Histoire des appareils de dictée
Dès le milieu du XIXe siècle, l'invention
du phonographe d'Edison permet
l'enregistrement de la voix.
La même année que Charles Cros, le 17 juillet 1877, Thomas
A Edison décrit un appareil qui enregistre un message télégraphique
sur du papier qui ensuite pouvait être envoyé de nouveau
par télégraphie. Il en conclut qu'un message téléphonique
peut être enregistré de la même manière.
On a là l'exemple d' une fécondation croisée
de deux techniques, celle du télégraphe et du téléphone.
(clic sur image pour voir le document origine).
Le matin suivant, Edisson se rend compte qu'il n'enregistre pas seulement
un message mais un son.
18.- Juillet 1877 - Esquisse d'un " appareil parlant "
Une fois esquissé, il fera réalisé le prototype
par son assistant John Kruesi du 4 au 6 décembre 1877.
Thomas A Edison teste alors la nouvelle machine en chantant "Mary
had a little lamb." A sa grande surprise, la " machine
parlante " répèta la chanson.
Il en fit ensuite la démonstration dans les bureaux du Scientific
American à New York City qui relate l'évènement
dans son édition du 22 décembre 1877. Auparavent, Thomas
A Edison avait déposé sa demande de brevet le 19 décembre
1877 pour son "phonographe".
Le brevet fut accepté le 17 fèvrier 1878 et décrivait
un appareil très simple.
Archives Edison "
The Edison papers "
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Le Dictaphone,
mis au point en 1907 par la compagnie américaine Columbia
Graphophone Company, permet l'enregistrement des dictées
orales sur des cylindres de cire.
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Thomas Edison utilisant un Dictaphone en 1907 |
La marque sera revendiquée par la compagnie américaine
Nuance Communications mais attribuée suivant l'INPI à
la société américaine Dictaphone
Corporation. La marque est devenue, par antonomase,
un synonyme d'«appareil de dictée ».
Dans les années 1920 :
Le locuteur enregistre son texte, pour que lui-même ou une autre
personne puisse l'écouter et le retranscrire par écrit,
éventuellement en le réorganisant ou en le mettant en
forme, via une frappe autrefois sur une machine à écrire
et aujourd'hui sur ordinateur, à l'aide d'un logiciel de traitement
de texte, ou pour l'écrire à la main.
Ces systèmes sont utilisés, entre autres, par les avocats,
les médecins, les hommes d'affaires et chefs d'entreprise.
Un service postal a même été offert pour acheminer
le rouleau au destinataire.
Photo
d'une machine à dicter à cylindre de cire Dictaphone.
L'utilisateur après avoir appuyé sur le bouton de l'embout
buccal, déclenché la rotation du cylindre et devait
parler dans celui-ci.
Le son tansmis dans le tube faisait vibrer une membrane attachée
à une aiguille gravant une rainure dans la surface de cire
du cylindre.
L'aiguille inscrit les vibrations sonores sur le cylindre.
Pour rejouer l'enregistrement, l'embout buccal devait été
détaché et remplacé par une paire d'écouteurs
de type « stéthoscope ».
Chaque cylindre de cire pouvait contenir environ 1200 à 1500
mots et pouvait être réutilisé 100 à 120
fois en l'effaçant avec une machine qui « rase »
la surface.
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Le Dictaphone a été très
utilisé pour l'étude de la langue Smithsonian
le 31 décembre 1924
La Smithsonian Institution est une institution de recherche scientifique,
créée sous l'égide de l'administration américaine
en 1846. Elle a au fil des années développé ses
vocations éditoriales, muséographiques, pédagogiques
et éducatives. ...
Un magazine mensuel, publié par l'institution, est également
appelé Smithsonian.
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Photographie d'une pièce pleine de filles assises devant des
machines à écrire transcrivant des enregistrements de
dictaphones pour la Dictaphone Sales Corporation.
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À partir des années 1950, de nombreux
matériels professionnels apparaissent, utilisant d'abord des
bandes magnétiques (magnétophones), puis des cassettes
audio, puis des microcassettes.
Le support numérique a permis, à partir
de la fin des années 1990, de miniaturiser les « dictaphones
» et d'allonger la capacité d'enregistrement et d'autonomie.
Ceux-ci utilisent d'abord un support DAT puis une mémoire intégrée
sur disque dur ou mémoire flash, ou des cartes mémoire
amovibles.
Parallèlement au format courant de fichier
son MP3, il existe un standard industriel de format de fichier, le
Digital Speech Standard, mis au point en 1995 par Grundig, Philips
et Olympus.
Avec le développement de l'« intelligence ambiante »,
les « dictaphones » sont de plus en plus intégrés
dans d'autres outils.
C'est déjà une fonction courante de la plupart des téléphones
mobiles et appareils photo numériques, de même que des
ordinateurs, baladeurs numériques et tablettes tactiles dotés
de microphone.
On peut penser que les progrès des logiciels de reconnaissance
vocale et de traduction élargiront encore l'éventail
des possibilités.
2 -
Le Directaphone ATEA :
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A ne pas confondre avec le dictaphone, le directaphone n'est
ni plus ni moins qu'une petite installation privée de téléphones,
appellé aussi système d'interphone.
1940 Le Directaphone ATEA
Diagramme du poste principal et des téléphones secondaires
|
Les personnes avec un poste secondaire pouvaient
appeler le poste principal, mais ne pouvaient pas comminiquer
directement entre elles.
Toute communication au sein de l'entreprise doit passer par
le manager !!!
Le poste central est muni d'un haut-parleur
(mains libres), déjà utilisé comme système
de communication de porte d'entrée dans les années
1940.
Le téléphone de table ainsi que les postes muraux
figuraient dans un catalogue de 1940.
Les 5 boutons et l'indicateur étoilé sont « empruntés »
à un système de clés des années
1950. Le meuble en acajou donne un vrai look vintage.
Nous avons retrouvés dans les archives (ATEA) que ce
produit a été lancé en 1952.
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Schéma Publicité
ATEA 1958 Précisions sur le Directaphone
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Produit similaire : l'Intervox
de La Téléphonie Industrielle.
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Il s'agit d'un appareil
avec un haut-parleur intégré, qui sert également
de microphone.
Cela fonctionne « simplex », c'est-à-dire
que le commutateur doit être utilisé pour basculer
entre parler et écouter.
Dans la période 1945-1955, ils ont obtenu un grand succès
avec cela, il n'y a qu'un seul concurrent important dans ce segment
de marché, Televic à Courtrai.
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Le dictographe britanique
Selon Mike Williams qui a travaillé pour les téléphones
Dictograph pendant de nombreuses années et connaît tous
les modèles britanniques.
On trouve encore des téléphones Kelly
Monroe Turner dans le monde entier.
Turner était président de la General Acoustics Company,
fabricant de l'aide auditive Acousticon, du microphone Dictograph
et du système d'interphone Dictograph .
Le cur de son système était un microphone assez
conventionnel mais très sensible qu'il appela le Métrophone
. Il a été breveté par Turner et Norton Johnson
en 1907. Il utilisait un diaphragme plus grand que d'habitude, capable
de capter une conversation à une distance raisonnable, et pouvait
donc être combiné avec un récepteur sensible,
soit un récepteur de boîtier de montre, soit un haut-parleur
intégré, et utilisé comme un interphone de bureau.
L'idée d'un système téléphonique de bureau
mains libres a rapidement fait son chemin et l'entreprise de Turner
a eu du mal à répondre à la demande de son usine
de Jamaica, à New York.
De 1902 à 1913, la Dictograph Products Company
Inc., créée pour gérer la partie téléphonique
de l'entreprise, a breveté les bases de son système.
La société et le nom Dictograph ont été
enregistrés en 1907 par Turner et son financier, W Donnan.
Il convient à ce stade de dissiper une
certaine confusion. Le dictographe était le système
téléphonique de Turner. Le dictaphone , un nom souvent
utilisé par erreur pour désigner un dictographe, était
la machine à dicter à cylindre de cire d'Edison. Trop
de références utilisent le mauvais nom.
A gauche : le premier logo Dictograph
utilisé sur le devant de l'émetteur Metrophone, à
droite : d'avant la Première Guerre mondiale.
A gauche : intérieur du
métrophone, vue arrière, à droite
: émetteur Acousticon, sur lequel était basé
le Metrophone. C'était un émetteur à boule de
carbone et à bloc de carbone. La version ultérieure
(années 1920) utilisait plusieurs boules de carbone plus petites.
Le principal inconvénient du système
Dictograph était la nécessité d'installer un
câblage important à partir de chaque position, et les
entreprises étaient réticentes à passer à
un système aussi coûteux. Lamson Engineering était
à cette époque un important fournisseur mondial d'équipements
de bureau et a ajouté Dictograph à sa gamme de produits.
Lamsons a peut-être suggéré que Dictograph devrait
louer ses systèmes plutôt que de les vendre directement,
et répartir le coût de l'acheteur sur de nombreuses années.
En 1908, les systèmes de dictographes étaient loués
à partir de seulement cinq dollars et cinquante cents par mois
pour une console principale et cinq stations. La stratégie
a fonctionné. Ce n'était pas une idée originale.
Des sociétés anglaises telles que General Electric s'étaient
déjà lancées sur le marché de la location
à la fin des années 1890, et la New System Private Telephone
Company a également vu le jour à la fin des années
1890. La location de téléphones a commencé en
1902. Les téléphones de location britanniques étaient
en grande partie fournis par Fuld GMBH
en Allemagne. Fuld louait également des téléphones
en Allemagne. Lamsons était bien conscient de cette pratique
de location à travers ses sociétés européennes.
En 1907, Turner se rend en Europe pour y créer
des filiales. Son Dictograph a reçu beaucoup d'attention favorable
et la nouvelle société qu'il a créée a
répété son succès en Grande-Bretagne,
en France et en Allemagne. Il a également obtenu les droits
européens pour fabriquer et vendre les aides auditives Acousticon.
À son retour aux États-Unis, Turner fut quelque peu
embarrassé de constater que son usine était sérieusement
en retard par rapport à la demande, en raison des commandes
importantes reçues du gouvernement américain. Une autre
usine est créée à Chicago.
En 1910, Turner utilisa le métrophone
pour produire le « Detective Dictograph », un microphone
légèrement plus grand et encore plus sensible destiné
aux travaux de surveillance. Il a été utilisé
par l'agence de détectives Burns pour obtenir des condamnations
dans un certain nombre d'affaires criminelles et de corruption majeures.
Les tribunaux ont accepté les preuves obtenues et enregistrées
par le détective Dictograph. La publicité qui en a résulté
sur les « écoutes scientifiques » a encouragé
de nouvelles ventes des systèmes d'interphonie. La clarté
et la sensibilité du microphone ont été démontrées
lors d'une interview où la personne dans le bureau distant
pouvait entendre le bruissement des vêtements du journaliste
alors qu'il se rapprochait de la console Dictograph.
Des microphones dictographes ont été
utilisés lors des premiers tests de transmission radio de l'opéra
de Lee DeForest à New York en 1910. Les détails de l'équipement
utilisé par DeForest ont été largement rapportés
dans les publications techniques de l'époque, et les unités
dictographes ont reçu leur part de publicité. .
Au cours des décennies suivantes, Dictograph
aux États-Unis a élargi sa gamme pour inclure des PAX,
des postes et haut-parleurs sans fil, ainsi que des équipements
de communication militaires. Après la Première Guerre
mondiale, les premiers combinés sont apparus sur Dictographs.
Kelly Turner est décédé le 7
novembre 1927, un homme riche et respecté. Ses entreprises
lui ont survécu et ont perduré dans le monde entier,
même si leur direction a progressivement changé avec
l'évolution des temps. Actuellement, l'entreprise a abandonné
le secteur téléphonique et fournit des systèmes
de sécurité.
En Grande-Bretagne, les appareils
téléphoniques de Dictograph
Telephones Ltd ont connu leur plus longue durée
de vie. Bien que les téléphones britanniques aient suivi
un modèle similaire à celui des États-Unis, il
existait des variations locales. La fabrication destinée aux
marchés britanniques et coloniaux était en partie assurée
par Autophone, une filiale de
la British Home Office Telephone Company,
depuis leur usine de Wimbledon. Une autre usine de Croydon a fourni
des téléphones, mais les dates sont inconnues.
Pour sa construction, Autophone a utilisé de nombreuses pièces
importées, pour la plupart importées de H Fuld GMBH.
Les combinés portaient la marque Dictograph. Fuld est devenu
plus tard T&N, et certains dictographes très récents
ont à la place des combinés de marque T&N. La partie
britannique de la construction était principalement constituée
de la menuiserie des armoires et du câblage. L'assemblage final
a finalement été transféré dans une usine
de Coventry. L'association de Dictograph avec Lamsons s'est poursuivie
et Lamsons a été commercialisé sur de nombreux
marchés coloniaux tels que l'Australie.
Une pratique assez inhabituelle a émergé
chez les loueurs. Après qu'un système ait été
loué pendant une dizaine d'années, il était mis
au rebut lors de sa récupération, plutôt que remis
à neuf et remis en service. Cela a réduit la charge
de maintenance, qui était toujours couverte par les sociétés
de location dans le cadre de leurs contrats, et a permis de garantir
que les téléphones utilisés restent raisonnablement
modernes.
Lactivité de location sest poursuivie pendant une
période étonnamment longue. En Grande-Bretagne, Dictograph
était encore très performant en matière de location
en 1967, lorsqu'il a finalement été racheté par
son plus grand rival Telephone Rentals.
Les Téléphones Dictograph
Il existe trois styles distincts dans la gamme Dictograph,
correspondant à l'avant-Première Guerre mondiale, à
l'entre-deux-guerres et à l'après-Seconde Guerre mondiale.
Bien que les numéros de modèle soient inconnus, il existe
peu de variations.
La première gamme d'avant-guerre se distingue
par son émetteur Métrophone. Celui-ci est généralement
monté derrière une grille Dictograph décorative,
dont deux versions sont connues. Les consoles principales avaient
un haut-parleur à pavillon intégré dans la façade
derrière un trou correspondant. Les stations et sous-stations
exécutives utilisaient un récepteur de boîtier
de montre compact mais efficace. Les consoles Master et Executive
pouvaient gérer de 2 stations à 100 stations et étaient
construites en chêne ou en acajou. Un haut-parleur d'extension
pourrait être prévu sur une station. Un système
peut également être configuré comme un interphone
standard sans poste maître ou exécutif. Contrairement
à la plupart des interphones britanniques de la même
période, les systèmes Dictograph étaient secrets
entre les appels.
A gauche : Station principale à 15 touches,
au centre : sous-station à 10 clés
ou station exécutive, à droite
: sous-station à 6 touches
Un système plus petit était disponible
pour un usage domestique. Les stations peuvent être fournies
en émail blanc, ivoire ou gris français, ou réalisées
en bois spéciaux sur demande. Un klaxon de haut-parleur, appelé
Mastercall, était également disponible. Il pouvait être
connecté à une position de sous-station et utilisé
pour un système de sonorisation. Un métrophone connecté
permettait à l'appelé de répondre directement
au klaxon et de l'utiliser comme s'il s'agissait d'une sous-station
Dictograph. Les sonneries pouvaient être utilisées à
la place pour appeler la personne recherchée au téléphone
le plus proche, au moyen d'une sonnerie codée. Des conférences
téléphoniques pouvaient également être
mises en place. Le système était assez complet, d'autant
plus que la téléphonie venait tout juste de dépasser
le stade de la « nouvelle invention ».
Dictograph disposait d'un certain nombre de départements
de service et de construction répartis aux États-Unis,
mais ils ont également noté dans leur catalogue que
des dessins et des détails clairs étaient fournis avec
chaque nouveau système pour permettre son installation par
tout électricien compétent.
Station
Mastercall, probablement avant 1918.
Dans l'entre-deux-guerres, le combiné a été
introduit. En Europe, Fuld a fourni le combiné et le support
en bakélite avec le logo Dictograph moulé. Le placage
de noyer sur le pin ou le hêtre a été utilisé
dans les téléphones ultérieurs au lieu du bois
massif. Le support de ces téléphones a une forme plutôt
carrée. Les consoles principales placent l'émetteur
et le haut-parleur derrière une grille restylée avec
un logo Dictograph plus récent. Aux États-Unis, les
combinés Western Electric se trouvent souvent sur les dictographes,
mais on ne sait pas s'il s'agit de raccords d'origine ou de remplacements
de maintenance. Les combinés Kellogg semblent également
avoir été utilisés comme équipement d'origine
au début de la bakélite. En Grande-Bretagne, le combiné
British Post Office 164 est apparu sur leurs téléphones
et dans leurs publicités. Les téléphones Dictograph
apparaissent également avec les marques d'autres sociétés
à cette époque - il n'est pas clair si Dictograph les
vendait à d'autres sociétés ou si les sociétés
substituaient simplement leurs propres badges.
Les postes de gauche et de droite sont des stations
principales de modèle DD. Au centre un
modèle de sous-station HL20/1.
Au centre : détail du combiné
et du support Fuld.
A droite : sous-station
britannique HL30/1 à 16 touches avec combiné et support
en bakélite de noyer. Fin des années 1930-1940
Un Motor Dictograph a été introduit
dans les années 1920 aux États-Unis pour la communication
entre un conducteur de limousine et ses passagers.
L'entreprise affirmait fièrement qu'il s'agissait d'un «
équipement standard dans pratiquement toutes les productions
américaines connues de voitures automobiles de haute qualité
avec chauffeur, y compris Pierce Arrow, Packard, Cadillac, Hudson,
Winton,
.. » etc. La façade du Metrophone était,
bien sûr, plaqué argent.
Publicité
américaine fin des années 1940.
Dans un catalogue américain du début des années
1920, il est noté que le système Dictograph était
désormais vendu directement et non loué. Il sagit
dun changement de politique qui na pas été
suivi en Europe. Le catalogue mentionne également des ventes
au Japon, en Australie, en Russie, en Norvège, au Danemark
et en Amérique du Sud.
Dans la gamme finale d'après-guerre, le combiné
Fulhandset et le support des téléphones européens
ont pris une forme plus douce et plus arrondie.
Les consoles principales étaient en pin teinté, ou plus
tard en placage plastique. L'émetteur et le récepteur
étaient derrière des grilles simples et alimentés
par un petit amplificateur à lampes. Dans les dernières
versions, le combiné était déplacé sur
le côté du boîtier.
Un cadran T&N a été installé sur certains,
généralement en fixant un support plutôt maladroit
devant le socle. Ceux-ci étaient parfois commercialisés
sous le nom de TeleMatic (suite à leur rachat par Telephone
Rentals en 1967) ou Dictomatic. Aux États-Unis, la production
semble avoir cessé à cette époque.
Sous-station HL4/1, années 1950. Au
centre : station CL12 Master, début des années 1960.
A droite : Sous-station Fuld en bakélite
américain.
Le combiné Fuld est également
apparu aux États-Unis à cette époque. On le retrouve
souvent sur un support métallique plié qui semble avoir
été utilisé pour réparer des téléphones
plus anciens, mais il apparaît également sur le support
en bakélite plutôt fin présenté en haut
à droite. Cela semble navoir été quune
mesure temporaire en attendant que les téléphones fabriqués
aux États-Unis puissent être remplacés.
Agauche sous-station SL20/4 fabriquée
par Dictograph après 1967.
A droite
: sous-station américaine.
A gauche : combiné
Dictomatic de sous-station DHL10/1A fin 1950 début1960.
Adroite : modèle SL10/1A, version ultérieure
avec une date de fabrication située entre le milieu et la fin
des années 1960.
Le Dictomatic a évoqué le fait
qu'il s'agissait d'un téléphone hybride qui pouvait
également être connecté à un central téléphonique
automatique.
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