Le Levant ou « Proche-Orient » désignait
traditionnellement en français les régions bordant la côte
méditerranéenne de l'Asie : en premier lieu la Syrie, ainsi
que le Liban (les États du Levant au sens français) ; mais
la région du Levant inclut également la Palestine, Israël
, la Jordanie, l'Anatolie, la Mésopotamie et l'Égypte. Le
Levant dépendaient de l'Empire ottoman jusqu'à la fin de
la guerre 1914-18.
L'État libanais est créé en 1920
sous le nom de « Grand Liban » par la France (le haut commissaire
français au Liban est alors le général Gouraud) par
adjonction au territoire du moutassarifat du Mont-Liban (entité
autonome de l'Empire ottoman) de territoires qui appartenaient aux deux
wilayets ottomans de Beyrouth et de Damas.
La France avait été alors, à la suite du démantèlement
de l'Empire ottoman, mandatée par la Société des
Nations pour administrer et organiser certains territoires ex-ottomans.
En 1926, le Liban adopte sa première constitution, devient officiellement
une république, prend le nom de « République libanaise
» et crée les postes de président de la République
et de président du Conseil des ministres.
Le pays déclare son indépendance le 22 novembre 1943, en
gardant les frontières du Grand Liban de 1926,
Lorsque la France établit son mandat en Syrie et au Liban, le téléphone
y était presque inconnu, les seules liaisons à distancé
dans cette ancienne partie de l'empire ottoman étant réduites
à quelques lignes télégraphiques, du reste très
peu nombreuses et en médiocre état.
Dès son arrivée, l'autorité militaire française
fut donc obligée d'établir les liaisons téléphoniques
nécessaires à l'exercice de son commandement.
Ce réseau, étendu rapidement aux principales localités,
fut mis à la disposition des commerçants, sur leur demande
et moyennant une légère redevance. Le succès en fut
tel que fin 1932, le service des transmissions des troupes du Levant entreprit,
sur de nouvelles bases, la construction d'un vaste réseau téléphonique
aux lignes multiples, établies selon les règles de la technique
la plus moderne et desservies par de nombreux centraux.
sommaire
Les premières lignes télégraphiques
de Beyrouth la reliaient à Damas en 1861 et à Istanbul deux
ans plus tard.
Zahlé a, pour la première fois, été reliée
à lextérieur, à laide du télégraphe
en 1886,
La France, en tant que puissance mandataire, créa le 1er janvier
1921 une « Inspection Générale des Postes et Télégraphes
» couvrant à la fois le Liban et la Syrie, avant que les
deux pays ne jouissent de leurs propres administrations postales distinctes
en 1924.
1909 le téléphone fait son apparition au Liban lorsqu'un
industriel installe une ligne privée entre son usine d'Achrafiyeh
(quartier de Beyrouth ) et ses magasins du centre.
La première mention d'un réseau téléphonique
au Liban (alors Syrie) date de 1910 et concerne, étonnamment,
la ville secondaire de Zahlé au Mont-Liban, qui sollicitait
également à l'époque une concession pour l'implantation
d'une centrale électrique - une autre première dans cette
partie de la région. le téléphone public en 1912
est introduit par son CAIMMACAM HUSSEIN AL AHDAB à MAALACKA (quartier
de Zahjé).
Après la première guerre mondiale, les Français
commencent à installer un réseau téléphonique
qui est destiné aux services officiels ainsi qu'à ceux relevant
de l'armée et de la sécurité.
Le téléphone ne commence à se généraliser
auprès du grand public que vers le milieu des années 1920.
Son développement est lent au départ car il faut être
plusieurs à disposer d'appareils. Les communications sont intra-urbaines
et ne concernent que Beyrouth. Vers la fin des années vingt, le
téléphone fait son apparition dans les autres grandes villes
du pays et devient un élément progressivement indispensable
de la vie quotidienne.
En décembre 1921, les autorités françaises
du mandat accordent la concession de communication radioélectrique
à la Compagnie Générale de Télégraphie
sans Fil (CSF), autorisée à construire à Khalde une
station de transmission radioélectrique reliée à
Radio France.
L'année suivante, en décembre 1922, le CSF crée Radio-Orient
pour gérer ladite concession au Liban et en Syrie.
1927 1300 km de fil téléphonique
sont posés, contre simplement 250 km lannée précédente.
sa construction comme son exploitation, relevait exclusivement des autorités
militaires. Certaines lignes restaient néanmoins ouvertes au public.
Dans la plupart des cas, il faut attendre leffort déquipement
amorcé en 1927 pour voir les priorités politiques et militaires
imposer leur propre logique, et venir informer le réseau téléphonique
civil : alors que le nombre de kilomètres de fil posés quintuple
entre 1926 et 1927, le nombre dabonnés civils ne bouge quasiment
pas (de 1 054 à 1 100 abonnés ; seules huit nouvelles localités
accèdent au trafic téléphonique civil en 1927).
À la fin des années 1920, on peut estimer que la plupart
des postes de cazas (districts du Liban) de la zone sédentaire
ont dorénavant à leur disposition une liaison téléphonique.
Tout nest pourtant pas parfait. Dabord, le faible débit
des lignes, et son corollaire, les durées dattente interminables,
font que les sections ouvertes au trafic civil sont très souvent
saturées. Exaspéré, le lieutenant-colonel Tracol,
chef du SR de Damas, rend compte de la difficulté quil a,
en 1929 encore, à joindre Beyrouth :
« Jajouterais que les communications téléphoniques
ne peuvent pas se faire avec toute la rapidité voulue en ce qui
concerne mon service. Cest ainsi que le 20, jai demandé
de mon bureau la communication avec le directeur du SR du Levant, pour
une question urgente. Il ma été répondu que
la ligne ne fonctionnait pas et quil nétait pas possible
de me donner la communication. Le même jour, le lieutenant Tézé
a attendu environ deux heures pour pouvoir téléphoner à
la Direction du SR. Mon appareil téléphonique est défectueux,
malgré de nombreuses réparations ; cest un appareil
de campagne qui doit dater de la Guerre de Cent ans. Jai demandé
trois fois quon me le change »

Le réseau des télécommunications dans les États
du Levant au 1er janvier 1928 : téléphone et T.S.F.
1934 L'Iraq, la Syrie et la Palestine ont été
reliés par une chaîne de stations radiotélégraphie.
Les traités de 1936 de la France avec la Syrie
et le Liban marquent l'acceptation par les nationalistes syriens d'une
séparation du Liban. Dès 1943, des projets d'États
distincts sont menés par les élites, jusqu'à ce que
la France quitte militairement la région.
Le premier câble télégraphique sous-marin
du Liban a été posé en 1938 par la France, alors
qu'elle se préparait à la guerre, et reliait Beyrouth à
Nabeul en Tunisie. Après la guerre, il était exploité
par Radio-Orient (voir ci-dessous).
Avec l'indépendance du Liban en 1943, les
télécommunications relèvent d'un ministère
des Postes et Télégraphes (qui deviendra dans les années
1950 le ministère des Postes, Télégraphes et Téléphones,
et en 1980 le ministère des Postes et Télécommunications).
1943 L'équipement téléphonique de Damas, en Syrie,
fera l'objet d'un renouvellement qui le modernisera.
Dès les années 1950, le Liban, pays économiquement
riche, a commencé à investir dans le développement
de son réseau téléphonique en installant des centraux
automatiques, notamment en partenariat avec Ericsson, qui a
joué un rôle clé au cours des décennies suivantes.
(Ericsson a longtemps été un pionnier des télécommunications
dans le monde arabe, établissant les premières lignes téléphoniques
à Istanbul et au Caire dans les années 1890.)
1951 Installation du téléphone automatique à Beyrouth.
1er mai 1954 : Le président Chamoun inaugure le téléphone
automatique à Beyrouth en composant à 22h45 le premier numéro
de liaison directe sans passer par une opératrice.
Les installations, réalisées par la société
suédoise Ericsson sont en mesure de servir 15 000 abonnés
et devraient être augmentées de 7500 lignes dici la
fin de lannée. Les rues de Beyrouth ayant été
défoncées pour la pose souterraine des 16 000 km de câbles,
aucun fil nest visible.
Le projet a coûté 7,5 millions de livres libanaises.
Le 13 mai est établie la première liaison téléphonique
directe entre le Liban et le Brésil, lorsque le chef du gouvernement
entre en contact à 15 h avec le chef de lÉtat qui
se trouve alors à Rio de Janeiro.
Les Français céderont le réseau au gouvernement libanais
indépendant et en 1952 est inauguré l'Hôtel des Postes
qui groupera le ministère des PTT, le Bureau central de la Poste,
ceux des Télégraphes et des colis postaux, Radio-Orient
et la direction du service du téléphone.
Un acteur intéressant au cours de ces années est la société
française Radio-Orient, qui a continué à occuper
une position centrale dans le secteur téléphonique même
après l'indépendance du Liban. Elle a accueilli les premiers
services téléphoniques internationaux au Liban, en 1952,
et les premiers services télex, dix ans plus tard. Plus important
encore, l'entreprise a conservé sa concession exclusive sur les
communications radioélectriques avec l'Europe et l'Amérique
du Nord .
En mai 1954, le système téléphonique a été
modernisé avec l'introduction du système automatique. système
de numérotation.
À cette époque, le Liban comptait un peu plus de 27 000
téléphones, massivement concentrés dans sa capitale,
Beyrouth.
Les téléimprimeurs, qui pouvaient transformer les communications
télégraphiques en texte, ont commencé à fonctionner
en mai 1954.
En 1957, la demande de services téléphoniques dépassait
l'offre, comme le montrent les contrats signés avec Ericsson, pour
étendre le réseau avec 25 000 nouvelles lignes dans les
principales villes du pays, et avec Siemens, pour construire un
réseau ultramoderne. poste de transmission radio.
À la fin des années 1960, le Liban envisageait d'étendre
le réseau téléphonique à toutes les régions
rurales du pays.
Un central Crossbar ARM a
été officiellement inauguré à Tripoli en décembre
1964 par le ministre des PTT, Antoine Sehanoui, en présence du
gouverneur du Liban, Bachir Al-Awar, du directeur de la Téléphonie,
A. Chemali, de deux anciens ministres des PTT et de plusieurs représentants
de l'administration, de l'Église et des collectivités locales.
Grâce à l'ouverture de ce central ARM, les 8 000 abonnés
de Tripoli sont désormais connectés automatiquement aux
65 000 abonnés du district de Beyrouth. La connexion a été
réalisée conformément au programme et l'équipement
fonctionne parfaitement.
Entre-temps, le Liban a été le pionnier du système
télex dans le monde arabe, en l'introduisant en 1962.
En 1969, le Liban a installé à Arbaniyeh sa première
station terrienne par satellite, capable de gérer les conversations
vocales ainsi que les chaînes de télévision. Il a
ainsi rejoint le réseau mondial Intelsat dirigé par les
États-Unis . Ce signe de progrès fut célébré
par la création d'un timbre dédié émis le
25 mars 1971.
Le premier câble coaxial sous-marin du Liban , vers Marseille en
France, a été inauguré en 1970. Son exploitation
et sa maintenance ont été confiées à la Sodetel,
une société spécifiquement créée en
1968 pour gérer ce câble et détenue en copropriété
par le gouvernement libanais (50% ), France Câbles et Radio (40%)
et Italcable (10%). En mai 1971, un contrat a été attribué
pour relier Beyrouth à Alexandrie en Égypte, via un autre
câble coaxial sous-marin, et à Damas via un câble terrestre
et une transmission par micro-ondes.
Entre son indépendance et le début de la
guerre civile interconfessionnelle qui le ravage de 1975 à 1990,
le pays connaît une période de relative prospérité
économique et de stabilité politique, permises par la forte
croissance des secteurs du tourisme, de l'agriculture, ainsi que des finances
et des services (banque, assurances
). Dans cette période,
le pays est, de ce fait, considéré comme le « coffre-fort
du Levant » et comme la « Suisse du Moyen-Orient »,
en raison de sa puissance financière.
1982, le Liban avait choisit de séquiper de commutateurs
téléphoniques moitié en E10 et moitié
en MT20.
Une douzaine de commutateurs E10 Alcatel est commandée
pour moderniser le réseau téléphonique. Le ministère
des PTT libanais se charge de fournir les bâtiments. La guerre civile
qui sévit dans le pays ne favorise pas lavancement du projet.
Beyrouth est coupé en deux et le pays est divisé.Pour faire
face au retard pris dans lexécution du contrat, un établissement
Alcatel est créé et des techniciens libanais sont formés
pour terminer les installations.
Témoignage d'un responsable Alcatel en période de
guerre :
Le Liban est le siège dune guerre civile ; voilà encore
une expérience inédite. Les seigneurs de la guerre se partagent
le pays. Comme il faut bien quils vivent, ilsprélèvent
des taxes, manu militari, chaque fois que du matériel entre ou
sort de leur zone. Rien de tel nétait prévu ni au
projet ni au contrat ! La première fois que je me rends au Liban,
le responsable CIT vient me chercher à laéroport.
En voiture, je trouve la route en bien mauvais état : «cest
plein de nids de poules !». Il me répond avec le plus grand
calme : «ce sont des trous dobus».
Nous recrutons du personnel libanais, parlant bien le français.
Il se fait la main sur nos chantiers en France avant de retourner chez
lui où nous avons créé une filiale de droit local
pour le gérer. Nous limitons bien entendu la présence de
nos nationaux dans un pays où tout peut arriver.
Nous sous-traitons le montage et le câblage à une entreprise
locale, propriété de notre agent. A ne plus recommencer
! Ce dernier se croit tout permis : ses équipes, par exemple, laissent
rouler, sans protection, les tourets de câbles sur les nez des marches
descaliers. La plupart sont brisés. Je dois me fâcher
tout rouge et parler de la rupture de notre contrat, il me menace daller
se plaindre à G. Pébereau .«Allez-y !» lui dis-je.
Tout rentre dans lordre avec cet «agent sous-traitant»,
mais les difficultés saccumulent. Nous ne pouvons plus débarquer
notre matériel à Beyrouth ; il faut aller à Jounié,
moins bien équipé. Les bâtiments ne sont pas prêts.
Les libanais ne nous paient que s'il y a des recettes venant des
abonnés ; mais les satellites restent stockés dans leurs
caisses d'emballage. Nous devons limiter nos expéditions et trouver
des zones de stockage qui, par miracle, nont jamais été
bombardées
Les retards sont tels quil faut prolonger
la période de validité du crédit acheteur au delà
de 1984.
Thomson-CSF Téléphone, de son coté, peine à
sortir son produit, bien quil soit, comme nous, favorisé
par le retard des bâtiments. Nous aurons la joie de recevoir la
commande de quatre E10 supplémentaires, remplaçant autant
de MT pour le compte de notre rival du moment, nous sauvons
la mise de notre futur associé ! Finalement, le réseau libanais
est mis en service partiellement, le 14 Janvier 1982. Les mises en service
suivantes se dérouleront au gré des opportunités
offertes par les quelques trêves qui ponctuent cette abominable
guerre civile. Le mérite en revient à notre responsable
de la filiale J.J. Cornély, qui a toujours gardé un calme
olympien, malgré les difficultés et les dangers.
Nous avons mis le doigt dans la création de filiales, notre «parc»
de filiales va croître et nous obliger un peu plus tard à
nous organiser pour les gérer .
sommaire
L'héritage de la guerre civile
La guerre civile qui a duré de 1975 à 1990
a été marquée par un va-et-vient entre progrès
et régression. En 1976, le Liban était membre fondateur
d' Arabsat , une organisation intergouvernementale fournissant des connexions
par satellite aux États arabes. Linvasion israélienne
de 1982 a en elle-même provoqué des destructions, mais a
également fait reculer un plan de 325 millions de dollars financé
par les États-Unis pour réparer les dégâts
antérieurs. Les deux stations Intelsat que le Liban exploitait
à Arbaniyeh ont été détruites le 7 mai 1983
et sont restées hors service les années suivantes. Les États-Unis
et la Corée du Sud ont financé la réhabilitation
de certaines lignes téléphoniques en 1983 et 1984. Une deuxième
station terrienne de satellite Intelsat a été installée
à Jouret El-Ballout en 1987, bien qu'elle semble également
avoir été détruit. À la fin de la guerre,
le Liban ne disposait que denviron 150 000 lignes téléphoniques
(contre 450 000 auparavant), qui nétaient pas fiables.
Le conflit a également donné naissance à une pléthore
de prestataires informels qui établissent illégalement des
réseaux téléphoniques utilisant des lignes locales
et internationales. Ils sont devenus tellement partie intégrante
du paysage local qu'ils ont acquis le surnom de « centrales »,
qui servaient aux citoyens libanais de téléphones publics.
Les terminaux satellites clandestins ont également prospéré
; le futur premier ministre Najib Mikati était réputé
pour être particulièrement actif dans ce domaine. Pendant
ce temps, de nombreux abonnés au réseau officiel ont cessé
de payer leurs factures, dans un pays éclaté où les
administrations centralisées pouvaient de toute façon difficilement
chasser les utilisateurs.
Lorsque Rafic Hariri est arrivé au pouvoir, en
octobre 1992, il a trouvé un pays en ruines.La destruction physique
des villes, et notamment de Beyrouth, et des infrastructures semblait
un défi insurmontable. Les routes, les ponts, les tunnels, le port
de Beyrouth, son aéroport, les centrales électriques, le
réseau téléphonique, tout était à rebâtir.
Le boom d'après-guerre
Après la fin de la guerre, le système téléphonique
a été reconstruit et réaménagé. Investcom
, filiale du groupe Mikati, a lancé en 1991 le premier système
de téléphonie mobile avancé (AMPS). La même
année, Sodetel acquiert le monopole de la commutation au sein du
réseau, à travers sa filiale Libanpac. La réhabilitation,
l'expansion et la modernisation des infrastructures ont été
confiées à des sociétés étrangères
bien établies, à savoir Ericsson et Siemens, ainsi qu'Alcatel,
dont chacune s'est vu attribuer une certaine partie du pays. Le contrat,
lancé en 1993 et signé en mars 1994, a coûté
au Liban 430 millions de dollars et a permis au pays de moderniser ses
systèmes de commutation téléphonique d'une technologie
analogique vieillissante au numérique.
En parallèle, le gouvernement a rapidement introduit le Système
mondial de communications mobiles (GSM) : en effet, les téléphones
portables étaient considérés comme une alternative
intéressante au téléphone câblé. Un
appel d'offres pour deux opérateurs mobiles a été
lancé en 1993 et les contrats ont été attribués
en juin 1994, pour une durée de dix ans (prolongable de deux ans).
Le marché s'est ainsi organisé autour d'un duopole : Cellis,
d'un côté, était détenu par France Télécom
(67 %) et Investcom de la famille Mikati (33 %) ; LibanCell, en revanche,
s'est montré un peu moins transparent sur ses actionnaires, répartis
entre Telecom Finland International, également connu sous le nom
de Sonera (14%), le Saoudien Almabani (20%), et des entités et
investisseurs libanais plus anonymes (66%). ). Au premier rang de ces
derniers se trouvait Nizar Dalloul, fils du ministre de la Défense
en exercice Mohsen Dalloul et proche parent du Premier ministre de l'époque
Rafic Hariri .
LibanCell affirme avoir passé le tout premier appel GSM au Liban,
le 23 décembre 1994, depuis l'hôtel Alexandre à Beyrouth.
Le Rapport sur le développement des télécommunications
dans le monde estime qu'en 1996, le Liban comptait déjà
200 000 utilisateurs de téléphones cellulaires, soit plus
que tout autre État arabe. Deux ans plus tard, ils étaient
plus de 350 000.
Les services de télécommunications fixes
sont restés un monopole entre les mains d'OGERO, qui a continué
à exploiter tous les aspects du réseau pour le compte du
ministère des Télécommunications, même après
que la loi sur les télécommunications de 2002 ait prévu
un transfert vers une société par actions qui portera le
nom de Liban. Télécom.
En fin 2004, le Liban séquipe de commutateurs
téléphoniques E10 OCB181.
En 2009, il y avait 1 816 262 lignes fixes et 4
890 534 téléphones mobiles en usage au Liban, un taux de
pénétration relativement élevé tant pour les
lignes fixes que pour les mobiles.
En 2013 Le réseau fixe libanais, géré
par lorganisation, dispose actuellement d'une capacité de
plus d'un million de lignes et dessert environ 600 000 abonnés.
Lorganisation offre ses produits et ses services sur lune
des plateformes les plus avancées, disponibles au Moyen-Orient.
Quelques chiffres :
1,750 km de fibres optiques
backbones SDH& Gigabit Ethernet
315 centraux téléphoniques
1,2 Millions de capacité de lignes téléphoniques
41 000 WLL (Wireless Local Loop)
Câbles Internationaux sous marins & liaisons satellites
3 Gateway internationales & 2 stations satellites terrestres
4 000 Cabines publiques
Intelligent Network (IN) Platform .
Le Liban a les prix les plus élevés du monde arabe, et le
moins bon service aux consommateurs.
.
services Internet
Le développement et la croissance de linfrastructure
Internet ont été relativement lents au Liban, alternant
entre une adoption rapide des nouvelles technologies et des retards presque
surréalistes. Le 1er février 2019. Le Liban se classait
au 161e rang du Net Index, qui évalue les vitesses Internet dans
le monde entier et a depuis été remplacé par Speedtest
. Le 23 novembre 2021, Speedtest a classé le Liban au 160e rang
pour le haut débit et au 82e pour les services mobiles.
Le pays affiche néanmoins un taux de pénétration
dInternet élevé. Le nombre d'utilisateurs d'Internet
était de 78,2 % en janvier 2021.
...
sommaire
Septembre 2024 L'affaire des bipeurs
du Liban
|