Fin du RTC et
de la boucle locale, place à la fibre optique.
Le téléphone fixe, est longue histoire
qui est racontée sur ce site son infrastructure le RTC est
composé de lignes d'abonnés (voir
dans cette page) , de centraux téléphoniques
, de liaisons. Le téléphone mobile (réseau
radio) est une autre histoire aussi racontée ici
sur ce site.
A partir du 31 janvier 2026,
vous ne pourrez plus souscrire de nouvel abonnement à des services
utilisant le réseau cuivre (téléphonie et ADSL) sur
l'ensemble du territoire en métropole et en outre-mer. fin
2030 le réseau cuivre sera retiré. Place au réseau
par fibre optique.
Lancé en 2013, le plan France du Très Haut Débit
:
Le Très Haut Débit permet lenvoi et la réception
dune grande quantité de données (téléphonie,
vidéos, photos, documents, etc.) et lutilisation simultanée
de plusieurs appareils sans diminution de la qualité de la connexion.
Le débit peut être comparé à un tuyau dans
lequel circulent des données. Plus la taille du tuyau est grande,
cest-à-dire plus le débit est élevé,
plus la quantité de données échangées pourra
être importante. (supérieur à 30 Mbit/s).
Le Très Haut Débit permet de faire circuler plus de données
que le Haut Débit, qui permet lui-même de faire circuler
plus de données que le Bas Débit. Les usages du numérique
actuels comme la vidéo ou la télévision par internet
font circuler un volume plus important de données dans les tuyaux,
et nécessitent donc une connexion Très Haut Débit.
Laccès à internet Très Haut Débit et
au téléphone fixe est permis par plusieurs technologies
:
- La fibre optique ;
- Des technologies sans-fil, comme la boucle locale radio, la 4G et la
5G fixe ou encore le satellite.
Le Gouvernement a choisi de privilégier
la fibre optique pour que les Français puissent accéder
à une connexion internet et téléphonique Très
Haut Débit de qualité. La fibre optique
doit remplacer à terme le réseau cuivre.
Ces raccordements complexes impliquent la réalisation de travaux
au domicile de labonné, et à sa charge, comme creuser
une tranchée sur son terrain, casser une dalle dans le garage ou
déboucher un fourreau. Alors que le réseau cuivre, qui supporte
la technologie ADSL, va progressivement séteindre dici
2030, il devient urgent de procéder à la réalisation
de ces travaux de génie civil.
Au 31 mars 2024, 87 % des locaux du territoire national soit 38,7
millions de foyers - sont éligibles au très haut débit
selon le décompte de lArcep, le régulateur du secteur
des télécoms. Il reste environ 5,5 millions de locaux à
rendre raccordables. La marche est dautant plus haute quune
partie des raccordements restant à réaliser sont dits complexes.
Dans un rapport commandé le 30 octobre 2023, finalisé en
avril 2024 mais publié seulement le 4 novembre 2024, le Conseil
général de léconomie (CGE) évalue «
en sappuyant sur les données existantes, et en retenant une
approche large » le nombre de raccordements complexes en domaine
privé restant à réaliser entre 1,1 et 1,8 million,
représentant un coût total compris entre 640 et 1 050 millions
deuros.
Sommaire
Depuis 2005 environ, avec lavènement du protocole
IP et la large adoption des offres daccès à Internet,
le RTC nest plus le seul réseau permettant doffrir
des services de téléphonie fixe, notamment dans le cadre
des offres « triple play » (téléphone, télévision,
internet). Le téléphone dune ligne IP se connecte
à la box.
En 2018
Orange (ex France Télécom) a mis en place un plan
de fermeture du RTC Réseau téléphonique commuté.
(Ce plan reste à préciser, notamment pour certains services
spécifiques comme les lignes dalarme, dascenseur, etc.).
Orange souhaite mettre fin à
ce réseau vieillissant progressivement par
étapes.
En août 2018, Fabienne Dulac, la présidente
d'Orange France, déclarait auprès de l'AFP : "Ce n'est
clairement pas la fin du téléphone fixe. Ce qui a été
annoncé, c'est la fin du RTC, le réseau téléphonique
commuté, une technologie qui a été inventée
au XIXe siècle et qui est désormais obsolète. Aujourd'hui,
nous avons très peu de nouvelles demandes pour une ligne uniquement
téléphonique" précise Fabienne Dulac. "Nous
avons en revanche environ 800 000 résiliations chaque année.
Les lignes de fixe uniquement doivent désormais concerner 5 à
6 millions de clients tout au plus. Et pour eux, cette bascule ne changera
rien."
Rien... ou presque ! Pour utiliser la VoIP
sur votre prise actuelle, après la fin du RTC, vous naurez
certes pas besoin dune nouvelle prise téléphone chez
vous. En revanche, il faudra ajouter une box à votre installation.
Celle-ci devra être insérée entre votre prise téléphonique
et votre téléphone. A priori, Orange sengage à
la fournir gratuitement aux derniers clients qui à ce moment-là
nauront pas encore migré vers la VoIP (ils sont encore quelques
millions aujourdhui). Lopérateur garantit également
que la qualité de la voix restera identique à celle dune
installation téléphonique analogique.
Dici à 2030,
41,8 millions de lignes en cuivre vont devoir être fermées.
Le seul réseau fixe de référence sera alors la fibre
optique. Ce changement suppose que la totalité des locaux du
territoire soit raccordée à la fibre, mais aussi que les
abonnés à lADSL, ou tout simplement au téléphone,
aient souscrit un nouvel abonnement auprès dun opérateur
privé.
2022 Il reste
6 millions d'abonnements au RTC dont 13 % d'abonnement en dégroupage
partiel, c'est à dire un peu moins d'un tiers des abonnés
sur le réseau de paire cuivre.
Fin 2024
il reste encore 3,855 millions de téléphone fixe
sur le réseau cuivre (RTC)
Petit rappel :
- Le RTC, pour « Réseau Téléphonique
Commuté », est la technologie historique utilisée
pour fournir un service de téléphonie fixe.
Il est à différencier du réseau physique en cuivre
la "boucle locale" qui est le support physique et qui
aboutit le plus souvent à une prise physique en forme de T
(la prise en T) dans les locaux des abonnés.
RTC
Dans ce schéma, le RTC est la zone rose le Backbone.
Sommaire
- La boucle locale ou Réseau local
La ligne téléphonique relie le poste téléphonique
de l'abonné au commutateur d'entrée dans le réseau
backbone de l'opérateur, ce commutateur est appelé commutateur
de rattachement ou commutateur d'abonné. Il se situe dans un bâtiment
appelé central ou centre téléphonique (le
terme centre sera souvent confondu avec le terme commutateur).
Oganisation de la boucle locale
En partant du poste téléphonique des abonnés reliés
à des câbles de branchement :
Les fils des abonnés sont des lignes bifilaires individuelles,
Les points de concentration PC : sont des petites boîtes
placées sur des poteaux ou dans des endroits réservés
au sein des immeubles desservis. Les paires téléphoniques
arrivent au PC sur des réglettes, des connexions amovibles les
relient à d'autres réglettes sur lesquelles sont branchés
les câbles de distribution. Le PC n'est rien d'autre qu'un mini
répartiteur de petite capacité d'une à quelques dizaines
de paires.
Les câbles de distributions relient les points de concentration
au sous Répartiteurs. SR
Chaque câble contient un certain nombre de paires et leurs calibres
sont généralement normalisés. On trouve des câbles
de 14, 28, 56, 112, 244, 448 paires de calibres 0.4 ou 0.6 mm. Ces câbles
peuvent être soit aériens, so it posé en plein terre
(moins onéreux mais vulnérables) soit en analisations souterraines
équipées de regards de visite pour l'entretient.
Les sous répartiteurs SR sont des "casiers"
placés sur les trottoirs. Ils permettent de la même façon
qu'un PC de regrouper les câbles de distribution vers les câbles
de transport qui sont plus volumineux. Un SR peut connecter jusqu'à
1500 paires.
Les câbles de transport sont similaires aux câbles
de distribution avec des capacités plus élevée, 112
à 2688 paires. Ces câbles sont posés dans des conduites
souterraines.
Le répartiteur général placé dans le
bâtiment du centre de rattachement, constitue le point d'accès
des lignes à l'autocommutateur.
Sous Répartiteur
boucle locale
Avec le plan d'arrêt du RTC, le Cuivre ou
boucle locale, continuera notamment dêtre le support doffres
fixes de téléphonie IP « simple » (téléphonie
fixe seulement) ou « multi play » (combinant la téléphonie
fixe avec dautres services : internet, TV, mobile...) en attendant
la généralisation de la fibre.
Sommaire
Les opérateurs doivent développer en
parallèle le réseau
fibre et les réseaux
mobiles, 4G 5G ... pour offrir le fonctionnement tout
en IP. qui permet linteropérabilité entre terminaux
et la compatibilité avec les réseaux publics. Parmi ces
standards disponibles, le SIP (Session Initialisation Protocol) présente,
par exemple, lavantage de permettre la transmission de flux multimédia
: il est donc parfaitement adapté à des usages mixant voix
et données, comme les alarmes télé-surveillées.
En effet, ces dernières doivent être capables de permettre
des échanges vocaux entre un opérateur et des personnes
sur le site télé-surveillé.
Pour comparaison de la taille de l'infrastructure nécessaire d'un
répartiteur (au niveau du central téléphonique) de
la ville de Levallois.
Le nud de raccordement cuivre pour les 67000 logements de Levallois
Et son équivalent fibre
Indépendemment du plan arrêt du RTC, le Plan généralisation
de la fibre va permettre l'arrêt du réseau local en cuivre
:
Le développement de la fibre, depuis la construction d'infrastructures
jusqu'au raccordement chez l'abonné, est majoritairement entrepris
par les opérateurs réseau (Orange, Free, SFR, Bouygues)
qui fournissent eux-mêmes la population en connexions internet.
En 2022, plus de 14,26 millions de locaux sont abonnés à
la fibre FTTH. Orange développe son réseau fibre optique
depuis de nombreuses années et dispose, en janvier 2022, de plus
de 22 millions de prises éligibles à la fibre,
Fin 2030, plus de 30 millions de foyers devraient donc
être raccordés à la fibre optique, délaissant
ainsi définitivement lADSL en vigueur depuis la fin des années
1990. Avec la forte hausse des trafics, le cuivre nétait
plus capable de supporter la forte affluence et sa charge dexploitation
estimée à 500 millions deuros annuels est beaucoup
trop coûteuse pour un réseau trop fragile et trop lent alors
que la fibre optique multiplie les vitesses dutilisation par 100
voire 1000 par endroit. Une façon aussi de faire taire les critiques
quant à la mauvaise qualité du réseau ADSL pointée
notamment par lArcep, le gendarme des télécoms.
Exit lADSL, bonjour la fibre optique pour tous. Mais sur le papier,
cest plus facile à écrire quà faire.
Car cest plus dun million de kilomètres de câbles
à remplacer pour cesser de faire coexister deux réseaux
sur le territoire.
Si Orange assure la mise en place et lentretien du réseau
cuivre depuis des décennies, la société facture aussi
le tout aux autres opérateurs qui veulent y avoir accès
via le dégroupage sous forme de location. Cela rapporte
la bagatelle de près de deux milliards deuros chaque année,
malgré un chiffre en baisse avec le déploiement de la fibre.
Larrêt
du RTC, qui est une technologie en voie dobsolescence, favorisera
la diffusion de technologies plus modernes : au final, les utilisateurs
seront libres de choisir lopérateur de leur choix et loffre
la plus adaptée à leur situation (box, usage purement mobile
etc.). Ils pourront par ailleurs, sils le souhaitent, continuer
à avoir un téléphone fixe sans pour autant
être abonné à Internet.
Un grand nombre de pays européens ont déjà
entamé larrêt du RTC. La Suisse, la Croatie, la Macédoine,
l'Autriche , la Hongrie entre autres, ont déjà effectué
ce changement, dautres pays se préparent également
à le faire. En effet, la technologie IP est dores et déjà
devenue un standard mondial. En Suisse, par exemple, la migration des
abonnés a commencé en 2013 et s'est terminée en 2019.
En 2016, l'Andorre est devenu l'un des premiers pays à abandonner
la technologie du cuivre et à transférer toute la téléphonie
fixe en fibre optique.
Orange, prévoit la généralisation
de sa partitipation vers 2025 jusqu'à 2030 ou 32.
Se tourner vers lavenir. Cest le message que veut faire passer
Orange alors que le géant des télécoms annonce ce
lundi son plan de fermeture de son réseau historique en cuivre,
C'est donc la généralisation
de la fibre qui permettra de se passer de l'ancien réseau cuivre,
Orange fournira le service téléphonique sur lensemble
du territoire sur la technologie IP.
La fibre optique jusquà lhabitation consiste à
déployer les réseaux de fibre jusquaux utilisateurs
(habitations, entreprises, administrations
). On parle de réseau
FTTH (Fiber To The Home).
Pour plus de détails sur la fibre, ouvrir la page "réseau
fibre".
Sommaire
Le RTC comprend donc les autocommutateurs téléphoniques
en service E10, Mt25 ... dont nous avons beaucoup parlé dans notre
histoire. Ces commutateurs sont reliés en étoile par des
câbles, des liaisons diverses, des commutateurs de transit, internationaux
....
Essentiellement analogique au départ, le réseau s'est progressivement
numérisé mis à part la ligne d'abonné qui
reste encore analogique.
C'est cette infrastructure qui va disparaître avec le plan de fermeture
du RTC annoncé.
Larrêt à terme du RTC
ou Réseau Téléphonique Commuté, est motivé
par lobsolescence progressive de la technologie. Nos commutateurs
ont déjà 40 ans de bons servces et il devient difficile
et couteux de les maintenir, d'autre par la technologie a énormément
progressée, Internet et les serveurs informatiques sont déjà
en mesure de manipuler, transporter toutes les sortes de signaux de communication
: téléphonie, image, parole ...
Toutefois les lignes RTC existantes seront maintenues dans une zone jusquà
une échéance déterminée pour permettre de
maintenir la qualité de service dans cette zone à un coût
raisonnable... Par ailleurs, la fin du RTC ne signifie pas pour autant
la fin du service téléphonique ; celui-ci sera assuré
sur la technologie IP par tout opérateur qui aura développé
une solution de substitution en voix sur IP (VoIP).
VoIP
est lacronyme de Voice over Internet Protocol. Cette technologie
consiste à véhiculer des données parlées
par internet. La voix ne passe plus par les fils de cuivre du réseau
téléphonique traditionnel analogique, mais par un réseau
IP. Les flux de voix sont numérisés en données
informatiques et envoyés sur internet sous forme de «
paquets ».
Grâce à la téléphonie hébergée,
vous pouvez créer des groupes dappels, enregistrer des
conversations et visualiser létat de présence
de vos collègues. La messagerie instantanéeintégrée
ainsi que laccès à lannuaire de lentreprise
facilitent les échanges et la réactivité de chaque
collaborateur.
Les fonctionnalités de téléphonie sur internet
sont synchronisées sur tous vos appareils : smartphones, ordinateurs
et tablettes.
Ils bénéficient du clic-to-call, qui permet de lancer
un appel vers un mobile ou un fixe directement depuis nimporte
lequel de vos devices.
Grâce à la convergence fixe-mobile, finie la charge du
transfert dappel de votre poste fixe vers votre téléphone
portable ! Vous disposez dun numéro unique, qui transfère
automatiquement les appels sur votre smartphone.
En unifiant les communications dappels téléphoniques,
messagerie instantanée, mais aussi livechat et visioconférence,
la VoIP vous fait gagner un temps précieux et vous permet dêtre
plus efficaces. Vos fax et messages vocaux sont automatiquement transférés
sur votre messagerie électronique : plus de temps perdu à
interroger votre boîte vocale !
La force de la voix sur IP est quelle sadapte à
nos modes de vie nomades. Vous êtes en RDV à lextérieur
? Vous travaillez depuis létranger ? Vous êtes
en télétravail ? Avec la VoIP, vous accédez à
tous vos services en illimité (audio et visioconférences,
clic-to-call, messagerie instantanée, convergence fixe-mobile,
gestionnaire de présence, groupes dappels
)nimporte
où, sur tous vos appareils, et à tout moment. Le tout
à un coût très avantageux par rapport aux autres
solutions du marché.
Aucune installation de matériel nest nécessaire
pour faire fonctionner la solution de voix sur IP, ni aucun ninvestissement
financier demandé : vous payez simplement un forfait qui évolue
en fonction de vos besoins. La mise en production est immédiate
pour une solution et opérationnelle dans les plus brefs délais.
|
Avec le plan d'arrêt du RTC,
toutes les communications téléphoniques seront acheminées
par IP comme cela est actuellement lorsque l'on a choisi d'utiliser
une Box pour obtenir internet, regarder la télévision et
téléphoner avec la numérotation en cours qui ne changera
pas avec la fin du RTC.
Même si beaucoup d'abonnés
passent désormais par une box pour profiter dune ligne fixe,
en 2020 Orange compte encore presque 10 millions de lignes
traditionnelles analogiques (lignes RTC).
Toutefois les lignes RTC existantes seront maintenues dans une zone jusquà
une échéance déterminée pour permettre de
maintenir la qualité de service dans cette zone à un coût
raisonnable... Par ailleurs, la fin du RTC ne signifie pas pour autant
la fin du service téléphonique ; celui-ci sera assuré
sur la technologie IP par tout opérateur qui aura développé
une solution de substitution en voix sur IP (VoIP).
Au 2ème trimestre 2022, les réseaux FttH
couvraient 75% des locaux (32 millions) et environ 60% des locaux bénéficiaient
de la présence des quatre opérateurs commerciaux.
En même temps, l'ARCEP a décidé de changer
une partie de la numérotation téléphonique à
partir de 2023.
Les numéros géographiques (01 à 05) deviennent polyvalents.
Le gendarme des télécoms a publié un nouveau plan
de numérotation. Cette dernière sera mise en place à
partir du 1er janvier 2023.
Les numéros 01-05 ne seront plus géographiques.
Le plan ne bouge pas pour les autres numéros :
- 06 et 073 à 079 pour les numéros
mobiles,
- 0700 pour les services M2M,
- 08 et les numéros courts à quatre chiffres 30, 31, 32,
34, 36 et 39 pour les numéros des Services à valeur ajouté
(SVA),
- 09 pour les numéros polyvalents,
- 118 sont réservés aux renseignements téléphoniques.
Accessoirement, l'ARCEP valide la fin des numéros
spéciaux pour les services de données (0836) pour le 1er
juillet 2023, tandis que les tranches pour l'accès Internet par
RTC (0836, 0860 et 0868) seront supprimés en 2031 avec la fin du
réseau cuivre (RTC et ADSL), prévue pour 2030.
L' Arcep fait le ménage dans la répartition des numéros
de téléphone. Dans un souci de clarification, le régulateur
des télécoms demande à ce que les numéros
commençant par 06 et 07 soient réservés aux particuliers
dès le 1er janvier 2023, et obligent les services commerciaux
qui les utilisaient jusqu'ici à basculer sur d'autres numéros.
Si ceux en 09 serviront aux échanges avec les plateformes comme
les centres d'appels, ils pourront cependant encore être utilisés
par des particuliers.
Par ailleurs, les numéros utilisables pour les échanges
"commerciaux", entre un particulier et une "plateforme
technique", devront automatiquement être compris entre 0937
et 0939.
Sont par exemple concernés les plateformes comme Doctolib, les
chauffeurs VTC ou les services de livraison. Ces "mises en relation
éphémères", comme les définit l'Arcep,
pourront donc utiliser cette dénomination.
Sommaire
Il faut savoir qu'à compter
du jeudi 15 novembre 2018, Orange, l'opérateur
historique des télécommunications en France,
ne propose plus d'abonnements au téléphone fixe RTC (réseau
téléphonique commuté).
Pour mettre fin au réseau cuivre, il faut mettre
fin à lADSL (Asymmetric
Digital Subscriber Line).
L'historique prise "T"
ne servira plus à la fin de l'Adsl, au passage à la fibre.
Rappelons que l'ADSL fait son arrivée en France en 1999, est le
second temps fort du succès d'Internet.
Le principe est simple : on utilise les lignes téléphoniques
c'est à dire le réseau cuivre pour accèder à
l'internet, la télévision, la téléphonie.
L'arrêt de l'ADSL se déroule par étapes en installant
la fibre pour ces abonnés ADSL, ainsi toutes les communes ne sont
pas concernées en même temps. Orange procède par lot
et a annoncé la fermeture commerciale de lADSL dans :
164 communes fin 2022 ;
887 communes en janvier 2023 ;
2 300 communes en juin 2023.
...
Alors que 162 communes verront leur réseau cuivre désactivé
à partir du 31 janvier 2025, Orange a amorcé un processus
de déconnexion par étapes qui sétendra jusquen
2030.
Depuis début 2024 et jusquà 2030, lADSL, technologie
emblématique de laccès à Internet en France,
laissera définitivement place à la fibre.
Le réseau cuivré, déployé historiquement par
Orange, sera progressivement désactivé par lots, affectant
plusieurs milliers de communes.
Le démantèlement progressif du réseau cuivre se déroule
en plusieurs phases, appelées « lots ». La première
étape, prévue le 31 janvier 2025, concerne 162 communes.
Désormais, la fin du réseau cuivre est une réalité
pour plus de 3 300 communes. Les communes faisant partie du premier lot
concerné par la fermeture de lADSL ne pourront plus souscrire
dabonnement de box Internet ADSL à compter du 31 janvier
2025 au plus tard. Les communes des second et troisième lots, quant
à elles, ne pourront plus utiliser le réseau cuivre au 31
janvier 2026 au plus tard.
Pour atteindre lobjectif de la fermeture du réseau cuivre
dici à 2030, dautres lots de communes seront touchés
par la fin de lADSL dans les prochaines années.
Les foyers raccordés à la fibre optique
avec une offre des quatre opérateurs ne pourront plus s'abonner
à l'ADSL.
Pour ôter l'offre ADSL d'une habitation, il faut que le logement
soit raccordé à la fibre optique et que les quatre grands
opérateurs télécoms y soient disponibles.
Le chiffre de dix millions de foyers sera vite atteint car la mesure concerne
en partie les grandes villes, où des immeubles entiers sont visés.
Les zones rurales sont, elles, encore largement dépendantes du
réseau téléphonique.
L'abonnement ligne fixe Orange VOIP coute le même prix que son prédécesseur
RTC, il n'y aura pas lieu de changer de téléphone, ni obligation
de s'abonner à internet.
Sommaire
Plan de basculage
en 7 étapes :
- Plusieurs communes test ont été sélectionnées
pour transiter vers la VoIP à partir de la fin de lannée
2021, il sagit dOsny dans le Val dOise et de Concarneau,
Elliant, Melgven, Rosporden, Saint-Yvi et Tourch dans le Finistère.
- Le 26 octobre dernier 2021, Orange a annoncé
l'extinction du RTC dans sept premières zones du pays, sélectionnées
par l'Autorité de régulation des communications électroniques
et des postes. Cette superficie représente 3 % de l'ensemble des
« vieilles » lignes.
Voici la carte des premières zones
qui passeront à la technologie VoIP pour les lignes téléphoniques
classiques.
Solution pour les particuliers :
(Et
prévoir une prise de 220 Volts)
Solution pour les entreprises :
Cette solution IP de remplacement est une offre VoIP mono-ligne, destinée
aux entreprises. Nommée commercialement Ligne Fixe Business,
elle répond aussi bien à des besoins en téléphonie
simple que des raccordements pour les usages spéciaux.
Comme prévu, elle fonctionne avec une LiveBox
Pro, branchée en ADSL, qui distribue ensuite 3 accès différents
:
un port FXS pour la voix
un port FXS pour les usages spéciaux
un port Ethernet pour dautres usages spéciaux spécifiques
comme les terminaux de paiement.
Bien entendu, les abonnés ont bénéficié
de l'aide d'un technicien Orange pour l'installation et la configuration
de la LiveBox Pro, ainsi que de garanties étendues :
un SAV joignable 24h/24, 7j/7 en cas de panne
une Garantie de Temps d'Intervention incluse de 8h.
Cette expérience grandeur nature a permis
tout à la fois dinitier les équipes dOrange
à la migration du RTC vers la VoIP et de faire émerger les
problématiques des clients lors de cette migration de la ligne
téléphonique RTC vers la VoIP.
Etape 1 - Terminée En 2021
en jaune les zones test qui sont passées en technologie
ip sont : Concarneau, Elliant, Melgven, Rosporden, Saint-Yvi, Tourch et
Osny.
Etape 2 - Mars 2023 Après des expérimentations parfaitement
menées en 2021 sur 6 communes, dont quatre communes dans les Ardennes
qui ont comme particularité, d'être branchées au même
central téléphonique, au même nud de raccordement
d'abonnés (NRA). permettent de poursuivre l'extinction cuivre sur
ces communes soit un total de 13 000 locaux qui vont dire
adieu au réseau cuivre en mars :
- Issancourt-et-Rumel (08235)
: 224 locaux
- Vivier-au-Court (08491)
: 1603 locaux
- Vrigne-aux-Bois (08488)
: 2049 locaux
- Gernelle (08187)
:171 locaux
- Provin (59477)
: 2037 locaux
- Voisins-le-Bretonneux (78688)
: 7050 locaux
Bilan : Cette expérimentation a révélé
des problèmes assez importants. Ainsi, 8% des lignes des zones
n'ont pas pu basculé sur la fibre optique. Le gros de ces lignes
correspondent à des lignes de fax utilisées par des professionnels,
mais également des lignes concernent des lignes de logements occupés
par des habitants mal informés ou injoignables. De plus, entre
2 à 3% des lignes ADSL n'ont pas encore migré à la
fibre, faute à des migrations tardives. Orange et les opérateurs
ont activé des solutions de 4G fixe pour attendre l'activation
de la fibre.
Mais Orange a aussi détecté des cas
particulièrement sensibles, avec des professionnelles, lents à
migrer, et des systèmes d'alarmes utilisant le réseau RTC
du cuivre. Les propriétaires de ces installations anciennes doivent
demander à leur installateur (ou leur successeur) pour obtenir
des solutions alternatives (via le WiFi ou le réseau mobile en
2G/3G/4G).
L'expérimentation a montré un défaut
de communications vers les abonnés fixe, que ce soit en RTC pour
Orange, que les opérateurs ADSL ou les collectivités locales.
Les messages de la FFTelecom n'ont pas, non plus, touché la population
concernée.
La première vague : Fermeture
comerciale (fixe,adsl ... ) , Fermeture
technique progressif et passage à la fibre, l'arrêt
du RTC s'étallera jusqu'en 2026 :
Etape 3 - 15 Octobre 2023 en orange les
zones en technologie ip prévues en octobre 2023 pour
1237 communes : Sud Seine et marne (77), Haute Garonne (31),
Vendée (85), Charente Maritime (17), Nord (59), Haute Loire (43)
et le Morbihan (56).
Etape 4 - En 2024 Fermeture
technique de tous les services cuivre sur 1178 communes : Hauts-de-Seine
(92), Aube (10), Oise (60), Haut-Rhin (68), Loire (42), Puy-de-Dôme
(63), Vaucluse (84) et le Gard (30).
Dans le respect des délais réglementaires
de préavis de 5 ans, des fermetures techniques du RTC par plaques
géographiques interviendront progressivement par plaques à
partir du 15 octobre 2023 et concerneront environ 150 000 accès
par an les premières années.
La première vague = Arrêt
programmé fin 2023 des anciennes offres commérciales utilisant
le cuivre :
Charente-Maritime (17) : plaque Sud, 238 communes
Haute-Garonne (31) : plaque Sud-Est, 189 communes
Haute-Loire (43) : Plaque Est, 157 communes
Morbihan (56) : plaque Est, 151 communes
Nord (59) : plaque Sud, 311 communes
Vendée (85) : plaque Ouest, 125 communes
Seine-et-Marne (77) : plaque Sud, 112 communes
|
Ce sont ainsi 112 communes
du sud du département de la Seine et Marne dont Dammarie,
Fontainebleau, Montereau, Nemours, Souppes-sur-Loing, etc.
qui connaîtront ce changement de technologie. Suivre
l'historique du téléphone à Fontainebleau
sur cette page,
Est-ce la fin du téléphone fixe
?
Pas exactement. Orange, cessera de commercialiser
en métropole ses offres liées au réseau téléphonique
commuté (RTC). A l'avenir, il sera
toujours possible de disposer d'un téléphone fixe.
Celui-ci devra seulement être raccordé à un
boîtier Internet.
Parmi ces 112 communes figurent des villages
situés dans des zones blanches, pas ou peu desservies par
l'Internet haut débit. Le déploiement de la technologie
IP n'en sera pas ralenti pour autant, rassure-t-on chez Orange.
« Ces zones sont quand même couvertes par la technologie
ADSL, donc cela ne pose pas de problème ».
Comment s'effectuera la bascule pour les
particuliers ?
1 - Lorsque Orange décidera de mettre fin au RCT, les habitants
concernés devront brancher à leur prise en T un boîtier
fourni gratuitement par l'opérateur. «
Sauf pour les très vieux modèles, il n'y aura pas
besoin de changer de combiné ».
2 - Orange enverra un courrier à tous les maires et présidents
d'intercommunalités pour leur détailler la démarche.
En vue de la date fatidique, l'opérateur devrait aussi prendre
part à des réunions publiques d'information.
Seuls des modèles très anciens de téléphone
(typiquement à cadran) que lon ne voit plus guère
ne sont pas compatibles.
|
Courant 2024 le calendrier annonce 7 lots de fermeture
avec une montée en charge progressive
Fermeture commerciale : lensemble des lignes cuivre devraient être
fermées commercialement en janvier 2026.
Sommaire
2025 LOT 1 la fermeture technique
démarre quant à elle le 31 janvier 2025.
Le 31 janvier 2025, Orange fermera définitivement le réseau
composé de cuivre dans 162 communes françaises dans une
quinzaine de département.
Elles se trouvent dans le Nord (62 communes), les Ardennes (19), lAisne
(17), le Vaucluse (11) ou encore la Corrèze (10). Dans dautres
départements, seule une poignée de localités sont
concernées. Une seule dans les Côtes-dArmor, le Finistère
ou la Mayenne, deux en Vendée, trois en Haute-Garonne. En Charente-Maritime,
dans la région Nouvelle-Aquitaine, ils ne sont que quatre villages
: Chermignac, Écurat, Pessines et Saint-Sulpice-de-Royan. Leurs
habitants qui y utilisent encore une ligne téléphonique
« classique » devront dici là basculer sur la
fibre.
Orange a sélectionné ces premières communes en tenant
compte du taux de déploiement de la fibre et du nombre de foyers
encore raccordés au réseau cuivre. Lopérateur
historique entend ensuite « déposer » ce réseau
et procède à des appels doffres pour organiser cette
opération denvergure. Tous les équipements dépourvus
dutilité câbles, poteaux et équipements
divers disparaîtront à terme du paysage. En revanche,
ceux qui supportent aussi la fibre seront conservés. Selon des
chiffres évoqués par Orange, la maintenance du réseau
cuivre reviendrait en France à près de 500 millions deuros
par an. « Lentretien du réseau cuivre coûte très
cher. Le conserver na plus aucun sens et la fibre consomme quatre
fois moins délectricité que le cuivre » . Aucun
montant nest annoncé pour le démantèlement
du réseau. La vente du cuivre couvrira seulement une partie de
lopération mais non sa totalité, se contente-t-on
de préciser chez lopérateur.
Des abonnements sans Internet existent.
La principale évolution consiste à installer un nouvel équipement
entre la prise téléphonique et le téléphone
pour appeler avec la technologie IP.
Le boîtier est totalement paramétré et le client na
rien à faire, si ce nest mettre cette box entre la prise
téléphone et le téléphone fixe..
Généralisation de la fibre, fin du
réseau cuivre : le gouvernement veut rassurer les Français
Les Français les plus technophiles et habitant
dans les grandes villes sont déjà, pour la plupart, passés
à la fibre. Mais beaucoup craignent cette révolution technologique.
Certains ne voient pas le bénéfice d'abandonner l'ADSL,
ou sont réticents au changement. D'autres, encore, redoutent de
voir leur connexion coupée sur le réseau cuivre - dans la
mesure où Orange commence à éteindre cette infrastructure
-, ou de ne pas être éligibles à la fibre. Ces inquiétudes,
parfois très vives au regard de l'importance d'Internet au quotidien,
remontent aux maires. Ceux-ci peinent parfois à apporter des réponses.
C'est précisément pour cela que le gouvernement vient de
lancer la plateforme trèshautdebit.gouv.fr.
Hébergé sur le site du ministère
de l'Economie et des Finances, ce site entend répondre à
toutes les questions des particuliers, des entreprises, et des élus
locaux, comme l'a annoncé Thomas Courbe, le chef de file de la
Direction générale des entreprises (DGE), ce jeudi 9 novembre
sur X (ex-Twitter). Un onglet concerne d'abord les particuliers. Ceux-ci
sont notamment invités à « anticiper au plus tôt
» la fermeture du réseau cuivre lorsque leur commune sera
concernée.
« Si votre choix se porte sur la fibre, [il
faudra] réaliser les travaux nécessaires au raccordement
au sein de votre logement pour permettre son arrivée », rappelle
la plateforme.
Un nouveau site internet pour vous accompagner vers
la transition au Très Haut Débit https://t.co/ezILtJi2Oz
Cette plateforme semble démontrer, dans tous
les cas, la détermination du gouvernement à respecter la
promesse présidentielle de la « fibre pour tous »,
d'ici deux ans. Lors d'un colloque à Paris, mardi dernier, Jean-Noël
Barrot l'a répété : cet objectif figure « tout
en haut de [sa] fiche de poste ». C'est notamment pour le concrétiser
que l'Etat a conclu, la semaine dernière, un deal avec Orange...
Ma prise de téléphone murale en T va disparaître
? NON. Dans les logements où cette prise T existe,
un filtre fourni avec la Box permet de la
connecter au réseau. Dans les immeubles récents, il ny
a plus de prises en T mais directement des prises Ethernet (RJ45)
.
Si, malgré les sollicitations de votre opérateur, vous
refusez de migrer vers une offre de voix sur IP, alors votre contrat sera
résilié et votre accès RTC sera coupé lors
de la fermeture technique : ainsi, vous naurez plus accès
à votre service de téléphonie fixe sur RTC.
Dans ce cas précis, vous pourrez, néanmoins, bénéficier
à nouveau de la téléphonie fixe en contractualisant
avec un opérateur de votre choix qui vous proposera alors une offre
de voix sur IP. Attention, dans ce cas de figure, il pourrait être
particulièrement compliqué de réussir à conserver
votre numéro de téléphone et vous pourriez avoir
à payer des frais de mise en service pour votre nouvelle offre
de téléphonie fixe.
En ce qui concerne le grand public, les opérateurs le souhaitant
proposeront des offres similaires à loffre téléphonique
fixe RTC basique. Vous pouvez garder votre téléphone fixe.
Une box devra simplement être installée entre le combiné
téléphonique et la prise téléphonique murale.
Il sera toujours possible de demander la portabilité de votre numéro
de téléphone, afin de le conserver.
Combien est-ce que cela coûte ?
Si vous souhaitez avoir seulement accès à une offre de téléphonie
fixe pour votre foyer, il vous faudra souscrire à une offre de
téléphonie sur IP seule (sans abonnement Internet). Ces
offres seront commercialisées à des tarifs similaires à
ceux de la téléphonie via le RTC, lopération
devrait être neutre financièrement pour les utilisateurs
optant pour de telles offres.
Pour les entreprises ou administrations, les dispositions du code des
communications électroniques et des postes garantissant un accès
au service téléphonique à un tarif abordable restent
cependant en vigueur. Le service universel téléphonique
(raccordement et fourniture dun service de téléphonie
fixe) permet de faire bénéficier à tous, des services
de téléphonie fixe à un prix modéré
sur lensemble du territoire.
Pour les entreprises, la problématique nest pas à
prendre à la légère. 58% des entreprises utilisent
aujourd'hui encore un standard téléphonique branché
en RTC (chiffre de 2019), essentiellement des petites et moyennes entreprises.
Ce sont donc des centaines de milliers de TPE/PME et des millions de lignes
qui vont devoir migrer. Et on ne parle pas que du téléphone:
les alarmes dont celles installées dans les ascenseurs (au moins
500.000 sont concernés), les équipements de télésurveillance
ou certains terminaux de paiement sont également concernés.
Sans oublier le préhistorique fax.
Les entreprises qui ne l'ont pas encore faite doivent donc entamer la
migration de leurs infrastructures. Elle doit débuter par un audit
technique du parc téléphonique existant, et des tests pour
interconnecter l'ancien et le nouveau système.
Sommaire
Dans ma région de seine et marne :
Dans un premier temps, la fermeture « commerciale » bloquera
les nouveaux abonnements aux offres ADSL, puis dans un second temps, la
fermeture « technique » définitive du réseau
ADSL interviendra une fois que le déploiement de la fibre optique
sera achevé.
- En Bleu Communes concernées par
la fermeture commerciale le 27/01/2025 pour le lot n°1
: Boissettes, Boissise-la-Bertrand, Boissise-le-Roi, Dammarie-les-Lys,
Le Mée-sur-Seine, La Rochette, Vaux-le-Pénil. (plus de demande
ADSL)
- En rouge Date à partir de laquelle
le réseau cuivre sera désactivé. Les box internet
encore raccordées en ADSL ne fonctionneront plus.
Fermeture technique : le 27/01/2026 pour
le lot n°2 : Barcy, Chambry, Crégy-lès-Meaux, Fublaines,
Germigny-l'Évêque, Isles-lès-Villenoy, Livry-sur-Seine,
Mareuil-lès-Meaux, Meaux, Melun, Montceaux-lès-Meaux, Nanteuil-lès-Meaux,
Chauconin-Neufmontiers, Penchard, Poincy, Rubelles, Saint-Germain-Laxis,
Trilport, Varredes, Villenoy, Voisenon.
Déploiement de la fibre à Fontainebleau
:
La fibre optique a commencé à être installée
en 2018. La ville est située en zone moyennement dense et lopérateur
dinfrastructure désigné est Orange. Cela signifie
que les travaux de raccordement de la fibre dans les rues de Fontainebleau
sont gérés par Orange et que le réseau fibre est
mutualisé au profit des autres fournisseurs daccès
qui ont signé un accord de co-investissement.
Fin 2024 : La fibre optique à Fontainebleau
concerne 12 657 locaux raccordables soit 25 de plus qu'au trimestre précédent.
24 points de mutualisation (PM) sont installés dans la ville pour
desservir les foyers éligibles aux offres internet très
haut-débit.
Cela ne veut pas dire que le vieux centre téléphonique de
plus de 40 ans, rue de la Paroisse va être arrété
: en effet, même si il reste des Bélifontains encore en simple
téléphone filaire sur ce central, il devront opter pour
un raccordement sur la fibre afin de libérer l'ancien central.
De même tous les abonnés encore en fixe (filaire) des communes
dépendants du centre principal de Fontainebleau devront aussi opter
pour un raccordement fibre.
Le réseau ADSL à Fontainebleau : Un
central téléphonique est installé dans la commune
de Fontainebleau (77186FBL). Ce nud de raccordement (NRA) permet
à Orange Free, SFR et Bouygues Telecom de fournir des connexions
haut débit ADSL aux foyers qui ne sont pas encore éligibles
à la fibre.
Entre 2025 et 2030, le réseau « cuivre
» de Fontainebleau sera progressivement fermé.
Sommaire
VU DANS LA PRESSE
Point sur la fermeture du réseau cuivre d'Orange
: la liste des communes du lot 2 est publiée en Juillet 2023
Avec la validation de la liste des communes du lot 2 le plan de fermeture
du cuivre d'Orange s'accélère !
Avec près d'un million de locaux (en intégrant
le 6ème arrondissement de Lyon) et 887 communes concernées
sur 58 départements différents (dont deux territoires d'Outre-mer
: la Guadeloupe et la Réunion), l'industrialisation du Plan de
fermeture du cuivre démarre, fin prévue en janvier 2026.
L'Avicca se félicite de cet élan, mais regrette
qu'aucune communication institutionnelle ne vienne accompagner cette accélération
du rythme de fermeture. Nos concitoyens ne sont toujours pas sensibilisés
à ce grand projet qui finira rapidement par tous nous concerner.
L'Etat ne peut se reposer indéfiniment sur des initiatives locales
ou sur des actions même concertées de l'écosystème
du numérique. Quand bien même ces actions sont aussi utiles
que bienvenues, leur portée restera limitée et diverse selon
les communes ...
Le quotidien dinformation des élus
locaux Édition du lundi 22 mai 2023
41,5 millions de lignes cuivre sont à
fermer avant 2030, selon l'Observatoire THD
L'Observatoire annuel du Très haut débit (THD) d'InfraNum,
en partenariat avec la Banque des Territoires et l'Avicca, a été
présenté le 16 mai, à l'occasion du TRIP de
l'Avicca. Les déploiements de la fibre vont bon train mais
un nouveau défi s'ajoute au plan France THD : l'extinction
du réseau cuivre à l'horizon 2030.
Par Lucile Bonnin
Alors que la généralisation de la
fibre gagne du terrain dans les territoires avec le Plan France
très haut débit (THD), les enjeux et préoccupations
pour demain ont évolué. Poursuivre leffort des
raccordements et sassurer de la qualité de ces derniers
reste la priorité pour ces prochaines années, et cest
notamment lobjet de la proposition de loi de Patrick Chaize,
sénateur de lAin et président de lAvicca
(lire Maire info du 3 mai).
Désormais vient sajouter un autre lourd
défi à relever : celui la fermeture du réseau
historique cuivre. Si le rythme des déploiements est satisfaisant
selon les chiffres présentés dans lObservatoire
du THD, la route reste longue pour entamer sereinement la fermeture
dun million de lignes cuivre d'ici 2025.
34,5 millions de locaux raccordables à la fibre
Lédition 2022 de lObservatoire
du THD portée par Infranum, lAvicca et la Banque des
territoires pointe que, fin 2022, 34,5 millions de locaux étaient
raccordables à la fibre optique, ce qui répond aux
objectifs fixés il y a dix ans par le plan France THD. 80
% des locaux sont donc éligibles à la fibre.
En matière de rythme de déploiement,
lObservatoire met en lumière un ralentissement dans
les zones privées notamment les zones Amii (Appel à
manifestation dintention dinvestissement) avec une baisse
de 500 000 lignes déployées par rapport aux prévisions
du dernier Observatoire.
De plus, si lon regarde le total annuel des
déploiements selon les années, on observe globalement
une baisse avec 4,8 millions de lignes déployées en
2022 contre 5,6 millions en 2021. Mais cette réduction du
rythme de déploiement est qualifiée de « trompe-lil
» par les auteurs de létude. En effet, si le
rythme de déploiement de la fibre revient à celui
quil était en 2019, cest notamment parce qu'ils
sont désormais portés par les réseaux dinitiative
publique (Rip). « Or, peut-on lire dans lObservatoire,
une ligne déployée en zone rurale [équivaut]
à trois lignes en zone urbaine (en termes de linéaire
moyen) ».
Globalement, les perspectives dévolution
en termes de généralisation de la fibre sont bonnes
puisque lObservatoire prévoit environ 98 % de locaux
raccordables en 2025 et une généralisation complète
à partir de 2026 et au-delà.
Fermeture du réseau cuivre
Depuis le lancement dexpérimentations
dans certaines communes en 2021, il est clair que le deuxième
chapitre du Plan THD est désormais officiellement ouvert.
Orange, propriétaire du réseau cuivre, a en effet
annoncé la fermeture du réseau cuivre en vue dune
extinction totale dici 2030. Ainsi, la migration du cuivre
vers la fibre apparaît comme un « nouveau défi
dampleur » , selon le compte-rendu dInfraNum.
« Il sagit en effet déteindre dici
fin 2030 un réseau desservant 41,8 millions de locaux. À
ce jour, 11 600 lignes cuivre ont été fermées
dans le cadre dexpérimentations. Dici 2025, plus
d1 million de lignes cuivre seront concernées, puis
le rythme saccélérera pour atteindre un pic
de 10,5 millions de lignes à partir de 2028 ».
Le rythme prévisionnel présenté
dans lObservatoire apparaît très ambitieux notamment
à partir de 2028 où plus de 10 millions de lignes
seront fermées par an. Au-delà de la prouesse technique
que cela représente, il faudra aussi convaincre les citoyens
de la nécessité de cette transition de lADSL
vers la fibre quand certains refusent encore dêtre raccordés.
Nul doute que les maires auront un rôle à jouer dans
cette tâche.
Good deal du numérique
Mais les réseaux FttH sont-ils
en capacité de devenir la seule et unique ligne en France
à partir de 2030 ?
Cest la question que se sont posée les acteurs de la
filière qui plaident depuis plusieurs mois pour un «
Good deal » numérique ayant « pour objectif de
consolider pour les décennies à venir les fondations
» du chantier fibre.
Pour mémoire, le sénateur Patrick
Chaize, président de l'Avicca, et Philippe Le Grand, président
de la fédération InfraNum, avaient annoncé
de concert la mise en place d'un nouveau plan appelé «
Good deal » en mars dernier. LObservatoire reprend largement
les propositions émises dans ce plan avec des précisions
chiffrées.
Létude rappelle quil existe
plus de 500 000 raccordements complexes en France et quils
représentent chacun un surcoût moyen de 4 000 à
5 000 euros, soit 10 fois plus quun raccordement standard.
« Parmi les solutions envisageables, la plus réaliste
consiste en la création dune structure nationale dinvestissement
dans le génie civil, qui aurait un pouvoir dexécution
en proximité. Selon lObservatoire, celle-ci serait
en capacité de mobiliser les montants nécessaires
: 1 milliard à court terme et plus de 2,6 milliards deuros
au total ».
Pour passer sereinement du cuivre à la fibre,
il faut également « assurer la résilience des
infrastructures » qui doit passer par une planification nationale.
Ainsi, létude estime quentre « 5 et 15
milliards deuros seraient nécessaires selon les ambitions
denfouissement. Un fond de péréquation des réseaux
optiques pourrait être créé et alimenté
par une fraction de la fiscalité existante du secteur ».
Enfin, « les coûts dexploitation
étant plus élevés en zones rurales quen
zones urbaines, la solidarité entre les territoires doit
permettre léquilibre économique des réseaux
dinitiative publique. Cette péréquation pourrait
être obtenue soit par la création » dun
fonds « soit par ladaptation des tarifs sur le marché
de gros dans les zones rurales » . LObservatoire établit
à ce jour un niveau estimé à 2 euros par ligne
et par mois sur ces territoires.
Reste à voir comment ce « Good
deal » sera mis en place concrètement et à quelles
échéances. Selon Patrick Chaize, lexécution
de ce plan passera soit par un projet de loi soit par une proposition
de loi.
|
Sommaire
Le quotidien dinformation des élus
locaux Édition du mercredi 19 juillet 2023
Fermeture du réseau cuivre : 829 communes passeront exclusivement
à la fibre à l'horizon 2026
La liste des communes concernées par la deuxième
vague de décommissionnement du réseau cuivre (lot
2) a été récemment dévoilée.
Ainsi, 829 autres communes s'apprêtent à abandonner
totalement le cuivre pour passer à la fibre avant 2026.
Par Lucile Bonnin
Depuis le lancement dune première expérimentation
dans 162 communes en 2021 (lot 1), il est clair que le deuxième
chapitre du Plan Très Haut Débit est désormais
officiellement ouvert. Orange, propriétaire du réseau
cuivre, a en effet annoncé la fermeture du réseau
cuivre en vue dune extinction totale dici 2030. La migration
du cuivre vers la fibre apparaît comme un des grands défis
de ces prochaines années.
Selon l'Observatoire annuel du Très haut
débit (THD) d'InfraNum (lire Maire info du 22 mai 2023),
« il sagit en effet déteindre dici
fin 2030 un réseau desservant 41,8 millions de locaux. À
ce jour, 11 600 lignes cuivre ont été fermées
dans le cadre dexpérimentations.
Dici 2025, plus d1 million de lignes cuivre seront concernées,
puis le rythme saccélérera pour atteindre un
pic de 10,5 millions de lignes à partir de 2028 ».
Dans la continuité de cette ambition affichée,
la liste du deuxième groupe de communes concernées
par la fermeture de ce réseau a été récemment
dévoilée. Au total, 829 communes en
plus des 162 du lot 1 vont voir leurs réseaux cuivre
disparaitre à léchéance 2026.
On sait déjà que le « lot 3 » va concerner
2 302 communes pour 2,7 millions de fermetures de locaux.
Communes fibrées
Concernant le choix des communes qui constituent
ce « lot 2 », lAssociation des villes et collectivités
pour les communications électroniques et l'audiovisuel (Avicca)
« note une réelle amélioration des propositions
d'Orange s'agissant de la complétude » avec une meilleure
prise en compte de ce critère « durant la phase de
négociation prévue par Orange » notamment avec
les élus.
Ainsi, lAvicca pointe que « plus de la moitié
de la liste (570) rassemble des communes raccordables à 99
et 100 % ».
Les réseaux en fibre optique (FttH) deviennent
progressivement la nouvelle infrastructure de référence
en France.
Cest pourquoi lamélioration de la qualité
dexploitation de ces réseaux est une priorité,
comme le rappelle lArcep début juillet à loccasion
dun point détape sur la fibre. Ainsi, deux chantiers
sont actuellement menés par les opérateurs : le renforcement
de la qualité des interventions réalisées et
la remise en état les réseaux dits « accidentogènes
».
Une majorité de communes en zone Rip
Parmi les communes sélectionnées
pour ce « lot 2 », une majorité sont en zone
dinitiative publique. Rien détonnant jusquici
puisque le déploiement de la fibre dans les zones Rip (dinitiative
publique) est celui qui progresse de manière la plus significative.
En revanche, lAvicca fait remarquer
quen nombre de locaux, « c'est la proportion inverse,
puisque plus des deux tiers des locaux sont situés en zone
d'initiative privée ». Ainsi, au sein dun même
département, on obverse des fortes disparités. Par
exemple, dans lYonne, 25 597 locaux vont être fermés
en zone dinitiative privée et 392 à Chailley,
en zone Rip. Des chiffres qui sont, évidemment, liés
à la taille de la commune.
Au total, 58 départements en métropole
et outre-mer sont concernés par cette deuxième phase
du plan de fermeture du cuivre.
Les départements de lAisne, des Ardennes, de la Corrèze,
de la Loire et de la Moselle et du Bas-Rhin sont ceux qui comptent
le plus de communes concernées.
Absence de communication nationale
Si dans son communiqué, l'Avicca
« se félicite de cet élan », lassociation
regrette néanmoins « qu'aucune communication institutionnelle
ne vienne accompagner cette accélération du rythme
de fermeture ».
Un point de vue largement partagé par lAssociation
des maires de France et des présidents dintercommunalités.
Michel Sauvade, co-président de la commission numérique
de l'AMF, a récemment fait un point avec les élus
sur le sujet, expliquant que « linformation à
destination des maires doit être la plus complète et
précise possible » concernant cette fermeture du cuivre
qui va arriver petit à petit dans toutes les communes de
France.
LAMF demande à ce sujet à ce
quune « communication neutre nationale » soit
faite « dans lesprit de ce qui avait été
fait pour le passage à la TNT ». Le maire de Marsac-en-Livradois
indique que lAMF est « opposée à ce que
les maires deviennent des relais pratiques à travers notamment
limpression de documents ou lorganisation de réunions
».
LAvicca regrette aussi « l'absence de structure nationale
pour porter haut et fort les messages autour de la fermeture du
réseau cuivre ».
Problème dans les ERP
Cette absence de communication mène
dailleurs parfois à des situations locales problématiques.
La disparition du réseau cuivre est à prendre en compte
dans le règlement de sécurité contre les risques
d'incendie et de panique dans les établissements recevant
du public (ERP). En effet, plusieurs cas ont été rapportés
à lAMF où les commissions de sécurité
refusent le recours à la téléphonie mobile
dans les ERP. Pourtant, comme la rappelé le gouvernement
en février dernier, « afin de prendre en compte la
disparition du réseau téléphonique commuté
(RTC), la note d'information du 27 janvier 2017 a admis pour les
établissements la possibilité de recourir à
des box, sous réserve de la continuité du service
téléphonique en cas de coupure d'électricité.
Cette note admet en outre l'usage du téléphone mobile
dans les ERP les plus petits ».
Le ministère de lIntérieur avait
alors annoncé en début dannée vouloir
« adapter les dispositions relatives à l'alerte des
secours dans les établissements recevant du public, notamment
pour les salles communales ». « Aujourdhui un
texte est en préparation et a été présenté
à lAMF pour avis, explique Michel Sauvade. Ce dernier
« devrait être publié à la rentrée
».
|
Sommaire
Annoncé le 13 novembre 2018
Dans le Parisien de Seine-et-Marne, par
Alexandre Arlot.
Seine-et-Marne
: le bon vieux téléphone fixe vit ses dernières
années.
En octobre 2023, plus dune
centaine de communes du sud du département nauront
plus accès au réseau classique. Leurs habitantsdevront
séquiper dun combiné raccordé à
un boîtier Internet. ...
lire la suite dans le Parisien
ou ci dessous.
Illustration A partir du 26 octobre 2023, 112 communes du
sud de la Seine-et-Marne seront concernées par lextinction
du réseau téléphonique commuté (RTC),
la technologie déployée en France dans les années
1970. (LP/Sébastien Roselé)
Vu le 13 novembre 2018 à 17h56, modifié le 13 novembre
2018 à 20h28 (Par Alexandre Arlot)
Le moteur Diesel n'est pas la seule technologie à être
vouée à la disparition. Cette fois, le bon vieux téléphone
fixe vit ses dernières années....
La Seine-et-Marne sera l'un des premiers départements à
connaître ce bouleversement des télécommunications,
à partir d'octobre 2023. Une situation qui suscite plusieurs
interrogations.
Quelles communes seront concernées par cette mesure ?
Le 26 octobre dernier, Orange a annoncé l'extinction
du RTC dans sept premières zones du pays, sélectionnées
par l'Autorité de régulation des communications électroniques
et des postes. Cette superficie représente 3 % de l'ensemble
des « vieilles » lignes.
En Ile-de-France, outre une expérimentation en 2021 dans
la commune d'Osny (Val-d'Oise), seule la Seine-et-Marne est concernée
par la mesure.
A partir du 26 octobre 2023, ce sont ainsi 112 communes du sud du
département (dont Dammarie, Fontainebleau, Montereau, Nemours,
Souppes-sur-Loing, etc.) qui connaîtront ce changement de
technologie *.
Est-ce la fin du téléphone fixe ?
Pas exactement. A partir de ce jeudi, Orange, l'opérateur
historique des télécommunications en France, cessera
de commercialiser en métropole ses offres liées au
réseau téléphonique commuté (RTC).
Déployée dans les années 1970, cette technologie
équipe les lignes téléphoniques traditionnelles,
celles reliant le combiné à une prise en T.
A l'avenir, il sera toujours possible de disposer d'un téléphone
fixe. Celui-ci devra seulement être raccordé à
un boîtier Internet
Cette technologie, dite IP, représente aujourd'hui
onze millions de lignes, contre neuf millions pour le RTC. «
Sur ces neuf millions, on constate une baisse de 10 % par an »,
indique Laurence Thouveny, la directrice d'Orange pour l'Ile-de-France.
La transition annoncée ne ferait donc
qu'accompagner un changement de société déjà
bien lancé.
La nouvelle technologie est-elle viable dans
les zones blanches ?
Parmi ces 112 communes figurent des villages
situés dans des zones blanches, pas ou peu desservies par l'Internet
haut débit. Le déploiement de la technologie IP n'en
sera pas ralenti pour autant, rassure-t-on chez Orange
« Ces zones sont quand même couvertes par
la technologie ADSL, donc cela ne pose pas de problème »,
indique Laurence Thouveny.
Comment s'effectuera la bascule ?
Lorsque Orange décidera de mettre
fin au RCT, les habitants concernés devront brancher à
leur prise en T un boîtier fourni gratuitement par l'opérateur.
« Sauf pour les très vieux modèles,
il n'y aura pas besoin de changer de combiné », annonce
Laurence Thouveny.
En fin de semaine, Orange enverra un courrier
à tous les maires et présidents d'intercommunalités
des sept zones test pour leur détailler la démarche.
En vue de la date fatidique, l'opérateur devrait aussi prendre
part à des réunions publiques d'information.
* Liste complète des communes concernées
sur le site d'orange.
Communiqué pas tout à fait exact car Orange précise
que cette vague de 112 communes du sud de la Seine-et-Marne sera
au plus tôt FIN 2023
|
2022 Vu dans la presse ardennaise
Cathy Ninin Maire de Gernelle
« Notre petite commune de Gernelle (320 habitants)
a été choisie en tant que village test afin de supprimer
entièrement le réseau cuivre et ainsi mettre en place
un réseau entier de fibre.
Sur le papier cest un très beau
projet et nous étions motivés pour faire partie de
cette expérimentation ; mais la réalité du
terrain est somme toute différente.
En effet, les problèmes sont multiples
et les incompréhensions des habitants sont nombreuses. Actuellement,
nous faisons face principalement à des branchements sauvages
de la part des sous-traitants pour connecter plus facilement dautres
habitations. A cela sajoute le fait que certains opérateurs
rejettent la responsabilité sur la mairie.
Dailleurs, lors de la réunion
du 18 juillet dernier, la présidente de lArcep ainsi
que les instances politiques ont bien souligné le fait que
ces problèmes nétaient pas du ressort de la
municipalité, mais bien de la responsabilité des opérateurs
de les résoudre
A lheure actuelle, ces difficultés
ne sont toujours pas résolues et la faute est quotidiennement
rejetée sur la mairie.
Plusieurs dialogues ont été
entamés, notamment avec lopérateur Orange qui
essaye tant bien que mal de solutionner les différents problèmes,
mais nous navons aucun contact avec les autres opérateurs
qui font la sourde oreille à nos demandes. A ces impondérables
se cumulent des difficultés de réseau mobile.
Afin de régler ces problèmes,
plusieurs solutions existent : les arrêts des branchements
sauvages de la part des sous-traitants, une meilleure coordination
et communication entre les différents opérateurs ainsi
quune communication renforcée sur larrivée
de la fibre ».
|
Après des dizaines d'années de fonctionnement,
Orange veut débrancher son réseau téléphonique
historique en cuivre en 2030 au niveau national. La fibre optique
prendra majoritairement le relais. Avant cette échéance,
l'opérateur mène une expérimentation dans six
communes, dont quatre situées dans les Ardennes.
Une petite révolution se prépare dans quatre communes
des Ardennes. Fin mars 2023, l'opérateur historique Orange
a prévu de débrancher son réseau téléphonique
en cuivre à Gernelle, Issancourt-et-Rumel, Vivier-au-Court
et Vrigne-aux-Bois. Fini donc le téléphone fixe d'antan
et même l'ADSL. Les clients devront avoir basculé à
cette date sur une autre technologie pour rester connectés.
Le remplaçant est tout indiqué : la fibre optique.
C'est la fin d'une longue histoire. Le réseau téléphonique
a été déployé sur des dizaines d'années
dans tout le pays. Dès 1883 pour quelques lignes à
Reims, mais c'est surtout dans la deuxième moitié
du XXe siècle qu'il s'est étendu à tous les
foyers. Après la disparition des cabines téléphoniques
ou du Minitel, c'est désormais le réseau même
sur lesquels étaient connectés ces appareils qui va
s'arrêter.
Orange s'est fixé comme objectif d'éteindre
son réseau cuivre au niveau national en 2030. Le tout se
fera par palier. Et avant d'industrialiser le processus sur tout
le territoire, une phase de tests est indispensable. Après
une première étape menée dans une petite commune
des Yvelines, Lévis-Saint-Nom, en 2021, l'expérimentation
se poursuit donc à une échelle un peu plus importante.
L'opérateur a sélectionné six
villes françaises, situées dans les Ardennes donc
mais aussi dans le Nord et dans les Yvelines, pour tester sur le
terrain l'extinction de son réseau par lequel passent jusqu'ici
le téléphone fixe et l'ADSL. Depuis le 31 mars 2022,
il n'est plus possible d'y souscrire de nouvel abonnement sur une
ligne cuivre. Un an plus tard jour pour jour, le réseau sera
éteint. Près de 11 000 locaux sont concernés,
dont environ 3 800 dans les Ardennes.
Pourquoi débrancher le réseau cuivre ?
"La France est aujourd'hui le pays le plus fibré en
Europe, sous l'impulsion des pouvoirs publics et des opérateurs
privés", explique Muriel Germa, directrice du pilotage
des infrastructures cuivre chez Orange. "En parallèle
du déploiement de la fibre ces dernières années,
on a constaté une baisse des accès actifs sur le réseau
cuivre".
Entre 2018 et 2020, le nombre de lignes actives a baissé
de 15% selon Orange. Et sur la seule année 2021, ce chiffre
a chuté de 16%. "Il y a une baisse qui est vraiment
là et qui est en train de s'accélérer."
Cette fin du cuivre est engagée et est inéluctable.
Si on se projette un peu, il ne serait pas raisonnable de maintenir
deux réseaux.
Muriel Germa, directrice du pilotage des infrastructures cuivre
chez Orange
"Économiquement, ce ne serait pas viable.
Pour des raisons environnementales, ce ne serait pas non plus raisonnable.
Le réseau fibre consomme moins d'énergie que le réseau
cuivre. On voit aussi que les usages des Français sont en
train d'évoluer", précise la responsable.
Pourquoi ces communes ont-elles été choisies ?
Orange a voulu multiplier les configurations différentes
pour que cette expérimentation soit la plus utile. "Lévis-Saint-Nom,
c'était une petite commune avec quasi-exclusivement des clients
résidentiels", rappelle Muriel Germa. Cette fois-ci,
il y a toujours de l'habitat pavillonnaire mais aussi des logements
collectifs. "On a voulu aussi avoir des communes où
il y avait davantage de clients pro, des PME", ajoute-t-elle.
Les villes choisies permettent aussi de travailler
avec d'autres prestataires en charge de la fibre. "On se doute
bien que quand on va changer d'acteur, ça ne va pas forcément
fonctionner de la même manière", reconnaît
la responsable d'Orange. À Lévis-Saint-Nom, c'était
Orange qui avait installé le réseau fibre, ce n'est
pas le cas dans les communes de la nouvelle phase d'expérimentation.
Les quatre communes des Ardennes ont une autre
particularité, elles sont branchées au même
central téléphonique, au même nud de raccordement
d'abonnés (NRA). Cela permettra donc de tester l'extinction
du réseau jusqu'à cet échelon.
Le Nud de Raccordement Optique (NRO)
de la commune de Vrigne-aux-Bois dans le département des
Ardennes a été posé, vendredi 21 juillet.
Ce NRO permettra de raccorder
8 communes dont 3 prioritaires, ce qui représente près
de 6 000 prises .
Le projet suit son cours puisqu'en novembre 2021,
un peu moins de 4 000 lignes cuivre étaient actives dans
les six communes concernées.
En juillet 2022, on en comptait un peu moins de 2 500, selon les
données communiquées par Orange.
"Un chantier industriel majeur"
Lundi 18 juillet, une réunion était
organiséedans les Ardennes pour faire le point sur ce dossier,
et il y avait du monde autour de la table. L'Arcep, l'autorité
de régulation des télécoms, Orange bien sûr,
Losange le gestionnaire du réseau fibre dans le secteur,
les opérateurs SFR, Bouygues et Free, le préfet, des
élus
Car ce chantier majeur nécessite une coordination
importante de toutes les parties prenantes pour être achevé
dans les meilleures conditions
Une réunion réunissant l'ensemble des acteurs impliqués
s'est tenue le 18 juillet 2022 dans les Ardennes.
Laure de la Raudière, la présidente de l'Arcep, avait
fait le déplacement en personne dans les Ardennes. "Ce
projet est un chantier industriel majeur pour le secteur des télécommunications.
Mais c'est un chantier majeur aussi pour les citoyens", nous
explique-t-elle.
"Le rôle de l'Arcep est de poser les
conditions réglementaires pour s'assurer que ce projet de
fermeture du réseau cuivre se passe dans un respect du jeu
concurrentiel entre les acteurs et en assurant une qualité
des réseaux, que ça soit du réseau cuivre ou
du réseau fibre", rappelle Laure de la Raudière.
"Les conditions réglementaires que nous avons mises
en place sont très simples. Il faut que le réseau
fibre soit présent là où on va fermer le cuivre.
La deuxième chose est qu'il faut qu'il y ait eu un délai
de prévenance suffisant pour les autres opérateurs
pour venir s'installer sur le réseau fibre et commercialiser
leurs offres", ajoute-t-elle.
Aujourd'hui, il y a à peu près 80% des clients qui
sont passés du réseau cuivre à la fibre. Mais
ça veut dire qu'il en reste quand même 20%.
Laure de la Raudière, présidente de l'Arcep.
La réunion s'est poursuivie par une visite sur le terrain,
à Gernelle. "J'ai vraiment à cur d'aller
sur le terrain parce qu'on se rend compte aussi de certaines situations.
Elles nous sont remontées par ailleurs, mais ça permet
de discuter avec les gens afin de mieux comprendre chacune des situations",
explique Laure de la Raudière.
La rencontre
s'est poursuivie par un déplacement sur le terrain, ici à
Gernelle.
Un projet comme celui-ci ne va bien sûr pas sans quelques
contrariétés. Déjà, même si le
réseau fibre est très largement déployé
dans ces communes, il reste quelques locaux à raccorder.
Dans certains cas, le problème est simplement technique et
sera rapidement résolu. Dans d'autres, c'est du côté
administratif que ça bloque. "On place le point d'arrivée
du réseau fibre à l'intérieur des immeubles.
À Vrigne-aux-Bois par exemple, il y a eu des refus de syndics
dans des petits immeubles collectifs", indique la présidente
de l'Arcep.
Mais ce qui pose le plus de difficultés,
ce sont les clients qui ne répondent pas lorsqu'ils sont
contactés par leurs opérateurs. "Sans doute sont-ils
aussi trop sollicités en temps habituel", pointe Laure
de la Raudière.
Mais si en mars 2023 ils n'ont pas basculé vers la fibre,
ils n'auront plus de connexion internet ou de téléphone
fixe.
C'est l'une des raisons qui justifie la présence d'élus
autour de la table lors du point d'étape. Grâce à
leur proximité avec leurs administrés, notamment dans
les petites communes, ils peuvent jouer le rôle d'intermédiaire.
Boris Ravignon, le maire Les Républicains
de Charleville-Mézières, vice-président du
conseil régional, était autour de la table pour représenter
le conseil régional du Grand Est, dont il est vice-président.
"Quand vous êtes un opérateur et que vous écrivez
à vos abonnés, il y a toujours chez le citoyen un
petit doute. Est-ce qu'on serait pas encore en train d'essayer de
lui vendre un truc ? Ça ne suscite pas forcément des
niveaux de réponse intéressants. Quand c'est la collectivité
qui appuie la démarche, on a une meilleure écoute
et un meilleur niveau de réponse des citoyens", pointe
celui qui préside également la communauté d'agglomération
Ardenne Métropole, dont dépendent les quatre communes
concernées.
Ce ne sont jamais les opérateurs qui payent
les réseaux. Au bout du compte, c'est toujours le consommateur,
l'usager ou le contribuable qui paye [...] Donc c'est l'intérêt
de tous les consommateurs de ne pas avoir de multiples réseaux
là où on peut n'en avoir qu'un seul qui sert tous
les usages.
"Pour réussir ce projet, la relation
entre les opérateurs commerciaux et leurs clients est vraiment
un élément clé [...] Il faut vraiment que les
clients qui ne l'ont pas encore fait se rapprochent de leur opérateur
commercial pour identifier la meilleure solution en fonction de
leur besoin et ne pas attendre le dernier moment", insiste
Muriel Germa d'Orange.
La fibre permet d'obtenir des débits bien
plus importants qu'avec l'ADSL. Mais certains usagers n'ont que
faire de ces nouvelles possibilités et veulent simplement
avoir une ligne de téléphone fixe sans internet à
leur domicile. Orange assure que ce sera toujours possible, même
via la fibre optique, avec une offre spécifique. Il faudra
toutefois brancher une box entre la fibre et son téléphone
fixe.
Une généralisation à tout le territoire par
étapes
Après cette expérimentation, Orange
augmentera progressivement la cadence pour arriver à son
objectif d'éteindre le réseau cuivre en 2030. "La
première étape ira jusqu'à fin 2025, on l'appelle
la phase de transition. La deuxième étape, de 2026
à 2030, sera vraiment la phase de fermeture du réseau",
explique Muriel Germa.
Quelques centaines de communes seront concernéespar
une fermeture technique du réseau cuivre fin 2024 puis fin
2025. La liste précise devrait être finalisée
à la rentrée 2022, selon Orange. "L'idée
est d'embarquer tous les territoires."
Une fois éteint, le réseau pourra
être physiquement désinstallé. L'opérateur
pourra ainsi récupérer du matériel afin d'assurer
la maintenance dans le reste du pays. Le cuivre des câbles
pourra lui être réutilisé, là où
il pourra être retiré. La tonne de cuivre est actuellement
vendue autour de 7 000 euros.
Sommaire
|
|