CHYPRE

En 1878, Chypre passe sous la domination coloniale britannique.

Depuis 1974, le tiers nord de l’île, située au-delà de la ligne verte (dite « ligne Attila ») contrôlée par les troupes de l'ONU, est sous contrôle turc et en 1983, ce territoire sécessionniste s'est proclamé république turque de Chypre du Nord (RTCN). Cette dernière n’est pas reconnue par l’Organisation des Nations unies.

La république de Chypre actuelle obtient son indépendance du Royaume-Uni le 16 août 1960,
1974, la Garde nationale chypriote lance une tentative de coup d'État, la Turquie intervient militairement arguant la protection des intérêts de la minorité turque, et occupe le nord de l'île : 38 % du territoire. En Grèce, le refus de l'armée de s'impliquer davantage dans ce conflit provoque la chute de la dictature des colonels. La Turquie refuse de se retirer et impose la partition du pays de part et d'autre de la « ligne verte » .
200 000 Chypriotes grecs sont contraints à l'exode entre 1974 et 1975, chassés du territoire occupé par la Turquie.
1975, se met en place l'« État fédéré turc de Chypre » qui n'est reconnu que par la Turquie.
En 1983, il devient la « République turque de Chypre du nord ». La « République turque de Chypre du nord » s'appauvrit en raison de l'embargo international, tandis que la Turquie mène une politique de colonisation de Turcs d'Anatolie vers la partie nord de Chypre, ce qui fait passer le pourcentage de turcophones dans l'île de 18 % en 1970 à 22 % en 1997.
Au début des années 2000, Chypre dénombre 93 000 colons venus de Turquie
Le 1er mai 2004, la république de Chypre entre dans l'UE alors qu'une partie de son territoire est toujours occupée militairement par la Turquie, et depuis, l'inégalité économique entre les deux parties s'est aggravée ...

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Télégraphie

L'histoire des télécommunications à Chypre a commencé le 9 novembre 1870, lorsqu'il a été décidé de relier télégraphiquement Chypre à Lattaquié par un câble sous-marin installé par la "Newall Company" britannique.
Le site terminal du câble à Chypre se trouvait à Ayios Theodoros de Karpasia, au nord-est de Famagouste. À partir de ce point, un réseau télégraphique interne fut construit reliant Ayios Theodoros à Nicosie et Nicosie à Larnaka.

A cette époque, les centres commerciaux de Chypre étaient Nicosie et Larnaka, Larnaka étant également le port principal de l'île ainsi que la ville où se trouvaient tous les consulats.
Cette liaison télégraphique fut la première étape du développement des télécommunications à Chypre.

En 1878, Chypre passe sous la domination coloniale britannique.
La même année, la « Eastern Telegraph Company » obtint l'autorisation d'installer un nouveau câble télégraphique qui reliait Larnaka à Alexandrie puis à Londres par d'autres câbles sous-marins.
Ce câble, inauguré le 19 octobre 1878, n'employait aucun répéteur et sa capacité était d'une voie télégraphique.

Un réseau interne plus complet a également été établi reliant les six principales villes et la région montagneuse du Troodos où les fonctionnaires et les principaux services gouvernementaux se déplaçaient pendant les périodes estivales.
Larnaka, alors un centre commercial important de Chypre, devint également le centre des communications télégraphiques nouvellement créées.
La transmission des messages télégraphiques reposait sur un système manuel appelé système Morse-Recorder. S'il y avait des stations intermédiaires entre les points source et destination du télégramme, le message était relayé manuellement de station en station.
Cependant, le fonctionnement du câble était très peu fiable et en 1910, les communications via le câble de Lattaquié furent abandonnées.

Vers 1905, un réseau télégraphique contrôlé par le gouvernement fut formé, fonctionnant le long du réseau ferroviaire de Famagouste à Nicosie.
Ce réseau s'est progressivement développé vers l'ouest en suivant le réseau ferroviaire d'abord jusqu'à Morphou puis jusqu'à Evrychou.
La période entre 1925 et 1926 a vu pour la première fois l'apparition de stations télégraphiques sans fil privées qui, selon le règlement de 1925, bénéficiaient d'une licence uniquement à des fins de réception.

La télégraphie internationale s'est encore développée avec la pose du câble sous-marin Larnaka-Haïfa. La communication fut établie le 19 janvier 1928.
Encore une fois, ce câble n'employait aucun répéteur et sa capacité était d'un canal télégraphique.
La télégraphie sans fil, fournissant à la fois des installations de transmission et de réception, a fait son apparition à Chypre en 1933, lorsque Larnaka-Radio a été installée par Cable and Wireless.
La station a été officiellement inaugurée le 5 février 1934. Elle assurait un service télégraphique navire-terre et était également utilisée comme route de secours pendant les interruptions des câbles sous-marins.
Par souci d'exactitude historique, on peut dire qu'une station de télégraphie sans fil a été installée temporairement à Limassol en 1932, en attendant l'exploitation de la radio de Larnaka.
En outre, il existait à la même époque une station de télégraphie militaire sans fil britannique.

Vers la fin des années 1940, la station sans fil de Larnaka a déménagé à Nicosie et le service navire-terre a été rebaptisé « Cyprus Radio », tandis qu'une liaison télégraphique sans fil utilisant le code de câble à double courant (DCCC) a été introduite. Il fut largement utilisé pour communiquer avec Londres en 1956, lors de la crise de Suez lorsque le câble d'Alexandrie fut coupé.

Étapes vers l’automatisation de la télégraphie
En 1947, le « système régénérateur » fut introduit à Larnaka et Nicosie suivit en 1949.
Il n'était utilisé que pour les télégrammes d'outre-mer. Il s'agissait d'une amélioration significative du système Morse-Recorder existant.
Les messages étaient désormais enregistrés sur bande et pouvaient être transmis automatiquement et à une vitesse beaucoup plus élevée.
De plus, les messages étaient directement imprimés au point de destination. Le nom "régénérant" a été donné au système en raison des techniques de régénération des données utilisées dans les stations intermédiaires, de manière conceptuelle.
Le nom « régénérant » a été donné au système en raison des techniques de régénération des données utilisées dans les stations intermédiaires, d'une manière conceptuellement très similaire aux techniques de régénération actuelles utilisées dans les stations, dans les liaisons numériques modernes.

Dans les années qui suivirent, aucune extension significative ne fut apportée au réseau télégraphique en raison de l'introduction de la téléphonie sur l'île.
En 1955, le réseau de télégraphie par câble et sans fil couvrait les six principales villes et seize villages.

L'Autorité des télécommunications mérite d'être mentionnée pour l'installation d'équipements de téléimprimeur.
En 1957, la télégraphie par téléimprimeur fonctionnait entre les villes de Chypre, tandis qu'en 1959, elle était étendue à divers villages.
Cette modernisation des équipements télégraphiques comprenait l'introduction d'équipements télégraphiques à fréquence vocale (V.F.T.) multicanaux permettant la transmission de plusieurs canaux télégraphiques sur un seul canal téléphonique.

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Téléphonie

Les premières preuves de l'existence de téléphones à Chypre remontent à la période comprise entre 1911 et 1913.
A cette époque, il existait quelques téléphones officiels et privés.
Les téléphones officiels ont été installés dans les résidences et les bureaux des fonctionnaires du gouvernement.

En 1920, de petits centraux téléphoniques reliant divers bureaux gouvernementaux et résidences officielles à Nicosie, Famagouste et Troodos, pendant l'été, étaient opérationnels.
De longues lignes ont été déployées reliant Troodos à diverses gares le long de la voie ferrée, qui disposait alors de son propre réseau téléphonique. D'autres lignes reliaient Famagouste au cap Andreas et au cap Greco.

En 1921, Larnaka fut connectée à ce réseau officiel.
Selon des preuves non confirmées, un réseau téléphonique privé très élémentaire reliant Limassol à quelques villages voisins existait vers 1914. Il a été établi par George Yiordamlis de Limassol.

En 1925, la même personne a établi un central téléphonique privé à Limassol, situé au 1, rue Salamis.
Le réseau qui l'entourait comprenait un câble aérien sur un parcours de 1 mile et 1 320 yards.
Les abonnés étaient principalement des commerçants et des hôtels, et étaient au nombre d'une centaine.
Les heures d'ouverture du service d'échange étaient de 7h00 à 23h00. sauf les dimanches et jours fériés où ils étaient de 8h à 20h.
La bourse privée mentionnée ci-dessus a obtenu une licence officielle en 1926.
Cependant, le central a été fermé en 1936, lorsque le service téléphonique public utilisant des téléphones à aimants manuels a été introduit sur toute l'île par Cable and Wireless.

Le 1er avril 1936, avec l'inauguration du central manuel de Nicosie, Troodos devient le nouveau centre de télécommunications de Chypre.

Le réseau était initialement constitué de câbles aériens, tandis que les câbles souterrains sont apparus plus tard.
Au début, les lignes interurbaines étaient en fait les mêmes que celles utilisées pour la télégraphie.
Le nombre de ces lignes était très limité et n’a augmenté que pendant la Seconde Guerre mondiale. Prenant comme exemple la route Nicosie - Famagouste, en 1936 elle n'utilisait que 2 fils, sur lesquels se superposait le service télégraphique.

En 1944, il y avait 4 câbles le long de cette route, tandis qu'en 1946, ils furent portés à 18.
La réticence avec laquelle le public - et en particulier les commerçants qui craignaient les fuites d'informations commerciales par téléphone - a accepté le nouveau service, a conduit Cable and Wireless à commercialiser le service en offrant un service téléphonique gratuit pendant trois mois. Par ailleurs, une campagne publicitaire a été lancée. Il s'est finalement avéré que cette campagne a eu un tel succès que Cable and Wireless a dû bientôt commencer à étendre les centraux téléphoniques et à augmenter le nombre de lignes principales afin de répondre à la demande de nouveaux téléphones.
Comme mentionné ci-dessus, l'extension des lignes principales a coïncidé avec la période de la Seconde Guerre mondiale.
Au cours de la même période, des extensions de villages ont été installées et en 1949, 115 villages étaient connectés au réseau public.

Le prochain jalon dans l'histoire de la téléphonie à Chypre a été l'introduction du système de numérotation automatique avec l'installation de centraux automatiques « étape par étape » pour les appels locaux.
Les appels interurbains ont cependant continué à être traités manuellement.

En 1951 Le premier central automatique public installé fut le central gouvernemental de 400 lignes de Nicosie.

Les autres villes suivirent l'année suivante : Limassol et Famagouste en 1952, Kyrenia en 1953, Paphos en 1958 et Larnaka en 1959.

Des centraux automatiques furent également installés dans des villages comme Skarinou, Kakopetria et Lefka.

L'introduction de la téléphonie automatique a généré une demande de service téléphonique sans précédent qui n'a pas pu être satisfaite, malgré l'introduction du service partagé pour les abonnés téléphoniques dans toute l'île.

Au cours des années 1950, deux évolutions concernant le réseau téléphonique méritent une mention particulière.
L’une d’elles fut l’introduction de la radiotéléphonie internationale en mai 1951 entre Chypre et le Royaume-Uni, qui fut bientôt étendue à la plupart des pays européens, aux États-Unis et au Canada.
Les stations Saranta Spilia et Kolokoshi High Frequency (HF) ont été utilisées à cet effet.
L'autre développement a été le déploiement d'équipements radio à très haute fréquence (VHF) au milieu des années 1950, pour compléter les lignes aériennes existantes, dans le cadre du réseau téléphonique principal.

Autres services
Même avant la création de l'Autorité chypriote des télécommunications, la gamme de services offerts par l'organisme responsable des services de télécommunications sur l'île s'étendait au-delà de la téléphonie et de la télégraphie publiques.

Comme vu ci-dessus, la Larnaka-Radio (indicatif d'appel ZFE), ouverte en 1933, était principalement utilisée pour les communications navire-terre.
En 1935, la première transmission de données météorologiques pour avions a été entreprise par Cable and Wireless, qui a également repris l'exploitation des signaux de l'aviation civile à Nicosie par International Air Radio.

Après l'installation de la station de réception Kolokoshi et de la station émettrice de Saranta Spilia, le service navire-terre s'est déplacé de Larnaka à Nicosie. L'inauguration marquant le transfert des équipements radio de ce service, rebaptisé "Radio de Chypre", eut lieu le 7 mars 1951.

En 1955, la Chypre Inland Telecommunications Authority (C.I.T.A.) est créée, une personne morale chargée de fournir des télécommunications intérieures.
Le 19 août 1956, la première diffusion vocale bidirectionnelle a eu lieu entre la BBC de Londres et le Service de radiodiffusion des Forces armées de Chypre, via les stations Saranta Spilia et Kolokoshi. Au cours de la même année, un service phototélégraphique vers Londres a été introduit.

Le début d'une nouvelle ère
En 1961, l'Autorité des télécommunications intérieures de Chypre (C.I.T.A.) est rebaptisée Autorité des télécommunications de Chypre (CY.T.A.) suite au rachat des télécommunications externes de Cables and Wireless Ltd.
Chypre devient membre de l'UIT (Union internationale des télécommunications) et du CTO (Organisation des télécommunications du Commonwealth) où elle est représentée par l'Autorité chypriote des télécommunications.
De plus, en 1963, Chypre devient membre de la CEPT (Commission européenne des postes et télécommunications) où elle est à nouveau représentée par l'Autorité des télécommunications de Chypre.
En 1968, une étape importante pour la téléphonie outre-mer a été franchie lorsque la liaison troposphérique Chypre-Grèce d'une capacité de 60 canaux vocaux a été introduite dans le trafic, remplaçant l'ancienne liaison HF vers la Grèce.
L'équipement radio a été installé à Kili, district de Paphos.

Service télex
Le central télex international de Nicosie a été mis en service en 1969 avec une capacité initiale de 300 abonnés.
Un développement important a été l'introduction d'un central télex entièrement électronique à contrôle de programme stocké (SPC) qui a été inauguré en 1975 et à la fin de l'année, le télex automatique était disponible avec 80 pays.
Depuis lors, l'expansion du service s'est poursuivie et, face à la demande croissante, un nouveau central numérique SPC a été mis en service en 1987.

Téléphonie nationale automatique
L'installation d'équipements crossbar ainsi que l'installation simultanée d'équipements radio micro-ondes pour les liaisons interurbaines du réseau national ont permis l'introduction de la numérotation interurbaine d'abonné (STD), c'est-à-dire la téléphonie automatique à l'échelle de l'île. L'inauguration officielle du service STD a eu lieu en juillet 1971. L'objectif suivant était le développement du service téléphonique international et son automatisation.
En décembre 1971, une nouvelle V.H.F. la liaison avec Israël fut mise en service et en 1971 des systèmes de câbles sous-marins furent installés entre Chypre, la Grèce et le Liban.
En outre, une commande a été passée pour l'installation d'un central téléphonique international permettant la numérotation internationale des abonnés (ISD).

Effets de l'invasion turque

À l’été 1974, la Turquie envahit Chypre et occupe 37 % de l’île d’où provenaient 70 % du revenu national.
En conséquence, 200 000 Grecs les Chypriotes (2/5 de la population grecque de l’île) ont été expulsés de force de leurs foyers et le sort de 1 619 personnes est encore inconnu. Depuis lors, plus de 40 000 soldats turcs restent dans la partie occupée de l'île.
L'Autorité chypriote des télécommunications, à la suite de l'occupation turque, a perdu environ 33 % de ses actifs et 25 % de ses abonnés et a été privée d'environ 50 % de ses revenus.

Malgré les lourdes pertes et les sombres perspectives, l'Autorité a décidé de recentrer son programme de développement et de poursuivre sa mise en œuvre, reconnaissant que des services de télécommunications suffisants et efficaces étaient d'une extrême importance dans les efforts du gouvernement pour reconstruire l'économie du pays : rétablissement de la desserte des parties de l'île desservies par des installations situées dans les zones occupées, extension de son réseau dans les zones non occupées afin de répondre à la demande attendue des entreprises, mise en œuvre d'un programme de développement équilibré, pour les zones rurales et zones urbaines, renforcement des installations de son réseau international par la pose de câbles sous-marins reliant Chypre à la Grèce et au Liban, fourniture d'un service satisfaisant tant local qu'outre-mer, introduction de mesures pour éviter les interruptions en ce qui concerne les liaisons navire-terre et services sol-air.

Chypre devient membre d'INTELSAT (Organisation internationale de télécommunications par satellite), où elle est représentée par les télécommunications de Chypre.

Un an après l'invasion, les systèmes de câbles sous-marins APHRODITE et ADONIS reliant respectivement Chypre à la Grèce et au Liban, chacun d'une capacité de 480 canaux téléphoniques ont été mis en service.
En juin 1975, le central téléphonique international a été inauguré et la numérotation internationale des abonnés (ISD) a été introduite.
D'ici la fin de l'année, les abonnés de Chypre pouvaient appeler automatiquement les abonnés téléphoniques de 34 pays du monde.
À titre comparatif, ce chiffre s’élève aujourd’hui à 241 pays.

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L'arrivée des communications spatiales

La téléphonie internationale s'est encore développée, notamment en termes de flexibilité et de fiabilité, lorsqu'en 1980 la station terrienne de satellite Makarios a été inaugurée.
La station d'antenne Makarios-1 Standard A communiquant via le satellite INTELSAT de la région de l'océan Atlantique était exploitée avec 51 chaînes internationales.
En 1981, le système de câbles sous-marins APOLLO reliant Chypre à la Grèce a été mis en service et en 1982, la station terrienne du satellite MAKARIOS-2 a été mise en service.
Cette station utilisait une antenne standard B et fonctionnait avec le satellite INTELSAT de la région de l'océan Indien. Il fournissait des chaînes téléphoniques vers l'Australie et le Moyen-Orient, ainsi que des installations de réception de programmes sonores et de télévision.
En février 1981, le système SPADE pour la station MAKARIOS-1 a été introduit, permettant l'accès au service téléphonique international sur demande. En 1986, la station terrienne satellite MAKARIOS-3 a été mise en service.
Aujourd'hui, l'île est principalement reliée au monde extérieur via 6 grandes stations satellites terriennes et un certain nombre de plus petites, ainsi que par 8 câbles sous-marins, dont 5 utilisent la technologie de la fibre optique.
Les stations terriennes fonctionnent via INTELSAT et EUTELSAT, ainsi que via le réseau satellitaire russe, desservant le trafic de télécommunications toujours croissant entre Chypre et la Russie et d'autres pays de la Communauté des États indépendants.

En outre, conformément à sa politique visant à faire de Chypre une plaque tournante des télécommunications dans la région de la Méditerranée orientale et du Moyen-Orient, CYTA a, au cours des dernières années, investi massivement dans un réseau de câbles sous-marins à fibres optiques reliant Chypre aux pays voisins et permettant dans le monde entier accès au câble.
Aujourd’hui, des systèmes de câbles sous-marins à fibres optiques relient Chypre à la Grèce, à la Syrie, à Israël, au Liban et à l’Égypte.
Ce dernier fait partie du vaste réseau de câbles sous-marins SEA-ME-WE 2 qui s'étend de Singapour à Marseille, le CYTA étant l'un des 60 organismes de télécommunications ayant participé à sa mise en place..

Le réseau sous-marin international permet aux fournisseurs Internet de la région de la Méditerranée orientale et du Moyen-Orient d'être reliés au réseau Internet via le hub de Chypre.
Ceci est réalisé en offrant une qualité de service exceptionnellement élevée à des prix compétitifs.
En outre, CYTA, avec un investissement de 28,5 millions de dollars, a fait de Chypre un point d'atterrissage de SEA-ME-WE 3, un réseau de câbles sous-marins à fibre optique de pointe à 10 Gbit/s de long de 38 000 km reliant le Pacifique. Rim, Asie du Sud-Est, Moyen-Orient et Europe occidentale.
La date prévue de mise en service du réseau SEA-ME-WE 3 est fin 1998, jusqu'en Asie du Sud-Est et début 1999 pour son extension jusqu'au Pacifique.
CYTA participe également à la mise en place d'un système de câbles sous-marins à fibres optiques en mer Noire (BSFOCS) qui fournira aux pays de la région de la mer Noire un accès à l'Europe et au Moyen-Orient.

Central téléphonique numérique

En 1985, l'installation d'une transmission numérique superposée a commencé, comprenant des systèmes radio numériques micro-ondes de moyenne et haute capacité, des systèmes de transmission par fibre optique, des systèmes de transmission par ligne numérique sur des paires symétriques et des équipements muldex et transmultiplexeurs associés.

En 1986, le réseau numérique a été introduit en utilisant une approche superposée en parallèle avec le réseau analogique existant.
À la fin de l'année, 11 centraux en service utilisaient la technologie de commutation numérique et représentaient 12,9% de la capacité totale des lignes.
À l'heure actuelle, Chypre peut se vanter d'avoir l'un des plus hauts degrés de numérisation au monde, avec plus de 83 % de sa capacité de commutation et 96 % de son réseau de transmission désormais numériques, alors qu'il est prévu qu'ils le soient entièrement avant le début du siècle.
En outre, l'Autorité est en train de mettre en œuvre un réseau de hiérarchie numérique synchrone (SDH) à grande échelle aux niveaux national, régional et local, qui sera achevé par étapes d'ici la fin du siècle.

Service client
CYTA accorde une importance particulière au service client et, à cette fin, a agrandi et modernisé ses bureaux de service client en termes de fonctionnalité, d'équipement et de systèmes d'information, ainsi que d'apparence et de décoration. L'expansion implique la création d'un bureau de service client dans un quartier privilégié de la capitale de Chypre, Nicosie. Une exposition permanente sur les télécommunications, le raccordement des câbles souterrains à fibre optique (passé, présent et futur) sera également hébergée dans le même bâtiment.

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Outre les services de télécommunications conventionnels tels que la téléphonie, le télex et la télégraphie, l'Autorité propose un portefeuille d'autres services tels que le réseau public de données à commutation de paquets (CYTAPAC) et des services à valeur ajoutée tels que l'audiotex de vidéoconférence et l'accès à Internet.
Dans le domaine en croissance rapide des communications mobiles, CYTA fait également des progrès pour permettre aux utilisateurs de rester en contact lors de leurs déplacements. Deux types différents de téléphonie mobile sont proposés aujourd'hui : un NMT-900 et un type GSM (CYTAGSM). En raison de la forte demande pour la fourniture du service GSM, la garantie de 5 ans de CYTA
Le plan de développement prévoit une augmentation de la capacité du réseau de 80 000 à 180 000 abonnés.
En outre, en 1997, un nouveau réseau numérique à intégration de services (RNIS) a été introduit dans le réseau national et international. Le réseau RNIS offre de nombreux avantages et de nombreux nouveaux services tels que la visiophonie, le transfert de fichiers, le secours de ligne louée, le fax groupe 4, l'accès/interconnexion LAN, etc.
En outre, l'Autorité est en train de mettre en œuvre un réseau de hiérarchie numérique synchrone (SDH) à grande échelle aux niveaux national, régional et local, qui sera achevé par étapes d'ici la fin du siècle.

Projets
Afin d'améliorer la qualité de son réseau et d'améliorer les services offerts à ses clients, CYTA s'est lancé dans un ambitieux programme de développement qui prévoit l'introduction d'une technologie de pointe dans son réseau et un nombre de nouveaux services, parmi lesquels le Vidéotex, le Service Paneuropéen ERMES et les services haut débit (ATM et Frame Relay)..
Les plans de l'Autorité comprennent également l'acquisition en 1998 d'un réseau intelligent, qui améliorera considérablement la qualité d'un certain nombre de services existants tels que les services de téléphonie gratuite, l'audiotex et autres, et permettra l'introduction d'un certain nombre de nouveaux services tels que le service privé virtuel. Réseaux, télécommunications personnelles universelles, appels par carte de crédit, etc.
En outre, un système international de gestion du trafic sur le réseau devrait être créé en 1998, tandis que des systèmes de transmission utilisant la technologie de hiérarchie numérique synchrone (SDH) continueront d'être installés tout au long de l'année. Les projets futurs de CYTA incluent également l’introduction d’un nouveau type de téléphone public utilisant
cartes à puce prépayées d'ici le milieu de 1998.

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