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Irlande :

Jusqu'en 1884 , l'Irlande est sous la dépendance du
Royaume Unis


Le Département des postes et télégraphes a cessé d'exister en 1984 et ses pouvoirs et responsabilités ont été transférés au Département des communications nouvellement créé.
Il s'agissait de l'une des plus grandes réorganisations de la fonction publique des temps modernes, l'ancien département comptant environ 30 000 personnes avant sa dissolution. Avec le transfert de personnel vers les nouvelles agences, le nombre d'employés de la fonction publique a été presque divisé par deux du jour au lendemain.

Telecom Eireann, contrôlé par l'État, est le principal opérateur de réseau de télécommunications en Irlande.
Désormais une entreprise tout à fait moderne, la société a subi plusieurs années de négligence au cours des années 1970 en tant qu'agence du service postal du gouvernement .
Bien qu'elle n'ait pas encore été privatisée, Telecom Eireann a franchi plusieurs étapes difficiles dans sa transformation en une entreprise moderne.
La société « Les origines sont bien ancrées dans le développement des télécommunications britanniques, en raison de la domination britannique de l' Irlande tout au long du 19e et début du 20e siècle.

L'Irlande est sortie de l' ombre de la Grande-Bretagne et est aujourd'hui une force industrielle européenne émergente.
En tant que composante essentielle en Irlande l'infrastructure industrielle, les télécommunications a augmenté démesurément en valeur.
Telecom Eireann a été à l'avant-garde de cette croissance.

L'établissement des communications téléphoniques en Irlande à la fin des années 1800 a suivi de près la disparition du dominant de l'époque, la télégraphie. Le premier télégraphe commercial d' Irlande a été établi par la société anglaise et irlandaise de télégraphe magnétique en 1851, reliant Galway et Dublin le long des lignes de chemin de fer. L'année suivante, une liaison sous-marine a été construite, reliant Dublin au réseau anglais à Holyhead, au Pays de Galles
Cependant, la propriété privée des systèmes télégraphiques a laissé de vastes régions d'Irlande non desservies parce qu'elles n'étaient pas rentables.
En 1870, faisant un effort, le bureau de poste britannique prit le contrôle du système télégraphique national pour diffuser la technologie dans toute l'Irlande, mais ce système fonctionna avec une perte substantielle.
Cependant, l' Irlande, a été le dernier « tremplin » pour les câbles transatlantiques reliant l' Europe avec les Etats-Unis .
Des stations importantes ont été établies à Valentia, Ballingskelligs et Waterville, assurant des liaisons directes entre l' Angleterre , l' Allemagne et la Nouvelle-Écosse .

Le développement initial du téléphone était un flux constant de guerres de brevets, de batailles dans les salles d'audience, de fusions et d'acquisitions. En 1877, un an après avoir déposé un brevet pour son «appareil téléphonique», un jeune marié Alexander Graham Bell entreprend une tournée d'un an en Europe avec sa femme Mabel pour promouvoir sa nouvelle invention. C'était peut-être un choix de lune de miel inhabituel, mais en tant que tactique promotionnelle, ce fut un grand succès avec une société enregistrée à Londres pour vendre son invention.
Le titre complet de la société de Bell était The Telephone Company (Bell’s Patents) Ltd. Cependant, sept mois après l’octroi de son brevet aux États-Unis par Bell, l’américain Thomas Alva Edison a obtenu un brevet de «télégraphie acoustique».
En 1879, l'invention d'Edison avait également traversé l'Atlantique et la Edison Telephone Co de Londres était formée. Soit dit en passant, l'un de ses employés était George Bernard Shaw, âgé de 22 ans, qui a décrit son bref emploi là-bas comme «ma dernière tentative de gagner honnêtement sa vie» . Les sociétés Bell et Edison se sont affrontées pour obtenir des abonnés à Londres avant de fusionner en mai 1880 pour former la United Telephone Company (UTC)

Le Bureau de Poste de grande bretagne compris immédiatement quel effet le téléphone aurait sur son monopole télégraphique et a demandé au gouvernement de lui permettre de prendre le contrôle de l'United Téléphone. Ce n'était pas l'avis du Département du Trésor, qui fut choqué par les coûts engendrés.
Pendant que cette bataille se déroulait, United construisit son premier centre manuel en Irlande à Dublin.
Il était situé dans les bâtiments commerciaux de Dame Street et comptait cinq abonnés
Si peu d'appels étaient traités par ce bureau que le standardiste, un jeune garçon, allait souvent jouer aux billes par ennui.
L'année suivante, le bureau a été agrandi à 20 lignes et un opérateur a été embauché.

1880 le téléphone est aussi installé à Belfast , voici une petite anecdote :

En 1880, il y avait une confusion momentanée chaque fois qu’un téléphone sonnait à la caserne des pompiers de Belfast.

Avant que les pompiers puissent interroger l'appelant sur le système d'incendie, une question plus fondamentale devait être posée : lequel des deux téléphones sonnait réellement ? Le fait qu'il y ait deux téléphones dans la station n'était pas dû à une soudaine épidémie de pyromanie parmi les citoyens de Belfast, mais à une réponse au fait qu'il y avait deux centraux téléphoniques rivaux et non connectés dans la ville.
La caserne de pompiers avait donc besoin d'une connexion distincte à chaque central afin d'être entièrement connectée à tous les utilisateurs du téléphone.
Cette situation désordonnée à Lndres comme à Belfast est due au fait que le service téléphonique, comme les services télégraphiques initiaux, est né de sociétés privées rivales.
Il n'était donc pas nécessaire que les pompiers de Londres aient des lignes téléphoniques séparées avec deux sociétés rivales.

Cependant, les concurrents de la United Telephone Company sont restés, et les rivalités se sont poursuivies dans d'autres villes.
L'un de ces endroits était Belfast, où deux compagnies de téléphone ont ouvert leurs portes à moins d'un mois l'une de l'autre.

La Scottish Telephonic Exchange Company a été la première à se lancer, ouvrant un échange à Castle Chambers en mai 1880. Pendant ce temps, l'UTC nouvellement formée, qui avait ouvert ses portes à Dublin en avril, s'est étendue au nord pour ouvrir son central téléphonique de Belfast au 3 High Street en juin 1880.
Ses publicités avertissaient avec insistance «que des poursuites judiciaires seront engagées contre toutes les personnes contrevenant à leur brevet. ». La société écossaise a volé une marche sur son rival en offrant trois mois de location gratuite aux 50 premiers clients, tactique marketing redécouverte ces dernières années par des compagnies de téléphone concurrentes. Pendant ce temps, l'UTC a annoncé que les pompiers étaient désormais connectés, rappelant aux clients potentiels qu'une minute au début d'un incendie vaut une centaine plus tard.

En l'absence d'interconnexion entre les deux systèmes rivaux, quiconque souhaitait être entièrement connecté devait louer une ligne aux deux sociétés. En août, les pompiers de Belfast disposaient ainsi de deux téléphones, une ligne reliée à la Scottish Telephonic Exchange Company et l'autre à la United Telephone Company.
Au moins aucun des concurrents n'a facturé Belfast Corporation pour leurs téléphones.
La duplication à Belfast a été résolue lorsque la société écossaise a fusionné avec sa rivale en juillet 1881, ce qui a vraisemblablement réduit la confusion à la caserne des pompiers de Belfast.
Peut-être pour réparer le chaos téléphonique initial, la National Telephone Company nouvellement unifiée a attribué aux pompiers le numéro Belfast.

Les actionnaires se sont montrés impatients avec United Telephone lorsque leurs investissements n'ont pas produit de rendements immédiats.
En 1882, agissant sur l'inconfort des actionnaires, la toute nouvelle Compagnie de téléphone de l' Irlande, Téléphone Company of Ireland a négocié un rachat de United téléphone.
Aussitôt construit, le réseau de Dublin ne tarda pas à se développer; les principales administrations, les stations des pompiers vinrent s'adapter au bureau central de la Compagnie. Il en fut de même des trois hospices : celui du Comté et ceux de Meath et de Saint-Vincent . La croissance ultérieure est restée lente.

Les fonctions qui relevaient initialement du ministre des communications relèvent désormais du ministre de l'environnement, du climat et des communications , du ministre du tourisme, de la culture, des arts, du Gaeltacht, des sports et des médias et du ministre des transports.

A la fin de 1883, on ne comptait pas moins de neuf hospices reliés téléphoniquement, entre le collège of Physicians et le collège of Surgeons. Seize médecins et chirurgiens possédaient leur téléphone et six halls de médecine, ainsi que plusieurs pharmaciens en gros étaient en communication avec le bureau central, ce qui facilite le service des ordonnances et les prescriptions médicales.
La Compagnie des Téléphones demanda à cette époque, au Postmaster général, une extension du rayon de quatre milles à partir du Post-Office central qui lui était assigné pour son réseau.
Comme les habitations d'un grand nombre d'abonnés se trouvent en dehors de cette limite, la Compagnie désirait pousser ses lignes plus loin et pénétrer jusque dans les faubourgs.

En Irlande, le téléphone est très apprécié pour les communications des stations de signaux maritimes avec les câbles transatlantiques.
Un grand nombre de ces stations communiquent par téléphone d'une manière très satisfaisante.


En 1884 Un deuxième réseau fut établi,à Dundalk, ville maritime du Comté dc Louth, à cinquante milles de Dublin.
Ces deux réseaux construits par la même Compagnie ne réunissent ensemble qu'un millier d'abonnés environ.


En 1888, le bureau de Dublin et trois sous-centres ne traitaient que 500 abonnés.
De plus, pour toutes les lignes c'étaient des installations à un seul fil qui utilisaient la terre pour boucler le circuit. Cela a permis à pratiquement n'importe qui, même avec l'équipement le plus rudimentaire, d'écouter les conversations. Ainsi, la pratique du « rubbernecking » est devenue un sérieux obstacle aux ventes

En 1893 , la société des bailleurs de fonds ont perdu confiance dans l'entreprise et avait convenu de vendre.
United téléphone National a attaqué le problème (rubbernecking) de manière décisive en ordonnant un programme de reconstruction massif pour installer les fils par paires.

Alors que la poste a négocié des droits de libre passage le long des lignes de chemin de fer en Irlande, le développement d'un système interurbain a continué de se dérouler lentement parce que les dépenses étaient opposées à chaque tournant par le département du Trésor.

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Pourtant, en 1900, la société réussit à construire 56 centres dans le pays, principalement à Dublin et dans le sud et l'ouest de l'Irlande.
Les compagnies de chemin de fer sont devenues de fervents utilisateurs du service téléphonique parce qu'il était moins cher et plus rapide que le télégraphe.
En 1900, la circonscription de Dublin a été déplacée à Crown Alley et sa capacité a été augmentée à 1 600 lignes.

En raison de son arrangement inhabituel avec le gouvernement, National Telephone vivait dans la peur continuelle d'être repris par la Poste, dont les intentions étaient claires. Seul le Département du Trésor a empêché la Poste de donner suite à ses ambitions. Mais à mesure que la rentabilité de la téléphonie devenait de plus en plus apparente, l'opposition du Trésor s'est calmée.

Enfin, en 1905, le bureau de poste a obtenu une commande pour prendre le contrôle de National Telephone lorsque la charte de cette société a expiré en 1911.
Mais lorsque le rachat a été achevé en 1912, le réseau, qui comprenait 150 centres en Irlande, a été aux prises avec pénuries d'équipement et six années de délabrement.

Lorsque la Première Guerre mondiale a éclaté en 1914, pratiquement tous les travaux sur le réseau téléphonique ont été interrompus.
Seule la téléphonie militaire a reçu des fonds et du matériel. De plus, comme il s'agissait de cibles stratégiques, de nombreux câbles sous-marins ont été attaqués et ont été désactivés.

Alors que la guerre tirait à sa fin en 1918, un conflit anglo-irlandais et une guerre civile pour l'indépendance de la Grande-Bretagne ont éclaté. Lorsque le réseau téléphonique national a été attaqué, de nombreux centraux ont été détruits et des kilomètres de câbles ont été détruits.
À la fin de la guerre en 1918, il y avait 12 500 lignes d'abonnés, dont la moitié à Dublin

En 1922, alors que le conflit prenait fin, un nouveau gouvernement irlandais nomma un ministère des Postes et Télégraphes (P&T) pour prendre le contrôle du réseau téléphonique et développer les télécommunications en Irlande.

La construction du réseau a repris en 1924.

Une partie du plan de reconstruction prévoyait la mise en place d'un système de commutation automatisé de type Strowger à Dublin et l'attribution de numéros de téléphone à cinq chiffres. Ces commutateurs, qui éliminaient le besoin d'un standardiste, ont été installés en 1927.
Le 28 juillet 1927, le premier central téléphonique d'Irlande a ouvert à Dublin.

La dépression économique mondiale des années 1930 a frappé la fragile économie irlandaise avec une force brutale, entraînant un tarissement de la demande de nouveaux téléphones.
Cette épreuve a été suivie par la guerre européenne naissante quelques années plus tard. Comme lors de la Première Guerre mondiale , toute construction civile du réseau a été suspendue au profit des communications militaires.

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Après la chute de la France en 1940, le P&T fut appelé à câbler 84 postes de guet à des points stratégiques autour de l'Irlande où des navires de guerre allemands pouvaient être observés ou, pire, où une invasion pouvait être attendue.

Seule la téléphonie militaire a reçu des fonds et du matériel. De plus, comme il s'agissait de cibles stratégiques, de nombreux câbles sous-marins ont été attaqués et ont été désactivés.

Malgré les énormes destructions causées par la guerre en Angleterre, en France et en Allemagne, l'Irlande est sortie de la guerre sans dommage.
Le réseau téléphonique P&T construit pour l'armée, qui comprenait des kilomètres de nouvelles liaisons, a ensuite été converti à un usage civil.

Le service a continué à se développer, bien qu'en 1949, très peu de ménages aient le privilège de posséder un téléphone: il y avait 43000 lignes dans le pays, et seulement un tiers d'entre elles étaient résidentielles. intervention de l'opérateur même pour un appel local. Le nombre total d'appels effectués a été de 68 millions, ce qui correspond à 1 581 appels par ligne. Cela ne représentait que 23 appels par habitant par an, soit un appel en moyenne une fois par quinzaine. Le coût d'un appel de trois minutes variait de ½p pour un appel local à 16p, le maximum dans l'État

L'énorme demande de téléphones après la guerre, associée à la conversion de P&T en systèmes de câbles souterrains, a laissé P&T pratiquement sans installations de transmission disponibles.
Dans le cadre d'un plan d'expansion plus large soutenu par le gouvernement, P&T, il a été décidé d'améliorer le service de réseau, d'augmenter le nombre d'abonnés à 100 000 et d'étendre tous les services d'opérateur à 24 heures.
Malgré plusieurs obstacles, la demande continue de services téléphoniques a permis à l'entreprise de dépasser tous ces objectifs.

En 1957, P&T a installé le premier de ses commutateurs crossbar, qui étaient plus faciles à entretenir que les commutateurs à pas Strowger.
La société a commencé à supprimer progressivement les petits centres dans les régions éloignées au profit des commutateurs automatisés.

Les enquêtes P&T pendant cette période ont révélé de faibles niveaux d'utilisation du réseau en raison des applications limitées du tarif d'appel local. Il a été découvert que la plupart des appels nécessitaient des connexions réseau coûteuses.

En 1958, la société a invité GJ Kamerbeek, ingénieur à la poste néerlandaise, à proposer une nouvelle structure tarifaire pour P&T.
Bien que cela ait nécessité une refonte approfondie du réseau, il a établi des zones d'appels locaux plus larges.
Ce changement, ainsi que d'autres réformes tarifaires, ont réussi à porter les abonnements téléphoniques irlandais à des niveaux comparables à ceux d'autres pays européens

L'entreprise a commencé à expérimenter de nouveaux supports de transmission. En 1961, P&T a installé son premier système à hetrzien, reliant Althone et Galway.

La société a également fait d'autres efforts pour augmenter le nombre d' abonnés, notamment en reclassant les milliers de fermes irlandaises en résidences, permettant ainsi aux agriculteurs d 'éviter des tarifs de location élevés pour les téléphones professionnels.

En outre, l'ambitieux programme d'automatisation rurale prévoyait la construction de nouvelles installations de commutation crossbar, pour la première fois, en dehors des bureaux de poste ruraux.

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Pas plus tard qu'en 1974, un an après l'admission de l'Irlande dans la Communauté économique européenne , tous les appels à destination et en provenance du continent continuaient de passer par Londres.
S'il s'agissait principalement d'une conséquence technique d'années de domination britannique sur l'Irlande, le moment était venu pour l'Irlande de déclarer son indépendance, du moins dans le domaine de la téléphonie internationale.

Cette année-là, P&T a installé son premier crossbar international à Dublin, facilitant grandement le trafic d'appels avec d'autres pays européens et l'Amérique du Nord .

Le nouveau central téléphonique de Dublin à Temple Bar est officiellement inauguré par le ministre des Postes et Télégraphes, le Dr Conor Cruise O'Brien.

Construit à cet effet en 1898, il était le premier central téléphonique automatique de Dublin.
Il se présentait comme un phare technologique brillant à travers le brouillard, cet esprit, l'armée irlandaise des citoyens a ciblé le centre téléphonique en 1916 comme l'un des centres de communication de l'île. Alors que beaucoup d’entre nous ont grandi en apprenant une histoire de «sacrifice de sang» et la futilité du soulèvement de Pâques, la vérité est que l’attaque a été méticuleusement planifiée à la fois militairement et logistiquement.
Le premier central téléphonique Crown Alley à commande manuelle a été ouvert en 1900 dans un bâtiment plus ancien à côté du nouveau bâtiment d'échange.
En 1937
, il a été remplacé par un centre automatique Strowger.

1974 La nouvelle technologie crossbar offrira 13 000 nouvelles lignes téléphoniques aux clients du centre-ville de Dublin.

L'installation, ainsi que le central téléphonique de Dame Court, a coûté 10 millions de livres sterling et entraînera l'expansion du service d'appel interurbain. À l'époque, il y avait environ 40 000 personnes sur la liste d'attente des téléphones.

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Mais pendant ce temps, P&T a trébuché dans plusieurs domaines. Une série d'actions revendicatives, y compris des grèves des travailleurs, et une incapacité croissante de la part de la direction à résoudre ces problèmes, ont conduit à une forte baisse de la qualité des services.
Les journaux presque hebdomadaires, nationaux et provinciaux ont réprimandé la société pour son service médiocre.

En 1978 , le gouvernement, commandé a un groupe d'examiner et étudier la situation. L'année suivante, le groupe a publié ce qui est devenu connu sous le nom de rapport Dargan.
Les conclusions de l 'étude sont sombres, indiquant que le système de télécommunications irlandais ne parvient pas à suivre le rythme de la croissance de l 'économie irlandaise et des attentes de ses clients . Une action urgente a été jugée nécessaire pour éviter une crise.

Le rapport Dargan recommandait que P&T soit séparé du système postal civil et réorganisé en une entreprise publique.
Le rapport précisait que la nouvelle société devait être exploitée selon des principes commerciaux modernes, mettant l’accent sur le marketing, le service à la clientèle et un rendement élevé des capitaux propres.

En juillet 1979, le Parlement irlandais a accepté de scinder P&T en deux entités, un service postal appelé An Post et une compagnie de téléphone appelée Bord Telecom Eireann.
La compagnie de téléphone a reçu un budget de développement de 650 millions de livres irlandaises dans le cadre d'un programme quinquennal visant à construire jusqu'à 500 nouveaux bâtiments, à doubler les abonnements, à augmenter considérablement le nombre de lignes principales et à améliorer le service client.
A la fin du programme quinquennal, la Loi sur les services postaux et des télécommunications de 1983 a autorisé Telecom Eireannà prendre officiellement le contrôle du système de télécommunications d'Irlande.

La nouvelle société a énormément bénéficié d'une décision clairvoyante prise par les dirigeants de P&T quelques années plus tôt pour entamer la transition vers les commutateurs numériques, qui étaient plus rapides et plus efficaces que les commutateurs mécaniques utilisés auparavant.
En conséquence, la nouvelle société n'a rencontré aucune des difficultés rencontrées par d'autres compagnies de téléphone européennes pour se convertir au nouveau système.

Lorsque Telecom Eireann a repris le système national le 1er janvier 1984, il ne restait que 309 centres manuels. Le dernier de ces anciens commutateurs a été remplacé en 1987. Enfin, l'ensemble du réseau est devenu normalisé et numérique les années suivantes.

En 1991
, Telecom Eireann a recueilli son millionième client.

Afin de suivre le rythme des autres systèmes de communication dans le monde, Telecom Eireann a consacré d'énormes ressources au développement de nouvelles technologies, y compris la transmission par satellite et les réseaux nationaux de fibre optique.
La société s'efforce d'apporter des capacités RNIS au réseau et, par l'intermédiaire de son associé Broadcom Eireann Research, participe au programme RACE (Research for Advanced Communications for Europe). L 'objectif de RACE est d' établir un réseau de communication à large bande intégré en Europe d 'ici 1995.

Telecom Eireann a également développé un réseau national de téléphonie cellulaire, appelé Eircell, qui couvre plus de 90% de l'Irlande.
En outre, en 1988, la société a créé Eirpage, une importante opération de radiomessagerie réalisée en collaboration avec Motorola.
Les autres sociétés avec lesquelles Telecom Eireann a conclu des accords de partenariat incluent Nynex et France Télécom.

Tandis que Telecom Eireann fonctionne selon les mêmes principes que les entreprises indépendantes, son conseil d'administration est nommé par son seul et unique actionnaire, le gouvernement irlandais.
En conséquence, une grande partie de la direction du conseil d' administration actuel est composé d'administrateurs à l' intérieur, et beaucoup du conseil d' administration ' s politiques stratégiques et la planification sont des produits du gouvernement, plutôt que le conseil d' administration

Historiquement, la prochaine étape logique pour les entreprises qui ont subi une telle transformation, comme les entreprises publiques, notamment British Telecom, NTT et Telmex, est qu'elles sont proposées à la vente aux actionnaires publics.
Aucune discussion n'a encore été transmise au public sur la question des ventes publiques d'actions de Telecom Eireann.

Deux facteurs contribuent à empêcher la privatisation de l'entreprise.
- Premièrement, il est probable que le gouvernement irlandais n'ait pas encore vu mettre en œuvre tous les changements qu'il a exigés dans le système de télécommunications.
- Deuxièmement, l'entreprise est susceptible de commander un prix beaucoup plus élevé à l'avenir. Plus on peut faire de la vente de Telecom Eireann, mieux c'est pour les contribuables irlandais, dont les investissements substantiels dans l'entreprise en ont fait le succès qu'elle est
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The Department of Posts and Telegraphs

Le ministre des Postes et Télégraphes ( irlandais : Aire Poist agus Telegrafa ) était titulaire d'un poste au sein du gouvernement irlandais (et, auparavant, au Conseil exécutif de l'État libre d'Irlande ).

De 1924 à 1984 - date à laquelle il a été aboli - le ministre a dirigé le Département des postes et télégraphes (également connu sous le nom de P&T en anglais et P ? T en irlandais, et plus tard stylisé P + T ).
Le logo original du département, y compris le symbole Tironian et , est encore souvent vu sur les premières boîtes aux lettres et autres propriétés plus anciennes.

Le bureau du ministre des Postes et Télégraphes a été créé par la loi de 1924 sur les ministres et secrétaires , qui a réorganisé le système de gouvernement irlandais peu de temps après la création de l' État libre d'Irlande en 1922.
Le ministre les fonctions qui étaient auparavant exercées par le ministre des Postes du Royaume-Uni .
La législation de 1831 avait fusionné les fonctions antérieures de Postmaster General de Grande-Bretagne et de Postmasters General d'Irlande , qui devinrent un rôle détenu conjointement dans l'administration du Lord Lieutenant of Ireland .
La loi de 1924 sur les ministres et secrétaires définissait le rôle du ministère:

Le Département des Postes et Télégraphes qui comprendra l'administration et les affaires en général des services publics en rapport avec les postes, les télégraphes et les téléphones, et tous les pouvoirs, devoirs et fonctions qui s'y rattachent, et comprendra en particulier les affaires, pouvoirs, devoirs et les fonctions des branches et des officiers des services publics spécifiés dans la huitième partie de l'annexe de la présente loi, et dont le chef sera, et aura le nom , un t-Aire Puist agus Telegrafa ou (en anglais) le Ministre des Postes et Télégraphes.

le ministre des Postes et Télégraphes était responsable des services des postes et télécommunications de l'Irlande de 1924 à 1984.
À son apogée, le département était l'un des plus grands départements de la fonction publique d'Irlande.
La réforme du secteur et du département a commencé en 1978 avec la création du Groupe d'examen des postes et télégraphes.
Cela a conduit, à la suite de la remise d'un rapport en 1979, à la création du Conseil intérimaire ad hoc pour les postes, présidé par Feargal Quinn , et du Conseil intérimaire des télécommunications ( An Bord Telecom ), présidé par Michael Smurfit .
Ces deux conseils ont continué de siéger jusqu'à ce que An Post et Telecom Éireann, respectivement, les ont remplacés en 1984 en tant qu'agences financées par l'État .

Le Ministre des Communications a été créé en 1983 pour remplacer à la fois le Ministre des Postes et Télégraphes et le Ministre des Transports.
En 1987, les fonctions de transport du département ont été transférées dans un nouveau département du tourisme et des transports.
En 1991, les fonctions du ministre ont été transférées au ministre renommé du tourisme, des transports et des communications et le département a cessé d'exister, mais n'a pas été officiellement aboli.

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