les informations
sur internet.
Les annuaires virtuels sont mis à jour régulièrement
pour vous apporter les informations les plus récentes possibles.
Mais il ne faut pas oublier le rôle très important du
Minitel pour le développement des télécommunications
et des échanges via les réseaux téléphoniques.
Avec la démocratisation d’internet dans les années
2000, les annuaires en ligne firent leur apparition et remplacèrent
progressivement non seulement le minitel, mais aussi de plus en plus
l’annuaire papier.
En 2005, le groupe Pages Jaunes a publié 242 éditions
différentes de l’annuaire, soit un total de 52,9 millions
d'exemplaires en circulation.
Le 2 novembre 2005, le "12"
fut abandonné car ce service fut cédé au privé
où chaque société intéressée, par
tirage au sort, reçue un numéro à 6 chiffres
commençant par "118".
sommaire
140 ans après sa création, l’annuaire
téléphonique disparaît.
En Ile-de-France, arrêt de la distribution des
pages blanches en 2015 sans remontée de réclamations
particulières.
Cette ancienne entité des PTT a cependant maintenu l’annuaire
dans les lieux où il est encore rentable.
Mais les bons vieux annuaires en papier que nous avons feuilleté
parfois avec une loupe tant ils étaient écrits petits
et serrés ne sont plus édités, à partir
de décembre 2019 pour la version concernant les Pages
blanches (particuliers), et décembre 2020 pour
les Pages jaunes (entreprises).
La concurrence d’Internet a été fatale à
cet objet bien connu des Français.
« Tu n’as qu’à regarder dans le bottin ! »
Nous avons tous eu droit à cette réponse en cherchant
le disquaire ou le vidéoclub le plus proche.
Autre époque, autres mœurs, les célèbres
annuaires téléphonique sont victime de la concurrence
des moteurs de recherche et du réseau social Facebook. Cousines
proches...
Comment faire pour retrouver une personne sans
bottin papier ?
1 - Sur internet, l’annuaire est accessible
en ligne depuis des décennies via deux sites:
- les pagesjaunes.fr pour les coordonnées des entreprises (https://www.pagesjaunes.fr/)
- les pagesblanches.fr pour les coordonnées des particuliers.
(https://www.pagesjaunes.fr/pagesblanches)
Dans les deux cas, ne sont répertoriés que ceux qui
ont accepté d’y être.
- il y a aussi un Annuaire téléphonique de portable
mobile (https://www.annuaire-de-particulier.fr/)
fait aussi le fixe.
2 - Les services 118… Tous ne se valent
pas
Comparez les prix et surtout évitez de vous précipiter
sur le premier 118 trouvé, sinon, c'est la déconvenue
assurée quand vous recevrez votre facture téléphonique!
Comparez les offres proposées sur internet. Elles figurent
dans les mentions légales avec les conditions générales
de vente et tarifs. Attention! Ces services de mise en relation sont
souvent prohibitifs: le prix est déterminé par l’entreprise
elle-même.
Ainsi, sa mise en contact coûte en moyenne 2,99 euros, ensuite
c’est le coup de bambou pour la durée de l’appel
!
- La communication est facturée 2,99 euros/min, y compris lors
de la mise en relation. Or, le message général d’information
tarifaire peut durer plus de 10 secondes, dès le début
de l’appel. La note grimpe très vite.
- Orange propose un 118 712 (https://www.118712.fr/)
un peu moins cher, utilisable d’un fixe ou d’un mobile en
France métropolitaine: pour les opérateurs fixes et
mobiles 2,50 euros et 0,50 euros/ min.
Le 0 893 045 700 : coût de nos annuaire
page blanche services lorsque vous contactez un agent: 2,99€
TTC l'appel, ce compris sur la durée de la conservation avec
le service final recherché, après mise en relation effectuée
avec succès par l’un de nos agents.
Le 0 893 045 700 est un service de renseignements téléphoniques
et de mise en relation fourni par la société Datacom
Multimedia (Numéro RC Monaco: 92P03725) proposant un service
d'annuaire universel avec une garantie de mise à jour régulière
des données figurant dans notre base.
Pour plus d’informations sur le 0 893 045 700, les services proposés
par Datacom Multimedia ainsi que les conditions tarifaires cliquez
ici sur les Conditions Générales d’Utilisation.
Comment empêcher le démarchage téléphonique
(https://www.118712.fr/faq/demarchage-telephonique-blocage-spam)
Pour lutter contre les appels intempestifs, la première action
reste de limiter la parution de vos données. Malgré
cela, si ces appels téléphoniques indésirables
continuent, il existe des solutions anti démarchage téléphonique
soit pour les identifier, les signaler ou les bloquer tels que Bloctel
ou encore l'application mobile Orange Téléphone.
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