La
Polynésie Française
Lère de lexploration européenne
a commencé dans les années 1500 lorsque les navires ont
commencé à arriver. En 1521, Magellan repère latoll
de Pukapuka situé aux Îles Tuamotu et en 1595, lexplorateur
espagnol Mendaña visite lîle de Fatu Hiva aux Îles
Marquises. Plus de 170 ans plus tard, Samuel Wallis, capitaine de la
frégate anglaise du HMS Dolphin, est le premier européen
à fouler le sol de Tahiti lors de son voyage sur les traces de
Terra Australis Incognita, un continent mythique situé en-dessous
de léquateur et qui servait à équilibrer
lhémisphère Nord. Wallis a baptisé Tahiti,
« lîle du Roi Georges III » proclamant que lîle
appartient désormais à lAngleterre. Peu de temps
après, et inconscient de larrivée de Wallis, le
navigateur français Louis-Antoine de Bougainville débarque
sur le côté opposé de Tahiti et revendique que le
territoire revient au Roi de France. Dans les années 1800, larrivée
des baleiniers, des missionnaires britanniques et des expéditions
militaires français change la vie sur Tahiti pour toujours, provoquant
une rivalité franco-britannique pour le contrôle des îles.
Dans les années 1800, larrivée des baleiniers, des
missionnaires britanniques et des expéditions militaires français
change la vie sur Tahiti pour toujours, provoquant une rivalité
franco-britannique pour le contrôle des îles.
Avec le Protectorat en 1843, Tahiti devient colonie en 1880.
Les Établissements français de l'Océanie
(dénommée colonie de Tahiti jusquen 1903) était
une colonie de l'Empire colonial français qui a existé
de 1880 à 1946, date à laquelle ils deviennent un Territoire
d'outre-mer qui prendra officiellement le nom de Polynésie
française en 1957.
Les îles encore indépendantes sont intégrées
progressivement à la colonie entre 1887 à 1901, notamment
: les Tuamotou, Rapa et les îles Gambier en 1882, puis les îles
Sous-le-Vent en 1898, par l'abrogation de la convention de Jarnac.
La Polynésie française est une collectivité
d'outre-mer (plus spécifiquement pays d'outre-mer) au sein de
la République française, composée de cinq archipels
regroupant 118 îles dont 76 sont habitées :
- l'archipel de la Société avec les îles
du Vent et les îles Sous-le-Vent,
- l'archipel des Tuamotu,
- l'archipel des Gambier, les îles Australes
- l'archipel des Marquises.
Les Polynésiens la désignent par le terme « le fenua
», mot signifiant « le pays » en tahitien. Elle est
située dans le Sud de l'océan Pacifique, à environ
6 500 km à l'est de l'Australie. Elle inclut aussi les vastes
espaces maritimes adjacents.
En 2004, la Polynésie française est devenue un Pays dOutre-Mer
au sein de la République française détenant ses
institutions dont les missions sont dorienter les politiques commerciales
et dinvestissement au service des Polynésiens.
La Polynésie française comprend
environ la moitié des eaux marines françaises (5 millions
de kilomètres carrés) et plusieurs groupes d'îles
et d'atolls dont la plus importante et la plus peuplée est Tahit
sommaire
Tahiti
Le réseau postal
Depuis larrivée à Tahiti
des premiers missionnaires anglais en 1797, les correspondances étaient
confiées aux capitaines des navires de passage à Tahiti.
Cette escale nétant quoccasionnelle, le courrier
mettait en moyenne de six à huit mois pour être acheminé
entre Tahiti et lEurope.
Suite à la signature, le 13 novembre 1859, par lEmpereur
Napoléon III du décret créant un service postal
entre Tahiti et le reste du monde, le premier Receveur des Postes, M.
Mieville, a été désigné officiellement le
ler janvier 1860 et les règlements concernant lexpédition
et la réception du courrier ont été promulgués.
Cette date du ler janvier 1860, marque donc le point
de départ de lorganisation de la poste à Tahiti.
Mais le premier véritable bureau de poste ne fut construit quen
1875. Située sur le front de mer de Papeete, cétait
une maison en bois avec un toit pointu et une véranda, qui fut
souvent remaniée et même déplacée sur des
rails en 1902.
La distribution postale était assurée à Tahiti
par les » mutoi » (policiers municipaux), et le courrier
acheminé dans les Archipels par les goélettes à
voile.
Les principaux progrès enregistrés
en matière postale au cours de la fin du 19éme siècle
et du début du 20éme concernent principalement lacheminement
du courrier maritime et furent rendus possibles par létablissement
de lignes régulières assurées par des voiliers
et des vapeurs, puis par des paquebots.
A partir de 1861, le courrier fut acheminé vers lEurope
par lAmérique du Sud, Valparaiso (Chili) à laller
et Payta (Pérou) au retour.
Ce voyage durait en moyenne 2 à 3 mois.
La voie utilisée à partir de 1869, fut Tahiti San
Francisco New York Le Havre, qui empruntait la liaison
ferroviaire transcontinentale. Des liaisons mensuelles furent alors
établies entre Papeete et San Francisco.
En 1910, une liaison mensuelle fut établie entre la Nouvelle-Zélande,
Tahiti et San Francisco.
En 1914, à la suite de louverture du canal
de Panama, les paquebots de la Compagnie des « Messageries Maritimes
» assurèrent, en 45 jours de traversée en moyenne,
des liaisons directes entre Tahiti et la France. Bien que bénéficiant
encore de certaines améliorations, cette organisation demeura
sensiblement identique jusquau lendemain de la seconde guerre
mondiale qui fut le début dune nouvelle ère dans
les échanges entre Tahiti et le reste du monde, celle des transports,
et donc des courriers aériens.
Parallèlement, le nombre de bureaux de poste desservis commença
à prendre de limportance, passant de 7 à 11 entre
1900 et 1920, dont 8 dans les Archipels.
Le premier bâtiment ayant été endommagé lors
du bombardement de la ville en 1914, le bureau de poste fonctionna dans
un local provisoire jusquen 1920. Le nouvel « Hôtel
des Postes », beaucoup plus spacieux, construit en bois sur
un soubassement de pierre, possédait un perron flanqué
de deux réverbères, moderne style oblige.
Situé sur le front de mer, à langle
de lallée Pomare, à lemplacement actuel de
la Recette Principale, il fut utilisé jusquen 1958.
Ces 38 ans furent marqués par lapparition du courrier aérien,
tant dans les relations extérieures quintérieures
au Territoire, favorisée par lexistence de la piste de
Bora Bora construite par les américains durant la guerre la création
de compagnies aériennes locales et surtout par le développement
des télécommunications.
sommaire
Lessor du courrier aérien Le 28 octobre
1947 eut lieu linauguration dun service aérien régulier
entre la Nouvelle-Calédonie et Tahiti, par Fidji, les Samoa et
les Cook, assuré par des hydravions Catalina de la T.R.A.P.A.S.
(les Transports Aériens du Pacifique Sud).
Les avions de cette compagnie ayant été
détruits lors dun cyclone à Nouméa, les vols
furent suspendus en 1950.
En 1951, la compagnie locale » Air Tahiti » exploita la
ligne entre les Cook et Papeete à partir de décembre 1951,
la T.E.A.L ( les Transports Aériens du Pacifique Sud) assura
un service régulier entre Auckland et Papeete, sa fréquence
étant dabord mensuelle, puis bimensuelle à partir
de juin 1952, pour devenir hebdomadaire en septembre 1959.
En mars et avril 1950, Air France avait effectué
un vol expérimental Paris-SaigonNouméa-Bora Bora, la liaison
avec Papeete étant réalisée par hydravion.
Du fait des problèmes techniques et logistiques rencontrés,
cette ligne ne fut inaugurée effectivement quen décembre
1958, par la T.A.I. compagnie des « Transports Aériens
Intercontinentaux », qui, après sa fusion avec lU.A.T.,
forma U.T.A. Le transfert de Bora Bora était assuré par
les hydravions de la « Régie Aérienne Interinsulaire
« .
Lancés en décembre 1958, les travaux de construction de
la piste de laéroport de Tahiti Faaa furent suffisamment
avancés pour quelle puisse être utilisée le
6 mai 1960 pour linauguration du vol directe Paris-Los Angeles-Honolulu-Papeete,
cette ligne » Tour du Monde » unissant les services dAir
France et de la T.A.I. le 1er mai 1961, laéroport de Tahiti-Faaa
fut officiellement ouvert aux jets et le 7 juin 1963, la T.A.I. effectua
le premier vol Tahiti-Paris avec une seule escale à Los Angeles.
Les progrès enregistrés en matière
daéronautique civile et le développement touristique
de la Polynésie Française ont permis la mise en place
de nouvelles lignes régulières, assurant ainsi à
Tahiti une desserte postal aérienne tout à fait satisfaisante.
Le développement des liaisons interinsulaires assurées
par les compagnies aériennes locales Air Tahiti à partir
de 1950, puis par la » Régie Aérienne Interinsulaire
« , créée en juillet 1953 et qui devint le réseau
aérien interinsulaire, permit naturellement dacheminer
le courrier dans toutes les îles desservies.
Par ailleurs, le réseau postal se vit compléter
par 29 nouveaux bureau et bureaux secondaires.
La poste et les services financiers
La densification du réseau de bureaux de poste sest poursuivie,
le nombre de bureaux et bureaux secondaires passant de 40 en 1959 à
81 en 1979, du fait principalement de louverture de plus de 30
bureaux secondaires dans les Archipels des Marquises et des Tuamotu.
Par ailleurs, les services offerts à la clientèle ont
été complétés par ceux des chèques
postaux à partir du ler janvier 1964. Le fonctionnement du Centre
des Chèques Postaux a été informatisé en
1979.
Le développement des liaisons interinsulaires
assurées par les compagnies aériennes locales Air Tahiti
à partir de 1950, puis par la » Régie Aérienne
Interinsulaire « , créée en juillet 1953 et qui
devint le réseau aérien interinsulaire, permit naturellement
dacheminer le courrier dans toutes les îles desservies.
Par ailleurs, le réseau postal se vit compléter par 29
nouveaux bureau et bureaux secondaires.
La décennie 1980-1990 a été marquée par
louverture de 13 bureaux de poste supplémentaires, portant
à 94 le nombre des bureaux, dont 50 bureaux secondaires, ce qui
constitue le réseau de contact de la population le plus dense
de la Polynésie. En vue daméliorer la qualité
des services rendus à la clientèle, linformatisation
des principaux bureaux a été mise en uvre en 1990.
Un Centre de Tri Avion a, été créé en 1983
dans lenceinte de laéroport de Tahiti-Faaa,
permettant ainsi un traitement plus rationnel du courrier aérien.
Le service de courrier accéléré Chronopost a été
mis en place dans les relations Tahiti-Métropole en 1988.
sommaire
Le début des télécommunications
Réalisé en 1910, avant la guerre 14-18
par M. Muth, commerçant dorigine allemande apparenté
à la famille Martin, le premier réseau téléphonique
a été repris et développé par la Société
« Electricité et Téléphone de Tahiti »,
fondée par M. Emile Martin, qui la exploité
jusquau 4 décembre 1930, date de sa cession à la
» Colonie des Etablissements Français dOcéanie
« .
Il y avait alors 120 postes téléphoniques,
dont 28 dans les districts. Le réseau a été vendu
en 1930 à la "Colonie des établissements
français dOcéanie".
Emile Martin |
Émile Alexandre Martin est né à Papeete le
1er décembre 1879.
Après des études à San Francisco, puis à
Grenoble, il revient à Tahiti en 1896 où il reprend
le magasin de son père.
On prête à son père Louis Martin, armateur et
commerçant installé rue du marché, davoir
le premier eût lidée de faire venir des tissus
dameublement pour finalement les avoir transformé en
paréo.
En 1917, Émile Martin rachète une petite usine électrique.
En 1930, il est Vice président de la Chambre dagriculture.
En 1933, il est membre du Conseil privé.
En 1936, il rachète la Brasserie de Tahiti. |
En 1914, au début de la Grande Guerre,
la Société d'Électricité est mise en liquidation.
On ne troue pas beaucoup de documents sur le déploiement
du téléphone à Tahiti, mais il reste quelques belles
histoires comme celle ci :
1914
Jane temaramauruarii Drollet La
demoiselle du téléphone Héroïne
de Tahiti.
Petite-fille de Sosthène Drollet, l'inventeur de la gelée
de goyave, fille d'Alexandre Tahea Drollet, auteur d'une grammaire
de la langue tahitienne, Jane Drollet est restée
célèbre à Tahiti pour son rôle dans
la défense de l'île lors de l'attaque de Papeete
par la marine allemande du mardi 22 septembre 1914.
L'Histoire est ainsi faite que même cette lointaine île
de beauté où règne la nonchalance, la tranquillité,
le bonheur de vivre, a connu la guerre !
A l'aube du mardi 22, l'escadre allemande
du pacifique aux ordres de l'amiral Von Spee, composée
des cuirassés "Scharnhorst" et "Gneisenau",
bombarde la ville et le port dans l'intention de s'en emparer.
Au premier coup de canon la population à fuie la ville
(gouverneur en tête semble-t-il !). commandé par
un vrai héros - le lieutenant de vaisseau Maxime Destremau,
commandant la canonnière "Zélée"
coulée dans le port - une poignée d'hommes attendent
l'arme à la main, prêts à repousser un débarquement
de troupes ennemies.
Et parmi ces défenseurs une frêle jeune fille de
20 ans, Jane Drollet, la demoiselle du téléphone,
malgré ses craintes, sa peur, séchant ses larmes,
elle est resté à son poste sous le bombardement
qui réduira les trois quarts de la ville en feu, reliant
ainsi tous les défenseurs à leur chef pendu au combiné
à hurler ses ordres sous les obus. Mais celui-ci accoure
au central téléphonique appartenant à l'époque
à une société privée :
- Vous êtes là, mademoiselle
? Toute seule ?
- Mais oui, commandant ! Les autres sont
partis.
- Je vais vous envoyer un matelot.
- Oh ! C'est bien inutile : pour les communications
militaires, je peux suffire... et pour les communications privées,
j'ai comme une idée que les abonnés ne me dérangeront
pas aujourd'hui !
Et Destremau ne peut pas s'empêcher
de rire.
- Je crains bien que vous n'ayez raison,
mademoiselle. Bonne chance et merci !
Elle ne s'était pas
enfuie. Après qu'elle eut reçu l'ordre formel d'évacuer,
un obus allemand tomba sur le central téléphonique
! Tahiti ne fut pas conquise.
Jane Drollet fut décorée pour
acte de courage face à l'ennemi en
temps de guerre. (Le gouverneur de l'époque
avait fui sous les bombes !)
|
En 1916 : Création de la Compagnie
dÉlectricité et Téléphones de Tahiti
par trois investisseurs établis à Tahiti : Emile MARTIN,
Léon PELLETIER et Félix MILLAUD.
La première liaison télégraphe
avec la France date de 1915, la connexion radiotéléphonique
vers la métropole de 1960, celle par satellite de 1978. Plus
récemment, en 2010, le câble sous-marin Honotua relie Tahiti
au reste du monde via une fibre optique de grande capacité. Les
réseaux téléphoniques vers les archipels éloignés
ont été mis en place dans les années 80. Enfin,
la mise en place d'internet et de la téléphonie mobile
à Tahiti date de 1995.
Dans les années 1910, deux meubles standards permettaient
de desservir un réseau comprenant 210 postes, dont 28
dans les districts.
Ce nest quà partir de 1947, que ce réseau
commence à sétoffer, grâce en partie à
du matériel récupéré sur la base aérienne
de Bora Bora au départ des américains.
sommaire
Entre 1950 et 1955, 15 centraux manuels
de petite capacité (10 à 100 directions) sont installés.
Exploités en majorité par des commerçants et reliés
entre eux par des circuits omnibus, ils permettent de desservir tous
les districts de Tahiti.
De 1950 à 1960, le nombre des abonnés passe
de 459 à 830.
Des liaisons radiotélégraphiques interinsulaires étaient
assurées depuis 1930, par le service radioélectrique,
installé à Mahina, avec les stations de Moorea, Raiatea,
Atuona, Bora Bora, Taiohae, Rurutu, Rikitea et la station privée
de Rikitea. Les stations de Mahina, Raiatea et Atuona assuraient également
les fonctions de stations côtières.
Ce réseau de stations a été étendu
par la suite et comptait en 1960, une station principale située
à Papeete, 15 stations primaires et 23 stations secondaires.
La première liaison radiotélégraphique avec la
Métropole a été réalisée le 29 décembre
1915.
Entre les deux guerres mondiales 5 des liaisons radiotélégraphiques
avec la Métropole et la Nouvelle-Calédonie étaient
en service.
Le 6 décembre 1950, la première liaison radiotéléphonique
extérieure Papeete Nouméa est mise en exploitation, une
vacation de 45 minutes par semaine réservée aux communications
de service.
Cette liaison sera ouverte à la correspondance publique à
compter du ler avril 1952, à raison dune heure par jour
en semaine.
La liaison radiotéléphonique Papeete-Paris, avec transit
par le centre R.G.R. de Fort de France a été inaugurée
le 10 octobre 1960 Les vacations étaient de 45 minutes tous les
jours, samedi et dimanche exceptés.
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Lobservatoire du mont Faiere vers 1910
En 1910, le Bureau des Longitudes et le Bureau Central
Météorologique envoient Milan Rastilav Stefanik
à Tahiti pour y construire un observatoire en vue dobserver
le passage de la comète de Halley et léclipse
solaire du 28 avril 1911.
Lastronome consacra dès lors toute son énergie
à ce projet qui comprenait une simple construction en bois
dotée dune coupole abritant son télescope et
les appareils nécessaires aux observations.
Le Mont Faiere ne sest pas prêté
quà lobservation des étoiles
Lorsque
éclate en Europe la Première Guerre mondiale (le 3
août 1914), le commandant Destremeau choisit, en vue dassurer
la défense de Tahiti, le Mont Faiere comme poste de commandement.
Depuis treize ans déjà, une vigie, Patrice Burns,
surveillait le large et un sémaphore permettait de signaler
larrivée des navires. De là, Destremeau dirigea
les opérations, communiquant par téléphone
avec les artilleurs du Pic rouge et la caserne.
En 1935, Une station météorologique vient compléter
lobservatoire. Pour se rendre au travail, au lieu de prendre
la route de Hermon, celle qui prolonge lavenue Pouvanaa (ex
Bruat) par la gauche, les météorologues prennent un
raccourci. Ils garent leur vélo en contre-bas sur un terrain
et grimpent la côte avec une pente de 40% et cela sur 400
mètres environ. Reconnaissons quils étaient
très sportifs pour ne dire grimpeurs !
Lobservatoire du Mont Faiere fut détruit
en septembre 1948 par un incendie. Malgré un vote du conseil
municipal, le 5 août 1921, visant à transformer les
appellations de Mont Faiere, Chemin de Faiere et Observatoire de
Faiere en Mont Stefanik, Montée Stefanik et Observatoire
Stefanik, cette décision ne sera jamais appliquée,
sans que lon sache vraiment pourquoi.
Une plaque commémorative érigée
sur le site et inaugurée en octobre 1994 rend aujourdhui
hommage à luvre du chercheur tchèque.
|
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Les liaisons radio
La connexion radiotéléphonique vers la métropole
date de 1960, celle par satellite de 1978. Plus récemment,
en 2010, le câble sous-marin Honotua relie Tahiti au reste du
monde via une fibre optique de grande capacité.
En 1961, ce service est étendu aux relations
avec les pays dEurope, puis avec les pays africains et dAsie
dont le transit pouvait être effectué par Paris.
Celle entre Papeete et les Etats-Unis a été ouverte le
23 décembre 1960. Assurée chaque jour ouvrable pendant
une heure, elle permettait également datteindre outre les
abonnés des U.S.A., ceux du Canada, du Mexique, de Cuba, de Porto
Rico et des Iles Vierges, grâce au centre de la compagnie A.T.T.
Ces liaisons radio extérieures au Territoire étaient assurées
par le Centre du R.G.R. de la Direction des Transmissions du Réseau
International relevant du Ministère métropolitain des
P.T.T.
De 1920 à 1962 Afin de faire face, développement
des services, il a été décidé de procédé
à la construction dun nouvel « Hôtel des Postes
» devant abriter la Recette Principale de Papeete, les colis postaux
et les services administratifs de lOffice des Postes et Télécommunications
qui vient dêtre constitué en 1957.
Durant les travaux, lensemble des services a été
regroupé dans le bâtiment des services techniques, construit
en 1957 sur le même terrain, mais du côté de lAssemblée
Territoriale, pour accueillir les services des télécommunications.
Linauguration du nouvel Hôtel des Postes
eut lieu le 9 juillet 1962. La salle du public de la Recette
Principale était décorée dune fresque de
M. Mourareau. Il formait, avec le bâtiment des services des télécommunications
précité, un ensemble vaste et fonctionnel, mais qui, face
à laugmentation des activités de lOffice,
et plus particulièrement en matière de télécommunications,
savéra rapidement insuffisant.
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Lautomatisation des télécommunications
En 1957, le projet dautomatisation du réseau téléphonique
de Tahiti est repoussé par les autorités locales, qui
le jugent trop onéreux.
Il lui est préféré linstallation dun
central manuel du type multiple, équipé de 6 positions
en 1961 et porté à 10 positions en 1965.
Le premier central téléphonique
automatique, à 10 lignes, sera mis en service à
Uturoa (Raiatea) en 1966.
Lautomatisation de la zone du » Grand Papeete « ,
de Mahina à Punaauia, a été finalement
réalisée en 1969.
Trois centraux de type Crossbar Pentaconta
sont mis en service, un à Papeete (3 500 lignes, extensible
à 6 000 desservant Papeete, Faaa, Pirae et Arue), un à
Punaauia (500 ligne, extensible à 1 500) et un à
Mahina (350 lignes, extensible à 750).
Des extensions furent réalisées en 1973,
1978 et 1979, portant progressivement les capacités des centraux
à 12 000 lignes pour celui de Papeete, 2 000 lignes à
Punaauia et 1000 lignes à Mahina.
De 1962 à 1980 La poursuite de lautomatisation
du téléphone de Tahiti fut réalisée par
la construction à Taravao dun central de 500 lignes,
extensible à 1 500, saccompagnant du renforcement du réseau
et de la mise en place de liaisons intercentraux.
Lautomatisation intégrale du réseau
de Tahiti fut donc réalisée en 1977.
Le nombre des abonnés passe de
830 en 1960, à 1 860 en 1965, à 4 387 en
1972, 6 831 en 1975, 12 453 en 1983.
Les liaisons radiotéléphoniques interinsulaires Limitées
avant 1960, les liaisons radiotéléphoniques interinsulaires
ont été développées à partir de 1964
par la mise en place dans les îles et atolls de postes émetteurs-récepteurs
B.L.U. (Bande latérale unique) alimentés par piles.
Leur puissance initialement de 5 watts est passée
par la suite à 20 watts pour les stations secondaires, les stations
primaires et la principale recevant des équipements de 30 à
300 watts.
Laccroissement du trafic téléphonique a conduit
lOffice à établir, en 1975-1977, des faisceaux hertziens
pour les liaisons avec Moorea (24 voies) inauguré le 10 janvier
1974 et Raiatea en 1977, cette dernière liaison (12 voies) étant
réalisée avec des équipements V.H.F. fournis par
la C.E.A. Huahine et Bora Bora seront desservies par ce faisceau hertzien
dont les performances seront améliorées par le transfert
des équipements de Mahina au Mont Marau.
Les liaisons internationales
radiotéléphoniques furent améliorées
durant toute cette période, la durée des vacations augmentée
et de nouvelles liaisons ouvertes: Australie et Nouvelle-Zélande
en 1963, Fidji en 1966.
La mise en exploitation de la liaison par satellite entre la Martinique
et la Métropole a permis de porter, à compter du 2 octobre
1972, la durée des vacations à 10 heures tous les jours.
Elle utilisait deux voies semi-automatiques spécialisées
et a permis une très nette amélioration de la qualité
des communications.
Linauguration, le 5 septembre 1978, de la
station terrienne de Papenoo du Réseau Général
de Radiocommunications (R.G.R.) dépendant de la Direction des
Télécommunications Extérieures du Ministère
des P.T.T., permit au Territoire de bénéficier de liaisons
de télécommunications et de télévision par
satellite.
Initialement, les liaisons de télécommunications
empruntaient à partir de la station de Jamesburg (Californie)
des transits terrestres aux U.S.A. et le câble transatlantique
TAT6 pour aboutir à Saint-Hilaire de Riez (Vendée).
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Les réseaux téléphoniques vers
les archipels éloignés ont été mis en place
dans les années 80.
Après 1980
En vue de permettre lextension du central téléphonique
de Papeete, linstallation de nouveaux équipements techniques,
laffectation au Centre des Chèques Postaux et aux Services
administratifs de locaux fonctionnels, il a été décidé
de procéder à la construction dun immeuble entre
la Recette Principale et le Central Téléphonique, ces
deux anciens corps de bâtiment étant remodelés pour
sintégrer dans un ensemble entièrement nouveau.
Ce quatrième Hôtel des Postes a été inauguré
le 30 avril 1980.
Le service de télécopie publique Postéclair,
ouvert en 1985 dans le régime intérieur et en 1986 dans
le régime international, a été progressivement
étendu aux principaux bureaux raccordés au réseau
téléphonique automatique, soit 37 fin 1990.
En dehors des travaux exceptionnels
de reconstruction dune grande partie des réseaux téléphoniques
aériens détruits lors des passages des quatre cyclones
fin 1982 début 1983, ces dix denières annonces,
ont principalement été marquées par la poursuite
de léquipement du Territoire, et plus particulièrement
par lautomatisation des liaisons internationales, la numérisation
du réseau des Iles du Vent et des Marquises, lautomatisation
et la numérisation du réseau des îles Sous-le-Vent
et des Marquises.
Lautomatisation des liaisons avec les Archipels
éloignés, a nécessité la création
du réseau Polysat, utilisant la technique de la transmission
par satellite.
Lautomatisation des liaisons internationales
La mise en service de la chaîne internationale
automatique de départ en 1981 a permis dobtenir en automatique
27 pays par lintermédiaire des faisceaux de circuits suivants:
Métropole, U.S.A., Hawaii, Australie, Nouvelle-Zélande
et Nouvelle-Calédonie.
A partir de 1983, tous les pays ouverts à ce
service peuvent être joints en automatique.
En 1985, les fonctions internationales ont été reportées
sur le nouveau central E10B de Papeete.
En 1988, un deuxième acheminement des liaisons de télécommunications
internationales fut mis en service. Il emprunte la station de Singapour
et le câble sous-marin Sea-Me-We reliant Singapour à La
Seyne-Sur-Mer. Au fur et à mesure de laccroissement du
trafic, le nombre total de circuits internationaux a été
porté de 76 en 1981 à 129 en 1990.
La numérisation du réseau des télécommunications
des îles du vent La desserte des réseaux téléphoniques
des Iles du Vent, Tahiti et Moorea, a été modifiée
par la mise en service, le 19 janvier 1985, du premier autocommutateur
numérique de grande capacité, type E10B dAlcatel,
baptisé Papeete 1, qui a remplacé tous les équipements
Pentaconta.
Ce basculage a concerné plus de 18000 équipements
dabonnés de Tahiti et Moorea.
Lintroduction de cette nouvelle technologie a permis doffrir
une très nette amélioration du service téléphonique
de base et dintroduire, dune part ce quil est convenu
de regrouper sous le vocable de services supplémentaires ou «
services nouveaux » de la commutation téléphonique:
facturation détaillée, renvoi temporaire, conférence
à trois, indication dappel en instance et dautre
part les services vidéotex, la télécopie et de
façon générale les transmissions de données
à bas débit sur le réseau téléphonique
commuté.
Le 1er décembre 1987, le central de Papeete a été
complété par un nouvel autocommutateur Alcatel E10I3 compacté,
baptisé Papeete 2, destiné à assurer la fonction
de centre nodal territorial pour les Archipels éloignés,
préparant ainsi la mise en service du réseau Polysat.
sommaire
30 juin 1962, création de loffice dÉtat
des postes et télécommunications de la Polynésie
française
Le 8 mars 1985, l'assemblée territoriale de la
Polynésie française crée un établissement
public à caractère industriel et commercial nommé
office des postes et télécommunications (OPT). En situation
de monopole, cet établissement suit dans les années 1990
l'émergence des nouveaux réseaux de télécommunication.
Le 26 juin 1995, la société Vini, filiale de l'OPT, ouvre
son réseau de téléphonie mobile. Le 1er novembre
1995, un service d'accès à Internet est créé2.
A la même époque apparait la diffusion de la télévision
par satellite.
L'internet connaît un essor rapide renforcé par la mise
en service d'un câble sous-marin en 2010 (Honotua relie Tahiti,
Moorea, Bora Bora, Raiatea, Huahine à Hawaii), en substitution
aux liaisons satellites utilisées jusqu'alors. Mana, filiale
de l'Office des postes et télécommunications, opérateur
historique détient l'essentiel du marché. D'autres fournisseurs
d'accès tentent de s'implanter sur des secteurs particuliers
: internet mobile sur zone urbaine, fournisseur d'accès dédié
aux marinas
Environ 30 000 foyers sont abonnés à
internet.
Le 18 décembre 2018 le câble Natitua est
entré en service61. Il permet de relier à l'internet mondial
les Tuamotu et les Îles Marquises.
Depuis le 17 juin 2013, un nouvel opérateur
téléphonique (PMT-Vodafone63,64) s'impose comme le tout
premier concurrent de l'opérateur historique polynésien
(Tikiphone commercialisé sous VINI), mettant ainsi fin au monopole.
L'ensemble du territoire est quasiment couvert (61 îles en 2009),
et plus de 200 000 clients sont recensés.
Entre 2013 et 2014, les numéros de téléphone
sont passés de 6 chiffres à 8 chiffres. Le 17 juin 2013,
depuis l'ouverture de Vodafone, les numéros de téléphone
mobile Vodafone commencent par 89. Le 21 juin 2014, les numéros
de téléphone fixe de l'OPT commencent par 40. Le 23 juin
2014, les numéros de téléphone mobile Vini commencent
par 87. Le 23 juin 2014, les numéros de téléphone
fixe Mana commencent par 49.
Vers 2020, un nouveau câble, Manatua, reliera
la Polynésie Française à la Nouvelle-Zélande62,
permettant de sécuriser l'accès à Internet de la
Polynésie Française en cas d'avarie ou de coupure de Honotua.
Téléphonie
Liaisons téléphoniques internationales
: Une station satellite terrestre vers Intelsat (Océan Pacifique)
Téléphonie fixe :
- Opérateur , Office des postes et télécommunications
de Polynésie française
- Lignes de téléphone : 53 600 (en 2006)
Téléphonie mobile
- Téléphones portables : 174 000
(en 2007)
- Opérateur téléphonie mobile
: 3, Vini, Vodafone, Viti
Radiophonie
Stations de radio : 2 stations AM, 14 FM,
2 ondes courtes (en 1998)
Postes de radio : 128 000 (en 1997)
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