Les Comores
Les Comores, sont un État indépendant d'Afrique
australe composé de trois îles situé dans le nord
du canal du Mozambique, un espace maritime de l'océan Indien.
Le pays a pour capitale Moroni, pour langues officielles le comorien (shikomor),
parlé par 96,9 % de la population, le français et l'arabe,
et pour monnaie le franc comorien.
Colonie française à partir de 1892, les Comores ont obtenu
leur indépendance le 6 juillet 1975.
La Constitution comorienne identifie l'union des Comores à l'archipel
des Comores, composé de quatre îles : Grande Comore (Ngazidja),
Mohéli (Mwali), Anjouan (Ndzuwani) et Mayotte (Maoré),
cette dernière île ayant cependant décidé par
référendum de rester française lors du processus
de décolonisation (elle était française depuis 1841,
contre 1892 pour le reste de l'archipel).
Cette scission des Comores a été dénoncée
par l'Assemblée générale des Nations unies jusque
dans les années 1990, et l'État comorien revendique toujours
son autorité sur Mayotte, malgré la confirmation du choix
du peuple mahorais par plusieurs autres référendums, qui
ont mené à son accession au statut de département
français en 2011.
En 1869, l'ouverture du Canal de Suez signe l'arrêt de mort de la
route des Indes par le Canal du Mozambique : en quelques décennies,
les milliers de navires de commerce qui faisaient escale aux Comores chaque
année se déroutent vers l'Égypte, et la manne financière
que représentait l'activité portuaire disparaît brutalement,
plongeant les ports de la région dans la misère.
Des Européens s'installent progressivement aux Comores, y acquièrent
des terres . La France entreprend d'établir un protectorat aux
Comores, ratifié par le sultan de Grande Comore en 1886. À
partir de 1892, le pouvoir sur les îles des Comores est exercé
par les Résidents subordonnés aux gouverneurs de Mayotte
(donc sous autorité du président de la République
française), qui, peu à peu, ont pris le pouvoir et fait
abolir l'esclavage (Humblot est déchu de ses privilèges
en 1896). Les exploitations coloniales constituent près de la moitié
de la Grande Comore, 40 % d'Anjouan, 20 % de Mohéli. Les îles
deviennent alors colonie de « Mayotte et dépendances ».
La langue officielle devient le français, l'enseignement passe
de l'arabe au français. L'usage des dialectes kiswahilis se poursuit
cependant dans le milieu du commerce.
En 1904, le rattachement juridique officiel se fait entre
les îles. Il est suivi, le 25 juillet 1912, d'un second décret
rattachant officiellement « Mayotte et ses dépendances »
à Madagascar. Peu à peu, les terres sont rétrocédées
aux Comoriens, et une élite locale voit progressivement le jour
(souvent éduquée à la Réunion avant la fondation
du lycée de Moroni).
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En 1946, l'entité « Colonie
de Madagascar et dépendances » étant une colonie française,
elle n'est plus rattachée administrativement à Madagascar,
devenue indépendante, et forme pour la première fois de
son histoire une entité administrative unie et reconnue, sous le
statut de territoire d'outre-mer (TOM). Ce sera véritablement la
première fois que les quatre îles formeront un seul bloc
d'un point de vue administratif, malgré le mécontentement
des Mahorais qui, dès 1946, voyant la Guadeloupe, La Guyane, La
Réunion et la Martinique être départementalisées,
ont publiquement demandé au gouvernement le souhait de transformer
l'île en département. Ce souhait ne se réalisera que
65 ans plus tard, tandis que les quatre DOM d'origine vont connaître
une accélération dans leur développement.
L'instauration du système postal français dans l'archipel
se fait à partir de Mayotte, colonie depuis 1843.
Successivement, les populations d'Anjouan, Grande Comore et Mohéli
utilisent des timbres spécifiques à leur île jusqu'au
rattachement administratif et postal de l'archipel à Madagascar
en 1912.
De 1912 à 1950, les quatre îles
comoriennes utilisent les timbres de la colonie malgache avant de disposer
de timbres propres libellés « Archipel des Comores ».
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En juillet 1975, les Comores deviennent indépendantes et gèrent
seules leur système postal, sauf Mayotte dont les habitants décident
de rester français par référendum.
La première apparition du téléphone
aux Comores fut en 1960 avec l'installation par les autorités
coloniales des premières tables manuelles à batteries
locales, récupérées en Algérie avant l'indépendance
de celle-ci, pour desservir les bâtiments administratifs, les résidences
des officiels et de quelques grands ...
1970 les télécommunications modernes
ont commencé avec l'installation du premier commutateur automatique
Crossbar Pentaconta.
Ce commutateur a permis l'automatisation des communications locales dans
la capitale économique des Comores (Moroni).
Dans les autres îles de l'archipel, le système manuel a disparu
en 1983 avec l'installation du système semi-automatique et de la
mise en place des liaisons hertziens entre les îles. Il fallait
attendre jusquen 1988 pour passer d'un système semi-automatique
à un système entièrement automatisé avec l'installation
des centraux SOCOTEL dans les îles et dans certaines régions,
d'un central de transit national NODAL (Crossbar
cupidon CP400) à
Moroni.
En 1995, grâce à une subvention du Fonds européen
de Développement, les Comores ont acquis leur premier Centre de
Transit International (CTI) et a permis d'établir des appels automatiques
vers tous les pays du monde entier.
Depuis cette date, il a été mis en place une politique de
remplacement des vieux SOCOTEL par des centre satellite numérique
distant ou des concentrateur numérique éloigné.
Le réseau de Télécommunications de
la SNPT est constitué de 2 autocommutateurs de Type Alcatel 1000
E10
ou OCB283.
Le premier, installé en 1995 par un financement de lUnion
Européen, est un OCB283 de petite configuration qui peut supporter
jusquà 20000 abonnés. Celui-ci joue le rôle
de centre de transit national, international et local. Par contre lOCB
compact dAnjouan financé sur fond propre par la SNPT en 1996
peut
seulement avoir un nombre maximum de 5000 abonnés. Chaque autocommutateur
est raccordé à plusieurs CSN et CNE pour pouvoir désenclaver
les différentes régions du territoire national.
Dans la partie commutation, la SNPT avait élaboré en 1999
un plan de développement pour linstallations centraux téléphoniques
dans les différentes régions du territoire national.
La plus grande partie de ce plan a été déjà
réalisé surtout en Grande Comore et Mohéli.
Afin de combler le retard causé par la crise séparatiste,
la SNPT a mis en place un programme de rattrapage pour Anjouan afin de
désenclaver toute lîle depuis cette années.
Ce plan de rattrapage a permis à la SNPT dinstaller des CNE
à Domoni, Sima,Ouani, Tsembehou, Mrémani. Dautres
projets tels que, le remplacement de lOCB compact de Mutsamudu,
la mise place des centraux téléphoniques dans les régions
de
Bambao, Bandani, Mramani, Pomoni seront réalisés...
Les services de télécommunications restent encore un produit
réservé à une couche aisée de la population.
En effet, en 2000 selon une lenquête seuls 7,2% des ménages
ont le téléphone. Ce pourcentage était de 1,7% en
1991 lors du recensement général de la population et de
lhabitat et de 3,2% en 1996 selon lenquête démographique.
En avril 2002 en terme doffre, il y a sur le réseau
fixe 8826 abonnés comptabilisés sur le territoire national
répartie de façon suivante aavec une couverture tééphonique
faible à Anjouan où le milieu rural est complètement
dépourvu de téléphone.
Le réseau téléphonique du pays permet dexploiter
environ 60 % de la capacité installée, alors quil
y a une demande de raccordements téléphoniques non encore
satisfaite. Cette situation quelque peu paradoxale sexplique par
la saturation des câbles actuels et le raccordement de nouveaux
abonnés et exige linstallation de nouveaux câbles à
partir des centrales téléphoniques qui dépasse la
capacité dinvestissement actuelle de la SNPT.
Le réseau de transmission nationale de la SNPT est constitué
de liaisons en Faisceau Hertzien numérique PDH et SDH et des liaisons
SDH en fibre optique. Sagissant de la transmission, une étude
sur la sécurisation du réseau a été réalisé
par un expert dAlcatel pour permettre à la SNPT de mettre
en place un réseau FH bouclé dans tout le territoire nationale.
La SNPT, nayant pas les fonds nécessaires pour réaliser
ce réseau une fois,
installe petit à petit les différentes liaisons conformément
à létude faite par lexpert dAlcatel.
2021 Comparée à l'Union européenne,
les Comores est très en retard dans le développement des
télécommunications.
On comptait 860.856 lignes. Parmi elles, on comptait 853.449 de téléphones
portables, ce qui correspond à une moyenne de 1,0 par personne.
Dans l'UE, ce chiffre est de 1,2 téléphone portable par
personne.
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