TELEPHONER A PARIS

1 - Une brochure des PTT de 1925
2 -
Anciens indicatifs téléphoniques

1925 PETIT MANUEL DISTRIBUE PAR LE SECRETERIAT DES PTT AUX ABONNES DE PARIS

Publications de l'Indicateur Universel des P. T. T.,3, rue de Champagny, Paris (VIIe). Voir la présente brochure.

COMMENT IL FAUT SE SERVIR
DU TÉLÉPHONE A PARIS

(Voir la table des matières à la dernière page.)
L'établissement d'une communication téléphonique nécessite la collaboration :
A. — De l'abonné demandeur;
B. — Du central téléphonique;
C. — De l'abonné demandé.


L'abonné demandé peut être atteint par la téléphoniste qui a reçu l'appel (caa exceptionnel).

L'établissement de la communication exige l'intervention de deux téléphonistes

A Paris :
Pour toute communica-tion téléphonique, interviennent outre les deux abonnés, appelant et appelé, une ou plus générale-mentdeux téléphonistes:
— Celle qui répond au demandeur.
— Celle qui donne le numéro demandé.

Au poste demandeur
Avant de décrocher l'appareil assurez-vous bien du numéro que vous voulez demander.
en consultant le dernier annuaire et ses suppléments.
Si ce numéro ne figure pas encore à l'annuaire ou dans ses suppléments demandez-le au Service des Renseignements du bureau où il doit être rattaché d'après la liste par rues qui figure à la fin de l'annuaire.Exemple : Pour un abonné de la rue Cambacérès, demandez : * les Renseignements d'Elysées "
Exemple : Pour un abonné de
la rue Cambacérès, demandez
les Renseignements d'Elysées

Un abonné qui ne veut pas perdre son temps doit modifier avec soin la liste de ses principaux correspon-dants dès que paraît un nouvel annuaire.
Faites-le et obligez votre personnel à le faire.
Ne conservez pas les annuaires périmés, n'en faites plus usage.
Si vous avez besoin de plusieurs annuaires pour vos services, adressez-vous, pour
leur achat, aux guichets des bureaux de poste
ou au
Dépôt Central
du Matériel des P. T. T.,
75, boulevard Brune, 75 PARIS
Dès que paraît l'Annuaire, Je tiens le répertoire
des numéros téléphoniques de mes
correspondants sur le modèle très pratique
fourni par les
Publications de l'Indicateur
Universel des P. T. T.,
3, rue de Champagny, Paris (VIIe).
Voir page i de la présente brochure.
Pour faire un appel,
décrochez le récepteur, portez le à l'oreille et attendez la réponse de la téléphoniste
sans agiter le crochet.
Une lampe s'allume, devant la téléphoniste, au décrochage de l'appareil.
Si vous êtes seul à appeler, la réponse ne se fera pas attendre.
Mais si plusieurs appels ont lieu presque simultanément, vous devrez attendre votre tour.

Si vous êtes seul, vous êtes servi.
N'agitez pas le crochet pendant l'attente de la réponse du bureau.
Cette
manœuvre est inutile.
Elle n'active pas la réponse de la téléphoniste, au contraire elle gêne celle-ci, quand elle se porte sur votre ligne, pour s'annoncer.

A Littré, avant la réponse de la téléphoniste, la manœuvre du crochet peut vous faire perdre votre rang et prolonger votre attente.
La téléphoniste répond : " j'écoute "
Aussitôt, sans parole superflue,
faites votre appel.

Je parle clairement..... mon appareil près des
lèvres, je décompose les nombres qui prêtent à confusion.

Dites notamment :

— Parlez clairementsans élever la voix en rapprochant le plus possible les lèvres de l'appareil.
— Détachez nettementes groupes de chiffres.
— Décomposez les nombres qui prêtent à confusion, comme : treize, seize, six, dix.

Pour quatre..... quatrrre.
— cinq...... cinque.
— six........ sisse, deux fois trois.
— sept...... septe, quatre et trois.
— huit...... huite, deux fois quatre.
— dix....... dix, deux fois cinq.
— treize...... treize, six et septe.
— seize...... tieize, deux fois huite.
Exemple : Gulenberg 13.09 s'énonce :
Gulenberg treize (six et sept) zéro, neuf.
Soyez bref et précis.
Les groupes de chiffres prêtent à confusion, vous l'avez remarqué quand vous parlez chiffres avec un correspondant, quand vous passez des prix, des cours, des dates, des mesures.
Vous vous rendez compte combien il est difficile d'éviter des erreurs.

Prenez donc un soin particulier pour faire vos appels au téléphone et exigez de voite personnel qu'il prenne le même soin.
La téléphoniste doit répéter le numéro que vous demandez, écoutez attentivement cette répétition.
Une fois que la Téléphoniste a pris votre Appel, les cas suivants peuvent se produire :
1° L'abonné demandé répond ;
2° L'abonné demandé n'est pas libre ;
3° L'abonné demandé ne répond pas ;
4° L'abonné demandé n'est pas sonné ;
5° La communication est coupée accidentellement ;
6° On vous donne un faux numéro ;
7° On vous donne votre correspondant, mais il est en cours de conversation avec un autre abonné ;
8° Vous êtes mis en communication avec deux abonnés inconnus.
Table de Renseignements pour les abonnés transférés qui ont changé de numéro; abonnés nouveaux qui ne figurent pas encore à l'annuaire ; abonnés absents.
Sommaire
L'abonné demandé répond
Dès que la liaison est établie avec le numéro que vous avez
demandé, un roulement à cadence lente: (brrrrr..... brrrrr—.)
reproduisant la sonnerie du téléphone vous indique que le numéro demandé est bien appelé.
Il répond, après que vous avez entendu ce roulement, dans un délai qui dépend de ses habitudes.
Ce roulement à cadence lente est ce qu'on nomme le retour d'appel.
Le numéro demandé n'est pas libre
A. — Ce renseignement est donné par un ronflement

Dès que j'entends le signal " pas libre" ie raccroche mon appareil.
interrompu d'une cadence rapide :
(brrr__ brrr__ brrr,... brrr—),
qu'il ne faut pas confondre avec le ronflement à cadence plus lente vous indiquant que votre correspondant est appelé: (brrrrr... brrrrr... brrrrr...).
Dans la plus grande généralité des cas, c'est par ce signal que vous êtes prévenu que votre correspondant n'est pas libre.La telépboniàte n'a pas a
intervenirdès que vous recevez ce signal, raccrochez vos récepteurs et attendez pour rappeler ce même numéro un temps suffisant pour l'échange et la rupture d'une communication de durée moyenne (environ 3 minutes).
B. — Ce renseignement est donné « de vive voix »
Ce renseignement peut aussi être donné, dans certains cas,
Les téléphonistes A, B, C peuvent essayer directement devant elles les lignes d'abonnés.

immédiatement après votre demande et de vive voix, par la téléphoniste. Par exemple pour un appel d'un Ségur pour Ségur, d'un Passy pour Passy.
N'en soyez pas surpris ; quand ce renseignement est donné de vive voix et presque instantanément, c'est que votre téléphoniste a, devant elle, le tableau de tous les abonnés de son bureau et que, par un essai rapide sur la ligne du numéro demandé, elle est avertie par un bruit spécial, dans son récepteur, que ce numéro n'est pas libre.

L'abonné demandé ne répond pas
Il n'y a pas de signal de non réponse
pour les abonnés de Paris.
Si au bout d'un laps de temps que vous devez apprécier suivant les habitudes de votre correspondant,
Bébé répond au téléphone
,vous n'avez pas obtenu sa réponse, après a^oir entendu le retour d'appel, comme il est dit dans le cas où l'abonné répond, raccrochez sans insister davantage.
Le retour d'appel vous indique 1° que la communication est bien établie,
2° que Dotre correspondant est bien sonné.

Si vous n'entendez pas sonner votre correspondant
Si vous n'entendez pas le retour d'appel, dont on vient de parler, rappelez la téléphoniste en manoeuvrant lentement le crochet j usqu'à ce qu'elle se présente et dites-lui simplement :
On ne sonne pas mon numéro.

On ne sonne pas mon numéro
Peu après, vous devez entendre le retour d'appel.
Sommaire
Votre communication
est coupée accidentellement
A. Si vous êtes le demandeur
Ne raccrochez pas
Manoeuvrez lentement le crochet jusqu'à ce que la téléphoniste revienne en ligne et dites-lui :
On a coupé la communication avec le n° X.. que j'avais demandé

B Si vous êtes le demandé
Ne coupez pas

Raccrochez et attendez que votre correspondant vous rappelle,
En opérant dans les deux cas, A et B, comme il est indiqué ci-dessus :
1° La communication coupée est rétablie sans difficulté ;
2° Le compteur n'est pas actionné de nouveau et, par conséquent, une seule unité de conversation est comptée.
Quand, après une communication coupée accidentellement, les deux correspondants se redemandent en même temps, le rétablisse ment de la communication est impossible.
Chacun d'eux reçoit le signal « Pas libre ».
On vous donne un faux numéro

Le petit téléphoniste de la maison X...., quand il eut appelé par erreur ! !
Pour obtenir la rectification de cette erreur, manœuvrez lentement le crochet jusqu'à la réponse de la téléphoniste et dites-lui :
On m'a donné un faux numéro, Je demande Provence 99.15... Faites ce nouvel appel en l'accentuant très nettement et prenez garde que la téléphoniste répète bien, ce numéro sans erreur.
Un abonné qui est appelé par erreur doit dire :
« Ici, numéro X......», puis raccrocher sans délai.
On vous donne
votre correspondant, mais il
est en conversation avec un autre abonné
Dans ce cas, retirez-vous, raccrochez, à moins que votre correspondant, averti de votre présence, ne vous demande de rester en ligne.

Photo Sartony, rue Laffitte.
Les photographies de cette brochure sortent des ateliers Sartony, 45, rue Laffitte, à Paris, photographe agréé de l'Administration des P. T. T. Vous tenez pas, comme cette dame, Hotre appareil de la main droite, qui doit rester libre pour écrire notes et renseignements.
Vous êtes mis en communication avec deux abonnés inconnus qui sont en conversation

Apprenez à bien connaître les signaux.
Raccrochez comme il vient d'être dit, Puis au bout d'une minute reprenez votre appel.
Ne confondez pas l'appel du numéro demandé cadence lente avec le signal " Pas libre" cadence rapide.
Il n'y a pas de signal de non réponse.
Retenez bien que : " Pas libre "
ne veut pas dire que sa ligne est occupée
Exemple
— Vous demandez l'abonné X... au moment où il est appelé pour une communication interurbaine» vous obtenc un " pas libre "
— Vous demandez l'abonné X... (qui est absent de chez lui). Si pendant qu'on le sonne, un autre correspondant le demande, ce second correspondant obtiendra un " pas libre alors qu'en réalité X. . . ne répond pas.

L'abonnée :
c'est trop fort ! Toujours pas libre

La téléphoniste : pas libre

Dans certains cas, il n'y a donc pas contradiction entre le renseignement "Pas Libre" et la non réponse pour un abonné demandé
Sommaire
Disposition générale
d'une ligne d'abonné dans un Multiple
Dès qu'une fiche esi enfoncée dans l'un des jacks 1,1, 3, 4, 5, 6, qui aboutissent tous à la même ligne d'abonné, cet abonné marque "pas libre".
Remarquez :
Que lous appckz loujow: au même endroit, mais que
Hous êtes appelé pat plusieurs points différents.

Photo Sartony, rue Laffitte.
Une lampe d'appel d'abonné.

Votre intérêt est de consulter
la présente brochure et de la conserver

Observez rigoureusement
Une minute d'attente
entre chaque communication


J'attends toujours une minute entre chaque communication:
Une vraie minute de 60 secondes !!

Dès qu'une communication es terminée, raccro. chez, et si vou: désirez une nouvelle communication,
attendez une minute avant de décrocher de nouveau
* Voici pourquoi :
De petites lampes " signaux " s'allument devant la téléphoniste lorsque les abonnés, la communication terminée, raccrochent leur appareil. Aussitôt la téléphoniste coupe la communication.
Donc, raccrocher est indispensable pour qu'une communication soit coupée.
Et il faut raccrocher pendant une minute environ
pour que la téléphoniste ait le temps d'apercevoir les signaux et de rompre la communication.
Quand un abonné n'observe pas cette attente et reprend l'appareil au bout de quelques secondes, il fait disparaître le signal et la téléphoniste peut supposer que l'abonné est toujours en conversation. Pendant ce temps l'abonné n'obtient pas de réponse et met son correspondant dans l'impossibilité d'appeler et d'être appelé.
Au lieu de faire gagner du temps, cette précipitation en fait perdre et provoque des plaintes injustifiées.
Sommaire
Suivez bien cette règle :
Si une communication est coupée accidentellement c'est le demandeur qui doit rester à l'appareil et rappeler la téléphoniste pour obtenir le rétablissement de la communication.
Le demandé doit se borner à raccrocher.
Remarquez-le :
Parmi vos correspondants,
ce sont toujours les mêmes gui m' sonl pas libres, et toujours les mêmes qui répondent lardtiemenl.
Faites-le leur observer :
Une maison qui n'est jamais libre, parce qu'elle n'a pas assez de lignes, mécontente ses clients et les perd.
Une maison où l'on tarde à répondre aux appels téléphoniques, donne l'impression d'une maison sans ordre.

première sectionde départ à trudaine, avec la surveillante, à 11 H le matin
Avis aux abonnés " Littré "
Manœuvres recommandées
Pour les appels :
- Un dispositif automatique distribue régulièrement et uniformément aux téléphonistes de " LITTRE " les appels des abonnés de façon que chacun d'eux soit servi à son tour.
Il est essentiel, chaque fois qu'un abonné " LITTRÉ ' appelle, qu'il attende la réponse de la téléphoniste sans manœuvrer le crochet mobile ou la fiche de son tableau.
Cette manoeuvre pourrait aHoir pour résultat de faire perdre le rang d'appel et par conséquent d'augmenter la durée d'attente
Pour rappeler la téléphoniste sur une communication :

— Quand il y a lieu de rappeler la téléphoniste de " LITTRE " soit pour faire sonner l'abonné demandé, soit pour obtenir une rectification quelconque, manœuvrer k crochet (ou la fiche du tableau) une ou deux fois au plus d tanhment. A la première manœuvre un signal permanent apparaît devant la téléphoniste et subsiste jusqu'à la rentrée en écoute sur la demande de l'abonné.

La présente brochure est en vente aux PUBLICATIONS DE L'INDICATEUR UNIVERSEL DES P. T. T., 3, rue de Champagny, PARIS (7e), au prix de 1 franc.
Pour demander une communication Suburbaine
(Banlieue immédiate de Paris)
ou une communication avec les bureaux rattachés au 'Régional'
(Grande Banlieue)
1° Les communications d'un abonné de Paris avec un abonné du :

Distribution des lignes d'abonnés dans
le nouveau Vous devrez lui répéter
multiple "Provence" (10.000 lignes)
Boulogne-sur-Seine, Clichy-la - Garenne,
Courbevoie,
Levallois-Perret,
Montreuil-sous- Bois,
Neuilly - sur - Seine,
Saint-Denis,
Vincennes,
Saint-Cloud,
Saint-Ouen,
se demandent et s'obtiennent comme pour Paris.
2° Pour les communications aitec un abonné rattaché à l'un des autres réseaux suburbains (voir Annuaire page 8) Formulez votre demande
comme ci-dessus. Dîtes:
jisnières 4.14
Mais, pour ces bureaux, l'opératrice de banlieue intervient et s'annonce en disant, par exemple : " Asnières, qui demandez-vous ? " Vous devrez lui répéter e numéro que vous demandez.
3° Pour les communications aHet' les abonnés des bureaux rattachés au
" Régional ". (Voir liste à l'Annuaire, page lo).
Demandez le " Régional " et faites l'appel à la téléphoniste de ce bureau comme pour l'interurbain.
Sommaire
Au poste central téléphonique
— La téléphoniste répond aux appels en s'annonçant de la façon suivante : "j'émule ".
— Elle doit répéter les appels.
— Veillez à l'exactitude de cette répétition et rectifiez immédiatement si votre numéro a été mal compris.
— Dans le cas où elle est seule à intervenir pour donner suite à votre appel, la téléphoniste vous donne presque instantanément et de vive voix le renseignement "pas libre", si la ligne de votre correspondant est occupée.
Dans le cas contraire, le numéro demandé est sonné.

Rôle de la téléphoniste :

Une téléphoniste de départ.Les petits points blancs représentent les lampes d'abonnés
Une téléphoniste dessert de 90 à 130 abonnés en moyenne
Groupedl'arrivée.
Téléphoniste de " T^rudaine " répondant aux appels de " Gutenberg
Dans la plupart des cas, la téléphoniste transmet l'appel à une deuxième téléphoniste, qui sonne l'abonné demandé quand sa ligne est libre ou qui provoque l'envoi du signal "pas libre ", si le numéro demandé est occupé.
il ne dépend pas du la téléphoniste qu'un numéro soit libre; il ne dépend pas d'elle davantage qu'il réponde ou ne réponde pas.
La téléphoniste doit répondre aux manœuvres du crochet ou de la fiche du tableau ayant pour but de faire rectifier une erreur ou de faire sonner l'abonné demandé.
Quand la téléphoniste transmet l'appel en votre présence, restez silencieux. S'il vous parait qu'elle perd du temps, c'est qu'elle attend son tour sur le distributeur d'ordre automatique.
Au poste appelé

Je n'ai jamais su me servir de ce fichu instrument !!!
L'abonné doit répondre sans retard, et au lieu de dire " allô ! " ou " j'écoute " dire aussitôt :
« Ici Gutenberg 28.75 »
(c'est-à-dire donner son numéro)
Si l'appel reçu par l'opératrice du tableau est destiné à un poste
supplémentaire, cette opératrice doit abaisser la clé de garde pendant qu'elle sonne le poste supplémentaire.
Il ne faut pas raccrocher l'appareil pendant qu'on cherche un renseignement.
Sachez Attendre
II ne faut pas raccrocher parce que le poste demandeur vous ayant dit : « Ne quittez pas, Monsieur X... va vous parler » votre correspondant, Monsieur X..., se fait attendre pour venir en ligne.
Evitez aux téléphonistes d'avoir à revenir, pour cette raison, sur une communication qui a été normalement établie.
Né négligez pas de raccrocher dès
qu'une communication est terminée

Comment réaliser l'installation de son Téléphone Et comment organiser son service téléphonique
Quelle que soit son importance
Disposez votre
installation de téléphone de façon commode, pratique, à votre portée, et telle que vous puissiez répondre sans délai aux appels du bureau central
Si vous avez un magasin au rez
de chaussée et votre bureau
au premier étage, ne vous
contentez pas d un appareil
unique.
Moyennant un faible
complément
d'abonnement
vous pouvez
obtenir un
deuxième poste
en dérivation
.
 
Vous ne perdrez plus de temps et n'en ferez pas perdre à vos correspondants. Ayez un nombre de
lignes proportionné à tous vos besoins, aussi bien pour les appels que vous pouvez recevoir que pour ceux que vous pouvez formuler..Une maison bien administrée doit avoir une organisation téléphonique parfaite
Si elle est beaucoup demandée; si elle reçoit
beaucoup d'ordre, de commandes, elle doit
rechercher les lignes en série, c'est à dire
aux numéros qui se suive,t , et souscrire
ses abonnements à sens unique, c'est
à dire en ligne spécialisées d'arrivée,
pour passer ces appels.
Si une maison a un nombre
assez élévé de communi-
-cations inter-urbaines,
elle doit prendre des
abonnements aux lignes
Inter, qui sont rigoureu-
-sement réservées aux
communications avec
la province.
Quand vous avez votre magasin au rez de chaussée,
n'ayez pas votre téléphone au premier
Sommaire

On peut également favoriser son service téléphonique en souscrivant des abonnements à des lignes qui ne figurent pas à l'annuaire.
Ces lignes sont réservées à certains correspondants du choix de l'abonné, ou bien elles sont destinées à assurer des liaisons pour certains
postes supplémentaires, après la fermeture des bureaux.
Exemple : Une ligne mixte relie, après fermeture des bureaux, l'appartement du directeur avec le réseau et lui permet de recevoir des communications et d'en demander.
Une autre est reliée avec le gardien de nuit, etc.
Pour donner à votre installation téléphonique toute la souplesse nécessaire, et pour qu'elle fonctionne en parfait accord avec les multiples, demandez à la Direction des Services téléphoniques du Paris de vous envoyer un de ses agents de contrôle, qui se mettra à votre disposition pour fixer le meilleur rendement de vos lignes.
Veillez à ce que votre personnel utilise également vos diverses lignes. Pour exercer cène surveillance, consultez les relevés mensuels de vos communications.
Ne confiez pas votre téléphone à des enfants ou à des employés inexpérimentés.
Faites suivre à vos opérateurs ou opératrices le cours gratuit de Téléphonie pratique que l'Administration a institué dans votre intérêt.
Vous éviterez beaucoup de difficultés, et vous gagnerez du temps et de l'argent.
Cours gratuit de
Téléphonie pratique
Voir les renseignements
a l'avant-derniere page de la présente brochure
Ne confiez pas le téléphone
à un petit groom
.

Dérangements des postes téléphoniques
Comment on peut en réduire le nombre
et comment on doit les signaler.
Votre intérêt, comme le nôtre, est de ne pas avoir d'interruption dans votre service téléphonique :
— Prenez donc soin de votre installation et de tous vos appareils, qui sont des instruments délicats.
— Evitez de placer des appareils téléphoniques dans des endroits humides.
- Dénouez les cordons sans traction, avec méthode.
— Ne manœuvrez pas les crochets et fiches avec brutalité.
En agissant ainsi, vous éviterez de provoquer des dérangements : (Vis desserrées, mauvais contacts, ressorts faibles, etc.,.) qui occasionnent dans vos communications des interruptions intermittentes, des hachures de phrases, des bruits, souvent attribués à tort à des coupures intempestives des téléphonistes.
- A la téléphoniste ou au correspondant qui ne vous entend pas, ne répondez pas : « Moi, je vous entends bien. » Cela n'a rien de commun. Parlez plus près de l'appareil. Mais si cette remarque se répète, n'hésitez pas à demander la vérification de votre appareil.
— Remplacez les appareils ancien modèle et ceux qui vous sont signalés comme étant défectueux. Un bon appareil est indispensable à qui veut téléphoner sans effort et avec le minimum de difficultés.
Sommaire


Service des Réclamations
Si les règles et les manœuvres très simples rappelées
ci-sont bien observées,
Si les conseils qui précèdent sont retenus et mis en pratique,
beaucoup de difficultés seront évitées, beaucoup de temps sera économisé et l'occasion de réclamer sera beaucoup plus rare.

Ne discutez paâ avec tev opératrices, voua abonnés de Pans, faiteà perdre du lempà aux autres abonnée et au Directeur départemental
voua en perdez, pour celle raiôon, à volrt tour.
Les réclamations téléphoniques peuvent être formulées :
Par téléphone, en s'adressant, à Paris, au Service des Réclamations créé spécialement à cet effet dans chacun des Bureaux Centraux Téléphoniques,
ou, dans les autres réseaux, au Receveur du bureau auquel 1 abonné est relié.
Verbalement, en se présentant au Poste Central Téléphonique auquel 1 abonné est rattaché.

Un bureau est chargé de recevoir les réclamations verbales.
Par écrit, à la Direction des Services téléphoniques, 24, rue Bertrand, à Paris, pour les abonnés de Paris, au directeur départemental pour les autres réseauxUne opération téléphonique ne laisse aucune trace. Il est donc indispensable de formuler les réclamations dans le plus court délai en indiquant :
la nature de l'incident,
le jour et l'heure précise où il s'est produit, le poste à partir duquel le réclamant a téléphoné, le poste demandé.
Le Service des Réclamations donne aux plaintes qu'on lui adresse toute la suite qu'elles comportent. Il est, en conséquence, recommandé aux abonnés de recourir, dans tous les cas, à ce service de préférence à la Surveillante ou au Contrôleur qu'il y a intérêt à laisser à leur rôle particulier.

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Sommaire
Anciens indicatifs téléphoniques à Paris

 

Pendant plus d'un demi-siècle, de 1912 à 1963, le préfixe des numéros de téléphone de Paris et d'une grande partie de sa banlieue est un nom de lieu ou de personne.

Avant l'automatisation, l' opératrice du bureau de raccordement mettait manuellement en relation le client demandeur et son demandé.
Avec l'apparition de l'automatique en 1928, on compose sur le cadran les trois premières lettres de l'indicatif (d'où son nom de littéral) suivis de deux fois deux chiffres (numéros du central et de l'abonné).

Les indicatifs littéraux induisent une combinaison alphanumérique qui imprègne durablement la mémoire collective parisienne (telle l'Horloge parlante à Odéon 84.00).
Mais étroitement liés à la toponymie, ils en reflètent aussi les disparités sociales : des abonnés de Princesse et de Villette n'appartiennent pas au même milieu..

Leurs limites (un choix restreint ; des confusions visuelles ou auditives ; une connotation affective parfois problématique) entraînent leur remplacement par des chiffres en octobre 1963.
En dépit d'aménagements successifs, la numérotation téléphonique actuelle porte encore la trace des indicatifs littéraux - témoins désormais muets d'une époque révolue

Les origines

Lettres-indices (1879)
À Paris, le téléphone apparaît le 30 septembre 1879
Son développement rapide nécessite, dès la fin du XIXe siècle, la création d'une de 13 centraux téléphoniques.
Chaque abonné est rattaché à un bureau, primitivement désigné par une lettre de l'alphabet allant de A à O, dite lettre-indice (le J et le N ne sont pas attribués, probablement pour éviter toute confusion, auditive ou visuelle, avec le I et le M).
Les bureaux téléphoniques reçoivent assez tôt - quoique officieusement - un nom représentatif correspondant à leur emplacement ou au quartier qu'ils desservent.
L'ordre alphabétique parcourt Paris en sens elliptique : partant du centre, il balaie la rive droite d'ouest en est, puis la rive gauche dans le sens inverse, pour revenir au centre :

Avenue de l'Opéra, 27 (bureau A) ;
Avenue de Wagram, 62 ; primitivement Rue de Logelbach, 4 (bureau B) :
Quai de Seine, 2 ; primitivement Boulevard de la Villette, 204 (bureau C) ;
Place de la République, 10 (bureau D) ;
Rue de Lyon, 24 et 26 (bureau E) ;
Avenue des Gobelins, 20 (bureau F) ;
Boulevard Saint-Germain, 183 (bureau G) ;
Rue Lecourbe, 123 (bureau H) ;
Rue de Passy, 80 (bureau I) ;
Rue Gutenberg (poste central ouvert en 1894 ; bureau K) ;
Rue Lafayette, 42 (bureau L) ;
Rue Étienne Marcel, 25 (bureau M) ;
Rue d'Anjou, 65 (primitivement Rue d'Anjou-Saint-Honoré ; bureau O).

Sommaire

Numéros de série (1896) : En 1896, les 13 lettres-indices sont remplacées par des numéros de série à 3 chiffres (100 à 900).
Une carte du réseau téléphonique de Paris, insérée dans les annuaires de 1906 et 1907, met en évidence un découpage en 7 circonscriptions, dotées chacune d'un poste (ou bureau) central relié à tous les autres (le bureau Gutenberg recevant, en outre, les lignes interurbaines de longue distance).

Comme pour les anciennes lettres, la distribution se fait en colimaçon et commence au centre ; mais elle va en sens inverse - d'est en ouest sur la rive droite, puis à rebours sur la rive gauche (à partir de Saxe), pour revenir rive droite (avec Roquette) et finir au centre (quand la série 1000 sera ultérieurement mise en service au central Gutenberg). Les centraux portent le nom de la voie où ils se situent (seuls les bureaux Gutenberg et Passy conservent leur nom primitif) :

(plan des 7 bureaux de Paris ) (Wagram)
1 - Gutenberg (séries 100, 200 et 300 et 1000 ; ex bureaux A, K, L, M et O) ;
2 - Chaudron (série 400 ; ex bureaux C et D) ;
3 - Desrenaudes (série 500 ; ex bureau B) ;
4 - Passy (série 600 ; ex bureau I) ;
5 - Saxe (série 700 ; ex bureaux G et H) ;
6 - Port-Royal (série 800 ; ex bureau F) ;
7 - Roquette (série 900 ; ex bureau E).

À l'origine, l'abonné n'est identifié que par son nom de famille (complété éventuellement de son prénom et de sa profession), son adresse et son bureau de rattachement.
En 1896, chaque abonné reçoit un numéro à 5 chiffres (les 3f chiffres de la série + 2 chiffres équivalant à un numéro d'ordre) ;

en 1910, on atteint les 6 chiffres avec la série 1000 (4 + 2).
Le procédé consistant à numéroter des personnes est jugé cavalier… Pour autant, une numérotation exclusivement chiffrée n'est pas dans l'air du temps : on craint (à tort, comme le montrera l'exemple berlinois) que le public ne puisse retenir une trop longue série de chiffres.
En outre, à une époque encore fortement marquée par les distinctions sociales, sans doute paraît-il nécessaire de ne pas s'affranchir d'une toponymie parisienne révélatrice de sa population.

Les bureaux téléphoniques fonctionnent de 7 heures à 19 heures. Une armée d'opératrices (les célèbres demoiselles du téléphone), assises côte-à-côte devant un buffet aussi long que haut (le multiple), reçoivent les communications (en prononçant non pas « Allô » mais « J'écoute ») et établissent les liaisonsà une cadence ininterrompue.
Gérant chacune quelque 100 abonnés, elles branchent et débranchent constamment les jacks sous le regard d'un surveillant.
Leur travail est éreintant (les prises se décrochent régulièrement du tableau, ce qui les oblige à se lever puis se rasseoir) et nerveusement épuisant (elles font l'objet d'une surveillance médicale et doivent se reconvertir très tôt).
Leur rendement ne peut excéder les forces humaines ; toutefois le record atteint 400 connexions par heure, soit une toutes les 10 secondes.

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Indicatifs manuels (1912)

À partir du 1er octobre 1912, le numéro de téléphone devient le nom du central de rattachement suivi de deux groupes de deux chiffres (ou, plus rarement, d'un chiffre suivi de deux autres)6, le premier groupe correspondant au central, le second à l'abonné.
Dès lors, si l'appelé dépend du même bureau que l'appelant, ce dernier ne compose au cadran que les quatre (ou trois) chiffres, sans solliciter la téléphoniste : ce sont les prémices de l'automatique.
Les 13 centraux s'appellent alors :
Archives (ex série 1000) ;
Bergère (nouvelle circonscription) ;
Central (ex série 200) ;
Gobelins (ex Port-Royal ; ex série 800) ;
Gutenberg (ex série 100) ;
Louvre (ex série 300) ;
Marcadet (nouvelle circonscription) ;
Nord (ex Chaudron ; ex série 400) ;
Passy (ex série 600) ;
Roquette (ex série 900) ;
Saxe (ex série 700) ;
Trudaine (nouvelle circonscription) ;
Wagram (ex Desrenaudes ; ex série 500).

En avril 1928, six mois avant la mise en service de l'automatique, 31 centraux (contre 17 en 1921) desservent Paris :

Anjou , Archives ; Auteuil ; Botzaris ;Carnot ; Central ; Combat ; Danton ; Diderot ; Élysées7 ; Galvani ; Gobelins ; Gutenberg ; Invalides ; Kléber ; Laborde ;
Littré (ex Fleurus) ; Louvre ; Marcadet ;Ménilmontant ; Nord ; Opéra ; Passy ; Provence (ex Bergère) ; Richelieu ; Roquette ; Ségur (ex Saxe) ;
Trudaine ; Turbigo ; Vaugirard ; Wagram.
1931

Trois centraux ont changé de nom :
Fleurus (en service de 1914 à 1927 - devenu Littré) ; Fleurus se prêtait à une abréviation de quatre lettres plutôt que de trois.
Saxe (en service de 1912 à 1923 - devenu Ségur). L'abandon de Saxe s'explique aisément par une germanophobie exacerbée après la Première Guerre mondiale
Bergère (en service de 1912 à 1926 - devenu Provence).
Mais la suppression de Bergère se justifie mal.

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Indicatifs automatiques (1928)
À partir du 22 septembre 1928 à 22 heures, les abonnés du central Carnot peuvent joindre, par l'automatique, n'importe quel correspondant parisien en composant son numéro de téléphone, soit un préfixe formé des trois premières lettres du nom du central (appelé indicatif littéral) suivi de quatre chiffres (2 + 2).
L'opératrice n'est plus sollicitée que pour obtenir la province (interurbain, régional) ou l'étranger (international).

Le cadran du téléphone des nouveaux appareils comporte, sur le modèle de celui du Royaume-Uni, l'alphabet complet (sauf le Z) superposé aux chiffres, imprimé sur un disque rotatif (dit système Rotary).
Le 1 étant réservé aux services, les lettres sont distribuées par groupes de trois pour la plupart, selon la répartition suivante :
2 = ABC ;
3 = DEF ;
4 = GHI ;
5 = JKL ;
6 = MN ;
7 = PRS ;
8 = TUV ;
9 = WXY ;
0 = OQ.

À l'initiale, cinq lettres ne seront jamais utilisées (H, Q, U, X et Y) ; trois resteront sous-employées (J à Jasmin et Jussieu ; K à Kellermann et Kléber ; W à Wagram).

L'automatisation du réseau parisien intra-muros prend 10 ans.
Quasiment terminée en 1935, elle s'achève à Central en 1938.

Dès 1929, on prend l'habitude d'écrire les numéros de téléphone en faisant ressortir les trois premières lettres de l'indicatif soit en majuscules (le reste étant laissé en minuscules), soit en lettres grasses (et la suite en maigre) : par exemple BALzac 00.01 ou Balzac 00.01.

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À partir du milieu des années 1940, pour soulager la tâche des imprimeurs et typographes, on n'indique plus que les trois premières lettres (suivies, au début, d'un point indiquant l'abréviation) en capitales d'imprimerie (BAL 00.01).
Cette formulation présente l'avantage de correspondre exactement à la combinaison composée sur le cadran.

Au fil des ans, certaines appellations disparaissent :
Bac (en service de 1944 à 1946 - devenu Babylone) ;
Caumartin (en service de 1933 à 1937) ;
Copernic (en service de 1947 à 1954) ;
Glacière (en service de 1932 à 1937) ;
Médéric (en service de 1948 à 1950 - un record de brièveté !) ;
Sébastopol (en service de 1957 à 1961).

Parmi les indicatifs planifiés pour les années 1934-1935, trois projets n'aboutiront pas : Lorette ; Madeleine ; Niel.

Nom d'une rue du 7e arrondissement, Bac - déjà desservi par sa monosyllabie, comme le non-retenu
Niel - évoquait imparfaitement le 6e arrondissement, erreur que corrigera Babylone.
La disparition de Caumartin se justifie sans doute par une méconnaissance orthographique ayant entraîné la composition abusive de Combat.
Pour la même raison, Lorette risquait d'être formulé LAU.
Médéric est victime de la rime avec son aîné Copernic, qui disparaîtra à son tour quelques années plus tard, la confusion s'étant probablement installée...
Par contre, on comprend mal l'abandon d'indicatifs aussi satisfaisants que Glacière ou Sébastopol, voire d'un projet aussi viable que Madeleine (peut-être victime de sa connotation confessionnelle... ou anglophone !).

Pour répondre à l'impératif de notoriété qui guide le choix des indicatifs (voir infra, Un choix limité), plusieurs d'entre eux prennent le nom officiel d'un arrondissement parisien (Louvre ; Élysée(s) ; Opéra ; Gobelins ; Vaugirard ; Passy ; Batignolles(-Monceaux) ; (Butte-)Montmartre ; Ménilmontant - soit près de la moitié) ou d'un quartier (Archives ; Odéon ; Invalides ; (Champs-)Élysées ; Europe ; Roquette ; Auteuil ; Batignolles ; Clignancourt ; Combat - soit un sur huit seulement).

On remarque l'inadéquation géographique de certaines appellations.
Les indicatifs Odéon, Gobelins, Opéra et Batignolles, rattachés à des centraux téléphoniques respectivement situés dans les 5e, 8e et 18e arrondissements, désignent en fait des secteurs voisins : les 6e (Odéon), 13e (Gobelins), 9e (Opéra) et 17e (Batignolles) arrondissements.


L'abandon du système (1963)

Le 1er octobre 1963, la circonscription téléphonique de Paris est la dernière en France à remplacer la numérotation alphanumérique par le tout en chiffres.
Simple hasard ? Les indicatifs littéraux sont abandonnés 51 ans jour pour jour après leur mise en service...
Chénier, Gounod et Bossuet seront les derniers inaugurés, les deux premiers en janvier 1964, le troisième en mai suivant.
Mais annoncés un an auparavant sous leur forme littérale (déjà imprimée sur certains papiers d'affaire ou cartes de visite), ils sont mis en service sous forme de chiffres.

Certains projets conçus en lettres seront mis en service sous forme de chiffres après octobre 1963 :
Manufacture / 626, le 25 janvier 1965 au central Observatoire ;
Ampère / 26723, le 29 octobre 1965 au central Carnot ;
Denfert-Rochereau / 336, en 1966 au central Gobelins.
Par contre, Dugommier / 384 devait fonctionner en 1965 au central Diderot mais n'aboutira pas.

Les indicatifs commençant par les lettres G et I (= chiffre 4), O (= chiffre zéro) et W (= chiffre 9) disparaîtront entre 1969 et 1980.
Pour les chiffres 4 et zéro, c'était un préalable à l'introduction des actuels préfixes parisiens en 01 4 : il fallait améliorer la lisibilité des numéros en évitant tout risque de confusion visuelle.
Quant au 9, l'unique indicatif parisien concerné était 924 (ancien Wagram) ; sa suppression s'explique par un souci de rationalisation car tous les autres indicatifs en 9 desservaient la grande banlieue.

Une longue survivance
L'utilisation des anciens indicatifs littéraux restera longtemps possible. Ses divers détournements aussi…
Elle ne prendra fin que 22 ans plus tard, le 25 octobre 1985, avec la numérotation à huit chiffres

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Une étude très poussée du sujet à été faite et mise sur le net Wikipedia