La
téléphonie mobile
Introduction
Durant ces dernières années, La téléphonie
mobile a connue une évolution rapide et ne cesse dévoluer
sur le plan technique et applicatif. La première génération
de téléphonie cellulaire analogique (1G, exemple de
RC2000 : Radiocom 2000 de France Telecom et NMT : Nordic Mobile Telephone)
est née sur la coexistence de plusieurs normes incompatibles
entre elles.
En 1991, l'adoption commune par l'Allemagne
et la France d'une norme de deuxième génération
numérique (2G), a donné naissance au GSM (Global System
for Mobile Communication), une norme adoptée rapidement par
l'Espagne, l'Italie et le Royaume Uni. Même si la norme GSM
est la norme la plus répandue dans le monde, lévolution
des télécommunications na pas suivi le même
chemin sur tous les continents. Aux Etats-Unis, une norme unique a
finalement débouché sur trois normes distinctes, et
au Japon, lévolution de la norme propriétaire
de NTT DoCoMo a donné naissance à la norme J-TACS. Pour
plus de services, lévolution du GSM est nécessaire
qui donne naissance au GPRS (General Packet Radio Service). Le GPRS
qualifié souvent de 2,5G et dérivé du GSM a permit
lévolution de la téléphonie mobile vers
la transmission par paquets. Cette méthode est plus adaptée
à la transmission des données à un débit
plus élevé. Larchitecture générale
dun réseau GPRS reprend, avec quelques modifications,
larchitecture du sous-système radio du GSM, mais impose
la création dun sous-système réseau spécifique.
Pour encore plus de débit de performance, on a pensé
à utiliser en mieux les performances radio en introduisant
la 8PSK (Eight Phase Shift Keying). Donc, le EDGE (Enhanced Data Rate
for GSM Evolution) qualifié souvent de 2,75G est une évolution
du GPRS. Larchitecture générale dun réseau
EDGE est identique à celle dun réseau GPRS, seules
quelques modifications sont à réaliser concernant le
sous-système radio. La particularité de EDGE réside
dans ladaptation du schéma de modulation, en fonction
de la qualité de la liaison.
Le 21ème siècle commence par lapparition
de la troisième génération de la téléphonie
mobile.
LUMTS (Universal Mobile Telecommunications System) est lune
des trois normes de mobiles de 3ème génération
(3G) qui sinscrit dans un contexte mondial dinteropérabilité.
Ce standard permettra à la fois la téléphonie
mobile et le transport de données (images vidéo en direct,
visioconférence mobile, etc.) avec un débit supérieur
aux technologies précédentes. La technique daccès
multiples utilisée est le W-CDMA (Wide band Code Division Multiple
Access). Le nombre des services augmente et demandent de plus en plus
de débit, et lUMTS doit évoluer vers dautres
technologies. Le HSDPA (High Speed Downlink Packet Access) appelé
3,5G ou encore 3G+ (dénomination commerciale) est un protocole
qui offre des performances dix fois supérieures à la
3G (UMTS R'99) dont il est une évolution logicielle. Cette
évolution permet d'approcher les performances des réseaux
DSL (Digital Subscriber Line). Comme LUMTS, cette technologie
est basée sur la W-CDMA. En plus de lUMTS, on a rajouté
trois nouveaux canaux. Le HSUPA (High Speed Uplink Packet Access)
est une mise à jour des réseaux W-CDMA/UMTS/HSDPA. Il
apporte des améliorations de type HSDPA au flux ascendant des
connexions et permet ainsi dobtenir des débits de chargement
(upload) pouvant atteindre les 5,8 Mbps. Le HSUPA est considéré
comme le successeur du HSDPA qui permet dobtenir des débits
très élevés mais uniquement sur le flux descendant
(download). Le HSPA (High speed packet access), meilleur atout des
deux solutions précédentes en occurrence le HSDPA et
le HSUPA , fournira ainsi aux utilisateurs un débit symétrique.
Le HSOPA (High Speed OFDM Packet Access) représente lévolution
du couple HSDPA/HSUPA offrant ainsi un débit théorique
de 100 Mbit/s en flux descendant et 50 Mbit/s en flux montant. Le
nombre d'utilisateurs par fréquence devrait également
être bien supérieure et dépasser les 100 (40 en
HSDPA et 9 en UMTS).
La quatrième génération
qui suit, avec le LTE (Long Term Evolution) et le WIMAX (Worldwide
Interoperability for Microwave Access) qui sont les normes des réseaux
mobilex de quatrième génération (4G).
2020 La cinquième génération aujourd'hui est
entrée progressivement en service offrant de nombreux services
et augmente considérablement les débits.
Le monde de la téléphonie et des réseaux
est aujourdhui dynamique et narrête pas dinnover.
Dans les années 2000, la convergence des réseaux fixe
et mobile ouvre des nouvelles portes au futur des télécommunications
avec lapparition de lUMA (Unlicensed Mobile Access)
et lIMS (IP Multimedia Subsystem).
Mais UMA a été un échec commercial faute d'adhésion
du public et des fabricants de terminaux mobiles. Alors il a eu un
successeur au milieu des années 2010 avec la VoWiFi
(Voice over WiFi) qui est désormais depuis 2020 disponible
sur la plupart des terminaux moyen/haut de gamme et chez presque tous
les opérateurs.
Pour accéder à Internet, lappareil le plus utilisé
nest plus lordinateur mais bien le smartphone, devenu
indispensable au quotidien de nombreux Français. Avec 79
millions dabonnements mobiles pour 67 millions dhabitants,
la France a une télédensité mobile, cest-à-dire
un nombre de forfaits par rapport au nombre dhabitants, supérieure
à 100 %, comme dans de nombreux pays et territoires
sommaire
HISTORIQUE
Saviez vous quil existait déjà
un aspect de téléphonie mobile dans les années
50 ? .
De l'autre côté de l'Atlantique, ce téléphone
sans fil apparaissait en 1956 sous forme de prototype signé
SRA/Ericsson et pesant
40Kg. Mais il était
réservé à des gens fortunés puisquil
était commercialisé au prix de 3995 USD à lépoque,
cest léquivalent aujourdhui denvirons
6500 euros.Grâce aux nouvelles technologies du début
du siècle, en particulier la technologie radio développée
à partir des années 40 et celle des cellules héxagonales
permettant d'envoyer et de recevoir des signaux dans trois directions
différentes, le téléphone mobile fut inventé
par Martin Cooper, directeur général de la division
communication chez Motorola.
L' appareil reste tout de même très imposant: mesurant
25cm sans compter l'antenne et pesant 783 grammes, on est encore loin
du téléphone d'aujourd'hui que l'on peut glisser dans
sa poche. La batterie intégrée proposait une autonomie
de 60 minutes en communication, mais présentait le défaut
majeur de nécessiter 10 heures pour être rechargée
grâce au chargeur dorigine (une heure avec un nouveau
modèle de chargeur sorti plus tard. Ce téléphone
était vendu sur le marché au prix de 3995 $ et était
disponible en trois coloris: gris sombre, gris et blanc, et blanc
clair.
C'est en avril 1973 que linvention du téléphone
portable analogique est attribuée à l'ingénieur
de Motorola nommé Martin Cooper.
1950 en France, le Téléphone Mobile de Voiture
150 Mc/s est mis en étude par le Service des Recherches et
du Contrôle Technique, sur décision de l'Administration
des PTT. Les études sont avancées avant Janvier 1952
et la première expérimentation débute le 1er
décembre 1954 avec un véhicule SIMCA Arond.
1955 Le premier réseau radio téléphonique
mobile appelé R150, est ouvert commercialement en France en
Octobre , uniquement à Paris et Région Parisienne, avec
10 abonnés. Les fréquences utilisées sont autour
de 150 MHz, le réseau est conçu par la société
Thomson-CSF.
C'est encore un système analogique manuel géré
par des opératrices, via le Central Téléphonique
Radio de Paris situé dans le Centre Téléphonique
Émetteur Ménilmontant, sur un point haut de Paris. La
mise en relation est faite à travers le ommutateur téléphonique
automatique ROTARY de l'époque.
Avant que le premier système radio cellulaire
commercial au monde, conçu par les ingénieurs des Bell
Labs en 1946, puisse être mis en service au Japon en 1979, 100
ingénieurs et techniciens japonais ont nécessité
une période de développement de 12 ans.
ITT a dépensé un montant record de 1 milliard de dollars
dans les années 1980 pour le développement de son système
de commutation numérique (System 12), puis a abandonné
les télécommunications.
En France en 1973, le Téléphone de Voiture R150
atteint 500 abonnés. Le réseau R150 sera fermé
le 2 janvier 1992.
Le réseau R450 (450 MHz.) vient compléter le réseau
R150 en juin 1973.Ce réseau est à commutation entièrement
automatique.
Que ce soit en technologies R150 ou R450, ce qu'il est convenu d'appeler
le "Téléphone de Voiture" atteint le 10.000
ème abonné le 26 juin 1984 pour culminer en fin 1985
à un total de 12.000 abonnés.
C'est en 1986 qu'est créé le premier réseau
français de téléphonie mobile sous la
dénomination de Radiocom 2000.
C'est un réseau
téléphonique mobile semi-analogique et semi-numérique
à structure cellulaire.
Radiocom 2000 est la norme 1G ou première génération.
La liaison (téléphonique) entre le radiotéléphone
et le réseau téléphonique (cental) est réalisé
par l'intermédiaire d'un relai radio.
Les signaux de contrôle et de localisation sont numériques.
Les conversations téléphoniques transitent directement
en modulations analogiques,sans cryptage par la voie aérienne.
Chaque Station Relais est raccordée par 2 ou 3 liaisons numériques
MIC (30 voies) à un Commutateur Téléphonique
Électronique Temporel de 2ème Génération
(MT25 ou E10N1), puis de 3ème Génération (AXE10).
Chaque Commutateur Téléphonique voit les liaisons MIC
provenant des Stations Relais R2000 comme une simple Unité
de Raccordement d'Abonnés Distante.
Chaque relai couvre une zone géographique appelée «
cellule ». Cest pourquoi on parle parfois de réseaux
« cellulaires » .
Lorsqu'un mobile sort dune cellule, il peut « s'inscrire
» sur la cellule adjacente.
Lors du lancement du Radiocom 2000, la communication était
perdue lorsque le mobile sortait de la cellule d'inscription précédant
l'appel.
Lajout de la fonction de « handover » permet
de continuer la communication en changeant de zone de couverture.
Cette dernière évolution technique a coûté
le rapatriement de tous les mobiles pour mettre à jour le logiciel
de gestion du mobile !
Mai 1986, le Radiocom 2000 compte 1.800 abonnés en France.
Ce n'est pas vraiement un téléphone
mobile indépendant du réseau commuté, il faudra
attendre un peu.
1987 Iridium, le premier système mondial
de communications personnelles mobiles par satellite, a été
conçu en 1987.
Plus de 1000 ingénieurs, techniciens et mathématiciens,
principalement aux États-Unis mais aussi en Europe et en Asie,
avec beaucoup de compétence et d'énergie, ont élaboré
des conceptions élaborées pour les composants et systèmes
pour les logiciels, les plans de gestion et la logistique au coût
de 3,4 milliards de dollars avant que le système puisse être
mis en service le 1er novembre 1998.
À ce moment-là, malheureusement, il était trop
tard. La pénétration mondiale étonnamment rapide
de la radio cellulaire a rendu le système Iridium superflu.
En 1988, le réseau
Radiocom 2000 compte jusquà 60.000 abonnés
et plus de 90 % des appareils sont installés à bord
de véhicules.
Son utilisation est avant tout professionnelle et on est très
loin dun phénomène de masse. Il y avait 330.000
abonnés quand son abandon au profit
exclusif de la norme GSM sera réalisée en lan
2000. |
|
Un cas particulier en France
|
De son côté, France
Télécom ne compte pas rater son virage numérique,
lance le Bi-Bop en 1993. à Strasbourg en
1991 en expérimentation. Bi Bop est basée sur la
Norme CT2, à contrepied de la tendance du
moment, puisquil ne se base pas sur la norme GSM
Son principal point fort : il est quatre fois moins cher que la
téléphonie mobile d'alors.
Mais il ne parvient pas à simposer et sera arrêté
en 1997. |
A leur apogée en août 1994, ces
deux réseaux analogiques français totalisaient 460 000
abonnes, soit un taux de pénétration de 0,83 %. Ce taux
était tout à fait modeste en comparaison des autres
pays européens (8 % dans les pays nordiques).
sommaire
Les réseaux de première génération
possédaient des cellules de grande taille (50 [km] de rayon)
au centre desquelles se situait une station de base (antenne démission).
Au tout début, ce système allouait une bande de fréquences
de manière statique à chaque utilisateur qui se trouvait
dans la cellule quil en ait besoin ou non. Ce système
ne permettait donc de fournir un service quà un nombre
dutilisateurs égal au nombre de bandes de fréquences
disponibles .
Le facteur déterminant fut sans doute la cristallisation
autour de la norme GSM issue dun effort soutenu
de standardisation mené à lETSI (Organe
européen de normalisation en télécommunications,
créé à linitiative du Conseil des ministres).
Normalisation par lETSI. European
Telecommunications Standards Institue
La condition nécessaire pour offrir un service de téléphonie
mobile sur toute l'Europe est de disposer d'une bande de fréquence
commune sur l'ensemble du territoire européen.
En 1979, un accord a été conclu au sein du WARC (World
Administrative Radio Conférence), dépendant de l'UIT
(Union Internationale des Télécommunications), pour
ouvrir la bande des 900 MHz aux services mobiles.
En 1982, la CEPT (Conférence Européenne des Postes et
Télécommunications) alloue deux sous bandes précises
de 25 MHz chacune :
- Une sous bande de 890 a 915 MHz pour les transmissions des terminaux
vers les réseaux (sens montant)
- Une sous bande de 915 a 930 MHz pour les transmissions dans le sens
inverse (sens descendant)
et crée un groupe d'étude, le Groupe Special Mobile.
L'acronyme GSM sera réinterprète plus tard (1990) pour
spécifier un système cellulaire européen.
En France, ce groupe d'étude est présent au CNET et
lance le projet MARATHON : Mobiles ayant Accès au Réseau
des Abonnes par Transmission Hertzienne Opérant en NUMERIQUE.
La France s'oriente donc dès le départ pour un système
numérique alors que le choix n'est toujours pas détermine
au niveau européen.
Lhistoire de la téléphonie mobile numérique
en France débute réellement en 1982.
En effet, à cette date, le Groupe Spécial
Mobile, appelé GSM, est créé par la Conférence
Européenne des administrations des Postes et Télécommuncations
(CEPT) afin délaborer les normes de communications mobiles
pour lEurope dans la bande de fréquences de 890 à
915 [M Hz] pour lémission à partir des stations
mobiles et 935 à 960 [M HZ] pour lémission à
partir de stations fixes. Il y eut bien des systèmes de mobilophonie
analogique (MOB1 et MOB2, arrêté en 1999), mais le succès
de ce réseau ne fut pas au rendez-vous .
sommaire
Le
marché des équipements dinfrastructures de
téléphonie mobile a pris beaucoup dimportance
dans les années 1990 et une étape importante a été
franchie, lorsque les opérateurs et les industriels européens
se sont mis daccord sur les normes GSM de 1ère
génération puis de 2ème génération
pour des réseaux numérique de communications cellulaires
avec des mobiles.
Les premiers réseaux GSM sont mis en exploitation en 1992.
Ericsson sintéresse très tôt au GSM en partenariat
avec Matra. Matra and Ericsson also began working together in
1987 to develop and market GSM. This partnership was unsuccessful,
however, and in 1992, Ericsson supplied a GSM network to France directly.
Le GSM (global system for mobile communications),
est la norme (1G) mise au point en 1982 qui utilisait
les fréquences de la bande des 900, puis des 1 800 MHz.
En 1987, le GSM entérine le choix de la transmission
numérique avec multiplexage temporel et fréquentiel;
le type de modulation, le codage de canal et le codage de la parole
sont également choisis et permettent de fixer les bases nécessaires
à une élaboration rapide des spécifications.
Cette même année, les exploitants des réseaux
de 13 pays européens signent un protocole d'accord MoU (Memorandum
of Understanding) pour 1'ouverture commerciale du GSM en 1991.
En février 1988, France Télécoms et les
opérateurs de 10 autres pays européens lancent un appel
d'offres international auprès des industriels pour la réalisation
de réseaux pilotes. En septembre 1988, France Télécoms
choisit 2 consortiums qui comprennent chacun un constructeur français
(Alcatel et Matra).
Dès
lapparition de la norme GSM...Alcatel entreprit dabord
en consortium avec AEG et Nokia, puis seul, un vaste programme de
développement, qui portera ses fruits en premier dans les installations
fixes et plus tard dans les téléphones portables le
segment des installations fixes comprenait deux parts : la partie
radio... [et] la partie commutation qui assure linterface avec
le réseau fixe pour lacheminement des communications
ainsi que la gestion des abonnés mobiles» .
- Dun côté Nokia simplique très fortement
sur les terminaux du GSM. Il devient ainsi le premier fabricant mondial
de terminaux mobiles, mais sintéresse aussi aux infrastructures
de réseaux, où il obtient en 2000 une part du marché
mondial denviron 11%.
- De lautre côté Alcatel suit aussi la voie de
sinvestir fortement dans la fabrication de terminaux mobiles
et assure également le développement déquipements
dinfrastructures, sans investissements importants, en adaptant
les commutateurs MT, puis E10.
Cette adaptation, aux réseaux mobiles des deux premières
générations du GSM, est assez aisée, car le service
à assurer reste un service téléphonique. Ainsi
dès la fin 1991 Alcatel commercialise des commutateurs E10
OCB283 pour les réseaux GSM.
Fin 1991, ce
produit sera aussi expérimenté avec succès à
Concarneau comme élément de commutation du
réseau mobile.
Il
faut attendre 1991 pour que la première
communication expérimentale par GSM ait lieu avec par Alcatel.
Le 25 mars 1991 en France, un arrêté ministériel
donne l'autorisation au deux opérateurs des réseaux
analogiques, France Télécoms et SFR, de déployer
un réseau GSM. Les contraintes sont les suivantes :
- Ouverture commerciale du service en 1992
- 70 % de la population couverte en 1995 (soit environ 45 % du territoire)
- 85 % de la population couverte en 1997 (soit environ 60 % du territoire)
et elles furent respectées par les deux opérateurs (ouverture
commerciale annoncée en juillet 1992). Les premiers réseaux
pilotes ouvrent à la fin de lannée 1991.
Le GSM Itinéris a été autorisé à
la création en France, par les pouvoirs publics, par un arrêté
du 25 mars 1991 .
1991 le premier Commutateur Service Mobile (MSC) expérimental
de France (MASSÉN) conçu et fabriqué par Alcatel-Thomson,
est mis en service au Centre Téléphonique Masséna,
à Paris.
Puis, pour être acheminé à travers la France,
après les expérimentations, pour l'ouverture en 1992,
il sera décidé comme partout ailleurs dans le monde,
d'emprunter directement les autocommutateurs de transit téléphonique
inter-urbains, (à l'époque les Commutateurs MT20) ,
en reliant directement, par des faisceaux de Jonctions Numériques
MIC chaque MSC à au moins un autocommutateur MT20 de sa zone
géographique de rattachement.
En 1991 , les normes GSM de deuxième génération,
sont basées essentiellement sur le service voix, autrement
dit c'est une époque où un téléphone servait
avant tout à ... téléphoner.
En 1991, sous l'impulsion des britanniques, les spécifications
GSM sont adaptées de façon mineure pour permettre de
développer des systèmes dans la bande des 1800 MHz.
Ces systèmes sont désignés par le terme DCS 1800,
Digital Cellular System, et sont plus ciblés pour des environnements
urbains. Ils correspondent a la transposition de la nonne GSM dans
la bande des 1800 MHz. De manière analogue au GSM 900 MHz,
deux sous bandes (de largeur 75 MHz chacune) sont réservées
dans certains pays pour le DCS 1800.
En septembre 1994, Bouygues Télécoms est sélectionné
pour déployer un réseau DCS 1800 sur les grandes villes
de France avec l'obligation de couvrir 15 % de la population française
dans les 18 mois.
Des 1992, des réseaux ouvrent dans toute
l'Europe avec la référence au sigle GSM qui perd
alors sa signification française pour l'appellation nettement
plus évocatrice de "Global System for Mobile communications".
Il à fallu attendre les années 90-95 pour que le téléphone
mobile soit assez petit et bon marché pour intérésser
le grand public.
A partir de ce moment, le portable s'est très rapidement popularisé
à l'échelle mondiale jusqu'à devenir le moyen
de communication le plus utilisé de nos jours. Fin 1992 Itinéris
compte 1.300 abonnés en France, 1.000.000 abonnés en
1996, 7.500.000 en 1999 ...
Le réseau 2G en France ouvre commercialement
le 29 mai 1996.
En 1995, la phase 2 des recommandations GSM est entièrement
publiée par l'ETSI (European Telecommunications Standards
Institue); elle unifie les systèmes GSM à 900 MHz et
DCS 1800.
En mai 1996, la phase 2+ prévoit des terminaux bimode permettant
l'interfonctionnement total GSM 900 - DCS 1800. Elle envisage, entre
autres, des nouveaux services supplémentaires comme l'identification
d'appels malveillants et des possibilités d'appels de groupe.
Tel quel, le réseau GSM est adéquat
pour les communications téléphoniques de parole.
En effet, il sagit principalement dun réseau commuté,
à linstar des lignes fixes et constitués
de circuits, cest-à-dire de ressources allouées
pour la totalité de la durée de la conversation. Rien
ne fut mis en place pour les services de transmission de données.
Schéma général des de la téléphonie
avant l'arrivée d'Internet. La voix des téléphones
fixes et mobiles est commutée par les centres de commutations
du réseau national et les centres du réseau international
mondial los s'une communication internationale.
sommaire
En pratique :
La première amélioration consista à allouer
un canal à un utilisateur uniquement à partir du moment
où celui-ci en avait besoin permettant ainsi daugmenter
statistiquement le nombre dabonnés, étant
entendu que tout le monde ne téléphone pas en même
temps.
Mais ce système nécessitait toujours des stations mobiles
de puissance démission importante (8 [W ]) et donc des
appareils mobiles de taille et de poids conséquents. De plus,
afin déviter les interférences, deux cellules
adjacentes ne peuvent pas utiliser les mêmes fréquences.
Cette organisation du réseau utilise donc le spectre fréquentiel
dune manière sous-optimale.
Cest pour résoudre ces différents problèmes
quest apparu le concept de cellule.
Le principe de ce système est de diviser le territoire en de
petites zones, appelées cellules, et de partager les fréquences
radio entre celles-ci.
Ainsi, chaque cellule est constituée dune station de
base (reliée au Réseau Téléphonique Commuté,
RTC) à laquelle on associe un certain nombre de canaux de fréquences
à bande étroite, sommairement nommés fréquences.
Comme précédemment, ces fréquences ne peuvent
pas être utilisées dans les cellules adjacentes afin
déviter les interférences4. Ainsi, on définit
des motifs, aussi appelés clusters, constitués de plusieurs
cellules, dans lesquels chaque fréquence est utilisée
une seule fois.
cellules
Figure représentant un motif élémentaire (à
gauche) et un ensemble de motifs dans un réseau (à droite)
Graphiquement, on représente une cellule par
un hexagone car cette forme approche celle dun cercle. Cependant,
en fonction de la nature du terrain et des constructions, les cellules
nont pas une forme circulaire. De plus, afin de permettre à
un utilisateur passant dune cellule à une autre de garder
sa communication, il est nécessaire que les zones de couverture
se recouvrent de 10 à 15%, ce qui renforce la contrainte de
ne pas avoir une même bande de fréquences dans deux cellules
voisines.
Pour éviter les interférences à plus grande distance
entre cellules utilisant les mêmes fréquences, il est
également possible dasservir la puissance démission
de la station de base en fonction de la distance qui la sépare
de lutilisateur. Le même processus du contrôle de
la puissance démission est également appliqué
en sens inverse. En effet, pour diminuer la consommation dénergie
des mobiles et ainsi augmenter leur autonomie, leur puissance démission
est calculée en fonction de leur distance à la station
de base. Grâce à des mesures permanentes entre un téléphone
mobile et une station de base, les puissances démission
sont régulées en permanence pour garantir une qualité
adéquate pour une puissance minimale.
En résumé, une cellule se caractérise :
par sa puissance démission nominale ce qui se
traduit par une zone de couverture à lintérieur
de laquelle le niveau du champ électrique est supérieur
à un seuil déterminé,
par la fréquence de porteuse utilisée pour lémission
radio-électrique et
par le réseau auquel elle est interconnectée.
Il faut noter que la taille des cellules nest pas la même
sur tout le territoire. En effet, celle-ci dépend :
du nombre dutilisateurs potentiels dans la zone,
de la configuration du terrain (relief géographique,
présence dimmeubles, . . .),
de la nature des constructions (maisons, buildings, immeubles
en béton, . . .) et
de la localisation (rurale, suburbaine ou urbaine) et donc
de la densité des constructions.
Ainsi, dans une zone rurale où le nombre dabonnés
est faible et le terrain relativement plat, les cellules seront plus
grandes quen ville où le nombre dutilisateurs est
très important sur une petite zone et où latténuation
due aux bâtiments est forte. Un opérateur devra donc
tenir compte des contraintes du relief topographique et des contraintes
urbanistiques pour dimensionner les cellules de son réseau.
On distingue pour cela quatre services principaux :
1. Le service Outdoor qui indique les conditions nécessaires
pour le bon déroulement dune communication en extérieur.
2. Le service Incar qui tient compte des utilisateurs
se trouvant dans une voiture. On ajoute typiquement une marge supplémentaire
de 6 décibel Watt, notée 6 [dB], dans le bilan de puissance
pour en tenir compte.
3. Le service Indoor qui permet le bon déroulement
des communications à lintérieur des bâtiments.
Cette catégorie de service se subdivise à son tour en
deux :
(a) le Soft Indoor lorsque lutilisateur se trouve
juste derrière la façade dun bâtiment et
(b) le Deep Indoor lorsquil se trouve plus à
lintérieur.
Typiquement, on considère que, lors de létablissement
du bilan de puissance, cest-à-dire de lanalyse
du rapport de la puissance émise à la puissance reçue
au droit du récepteur, il faut tenir compte de 10 [dB] datténuation
supplémentaire pour le Soft Indoor et de 20 [dB] pour Deep
Indoor à 900 [M Hz]. Quand on sait que 10 [dB] représente
un facteur de 10 en puissance, on comprend quil est crucial
pour un opérateur de dimensionner au mieux son réseau,
quitte à effectuer des mesures sur le terrain.
Par rapport au système de première
génération, les cellules étant de taille
plus petite, la puissance démission est plus faible
et le nombre dutilisateurs peut être augmenté
pour une même zone géographique. Cest grâce
au principe de réutilisation des fréquences quun
opérateur peut augmenter la capacité de son réseau.
En effet, il lui suffit de découper une cellule en plusieurs
cellules plus petites et de gérer son plan de fréquences
pour éviter toute interférence. Il y a ainsi toute
une nomenclature spécifique pour classer les cellules en
fonction de leur taille (macro, micro, pico, etc) |
Estimation du rapport de puissance porteuse à
bruit
Étant donné que, dans un réseau, une même
fréquence est réutilisée plusieurs fois, il est
nécessaire dévaluer la distance minimum qui doit
séparer deux cellules utilisant la même fréquence
pour quaucun phénomène perturbateur nintervienne.
En calculant le rapport entre la puissance de la porteuse et celle
du bruit, il est possible destimer cette distance.
Pratiquement, dans une cellule, un mobile reçoit à la
fois le message utile (dont la puissance vaut C) qui lui est destiné
et un certain nombre de signaux perturbateurs. La connaissance du
rapport entre ces puissances, nous permettra de connaître la
qualité de la communication.
Pour commencer, il est nécessaire didentifier les différents
signaux perturbateurs.
On peut les subdiviser en deux classes :
1. Les interférences de puissance totale I qui sont dues aux
signaux émis par les autres stations. On peut distinguer :
(a) Les interférences co-canal qui sont dues aux signaux émis
par les autres stations de base utilisant la même fréquence.
(b) Les interférences de canaux adjacents dues aux signaux
émis par les stations de base utilisant des fréquences
voisines.
2. Le bruit, de puissance N , provenant principalement du bruit de
fond du récepteur.
Dès lors, cest le rapport C / N + I qui permet dévaluer
la qualité de la communication ainsi que la distance de réutilisation
des fréquences .
sommaire
Synthèse des principales caractéristiques
du GSM
La norme GSM prévoit que la téléphonie
mobile par GSM occupe deux bandes de fréquences aux alentours
des 900 [M Hz] :
1. la bande de fréquence 890 - 915 [M Hz] pour les communications
montantes (du mobile vers la station de base) et
2. la bande de fréquence 935 - 960 [M Hz] pour les communications
descendantes (de la station de base vers le mobile).
Comme chaque canal fréquentiel utilisé pour une communication
a une largeur de bande de 200 [kHz], cela laisse la place pour 124
canaux fréquentiels à répartir entre les différents
opérateurs.
Mais, le nombre dutilisateurs augmentant, il sest avéré
nécessaire dattribuer une bande supplémentaire
aux alentours des 1800 [M Hz].
On a donc porté la technologie GSM 900 [M Hz] vers une bande
ouverte à plus haute fréquence. Cest le système
DCS-1800 (Digital Communication System) dont les caractéristiques
sont quasi identiques au GSM en termes de protocoles et de service.
Les communications montantes se faisant alors entre 1710 et 1785 [M
Hz] et les communications descendantes entre 1805 et 1880 [M Hz].
Connaissant les différents canaux disponibles, il est alors
possible deffectuer un multiplexage fréquentiel, appelé
Frequency Division Multiple Access (FDMA), en attribuant un certain
nombre de fréquences porteuses par station de base. Un opérateur
ne dédie pas pour autant une bande de fréquences par
utilisateur, car cela conduirait à un gaspillage de ressources
radio étant donné quun utilisateur émet
par intermittence. De plus, avec un tel système, si une source
parasite émet un bruit à une fréquence bien déterminée,
le signal qui se trouve dans la bande de fréquence contenant
le parasite sera perturbé.
Pour résoudre ces problèmes, on combine le multiplexage
en fréquence à un multiplexage temporel (appelé
Time Division Multiple Access ou TDMA) consistant à diviser
chaque canal de communication en trames de 8 intervalles de temps
(dans le cas du GSM).
Pour être complet, signalons quil existe encore une autre
technique de multiplexage appelé Code Division Multiple Access
(CDMA), utilisée dans la norme américaine IS-95 ou promue
pour lUMTS.
Ainsi, avec le TDMA, il est par exemple possible de faire parler huit
utilisateurs lun après lautre dans le même
canal.
On multiplie donc le nombre de canaux disponibles par unité
de temps par huit.
Tous les terminaux mobiles fabriqués actuellement sont compatibles
avec les 2 normes ; ces terminaux sont appelés bi-bandes ou
dual-band. Sur le territoire des États-Unis, aucune des bandes
de fréquences pré-citées nétaient
encore disponibles.
Cest pourquoi le réseau à technologie GSM américain
utilise des bandes autour des 1900 [M Hz].
Des terminaux capables dopérer dans les trois bandes
sont appelés tri-bandes
Les réseaux de téléphonie mobile sont basés
sur des cellules au centre desquelles est située la station
de base (BTS en anglais).
Il existe dautres normes 2G à travers le monde, mais
le GSM européen est celui qui connait le plus grand
succès.
Il y a plusieurs raisons à ce succès. Tout dabord,
il sagit dune norme européenne qui permet dutiliser
son téléphone dans tous les pays ayant adopté
cette norme. Sur le plan technique, le réseau GSM est idéal
pour les communications de type « voix » (téléphonie).
Le 23 décembre 1991, les 8 premières cellules GSM sont
mises en service expérimental dans Paris intra-muros et connectées
au réseau téléphonique public. Quelques centaines
d'abonnés internes (agents de France Télécom)
sont chargés de tester en service réel le nouveau système.
Le 11 mai 1992, sur Paris et les environs, 2 autres ABPQ du GSM F1
sont mis en service en vue de l'ouverture commerciale à venir
: il s'agit des 07.01 (Commutateur MT25 - Masséna 3 ET2 ) et
07.61 (Commutateur MT25 - Masséna 2 ET1) .
Le 11 juin 1992, France-Télécom annonce que le
GSM Itinéris est prêt pour une mise en
service à la date du 1er juillet 1992.France
C'est le premier opérateur européen de télécommunications
à ouvrir à l'exploitation son réseau de Radiotéléphone
de 2ème génération GSM.
Au 31 décembre 1992, le service GSM Itinéris
compte 1.300 abonnés en France.
Le GSM (2G) s'impose dans le monde entier .
En France, les réseaux ont d'abord été exploités
en 900 MHz par les opérateurs Itinéris (devenu
Orange) et SFR. Le troisième venu, Bouygues Telecom, hérita
de la bande des 1 800 MHz.
Avec le développement du nombre d'abonnés, les deux
premiers décidèrent de lancer des appareils double bande,
900 et 1 800 MHz.
Le GSM 900 utilise la bande 890-915 MHz pour l'envoi des données
numériques, et la bande 935-960 MHz pour la réception
des informations numériques.
Le GSM 1 800 utilise la bande 1 710-1 785 MHz pour l'envoi, et la
bande 1 805-1 880 MHz pour la réception.
La numérisation des données
vocales se fait, dans le mobile, tout comme la conversion analogique
pour l'écoute .
Le réseau étant commuté, les ressources
ne sont allouées que pour la durée de la conversation,
comme lors de l'utilisation de lignes téléphoniques
fixes. Les clients peuvent soit acheter une carte prépayée,
soit souscrire un abonnement. |
Le 22 octobre 1993 correspond, pour le GSM F1 Itinéris,
aux dernières mises en service des AB.PQ Itinéris directement
créés et portés par des Commutateurs MT25 (Il
s'agit des dates pour l'Île-de-France, étant la région
la plus en avance de France). 14 indicatifs ABPQ GSM F1 Itinéris
seront ainsi créés en Île-de-France sur ce modèle
d'architecture transitoire du début du GSM en France.
Le 6 décembre 1993 correspond, pour le GSM F1 Itinéris,
aux premières mises en service des AB.PQ Itinéris portés
désormais par des Commutateurs de transit interurbain MT20.
À cette date, en Île-de-France, un 3ème Commutateur
Service Mobile MSC est mis en service CHOISY MSC et vient s'ajouter
aux deux Commutateurs Service Mobile MSC expérimentaux : MASSÉNA
MSC1 (ALCATEL), NAVARIN MSC1 (ERICSSON).
L'architecture définitive du GSM commence son existence.
sommaire
Supporté par la téléphonie mobile, le premier
SMS (Short Message Service) a été envoyé
, le 3 décembre 1992, par un ingénieur en télécommunications
qui utilisa son ordinateur afin denvoyer Merry Christmas
(Joyeux Noël !) au téléphone dun des dirigeants
de Vodafone, au Royaume-Uni. Le protocole SMS
était en fait déjà intégré à
la norme GSM 03.40 depuis 1990.
Le célèbre format de moins de 160 caractères
devait à lorigine servir à la diffusion de messages
de service provenant des opérateurs.
Au départ, ces derniers étaient convaincus que les consommateurs
allaient continuer à privilégier les appels !
Lhistoire leur a manifestement donné tort.
En 1994, le Nokia 2010 a été lun des premiers
terminaux permettant de saisir des SMS, grâce au T9 (Littéralement,
texto sur 9 touches), qui permettait de saisir des messages alphanumériques
à partir du clavier numérique dun téléphone
portable.
Les évolutions ont visé à accroître
la capacité des réseaux en termes de débit mais
à élargir les fonctionnalités en permettant par
exemple létablissement de communications ne nécessitant
pas létablissement préalable dun circuit.
Pour dépasser la borne des 14, 4 [kb/s], débit nominal
dun canal téléphonique basculé en mode
de transmission de données, lETSI a défini un
nouveau service de données en mode paquet : le General
Packet Radio Service (GPRS) qui permet lenvoi de
données à un débit de 115
[kb/s] (multiplexage) par mise en commun de plusieurs canaux.
Dune certaine manière, le GPRS prépare larrivée
de la téléphonie de troisième génération,
appelée Universal Mobile Telecommunications System (UMTS),
qui permettra datteindre un débit de 2 [M b/s]. Mais
le chemin est long car les applications nécessitant lUMTS
se font attendre, sans perdre de vue que tous les éléments
du réseau UMTS sont incompatibles avec ceux du GSM .
En utilisant les mêmes réseaux, il devenait possible
d'avoir accès à Internet via le Wap ou d'envoyer
des courriels.
Au mois dAvril 2001, une nouvelle technologie,
le GPRS, commence a être déployée en France, par
France Télécom.
Des le milieu de l'année 1995, le système
de deuxième génération GSM, numérique,
supplante les réseaux analogiques en France avec plus de 500
000 clients, par rapport à la première génération,
les avantages sont :
- la modulation numérique apporte :
a) la robustesse du signal (à qualité égale.
le rapport C /I nécessaire est moindre, c'est-à-dire
que le signal C résiste mieux aux brouillages);
b) la capacité plus élevée (par compression numérique
de la parole et par efficacité spectrale de la modulation,
ce qui permet de faire "passer" plus dutilisateurs
simultanément)
- La montée dans les fréquences utilisées pour
les systèmes de deuxième génération permet
l'implantation de systèmes à haute densité grâce
à la réduction de portée du signal avec la montée
en fréquence : la taille réduite des cellules permet
d'offrir une capacité plus élevée par unité
de surface ;
- Un accès multiple à réparation dans le temps
TDMA (GSM) ou dans les codes (IS-95 : CDMA) pour les systèmes
de seconde génération ;
- Une normalisation européenne des systèmes de deuxième
génération, qui permet aux différents réseaux
nationaux de s'interconnecter.
À partir du 6 décembre 1993, avec la
mise en service du MSC CHOISY 1, France-Télécom
en profite pour changer la Structure-Réseau : les nouveaux
indicatifs créés seront désormais portés
directement par les autocommutateurs de transit national MT20
les MSC seront donc, à partir de cette date, directement connectés
aux autocommutateurs MT20 de transit interurbain de leur zone géographique
de rattachement.
Les tous premiers indicatifs créés dans l'ancienne architecture,
portés par les autocommutateurs d'abonnés MT25 seront
migrés vers les MT20 dans l'année qui suit, et ainsi,
la France normalisera-t-elle, en 1994, l'architecture du GSM sur le
modèle retenu partout ailleurs sur la planète.
sommaire
La norme GSM dans le monde
La norme GSM est adoptée dans de nombreux pays. C'est l'unique
norme numérique de téléphonie cellulaire acceptée
en Europe.
Dans la plupart des autres pays, elle est en concurrence avec d'autres
normes de radiotéléphonie numérique, en général
originaire des Etats-Unis ou du Japon (IS-95).
Dans le monde, on comptait environ 220 millions d'abonnes GSM (et
DCS) en novembre 1999.
Le taux de pénétration moyen en Europe de l'Ouest a
dépassé la barre des 20 % en septembre 1998 avec un
peu plus de 75 millions d'abonnés
Fin 1999, la barre des 100 millions d'abonnes européens a été
largement dépassée.
Le taux de pénétration est de 43,6 % à la fin
du mois de septembre 2000 (plus de 26 millions de téléphones
portables).
La diversité des services
L'objectif initial était de spécifier un service
de téléphonie mobile de voix et de données, compatible
avec les réseaux téléphoniques fixes analogiques
ou numériques (RNIS ; Réseau Numérique à
Intégration de Services). Un réseau GSM permet ainsi
toute la palette des services disponibles sur un réseau moderne
: voix et données, fax, messagerie, .
De plus, l'utilisation de la carte à puce dans la carte SIM
rend la souscription d'un abonnement indépendante de l'achat
du terminal.
Pour pouvoir transmettre de la vidéo, télécharger
des chaînes de télévision et des films, permettre
la visiophonie, envoyer des MMS (multimedia messaging service)
avec photos, il a fallu passer à la troisième génération
ou 3G.).
sommaire
2001 - L'UMTS (3G) (universal
mobile telecommunications system).
Travaux
de R&D pour le GSM 3G
A partir des années 2000, le site de Lannion devient progressivement
le centre majeur des activités de commutation Mobile 3G en
prenant la responsabilité du développement de deux machines
du réseau mobile: le HLR (Home Location Register) puis
le RCP (Radio Control Point)
Sur le plan fonctionnel, les évolutions concerneront le module
de traitement de signalisation 3G ATM.
Sur le plan technologique, entre 2004 et 2006, le logiciel du HLR
est porté sur la plateforme TOMIX. Ce portage saccompagne
de la mise en uvre dune base de données relationnelle
du commerce.
Cette opération a bénéficié de lexpertise
acquise auparavant à Lannion lors :
- du portage du logiciel du E10 réalisé dès 1987
- de la mise en uvre de bases de données à loccasion
du projet de migration du traducteur (base de données du E10)
en 1998.
Au travers de cette opération et de son prolongement (le HSS,
Home Subscriber Server), le site de Lannion a acquis une expertise
en SDM (Subscriber Data Management), incontournable au sein dAlcatel-Lucent.
Mais la Direction dAlcatel-CIT lors du CCE en novembre 2002
confirme « le faible positionnement dAlcatel... dans linvestissement
nécessaire pour lancer les réseaux UMTS » et poursuit
en indiquant : « Alcatel se positionne pour un démarrage
progressif de lUMTS doù un engagement faible dans
le premier tour dattribution des contrats. Au travers de la
mise à disposition de réseaux pilotes, Alcatel-CIT supporte
seul le poids des investissements UMTS». Alcatel-CIT est ainsi
largement devancé, pour le développement des réseaux
dinfrastructures 3G-UMTS de communication mobile par les deux
nouveaux leaders Européens : Ericsson et Nokia.
Le premier, Ericsson, « est capable de fournir à la fois
des systèmes numériques en TDMA et CDMA. Ericsson a
été, de ce fait, lun des tout premiers promoteurs
des systèmes cellulaires de troisième génération
(UMTS)».
De son côté « la société Nokia est
maintenant spécialisée dans les télécommunications
mobiles. Fournisseur dinfrastructures de réseaux cellulaires
dans le monde entier, Nokia est surtout [en 2000] le premier fabricant
mondial de terminaux mobiles...Cette situation pourrait changer au
cours des années 2001 et 2002, la groupe ayant connu dimportants
succès sur les premiers contrats dinfrastructures UMTS».
C'est un standard mondial, sur lequel l'Europe et l'Asie sont
en avance (l'iPhone d'Apple n'est pas 3G, malgré son prix exorbitant).
En Octobre 2000, France Télécom choisit les équipementiers
Alcatel, Ericsson et Nokia pour déployer le futur réseau
mobile UMTS-3G.
Le 28 septembre 2001, Orange et Alcatel procèdent aux premières
communications expérimentales en système UMTS-3G sur
leurs équipements expérimentaux situés dans Paris.
Le 16 octobre 2001, le gouvernement révise les conditions dobtention
des licences UMTS-3G (prix et conditions de payement), afin dattirer
de nouveaux candidats ; le prix initial ayant été finalement
jugé trop élevé, il est divisé environ
par 2. Les nouvelles conditions plus favorables sappliquent
aussi aux deux premiers lauréats : France Télécom
et SFR. De surcroît, la durée de la concession augmente
: elle passe de 15 à 20 ans.
Le 25 février 2004, France Télécom annonce le
début du déploiement du réseau de 3ème
Génération UMTS au second semestre 2004.
Ce réseau utilise les fréquences dans les bandes des
1.900 à 1.980 MHz et 2.110 à 2.170 MHz.
Deux réseaux seulement ont acquis la licence: Orange
et SFR.
Le débit de transmission est, au minimum, de
384 kbits/s, mais peut monter jusqu'à 2 Mbits/s,
voire 3,60 Mbits/s (3G +).
Pour ce faire, il a été nécessaire de remanier
entièrement les réseaux et d'utiliser des fréquences
radio différentes: 1 920-1 980 MHz pour la voie montante, 2
110- 2 170 MHz pour la voie descendante dans un premier temps.
Comme ces modifications d'infrastructures coûtent fort cher,
les opérateurs utilisent, selon les zones et les appareils,
le système EDGE (iMode haut débit pour Bouygues
Telecom), qui permet les téléchargements et l'envoi
de MMS, mais pas la réception de chaînes TV ni la
visiophonie.
Cela leur donne le temps de construire leurs nouveaux réseaux.
Dans tous les cas, les téléphones restent compatibles
GSM-GPRS.
Le 30 avril 2004, Toulouse est la première
ville française pilote où le réseau de 3ème
Génération (à titre expérimental en fonctionnement
réel). 250 premiers clients-testeurs bénéficient
alors du service. Le débit minimal est de 144 kbit/s et le
débit expérimental est alors limité à
384 kbit/s. Il sagit alors deffectuer des tests de couverture
radio.
Le 6 mai 2004, le réseau 3G est ouvert à Lille, seconde
ville pilote, avec 300 clients-testeurs.
Le 21 mai 2004, le réseau 3G est ouvert à Cannes, troisième
ville pilote, avec 300 clients-testeurs.
Le 17 juin 2004, le réseau 3G est ouvert à Bordeaux,
quatrième ville pilote.
Le 2 juillet 2004, le réseau 3G est ouvert à Nice, cinquième
ville pilote.
Le 6 juillet 2004, le réseau 3G est ouvert à Lens, sixième
ville pilote.
Le 9 juillet 2004, le réseau 3G est ouvert à Nantes,
septième ville pilote.
Le 13 juillet 2004, le réseau 3G est ouvert à Lyon,
huitième ville pilote.
Le 23 juillet 2004, le réseau 3G est ouvert à Marseille,
neuvième ville pilote.
Le 1er octobre 2004, le réseau 3G est ouvert à Rennes.
Le 8 décembre 2004, France Télécom active pour
ses clients 3G le haut débit dans le réseau. Le débit
utile augmente alors jusquà 600 kbit/s, débit
permettant alors la visiophonie et la lecture de vidéos.
À partir de Novembre 2005, en France, est menée par
France Télécom, dans la ville de Lyon, la première
expérimentation en service réel de la nouvelle technologie
3G+, nommée HSDPA ((High Speed Packet Access) (H). Cette technologie
annonce une modernisation du réseau 3G, par laugmentation
du débit, avec un débit de données minimal de
1,8 Mbit/s et un débit maximal pouvant alors atteindre 7,2
Mbit/s. Ce débit permet alors de télécharger
des vidéos dans des délais nettement plus acceptables
pour les utilisateurs.
Le 28 février 2006, la mise en service de la norme 3G+ débute
à Lyon, première ville pilote avec 150 clients-testeurs
Orange.
Le 20 mars 2006, la mise en service de la norme 3G+ débute
à Issy-les-Moulineaux et à Boulogne-Billancourt, secondes
villes pilotes.
Le 14 septembre 2006, suit l'ouverture commerciale de la zone Lyon,
en même temps que l'ouverture technique et commerciale en 3G+
HSDPA des zones de Nice, Marseille, puis dans les semaines qui suivent
: Toulouse, Bordeaux, Montpellier.
Le 15 janvier 2007, la nouvelle technologie 3G+ HSDPA est mise en
service à Paris et en Île-de-France.
En fin Janvier 2007, la nouvelle technologie 3G+ HSDPA est mise à
disposition de toute la clientèle France Télécom.
Il suffit alors dêtre équipé dun téléphone
mobile compatible.
En Janvier 2010 France Télécom améliore encore
la technologie 3G+ HSDPA en procédant au doublement du débit
maximal jusquà 14,4 Mbit/s. Le déploiement commence
en France par les villes de Paris et de La Défense.
Le 24 novembre 2011, France Télécom commence la mise
en service dune nouvelle technologie 3G++ HSDPA+ (H+) qui permet
des débits maximum de 42 Mbit/s. Cette technologie dabord
commercialisée pour les entreprises, devient accessible au
grand public à partir du 5 avril 2012, pour peu que lon
soit équipé dun terminal compatible.
À partir du 18 avril 2005 pour la clientèle
Entreprise, puis le 9 juin 2005 pour la clientèle Grand Public,
la technologie 2G bénéficie en France de son ultime
évolution, par le déploiement de la nouvelle technologie,
EDGE (Enhanced Data-rates for GSM Evolution), mené par
France Télécom.
Dès le 9 juin 2005, 85% de la population est déjà
couverte par le EDGE.
Le débit nominal passe à 200 kbit/s. Le débit
maximal passe à 348 kbit/s. Lusage est limité
aux appels, aux messages et aux emails sans photographies jointes.
La technologie EDGE est alors présentée
comme la solution dans lattente du déploiement de la
technologie UMTS-3G, alors en tout début de déploiement.
Le réseau initial GSM-2G demeure préservé ; il
est seulement modernisé.
sommaire
1992 : débuts du GSM SFR (Société
Française du Radiotéléphone).
Le GSM SFR a été autorisé
à la création en France, par les pouvoirs publics,
par un arrêté du 25 mars 1991 .
Ce réseau utilise des fréquences dans la bande
des 900 MHz.
de 890 MHz à 915 MHz dans le sens Mobile vers Station
Relais,
de 935 MHz à 960 MHz dans le sens Station Relais vers
Mobile.
Le système GSM est classé dans les systèmes
de téléphonie mobile de 2ème génération
(2G).
Le 18 mai 1992, en France, à Paris, le premier indicatif
ABPQ du GSM F2 mis en service pour essais préparatoires
est le: 09.61.
Le réseau SFR se dénomme officiellement GSM F2.
Bien que concurrent direct de France-Télécom,
techniquement parlant c'est France-Télécom qui
créé dans le réseau téléphonique
public les faisceaux réservés au GSM SFR et qui
les affecte ; c'est encore France-Télécom qui
insère la numérotation téléphonique
des abonnés GSM SFR dans tous les traducteurs téléphoniques
du réseau téléphonique et qui achemine,
via ses propres commutateurs téléphoniques France-Télécom,
les communications dans tout le pays (voire bien sûr vers
l'étranger).
Lors de l'ouverture du GSM SFR en 1992, la Société
Française du Radiotéléphone reverse, au
titre de la convention d'interconnexion au Réseau Téléphonique
de France Télécom 65% de son chiffre d'affaires.
Un tel pourcentage peut paraître énorme, mais il
ne fait que signaler la dépendance réelle, matérielle
et technologique de cet opérateur concurrent vis à
vis de France Télécom.
Il s'agit aussi d'un réseau téléphonique
mobile entièrement numérique :
- Les signaux de contrôle et de suivi de localisation
sont numériques,
- Les signaux de conversations téléphoniques sont
désormais également numérisés.
L' AB.PQ téléphonique du GSM SFR est donc porté
par le Commutateur d'abonnés MT25 France Télécom
de Paris Tuileries 6 ET4 (Thomson-CSF, il sera mis hors service
le 26 septembre 2017).
Le 26 juin 1992 à 8H00, l'ouverture
technique de SFR GSM est effective à cette date.
Le 1er juillet 1992, France Télécom remplit ses
obligations d'interconnexion du GSM SFR dans le réseau
téléphonique de lÉtat et ainsi la
SFR peut quand elle le souhaite ouvrir à la commercialisation
son service GSM.
En effet, il faut que France Télécom traite à
égalité Itinéris et SFR, pour qu'Itinéris
puisse être commercialisé à la date du 1er
juillet 1992.
Le 15 décembre 1992, l'ouverture commerciale du GSM SFR
est effective à cette date, inaugurée par le M.
le Président Directeur Général de la SFR
- Philippe Glotin. À cette date précise, la première
grande métropole ouverte au GSM SFR est Paris.
Initialement, l'AB=09 est alors affecté au Téléphone
Mobile de SFR (GSM F2). Ce qui donne actuellement le format
OZ AB = 06.09.
En France, les 4 premiers indicatifs AB PQ du GSM F2 mis en
service commercial sont les suivants : 09.11 ; 09.41 ; 09.51
et 09.61. (Ordre Télex du 22 juin 1992). Ce qui donne
actuellement le format OZ AB PQ suivant : 06.09.11 ; 06.09.41
; 06.09.51 et 06.09.61.
Donc, dès la création, le réseau SFR GSM
peut recevoir 10.000 abonnés par AB PQ créé,
soit un maximum de 40.000 abonnés.
Les 4 AB PQ SFR Mobiles de départ sont créés
sur Paris. Bien d'autres AB PQ seront créés ultérieurement.
Le 21 juin 1993, le GSM SFR ouvre en Provence et couvre, à
cette date, toute la Côte d'Azur
Le 20 octobre 1993 correspond, pour le GSM F2 SFR, aux dernières
mises en service des AB.PQ Itinéris directement créés
et portés par des Commutateurs MT25 de France Télécom
(Il s'agit des dates pour l'Île-de-France, étant
la région la plus en avance de France). 8 indicatifs
ABPQ GSM F2 SFR seront ainsi créés en Île-de-France
sur ce modèle d'architecture transitoire du début
du GSM F2 en France.
Le 1er février 1994 correspond, pour le GSM F2 SFR, aux
premières mises en service des AB.PQ Itinéris
portés désormais directement par des Commutateurs
de transit interurbain de France-Télécom MT20.
Cette date correspond avec la mise en service, en Île-de-France,
du MSC SFR - VANVES MSC, à cette date.
L'architecture définitive du GSM F2 commence son
existence ; les premiers indicatifs du GSM F2 SFR créés
avant cette date seront migrés dans la nouvelle architecture
durant l'année 1994.
Au 31 décembre 1994, le service GSM SFR compte 89.000
abonnés en France.
Au 31 décembre 1995, le service GSM SFR atteint 300.000
d'abonnés.
Le 1er février 1996, ouverture technique des OZ.AB.PQ
de la série 06.03.00 au 06.03.69, mis en service pour
le GSM SFR (Ordre Télex du 22 janvier 1996).
Le 8 février 1996, fermeture immédiate des OZ.AB.PQ
de la série 06.03.10 et de la série 06.03.12 à
06.03.69 après plainte de la société SFR
recevant de nombreux faux appels (Ordre Télex urgent
du 8 février 1996).
La série OZ.AB.PQ = 06.03.00 à 06.03.09 et la
série 06.03.11 étant les seules maintenues, soit
110.000 abonnés supplémentaires possibles au GSM
SFR...
Au 30 avril 1996, le service GSM SFR atteint 416.000 abonnés.
Le 17 octobre 1996, veille du passage à la nouvelle numérotation
téléphonique à 10 chiffres, les tranches
de numéros de téléphones ouvertes au GSM
SFR sont :
AB = 03 suivi de 6 chiffres (soit une capacité théorique
maximale de 110.000 abonnés)
AB = 09 suivi de 6 chiffres (soit une capacité théorique
maximale d'1 million d'abonnés)
Soit une capacité théorique totale maximale de
1,11 million d'abonnés au GSM SFR à cette date.
Le 18 octobre 1996 à 23H00, la numérotation téléphonique
du GSM SFR bascule à 10 chiffres :
AB = 03 devient OZ.AB = 06.03
AB = 09 devient OZ.AB = 06.09
Le 25 mars 2006, la licence du réseau GSM F2 exploité
par SFR est renouvelée pour une durée de 15 ans
par la Décision n°2006-0140 de l'ARCEP, en date du
31 janvier 2006.
|
sommaire
1996 : débuts du GSM/DCS
Bouygues Télécom.
En 1993 un accord entre la Grande-Bretagne
et l'Allemagne est signé pour assurer la compatibilité
de la norme DCS 1800 entre ces deux pays.
Le 25 janvier 1994, un appel à candidature est ouvert
en vue d'ouvrir un 3ème réseau de téléphonie
mobile en France,
Le 2 mai 1994, trois groupements d'entreprises se manifestent
et déposent leur dossier : Citadin (Alcatel-Alsthom),
Bouygues Télécom, Ultracom (Lyonnaise des Eaux
- Dumez).
Nota : France Télécom ne se porte pas candidat,
car seuls de nouveaux entrants pouvaient concourir.
Le 3 juin 1994, la France (Direction Générale
des Postes et Télécommunications) rejoint l'accord
signé entre Grande-Bretagne et Allemagne.
Désormais, dès qu'une des trois autorités
de régulation de ces pays homologuera un équipement
DCS1800, il pourra être utilisé dans les deux autres
pays sans agrément supplémentaire. But : harmonisation
européenne des équipements DCS1800.
Les 15 et 16 juin 1994, se tiennent les auditions des 3 candidats
à la licence DCS 1800.
Le 25 août 1994, le rapport d'instruction est transmis
à M. le Ministre chargé des Télécommunications
- Gérard Longuet.
Le 4 octobre 1994, le choix de M. le Ministre chargé
des Télécommunications - Gérard Longuet
se porte sur Bouygues Télécom.
Le GSM / DCS Bouygues Télécom
est autorisé à la création en France, par
les pouvoirs publics, par un arrêté du
8 décembre 1994 .
La mise en service de ce troisième réseau est
prévue avant le 1er janvier 1996. (Dans les faits, un
retard de 5 mois sera constaté)
Ce réseau utilise des fréquences autour de 1.800
MHz à la norme GSM adaptée à cette bande
de fréquences.
Le système GSM / DCS est classé dans les systèmes
de téléphonie mobile de 2ème génération
(2G).
Le réseau Bouygues Télécom se dénomme
officiellement GSM F3 ou DCS F3.
Bien que concurrent direct de France-Télécom,
techniquement parlant, c'est France-Télécom qui
créé dans le réseau téléphonique
public les faisceaux réservés au GSM Bouygues
Télécom et qui les affecte ; c'est encore France-Télécom
qui insère la numérotation téléphonique
des abonnés GSM Bouygues Télécom dans tous
les traducteurs téléphoniques du réseau
et qui achemine, via ses propres commutateurs téléphoniques,
les communications dans tout le pays (voire bien sûr vers
l'étranger).
Il s'agit aussi d'un réseau téléphonique
mobile entièrement numérique :
- Les signaux de contrôle et de suivi de localisation
sont numériques,
- Les signaux de conversations téléphoniques sont
désormais également numérisés.
Le 20 novembre 1995 à 8H00, l'ouverture technique de
Bouygues Télécom GSM est effective à cette
date, en Île-de-France (Ordre Télex du 16 novembre
1995) Concernant la province, la date d'ouverture technique
est décalée au 6 décembre 1995.
Initialement, le OZ AB = 06.02 est alors affecté au Téléphone
Mobile de Bouygues Télécom (GSM F3).
En France, les 9 premiers indicatifs OZ AB PQ du GSM F3 mis
en service le 20 novembre 1995 sont les suivants : 06.02.00
; 06.02.10 ; 06.02.31 ; 06.02.40 ; 06.02.60 ; 06.02.61 ; 06.02.66
; 06.02.71 ; 06.02.80 - soit 90.000 abonnés GSM F3 possibles.
Puis la totalité du OZ AB = 06.02 est techniquement ouverte
par France Télécom dans le réseau téléphonique
le 22 mars 1996 à 8H00, soit les OZ AB PQ allant de 06.02.00
au 06.02.99 - soit 1 million d'abonnés GSM F3 possibles.
Il convient de noter que dès l'ouverture du réseau
Bouygues Télécom GSM F3, les indicatifs sont directement
créés sur des Commutateurs Services Mobiles réservés
au rattachement des seuls abonnés mobiles (CSM, en anglais
: MSC)
L'intermède ayant consisté en 1991-1992 à
créer les tous premiers indicatifs mobiles France Télécom
et SFR en les faisant porter par des commutateurs d'abonnés
fixes ordinaires de type MT25 étant depuis lors aboli
pour tous les opérateurs de téléphonie
mobile en France.
Cette structure consistant à séparer raccordement
d'abonnés fixes et rattachement d'abonnés mobiles
prévaut désormais pour tous les opérateurs
de téléphonie mobile en France.
Il s'est très
vite posé le choix technologique de l'acheminement
du transit téléphonique des communications
émises (et reçues) à partir des téléphones
mobiles.
Initialement, les premiers Commutateurs téléphoniques
pour abonnés mobiles où étaient rattachés
les premiers indicatifs de téléphonie mobile
sont des Commutateurs d'abonnés ordinaires, utilisés
habituellement en Commutateurs d'abonnés fixes.
Les premiers Commutateurs d'abonnés mobiles seront
d'ailleurs, en Île-de-France des MT25 d'abonnés
fixes ainsi partagés (où seront rattachés
les premiers indicatifs AB.PQ mobiles (France Télécom
comme SFR). Concernant Lyon, ce sera un AXE10 d'abonnés
fixes qui sera utilisé (LYON BACHUT AXE).
Et au tout début de la téléphonie
mobile GSM de 2ème génération, le
trafic téléphonique généré
par les abonnés mobiles GSM était donc acheminé
par le même réseau téléphonique
de transit que celui des abonnés fixes, alors constitué
presqu'exclusivement de Commutateurs de transit national
MT20, temporels de 2ème génération.
(Les derniers Commutateurs de transit électromécaniques
Crossbar étant en cours d'arrêt.) En environ
2 ans, s'est posée, avec l'explosion des abonnements
au téléphone mobile, la nécessité
de repenser le réseau téléphonique
dans son entier.
Il a alors été décidé de créer
des Commutateurs d'Abonnés Mobiles, où
ne seraient désormais reliés uniquement
les abonnés mobiles et ainsi de faire cesser cette
cohabitation des abonnés mobiles au sein des commutateurs
d'abonnés fixes (historiques).
Ces Commutateurs sont des Commutateurs pour Service Mobile
- CSM - connus sous leur acronyme britannique MSC.
Les tous premiers MSC furent des Commutateurs temporels
de 2ème génération MT20 à
titre transitoire, très rapidement remplacés
par des MSC temporels de 3ème génération
E10B3 en quelques années seulement.
Ainsi, lors de la création du 3ème opérateur
de téléphonie mobile Bouygues Télécom,
tous les indicatifs AB.PQ de Bouygues GSMF3 ont été
créés dès 1995/96 directement sur
des Commutateurs de Service Mobile (MSC).
Une fois créés ces Commutateurs pour Service
Mobile (MSC), il a été créé
un nouveau réseau dédié de Commutateurs
de Transit pour la téléphonie mobile, où
l'essentiel du trafic téléphonique entre
abonnés mobiles devait être désormais
acheminé. (Sachant qu'en cas de débordement,
le trafic puisse être écoulé en secours
par le réseau de transit fixe, au cas où...)
Un réseau de Commutateurs de Transit Mobile a été
créé en Commutateurs de transit de 3ème
génération et a compté jusqu'à
8 Commutateurs E10B3-CTM.
- Suivant leur configuration et le choix qui a été
fait, les E10B3-CTM ont assuré 3 types de fonctions
différents :
Centre de Transit téléphonique mobile "standard"
: E10B3/CT,
Centre de Transit des Messageries Vocales, pour acheminer
les messages enregistrés sur les boîtes vocales
: E10B3/CTMV,
Centre de Transit acheminant aussi bien le transit téléphonique
mobile que les messages des boîtes vocales : E10B3/CT&CTMV.
- Le premier Commutateur E10B3-CTM a été
mis en service le 1er avril 1996 (Paris BEAUJON
FTMRT/CT).
- Ces huit Commutateurs E10B3-CTM pour Transit Mobile
ont été créés avec un Réseau
de Connexion classique.
- Deux de ces Commutateurs de Transit Mobile, spécialisés
uniquement dans le transit des Messages Vocaux enregistrés,
sont arrêtés assez rapidement dans les années
2003-2004 (BEAUJON FTMRT/CTMV et PHILIPPE-AUGUSTE FTMRT/CTMV
), ils n'ont donc jamais fait l'objet d'évolution
technologique en matière de Réseau de Connexion.
- Quant aux 6 autres, ils ont été convertis
en technologie HC3 entre 2001 et 2003. (BEAUJON
FTMRT/CT, BLANC MESNIL FTMRT/CT et CACHAN FTMRT/CT&CTMV).
- Le tout premier Commutateur E10B3 avec Réseau
de Connexion converti en technologie HC3 dans le monde
est LYON ÉCULLY FTMRT/CT le 1er juillet
2001.
- Ce réseau a en outre été complété
par 2 Centres de Transit Mobile équipés
en technologie AXE10 de Ericsson, mis en service le 9
mai 2000 (TOULOUSE KENNEDY FTMRT/MSCT ) et le 18 octobre
2001 (MARSEILLE FTMRT/MSCT).
Ces deux Commutateurs de Transit Mobile possèdent,
cas particulier, également la fonction Commutateur
d'abonnés Service Mobile (MSC) ; ce sont donc des
MSCT.
Ce réseau a assuré la majeure partie
du transit du trafic mobile durant de nombreuses années
(20 ans), accompagnant l'accroissement du nombre
d'abonnés téléphoniques, du nombre
d'opérateurs et de la taille du trafic global à
traiter.
Au début des années 2010 s'est posée
la question du devenir de ce réseau téléphonique
de transit commuté mobile.
La décision a été prise d'arrêter
ce réseau de transit commuté et de basculer
la totalité du trafic téléphonique
de transit de la téléphonie mobile sur le
protocole internet VOiIP.
- Aussi, la totalité des 6 Commutateurs téléphoniques
de Transit Mobile restant a été mise hors
service en 2015, avant le 31 décembre de cette
année ; et la totalité du trafic mobile
de transit basculé sur des machines utilisant le
protocole VOiIP
Internet.
- Le premier Commutateur de Transit Mobile E10B3-CTM à
être mis hors service est POITIERS GRAND CERF FTMRT/CT
le 21 septembre 2015,
- Les deux derniers Commutateurs de Transit Mobiles E10B3-CTM
à être mis hors service sont BEAUJON FTMRT/CT
et BLANC MESNIL FTMRT/CT le 7 décembre 2015 simultanément.
Concernant les 6 Commutateurs de Transit Mobile E10B3-CTM
qui étaient tous équipés, juste avant
leur arrêt, de Réseau de Connexion de type
HC3 de 16.384 multiplex MIC 2Me.b/s de 30 voies téléphoniques
chacun, ou directement de MIC 8Me.b/s de 120 voies chacun,
voire d'accès SDH à fibres optiques à
155 Me.b/s (SDH STM-1). (HC = Haute Capacité) :
cinq d'entre eux sont désormais mis à l'arrêt
et vont servir à entretenir le réseau de
transit E10B3-CTN3G fixe ; quant au sixième, BEAUJON
FTMRT/CT, il a été adapté pour rentrer
dans le réseau de transit du téléphone
fixe à la date du 5 décembre 2018, réseau
fixe prévu pour durer jusqu'en 2030.
Depuis le 7 décembre 2015, ce réseau
de transit téléphonique commuté spécifique
à la téléphonie mobile en France
n'existe plus. Il est donc remplacé par des machines
utilisant le protocole internet VoIP.
Des exceptions peuvent persister çà
et là comme par exemple le Commutateur E10B3 compacté
de Saint-Pierre et Miquelon mis en service peu avant l'an
2000 qui, du fait de la taille réduite de l'île,
cumule les fonctions de CAA d'abonnés fixes et
de MSC pour les abonnés mobiles.
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Le 29 mai 1996, l'ouverture commerciale grand
public Bouygues Télécom GSM/DCS F3 est effective
à cette date.
Donc, dès la création, le réseau Bouygues
Télécom GSM peut recevoir 10.000 abonnés
par OZ AB PQ créé, soit un maximum d'1 million
d'abonnés spontanément (à comparer aux
40.000 abonnés possibles au début de SFR GSM F2
et aux 50.000 possibles au début de France Télécom
GSM F1)
Les 100 OZ AB PQ Bouygues Télécom Mobiles de départ
sont tous créés en Île-de-France.
Le 30 mai 1996, trois OZ.AB supplémentaires
sont techniquement ouverts : OZ.AB = 06.60, 06.61 et 06.68.
Soit 3 millions de lignes d'abonnés possibles, dès
le lendemain de l'ouverture de Bouygues Télécom
(DCS F3) en France.
À noter qu'à cette même date, les numéros
GSM Bouygues Télécom commençant par OZ.AB
= 06.02 sont également placés en équivalence
sur l'un ou l'autre des OZ.AB = 06.60, 06.61 et 06.68, de telle
sorte que le maximum d'abonnés au GSM F3 possible soit
de 3 millions, et non point de 4 millions.
Le 17 octobre 1996, veille du passage à
la nouvelle numérotation téléphonique à
10 chiffres, les tranches de numéros de téléphones
ouvertes au GSM Bouygues Télécom sont :
AB = 02 suivi de 6 chiffres (soit une capacité théorique
maximale d'1 million d'abonnés)
AB = 60 suivi de 6 chiffres (soit une capacité théorique
maximale d'1 million d'abonnés)
AB = 61 suivi de 6 chiffres (soit une capacité théorique
maximale d'1 million d'abonnés)
AB = 68 suivi de 6 chiffres (soit une capacité théorique
maximale d'1 million d'abonnés)
Soit une capacité théorique totale maximale de
3 millions d'abonnés au GSM Bouygues Télécom
à cette date, l'AB = 02 étant confondu avec les
AB = 60, 61 et 68.
Le 18 octobre 1996 à 23H00, l'AB = 02 est supprimé
:
4 tranches de 100.000 numéros sont fusionnés sur
l'AB = 60, soit l'OZ.AB = 06.60
4 tranches de 100.000 numéros sont fusionnés sur
l'AB = 61, soit l'OZ.AB = 06.61
2 tranches de 100.000 numéros sont fusionnés sur
l'AB = 68, soit l'OZ.AB = 06.68
Le 2 décembre 2009, la licence du réseau GSM/DCS
F3 exploité par Bouygues Télécom est renouvelée
pour une durée de 15 ans par la Décision n°2009-0838
de l'ARCEP, en date du 5 novembre 2009.
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sommaire
Chez
Lucent, relance
des activités GSM 3G dès 2006 et débuts des travaux
sur la 4G
Lintégration de léquipe Lucent de Lannion
est en quelque sorte providentielle pour Alcatel Lannion.
- Dune part les membres de cette équipe ont passé
dix années chez Lucent et connaissent bien la façon
de travailler des ingénieurs américains de Lucent.
- Dautre part ils ont acquis une expérience du meilleur
niveau dans un domaine important, celui de la radio des infrastructures
GSM,
Au moment de la fusion dAlcatel et de Lucent il apparait bien
quen « ratant le virage de la 3G Alcatel-Lucent a perdu
la confiance de ses principaux clients.
La nouvelle Direction dAlcatel-Lucent prend des décisions
énergiques.
Létablissement dAlcatel à Vélizy,
défaillant, est écarté des études radio.
Lactivité radio 3G de la société canadienne
Nortel est acquise pour apporter un complément de compétences.
Enfin les études radio 3G sont affectées à létablissement
de Lannion. «Stratégiquement il est décidé
de conserver le produit provenant de Nortel et de le faire évoluer
en bénéficiant des avancées du Modem du produit
de Lucent.
Ce choix constitue le point de départ de laccroissement
des équipes travaillant sur la partie radio à Lannion...
En plus des 35 personnes ex-Lucent qui développent le principal
composant matériel de la carte Modem, une partie des développeurs
ex-Alcatel participe au développement logiciel. En 2007 environ
80 ingénieurs travaillent sur cette nouvelle carte Modem. .
Vers 2007 le centre de Lannion « commence à travailler
sur un démonstrateur dans la nouvelle norme du réseau
mobile LTE (GSM 4G), toujours sur la partie modem, mais avec
dautres équipes localisées à Villarceaux
et Murray Hill aux Etats-Unis.
Les développements sintensifient de 2008 à
2010 pour aboutir à un produit qui est commercialisé
chez lopérateur Verizon aux Etats-Unis.
Verizon ouvre le premier réseau commercial LTE avec des équipements
Alcatel-Lucent (lun de ses deux fournisseurs), le 5 décembre
2010.
Ces développements sur le LTE se traduisent par une nouvelle
croissance des effectifs travaillant sur le wireless (3G UMTS et 4G
LTE). Cela représente environ 130 personnes. »
sommaire
La technologie LTE, aux normes américaines, n'est pas une technologie
4G au sens strict. C'est la version suivante, LTE-Advanced, qui sera
la plus proche de la technologie 4G européenne.
2010 - Arrive
le LTE , la 4
Les nouveaux éléments de la
4G :
En 2G et 3G, les MSC communiquent par le Réseau
Téléphonique Commuté, (par les commutateurs
téléphoniques "nationaux" et "internationnaux"
, en 4G toutes les communications sont faites en IP par Internet
.
Le SGSN est séparé en deux entités fonctionnelles
différentes : le MME (Mobile Management Entity) pour
le plan « contrôle » et le Serving Gateway
pour le plan « usage ». Le MME va ainsi gérer
les sessions (authentification, autorisations, session voix
et donnée) et la mobilité (localisation, «
paging », « hand-over »,...) du terminal.
La Serving Gateway est responsable de lacheminement des
flux « utiles » dans le réseau cur
(les communications voix, le trafic data, etc.).
Le GGSN quant à lui est remplacé par une PDN Gateway
(Paquet Data Network Gateway).
La PDN Gateway est responsable du lien avec les autres réseaux
(publics ou privés), et notamment avec le monde Internet.
Le HLR est remplacé par un HSS (Home Subscriber
Server).
Le HSS est responsable dà peu près les mêmes
fonctionnalités que le HLR (base des profils des abonnés,
avec leurs droits et leurs caractéristiques). Le HSS
inclut en plus un lien possible avec le monde IMS, pour
la gestion des services de voix enrichis.
Un nouvel élément du cur de réseau
4G est le PCRF (Policy and Charging Rules Fonction),
qui permet la gestion dynamique de la facturation et de Policy
de qualité de service des flux (flux best effort, flux
« premium » avec bande passante et latence garanties,
tarification dynamique suivant
le flux, etc.).
Le PCEF (Policy and Charging Enforcing Function), module fonctionnel
logé dans la PDN Gateway, applique les règles
fixées par le PCRF.
Le 15 juin 2011, lARCEP publie lappel à candidatures
pour lattribution de fréquences 4G dans les bandes
2,6 GHz et 800 MHz.
Le 15 septembre 2011, délai de rigueur, lARCEP
reçoit les candidatures de Bouygues Telecom, Free Mobile,
Orange France et SFR pour lattribution de licences 4G
dans la bande 2,6 GHz.
Le 22 septembre 2011, après vérification des dossiers,
lARCEP retient les 4 sociétés candidates
: Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange France et SFR. Lensemble
des fréquences objet de lappel à candidatures
sera donc attribué.
Le 11 octobre 2011, l'ARCEP délivre les licences 4G aux
4 lauréats de la procédure d'attribution de fréquences
dans la bande 2,6 GHz. Décision ARCEP n° 2011-1170
du 11 octobre 2011concernant Orange France.
Le 15 décembre 2011, délai de rigueur, l'ARCEP
reçoit les candidatures de Bouygues Telecom, Free Mobile,
Orange France et SFR pour l'attribution de licences 4G dans
la bande 800 MHz.
Le 22 décembre 2011, l'ARCEP publie les résultats
de la procédure d'attribution des licences mobiles 4G
dans la bande 800 MHz ( dite « dividende numérique
»).
Le 17 janvier 2012, l'ARCEP délivre les autorisations
à 3 lauréats de la procédure d'attribution
de fréquences complémentaires dites du «
dividende numérique » (800 MHz), dont Orange France.
(Free Mobile nayant pas été retenu pour
cet appel complémentaire.) Décision ARCEP n°
2012-0038 du 17 janvier 2012, concernant Orange France.
Ainsi, globalement, concernant la 4G en France,
les 4 opérateurs candidats sont tous reçus à
lexamen.
Concernant Orange, la technologie 4G retenue
est la LTE ( Long Term Evolution) et permet des débits
de données maximum de 150 Mbit/s dès le début
de la mise en exploitation.
Les industriels et les équipements choisis par Orange
pour mener léquipement et le déploiement
de la 4G sont Alcatel, Ericsson et CISCO.
En Mars 2012, Orange informe que la première ville française
qui sera ouverte à la 4G/LTE Orange sera Marseille, équipée
en matériels pilotes Alcatel.
Le 21 juin 2012, la 4G Orange est officiellement mise en service
à Marseille, ville pilote.
Le 21 novembre 2012, la 4G Orange est commercialisée,
pour les clients Entreprise, à Lyon, Lille et Nantes.
(La clientèle grand public suit en Février 2013)
Le 28 janvier 2013, la 4G Orange commence à être
mise en service à Paris, dans le quartier de lOpéra
Garnier.
Le 4 avril 2013, la 4G Orange est mise en service dans les villes
suivantes : Bordeaux, La Rochelle, Chartres, Orléans,Dunkerque,
Nancy, Metz, Clermont-Ferrand, Grenoble et Annecy. À
cette même date, la 4G est mise en service dans les 1er,
2ème, 8ème et 9ème arrondissements de Paris.
En Juin 2013, suivent 21 autres grandes villes, dont : Rennes
le 17 juin, Pau, Poitiers, Mulhouse.
Montpellier suit le 3 Juillet, Toulouse le 12 juillet 2013,
Nîmes et Alès le 22 juillet 2013
Le 9 septembre 2013, la ville de Paris est entièrement
couverte en technologie 4G Orange,
Fin septembre 2013, la première couronne est couverte
en technologie 4G Orange.
Le 13 décembre 2013, Orange est finalement retenue par
la RATP pour déployer la 4G (ainsi que la 3G) dans le
Métropolitain de Paris, pour tous les opérateurs,
ainsi que dans le RER. Il sagit là dun gros
chantier de modernisation dune grande complexité,
en raison de la situation souterraine du Métropolitain.
Le déploiement complet dans le Métropolitain de
Paris en technologies modernes (3G & 4G) est prévu
pour être atteint en fin 2017 ou courant 2018, le service
incluant enfin, en plus du service «téléphone»
de base, les transmissions de données Internet.
Il faut rappeler, pour mémoire, que linstallation
actuelle en GSM 2G du Métro de Paris, déployée
à partir de 2002, au fonctionnement assez limité,
se cantonnant au seul accès au service de base «
Téléphone et SMS » et fait appel à
des installations mutualisées mises à disposition
de tous les opérateurs par la RATP.
De surcroît, nous entendons beaucoup de critiques sur
le retard darrivée de la 3G (qui existe portant
en France depuis 2004) et de la 4G dans le Métropolitain
de Paris. Mais la faute ne peut en incomber à Orange.
En effet, dès 2010, la RATP avait au départ lambition
de sassocier à dautres industriels et devenir
opérateur de son propre réseau de télécommunications
souterrain, mais sest heurtée à des problèmes
techniques dune si grande complexité à résoudre,
quelle en a perdu plusieurs années en études
infructueuses et à finalement décidé de
venir naturellement vers nous, pour le bonheur futur des usagers
de la RATP.
Le déploiement de la 4G dans les 304 stations du Métropolitain
de Paris et dans les tunnels est achevée le 13 juillet
2020 (information presse).
Le 17 juillet 2014, Orange met en service pour
la première fois en France, à Strasbourg et à
Toulouse, la 4G+ / LTE Advanced, permettant dobtenir des
débits descendants de 223 Mbit/s par agrégation
de 2 bandes de fréquences.
En Février 2015, Paris est déjà couverte
en 4G+ Orange parmi une quinzaine de villes.
Fin 2016, la 4G+ Orange saméliore encore et permet
datteindre 330 Mbit/s par agrégation de 3 bandes
de fréquences dans certaines villes. (Bouygues Télécom
ayant commencé à déployer cette évolution
technologique en 2016, quelques mois avant Orange)
Le 7 juillet 2017, la 4G+ Orange franchit un nouveau cap après
la mise en service de la 4G+ dans la ville de Villefranche-sur-Saône
avec un nouveau débit descendant théorique de
680 Mbit/s et réel atteignant jusquà 500
Mbit/s. Il sagit désormais dutiliser outre
lagrégation de multiples bandes de fréquences,
de nouvelles technologies qui sont dores et déjà
retenues pour la future norme 5G en cours de constitution :
il sagit du multiplexage par Entrées Multiples
Sorties Multiples MIMO 4x4 et de la modulation optimisée
256 QAM qui permettent daugmenter et doptimiser
les débits.
La 4G permet de multiplier par trois le débit
obtenu en 3G pour atteindre 100 Mb/s, et rend ainsi possible
en mobilité des usages comme les appels en « visio
» ou la TV en direct.
Pour obtenir un débit élevé
et renforcer le réseau de téléphonie mobile,
les antennes relais se sont peu à peu déployées
sur le territoire au fur et à mesure du déploiement
de la quatrième génération.
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sommaire
Enfin, lIMS (IP Multimedia
Subsystem), bien que ne faisant pas partie véritablement de
la 4G, est un ensemble déléments permettant doffrir
des services multimédia sur les réseaux IP et
donc entre autre sur le réseau mobile.
La convergence des voix et données
conduit à une nouvelle architecture de réseau, appelée
IMS (IP Multimédia Subsystem). « Dans larchitecture
IMS les fonctions sont réparties et localisées dans
le réseau au mieux des besoins :
-La voix subit un traitement particulier dans des nuds dénommés
passerelles (ou Média Gateway).
-Les nouveaux services multimédias et les besoins en trafic
ont conduit à distinguer un plan de contrôle (établissement
des appels, traitement des services...) et un plan usager (échange
dinformation) et ont nécessité de créer
un type de nud dédié au plan de contrôle,
appelé serveur dappel.
-Le besoin dinterfonctionnement de ce réseau «
convergé » avec le réseau téléphonique
classique nécessite une fonction MGCF (Media Gateway Control
Function).
Elle a pour objectif dassurer linterconnexion avec les
réseaux et systèmes existants,...systèmes datant
parfois de plusieurs dizaines dannées».
Larchitecture réseau IMS (IP Multimedia Subsystem) a
pris corps; cette fois la chaine de traitement dappels de lOCB
nétait plus adaptée au réseau téléphonique.
Lobjectif de larchitecture IMS était dintégrer
les appels mobiles et fixes et là larchitecture
mobile apportait par exemple une base données centralisée
HLR, plus universelle que le Traducteur E10, fonction qui est devenu
le HSS dans larchitecture IMS.
Chaque bloc fonctionnel (en raccourci chaque ML) du commutateur se
trouvait ainsi localisé à un endroit quelconque du réseau
et mis en commun pour les besoins du fixe et du mobile.
Cest ainsi que plusieurs produits, notamment le 5060 MGC10
et le manager de données des abonnés 8650 SDM
ont été développés à Lannion dans
ce nouveau cadre dun réseau unique voix et données.
Le commutateur E10 conservait une petite place, celle de faire linterface
avec les commutateurs RTC existants et est devenu ainsi un des blocs
fonctionnels de larchitecture IMS.
LIMS
perme des services interpersonnels multimédia riches : voix
sur IP, conférence vidéo, agenda enrichi, messagerie
instantanée, sonnerie sur plusieurs terminaux, etc.
Les grands opérateurs, comme Orange ont programmé la
fermeture
de toutes leurs lignes RTC au début des années
2020. Ce sera la fin définitive dune belle aventure,
celle des commutateurs E10.
sommaire
En 2018 on parlait déjà de l'arrivée de
la 5G (projet Spectra), 10 fois plus rapides que la 4G.
Il existe trois bandes de fréquences au cur des réseaux
5G :
- La bande haute 5G (mmWave) offre les fréquences les plus
élevées de la 5G. Celles-ci vont de 24 GHz à
environ 100 GHz. Parce que les hautes fréquences ne peuvent
pas facilement traverser les obstacles, la 5G à bande haute
est par nature à courte portée. De plus, la couverture
mmWave est limitée et nécessite plus d'infrastructure
cellulaire.
- La bande moyenne 5G fonctionne dans la gamme 2-6 GHz et fournit
une couche de capacité pour les zones urbaines et suburbaines.
Cette bande de fréquence a des taux de pointe dans les
centaines de Mbps.
- La bande basse 5G fonctionne en dessous de 2 GHz et offre une
large couverture. Cette bande utilise le spectre disponible et
utilisé aujourd'hui pour la 4G LTE, fournissant essentiellement
une architecture LTE 5g pour les appareils 5G qui sont maintenant
prêts. Les performances de la 5G à bande basse sont
donc similaires à celles de la 4G LTE et prennent en charge
l'utilisation des appareils 5G sur le marché aujourd'hui.
En plus de la disponibilité du spectre
et des exigences d'application pour les considérations
de distance par rapport à la bande passante, les opérateurs
doivent prendre en compte les besoins en puissance de la 5G,
car la conception typique d'une station de base 5G exige plus
de deux fois la quantité d'énergie d'une station
de base 4G.
Pour plus de détails, consulter
cette page.
Le 25 janvier 2017, Orange et Ericsson procèdent pour
la première fois en France à des essais réussis
de communications mobiles en technologie mobile 5G à
l'aide de prototypes, dans les laboratoires Orange Gardens,
situés à Châtillon. Orange est donc le premier
opérateur mobile à utiliser en France, en laboratoire,
la technologie mobile 5G.
Le 16 novembre 2017, pour la première fois, le Groupe
Orange procède, avec le concours du Groupe Nokia, aux
premières démonstrations publiques en technologie
expérimentale de 5ème Génération
de téléphonie mobile. Ces essais ont lieu en Slovaquie,
dans la capitale Bratislava.
Du 13 décembre 2017 au 16 février 2018, le gouvernement
lance une consultation publique pour construire une stratégie
nationale dans le domaine des futures technologies 5G.
Le 21 décembre 2017, la conférence internationale
3GPP (3rd Generation Partnership Project) qui se tient à
Lisbonne, au Portugal, se conclut par un accord unanime sur
la définition de la norme 5G NR (New Radio), une norme
intermédiaire à la 5G définitive prévue
pour la mi-2018. La réunion regroupe les plus importants
opérateurs mondiaux, dont le Groupe Orange.
Le 22 février 2018, concernant Orange, l'ARCEP autorise,
par sa décision n°2018-0177 l'expérimentation
de la technologie 5G dans les villes de Douai et de Lille entre
le 1er juin 2018 et le 1er juin 2019.
Le 22 février 2018, concernant Bouygues Telecom, l'ARCEP
autorise, par sa décision n°2018-0178 l'expérimentation
de la technologie 5G dans les villes de Bordeaux, Lyon et Villeurbanne
entre le 1er mai 2018 et 30 septembre 2018.
Du 22 mai au 18 juin 2018, l'ARCEP lance une consultation publique
concernant la bande des fréquences des 26 GHz, attribuée
actuellement à l'Armée, à Météo-France
et au CNES, en vue d'une éventuelle réattribution
aux opérateurs de télécommunications pour
la future technologie 5G. Toutes les parties prenantes sont
invitées à adresser leurs observations à
l'ARCEP.
Le 23 mai 2018, SFR et Nokia procèdent à leur
tour, 16 mois après Orange, à des essais réussis
de communications mobiles en technologie mobile 5G à
l'aide de prototypes, dans les laboratoires SFR, situés
à Vélizy.
Le 4 septembre 2019, Orange dépose un dossier de candidature
dans l'optique d'attribution de futures licences de la future
technologie 5G.
Le 1er octobre 2020, les premiers blocs de fréquences
5G de la bande des 3,4 à 3,9 GHz sont attribués
par l'ARCEP au 4 opérateurs en lice : Bouygues Télécom,
Free, Orange et SFR.
Le 3 décembre 2020, Orange ouvre à
l'exploitation et à la commercialisation la technologie
5G.
La technologie 5G ouverte initialement dans la bande des 3,5
GHz, permet d'ores-et-déjà un débit 3 à
4 fois supérieur à la technologie 4G LTE.
Les 15 premières villes sont : Angers, Clermont-Ferrand,
Le Mans, Marseille, Nice, et 10 autres villes.
Le 15 décembre 2020, Orange ouvre à l'exploitation
et à la commercialisation plus de 140 nouvelles villes,
dont les arrondissements du centre de Paris. Suivirent 160 villes
françaises ouvertes en technologie 5G par Orange.
Le 19 mars 2021, Orange généralise à l'ensemble
de Paris la mise en service de la technologie 5G dans la bande
des 3,5 GHz.
|
sommaire
Mars 2022, Orange
frappait un grand coup en annonçant l'extinction prochaine
de ses réseaux 2G et 3G.
Le réseau 2G d'Orange disponible sur le territoire français
s'éteindra ainsi en 2025, tandis que son réseau 3G sera
lui fermé d'ici à 2028.
Au niveau européen, l'opérateur historique entend par
ailleurs fermer ses services 2G et 3G à horizon 2030.
Pour la 3G de Bouygues Telecom, les antennes 3G seront mises hors
service en 2029/2030, idem pour SFR.
L'opérateur historique a justifié cette décision
par la généralisation de la 4G sur l'ensemble du territoire
« Larrêt de la 2G et 3G permettra
à Orange doptimiser la gestion de ses réseaux
et de les faire évoluer vers des technologies plus sécurisées,
résilientes, économes en énergie et modernes
telles que la 4G et la 5G », faisait ainsi savoir la direction
d'Orange début mars. La décision de l'opérateur
français suit celles de différents acteurs mondiaux,
dont l'américain AT&T, qui a récemment décidé
de fermer ses propres services 2G et 3G.
Pour l'état-major de l'opérateur historique, l'extinction
des réseaux 2G et 3G permettra une meilleure « expérience
client sur mobile, avec une meilleure qualité de la voix via
la technologie VoLTE, un débit plus élevé, une
latence plus faible et une sécurité renforcée,
tout cela sans impact majeur sur les offres pour la quasi-totalité
des clients »
Pendant la majeure partie de l'ère de la 3G, les smartphones
ont permis aux utilisateurs de découvrir les joies de la navigation
web en mobile, de partager des vidéos virales, de mettre à
jour des statuts et de se connecter avec des personnes du monde entier.
Tout cela reste bien évidemment possible grâce aux réseaux
4G, à la 5G ou encore au Wi-Fi. Pour autant, certains smartphones
seront alors obsolètes.
C'est notamment le cas de l'iPhone 3GS, qui ne pourra
plus passer d'appels sur la 3G ni envoyer de messages texte. Les utilisateurs
de cet appareil pourront toutefois toujours se connecter au Wi-Fi
pour accéder aux applications internet.
sommaire
RESUME
Au 28 février 1993, le service GSM Itinéris
compte 4.000 abonnés en France .
Au 31 Mars 1993, le service GSM Itinéris compte 25.000 abonnés
en France.
Au 31 décembre 1993, le service GSM Itinéris
compte 78.685 abonnés en France.
En Février 1994, le service GSM Itinéris compte plus
de 100.000 abonnés en France, puis 140.000 abonnés en
Mai 1994, puis 200.000 abonnés en Juin 94, 250.000 abonnés
en Août 1994, puis 300.000 abonnés en Octobre 1994, puis
369.174 abonnés au 31 décembre 1994 (à comparer
au système Radiocom 2000). La croissance exponentielle est
alors une réalité.
Au 31 décembre 1997, le service GSM Itinéris
dépasse 3.000.000 d'abonnés.
Au 31 juillet 1998, le service GSM Itinéris dépasse
4.000.000 d'abonnés. .
Au 31 décembre 1998, le service GSM Itinéris atteint
5.557.000 abonnés.
Le 12 juillet 1999, le service GSM Itinéris atteint 7.000.000
abonnés
Au 31 août 1999, le service GSM Itinéris dépasse
7.500.000 d'abonnés.
Le 14 juin 1995 le service GSM Itinéris
dépasse 500.000 d'abonnés.
Au 31 décembre 1995, le service GSM Itinéris dépasse
700.000 abonnés.
Au 30 avril 1996, le service GSM Itinéris dépasse 835.000
abonnés.
En Septembre 1996, le service GSM Itinéris dépasse 1.000.000
d'abonnés.
La progression exponentielle se poursuit. Au 31 octobre 1996, 1.150.000
abonnés.
...
Aujourdhui, les terminaux mobiles utilisent différentes
technologies sappuyant principalement sur les réseaux
dantennes.
le GSM (ou téléphonie mobile de 2ème génération
2G) fonctionne sur les bandes de fréquences 900 MHz et 1 800
MHz. La 2G offre un débit limité à 88 Kb/s pour
la transmission de données (SMS, photos, internet
), voire
200 Kb/s pour EDGE qui est la version la plus évoluée.
Un téléphone GSM peut émettre jusquà
une puissance maximale de 2W pendant un appel et, dans les meilleures
conditions de réception, la puissance peut-être mille
fois inférieure (de lordre de 0,001 W).
lUMTS (ou 3G) passe par les bandes de fréquences
900MHz et 2 GHz. Plus perfectionnée que la 2G, la 3G a popularisé
les usages internet et multimédia mobiles grâce à
des débits supérieurs à 384 Kb/s (et jusquà
40 Mb/s pour les évolutions 3G+, H+). Cette technologie est
aussi largement plus efficace dans le traitement du signal, puisquen
conditions de réception optimales, un mobile 3G peut fonctionner
à des puissances plusieurs millions de fois inférieures
à sa puissance maximale (sa puissance maximale est de 0,25W).
le LTE (ou 4G) fonctionne sur les bandes 800 MHz, 1800 MHz
et 2600 MHz précédemment utilisées par dautres
applications : la fréquence 800 MHz, par exemple, servait à
la télévision analogique avant larrivée
de la TNT. Grâce à de nouvelles technologies de codage,
la 4G permet déjà de multiplier par trois le débit
obtenu en 3G pour atteindre 100 Mb/s, et rend ainsi possible en mobilité
des usages comme les appels en « visio » ou la TV en direct.
La 5G est conçue pour une plus grande transmission de
données et une connectivité accrue; son infrastructure
permet lInternet des objets associé à des milliards
de dispositifs connectés. La technologie 5G soutiendra les
innovations de demain, et ce, dans divers domaines tels que :
les soins de santé, la sécurité
publique, les transports, lagriculture,
les villes intelligentes.
La technologie 5G pourra être exploitée à
des fréquences inférieures du spectre (inférieures
à 6 GHz) et à des fréquences plus élevées,
dites à ondes millimétriques (supérieures à
6 GHz).
Lancé en 2021 en France, le réseau 5G semble encore
balbutiant au regard des chiffres publiés par lArcep,
lautorité hexagonale de régulation des télécoms.
Selon son dernier rapport publié durant lété
2022, seuls 4,1 millions de Français sont abonnés
à une formule 5G, alors que lon dénombre 66,9
millions de clients 4G dans le pays. Une proportion encore mince,
bien quen augmentation rapide lArcep évoque
1,2 million dabonnés 5G supplémentaires chaque
trimestre , qui fait de lavènement de la 5G une
perspective encore lointaine .
La 6G Alors que huit à dix ans
séparent chaque nouvelle génération de réseau
mobile selon les pays, on comprend quil est déjà
lheure de se pencher sur la suivante : la 6G annoncée
pour 2030.
Alors même que ladoption de la 5G semble encore limitée,
pourquoi passer à la 6G ?
À la fois pour remédier aux lacunes de la 5G actuelle,
coûteuse pour les équipementiers et gourmande en
énergie, et pour répondre à des usages nouveaux.
Alors que la 5G est conçue pour atteindre des débits
allant jusquà 10 à 20 Gbps, son héritière
pourrait, elle, dépasser les 100 Gbps et flirter avec le
Tbps. La 6G devrait atteindre des performances supérieures
à celles de la 5G pour permettre de nouveaux services et
soutenir la croissance attendue du trafic, note Orange dans
son Livre blanc.
6G est le nom de la sixième génération de
réseaux cellulaires, qui fournira une intelligence sans
fil véritablement omniprésente. Prévu pour
être disponible au début des années 2030,
le voyage de recherche 6G est déjà bien engagé.
La vision de la 6G repose sur le désir de créer
une réalité homogène où les mondes
numérique et physique tels que nous les connaissons aujourd'hui
ont fusionné. Cette réalité fusionnée
du futur offrira de nouvelles façons de rencontrer et d'interagir
avec d'autres personnes, de nouvelles possibilités de travailler
de n'importe où et de nouvelles façons de découvrir
des lieux et des cultures lointaines.
En offrant une communication intelligente omniprésente,
la 6G contribuera à la création d'une société
plus humaine, durable et efficace.
Présentation du continuum cyber-physique
La 6G permettra de se déplacer librement dans le continuum
cyber-physique, entre le monde physique connecté des sens,
des actions et des expériences, et sa représentation
numérique programmable.
Le continuum cyber-physique de la 6G inclut le métaverse
tel qu'il est généralement compris - un environnement
numérique où les avatars interagissent dans un monde
VR/AR - et va plus loin, offrant un lien beaucoup plus étroit
avec la réalité.
Dans le continuum cyber-physique, il sera possible de projeter
des objets numériques sur des objets physiques représentés
numériquement, leur permettant de coexister de manière
transparente en tant que réalité fusionnée
et d'améliorer ainsi le monde réel.
Les futurs réseaux seront un élément fondamental
pour le fonctionnement de pratiquement toutes les parties de la
vie, de la société et des industries, répondant
aux besoins de communication des humains ainsi que des machines
intelligentes. Alors que l'accélération de l'automatisation
et de la numérisation continue de simplifier la vie des
gens, le continuum cyber-physique émergent améliorera
continuellement l'efficacité et garantira l'utilisation
durable des ressources.
D'innombrables capteurs seront embarqués dans le monde
physique pour envoyer des données afin de mettre à
jour la représentation numérique en temps réel.
Pendant ce temps, les fonctions programmées dans la représentation
numérique seront exécutées par des actionneurs
dans le monde physique. L'objectif de la plate-forme de réseau
6G est de fournir une intelligence, une connectivité omniprésente
et une synchronisation complète avec cette réalité
émergente. |
Bien dautres technologies viennent enrichir
les usages du mobile :
Le DECT (de langlais Digital Enhanced Cordless Telecommunications
abrégé en DECT1 signifiant littéralement «
téléphone sans-fil numérique amélioré
»), anciennement Digital European Cordless Telephone, est une
norme de téléphone sans fil numérique destinée
aux particuliers comme aux entreprises sur la gamme de fréquence
1 880 à 1 920 MHz. Cette norme, même si elle a été
conçue pour une gamme large dutilisations, est aujourdhui
principalement utilisée pour des communications vocales.
Le Bluetooth est une norme de communications permettant léchange
bidirectionnel de données à très courte distance
en utilisant des ondes radio UHF sur une bande de fréquence
de 2,4 GHz. Son objectif est de simplifier les connexions entre les
appareils électroniques en supprimant des liaisons filaires.
Elle peut remplacer par exemple les câbles entre ordinateurs,
tablettes, haut-parleurs, téléphones mobiles entre eux
ou avec des imprimantes, scanneurs, claviers, souris, manettes de
jeu vidéo, téléphones portables, assistants personnels,
systèmes avec mains libres pour microphones ou écouteurs,
autoradios, appareils photo numériques, lecteurs de code-barres
et bornes publicitaires interactives.
le NFC (« Near Field Communication ») est une des
technologies de communication sans contact permettant léchange
dinformations à très courte distance (quelques
centimètres maximum) entre un terminal mobile (après
validation de lutilisateur) et un récepteur. Avec certains
modèles de téléphones mobiles, elle sert dores
et déjà pour le paiement, la validation des titres de
transport, et pourrait à terme remplacer les cartes bancaires.
le RFID (« Radio Frequency Identification ») est
aussi une technologie sans contact par radiofréquences. Elle
permet une détection automatique avec des distances de lecture
supérieures à celles de la NFC.
le Wifi est également utilisé pour relier son
mobile à une « box » internet.
LoRa est une technologie réseau longue portée
permettant la communication à bas débit dobjets
connectés. A linstar de la 3G/4G, le protocole LoRa permet
la transmission aussi bien en extérieur quen intérieur
sur des distances plus longues. Le grand avantage de LoRa, par rapport
à un réseau cellulaire conventionnel, est lautonomie
des récepteurs ainsi que le coût dutilisation.
Le réseau LoRa est conçu de manière à
réduire au maximum la consommation dénergie. Un
objet connecté peut ainsi atteindre une autonomie de plusieurs
années avec une simple batterie (compteurs deau, délectricité,
etc). Autres avantages, la portée dune passerelle (~10km
en zone rurale et 1km en ville), ainsi que le faible coût de
mise en service.
le LTE-M facilite les échanges de données enrichies
(data, voix, SMS) avec les objets quils soient en déplacement,
dans des bâtiments ou des lieux enterrés. Cette technologie
convient au suivi logistique, à la télésurveillance
et téléassistance médicale, ou encore à
la gestion de flotte de véhicules.
sommaire
A terme, le réseau mobile dOrange fonctionnera
uniquement en 4G et 5G, qui sont les plus à même de satisfaire
les besoins actuels et futurs desutilisateurs.
Structure des canaux radio
Un système radio mobile a besoin d'une partie du spectre
radio pour fonctionner. Les concepteurs du système doivent
demander une bande de fréquence auprès de l'instance
officielle chargée de la gestion du spectre.
En France : la répartition en 2020
Les largeurs des bandes de fréquences basses sont plus réduites,
deux fois plus petites que les bandes de fréquences hautes.
On s'aperçoit également que Orange possède le
patrimoine fréquentiel le plus important avec 90 MHz de largeur
de bande au total, suivi de SFR avec 80 MHz, Bouygues Telecom avec
75 MHz et Free avec 55 MHz.
Dans les zones à forte densité, les opérateurs
privilégient des petites cellules et donc un nombre plus important
d'antennes pour apporter un débit plus important par personne
et donc une meilleure qualité de service. Une antenne est limitée
par un certain nombre de connexions simultanées, même
si l'opérateur peut augmenter sa capacité .
Ainsi la cellule pour une même fréquence ne sera pas
la même en fonction de l'endroit où elle est déployée.
Pour la fréquence 4G 800 MHz par exemple, en zone urbaine,
elle peut porter seulement 950 mètres quand en campagne, elle
peut couvrir une zone jusqu'à 30 km.
En 2 600 MHz, la fréquence la plus haute utilisée actuellement
de façon commerciale, en zone urbaine, elle couvre une surface
de 290 mètres. Alors qu'à la campagne, on peut espérer
la capter jusqu'à 8,85 km.
Contrairement à une idée reçue,
le passage dune génération à une autre
ne saccélère pas. Il est plutôt dune
durée constante.
Il y a plusieurs raisons à ce phénomène : dune
part la complexité des systèmes augmente exponentiellement
dune génération à une autre et dautre
part chaque génération nécessite linstallation
dantennes relais spécifiques.
Cette opération, appelée « déploiement
», prend du temps, de une à plusieurs années.
Il faut enfin quune génération soit utilisée
un certain temps, quelques années au moins, pour que le déploiement
soit rentabilisé.
Chaque génération finance ainsi la suivante, les revenus
de la 2G/3G ayant par exemple financés la 4G ... Oui la technologie
peut aller très vite mais la rentabilité est le nerf
de la guerre des télécommunixations.
sommaire
La Technologie sonore pour les conversations téléphoniques.
a. Les microphones à charbon et les haut-parleurs
Historiquement, les micros utilisés dans les téléphones
sont des micros à charbon. La technologie consiste en une capsule
de granules de charbon tenues entre 2 électrodes métalliques,
les granules de charbon jouent le rôle dune résistance
électrique. Quand ces granules de charbon sont soumis à
londe sonore émise par la voix, leur géométrie
change et la résistance électrique aussi, ce qui permet
de réaliser une transduction dune énergie sonore
à une énergie électrique. Leur réponse
en fréquence est relativement médiocre puisquelle
est comprise entre 200 Hz à 3500 Hz. Ce type de micro était
beaucoup utilisé jusque dans les années 50 à
la radio ou dans les films. Les voix des films des années 30
à 60 ressemblent dailleurs aux voix filtrées que
lon entend dans nos téléphones. Quand il y a des
séquences de téléphone dans les films anciens,
la différence entre le timbre des voix filtrées et des
voix normales est moins flagrant que dans les films actuels.
Les haut-parleurs embarqués sur les téléphones
fixes sont calqués sur la qualité médiocre des
microphones avec une bande passante guère plus large (en général
200 Hz - 5 kHz). Tout comme les microphones, ils ont un taux de distorsion
important malgré leur petite puissance. Tout cela fait du téléphone,
un système audio de bien mauvaise qualité. Mais le but
nest pas là...
Limportant est de transmettre le message porté par la
voix. Avec la bande passante de 300 Hz à 3400 Hz des micros
à charbon, même si certains détails fins disparaissent
en chemin, la voix avec son flot de messages et démotions
nous parvient sans problème.
Malgré lévolution des microphones (dynamiques,
piezzo) et haut-parleurs de téléphones, le passage au
numérique, la médiocrité des communications téléphonique
demeure : la qualité sonore des voix téléphonique
nest pas si éloignée des années 1960.
Ceci est du à la norme G 771 qui a été adoptée
lors du passage à la téléphonie numérique.
b. La compression G.771
La norme G.771 régie le codage des signaux audio du téléphone
nécessaires à leur transit sur un réseau de téléphonie
numérique.
Elle définit les différentes méthodes de codage
des signaux audio appliqués à la voix humaine. Il sagit
de transcoder la voix pour réduire à la fois la dynamique
sonore et le débit.
Les micros utilisés pour les téléphones numériques
sont de meilleure qualité que les vieux micros à charbon,
mais lexigence de réduction de débit oblige à
une rédaction de la bande passante. Dans un premier temps la
voix est numérisée en PCM comme nous venons de l'expliquer.
Ensuite le codage G.771 réduit les 13 ou 14 bits en 8bits.
La fréquence d'échantillonnage étant de 8 kHz,
la bande passante est limitée à 4 kHz selon le principe
de la fréquence de Nyquist.
Chaque échantillon est codé sur 8 bits pour un débit
total de 64 kbit/s. Les codages de la norme G.771 reposent sur un
principe de quantification non uniforme. Pour les échantillons
de bas niveaux et de hauts niveaux, une « petite » variation
ne sera pas perçue par le système quand une même
« petite » variation pour des échantillons de niveaux
moyens sera retranscrite par un changement dintervalle de codage.
Cela revient a accorder plus de précision aux signaux qui correspondent
à un niveau de voix normal, au détriment dune
mauvaise précision pour les chuchotements et les cris. Ce système
très ingénieux permet de combiner en simultané
deux fonctions qui sont souvent confondus par le grand public ; la
compression de dynamique et la compression de données.
Le traitement de dynamique qui est réalisé par ce codage
est plus précisément laction cumulée dun
expander qui a le rôle damortir encore plus les bas niveaux
et celui dun compresseur qui est de limiter les hauts niveaux.
Lamortissement des bas niveaux permis par lexpander conduit
à réduire le bruit de fond, bruit de fond acoustique
provenant de lenvironnement extérieur ou bruit de fond
introduit par lélectronique du téléphone.
Une directive de lOMS21 relative aux bruits dans lenvironnement
indique que le rapport signal/bruit doit être dau moins
15 dB pour toutes les
situations où la voix doit être absolument intelligible
(salle de classe ou conversation téléphonique par exemple)
Au sein de la norme G.771, il y a deux lois de codage : La loi Mu
qui est utilisée en Amérique du Nord et au Japon et
la loi Mu qui est appliquée en Europe et dans le reste du monde.
Ces deux lois se distinguent par leur adaptation à différents
protocoles. Leurs courbes de compression sont légèrement
différentes mais linfluence sur le son nest pas
significative.
Les systèmes de téléphonie sur smartphone utilisent
maintenant le réseau internet pour transiter la voix et non
les réseaux cellulaires (pas dantennes relais). Cest
comme si deux ordinateurs étaient reliés entre eux par
internet et quils échangeait un flux sonore plutôt
que des e-mails. Ils utilisent le protocole VOiIP
(Voice Over Internet Protocol) en associant des adresses IP aux téléphones.
Cette technologie à lavantage de permettre des débits
beaucoup plus grand quen téléphonie cellulaire.
Cela a permis la création de la norme G.722 qui propose une
bande passante « haute définition » pour la voix
: 50 - 7000 Hz au lieu de 300 - 3400 Hz avec la norme G.771.
sommaire
Les numéros des opérateurs de téléphonie
mobile sont, en France, de la forme 06 ABPQ MCDU ou 07 ABPQ MCDU.
Un numéro de téléphone mobile
est composé de 10 chiffres dont :
- Les préfixes 06 et 07 indiquent qu'il
s'agit d'un numéro mobile,
- Les 4 chiffres ABPQ sont attribuables sous forme de blocs pour les
opérateurs (par exemple 1 ou 52 45),
En fonction du bloc attribué, les chiffres suivants permettent
de créer les numéros de téléphonie mobile
(chacun identifiant un abonné).
Ces préfixes sont attribués par l'autorité chargée
de réguler les télécommunications en France,
l'Arcep.
Les blocs (ou préfixes) sont attribués
pour une période donnée (en général 20
ans) et peuvent changer de propriétaire. Ces attributions peuvent
être prorogées ou transférées vers un autre
opérateur.
Tous les préfixes ne sont pas attribués.
Mais, ceux qui ne le sont pas ne sont pas pour autant attribuables,
car certains sont réservés à des usages particuliers,
tel que le ré-acheminement, ou ne sont pas encore ouverts.
Avec la portabilité des numéros (ayant beaucoup augmenté
depuis 2012), l'opérateur d'un abonné peut être
différent de celui associé au préfixe du numéro.
L'opérateur associé à un
numéro dépend donc de la date d'attribution du bloc
et n'est correcte que pour l'opérateur qui a attribué
le numéro en premier.
Les numéros de téléphone français en 07
sont utilisés depuis le 3 mai 2010 pour répondre à
la pénurie de numéros en 06.
L'ARCEP a annoncé le 26 janvier 2009
qu'il restait moins de 10 % des 100 millions de combinaisons que proposent
les numéros en 06. Le nombre de clients à la téléphonie
mobile et le développement de technologie de télécommunication
utilisant la carte SIM (comme les objets communicants) sont tels que
le régulateur a décidé d'ouvrir progressivement
la tranche des 07.
Le 25 avril 2012, l'ARCEP propose dans une consultation
publique d'allouer la tranche des 07 00 aux objets communicants. Ces
numéros comporteront 14 chiffres en métropole et 13
chiffres dans les départements et territoires d'outre-mer.
Ces listes référencent, à la date du 9 juillet
2022, les préfixes des numéros de téléphones
mobiles attribués par l'Arcep en France (métropolitaine
et d'outre-mer), aux opérateurs de téléphonie
mobile ainsi qu'à certains opérateurs virtuels, dits
full-MVNO et MVNE. Les autres MVNO utilisent les préfixes des
opérateurs mobiles ou des MVNE avec lesquels ils ont passé
un accord (les numéros attribués aux opérateurs
de boîtiers radio ne sont pas référencés).Les
opérateurs virtuels (MVNO) peuvent selon le cas avoir leurs
propres préfixes réservés (voir tableau), utiliser
les préfixes de l'opérateur hôte, voire utiliser
ces deux possibilités.
sommaire
En 2022
Dans le monde, il y a 7,91
milliards dhabitants dont 5,31 milliards étaient
équipés dun téléphone mobile.
En France Il y a 67 millions de clients 4G dont
4.1 millions en 5G, pour 67 millions dhabitants.
le nombre de cartes SIM en service en France (hors cartes MtoM)
atteint 82,6 millions.
En France, les utilisateurs possédaient 36 millions
de smartphones en 2020.
En France, plus de 99 % de la population âgée de
15 ans ou plus est équipée dun téléphone,
fixe ou mobile.
Léquipement mobile est la norme : 95 % de la population
possède un téléphone mobile et 77 % détient
plus particulièrement un smartphone.
Le smartphone est un incontournable pour les jeunes, 94 % des
15-29 ans en sont équipés, alors quil tarde
à simposer parmi les plus âgés (36
% des 75 ans ou plus en possèdent un). Le taux déquipement
augmente avec le niveau de diplôme et dans une moindre
mesure avec le niveau de vie et la taille de lunité
urbaine de résidence.
Pour accéder à Internet, lappareil
le plus utilisé nest plus lordinateur mais
bien le smartphone, devenu indispensable au quotidien de nombreux
Français. La France a une télédensité
mobile, cest-à-dire un nombre de forfaits par rapport
au nombre dhabitants, supérieure à 100 %,
comme dans de nombreux pays et territoires.
Le mobile début 2023 : 10 chiffres
clés :
- 5,44 milliards de personnes possèdent
un smartphone (soit 68 % de la population mondiale),
- Nous comptons 168 millions de nouveaux mobinautes en 2022
(+3,2 %),
- 71,9 % du trafic mobile est effectué via Android, contre
27,48 % via Apple,
- En moyenne, la population mondiale consomme 15 GB de données
mobiles chaque mois,
- Nous passons en moyenne 5 h 01 par jour sur notre smartphone
(+2,4 % en un an),
- La majorité du temps passé sur mobile est consacré
à lusage des plateformes sociales (42,4 % du temps),
- En 2022, 255 milliards dapplications ont été
téléchargées (+11 %),
- 167,1 milliards de dollars ont été dépensés
sur les applications et en achats in-app en 2022,
- En moyenne, les mobinautes ont dépensé 25,32
dollars pour des applications en 2022,
- Lapplication la plus téléchargée
au monde en 2022 est Instagram.
Disposer dun téléphone ne signifie pas que
lon soit toujours disponible pour répondre : six
personnes sur dix filtrent ou refusent les appels sur leurs
appareils fixes et mobiles. Cette pratique est plus répandue
parmi les personnes nayant pas le baccalauréat
; à linverse, les personnes de 75 ans ou plus et
celles résidant en outre-mer prennent plus souvent les
appels.
2018 La fin du fixe a sonné pour 9,5 millions d'abonnés
encore en fixe, avec l'arrivée
de la fibre et l'arrêt du réseau cuivre
du téléphone fixe.
Après 2030 si ce déploiement se passe comme prévu,
la téléphonie mobile la VOiIP
sera l'unique moyen de communiquer entre personnes.
Mais sait on si l'avenir nous réserve d'autres révolutions,
de nouvelles façons d'échanger et communiquer
?
|
sommaire
Les Antennes
Antenne relais
Le réseau dantennes-relais leur permet de se déplacer
sans perdre le fil de la conversation et dêtre joignable
nimporte où.
Dans les réseaux mobiles, les antennes
sont des émetteurs / récepteurs dondes radio
qui acheminent le trafic sur un territoire donné. Tout
comme la télévision et la radio fonctionnent grâce
à des émetteurs, les téléphones
mobiles ne pourraient pas fonctionner sans elles. Leur déploiement
poursuit un double objectif : assurer la plus vaste couverture
géographique possible ; et maintenir une densité
suffisante de relais pour traiter tout le trafic en un point
donné.
Compte-tenu de la façon dont se propagent les ondes radio,
les antennes sont généralement installées
en hauteur, par exemple sur le toit des immeubles ou au sommet
de pylônes. Leur faisceau se déploie comme celui
dun phare éclairant la mer, natteignant le
sol quà une distance de 50 à 200 mètres
de lantenne selon la hauteur de celle-ci. Et plus on séloigne,
plus le faisceau diminue en intensité.
Les différents types dantennes
Aux multiples points des territoires, les opérateurs installent
différents types dantenne-relais, avec des puissances
séchelonnant de quelques milliwatts à plusieurs
dizaines de watts.
- Les antennes-panneaux sont généralement utilisées
dans les grandes cellules. Elles permettent de véhiculer
un grand nombre de communications simultanées, mais némette
que dans un secteur de 120°. Cest la raison pour laquelle
un même mât ou un toit terrasse dimmeuble porte
trois antennes afin de pouvoir relayer les communications à
360°.
- Les antennes omnidirectionnelles sont plutôt destinées
aux petites cellules, et installées sur des façades
dimmeubles ou du mobilier urbain dans les zones denses connaissant
un important trafic mobile (gares, aéroports, centres commerciaux
).
Comme leur nom lindique, elles émettent dans toutes
les directions.
- Les antennes massive MIMO Multi-Input Multi-Output»
permettent laccès à de larges bandes de fréquence
pour de très hauts débits de connexion. Leur technologie
« agile » sera dotée de la capacité
à orienter leurs faisceaux vers une multitude de terminaux
en mobilité grâce à leur architecture multifocale.
Elles présenteront de ce fait lavantage de mieux
diriger le signal vers lusager, en lorientant au gré
de sa mobilité, comme un acteur sous un projecteur bénéficiant
dun signal lumineux plus net.
Elles permettent notamment:
de limiter la consommation électrique
daccueillir un plus grand nombre dutilisateurs,
et daugmenter les débits
daméliorer sensiblement la qualité
du signal vers lutilisateur tout en réduisant les
émissions superflues autour
Enfin, de petites antennes intérieures
avec une puissance de quelques dizaines de milliwatts et une
portée de quelques mètres peuvent être installées
sur les murs et les plafonds, pour servir de relais mobiles
ou de point daccès wifi à lintérieur
ou autour de bâtiments (hôtels, bureaux, gares
)
et les mobiliers urbains (abribus, panneaux publicitaires).
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sommaire
PRINCIPES DU FONCTIONNEMENT du réseau
GSM (extraits de cours sur le mobile)
Rentrons dans un peu plus dans cette architecture technique, et
pour beaucoup plus de détails suivre
ce lien .
Le schéma ci dessus présente l'architecture
générale d'un réseau GSM
Un système de radiotéléphonie
a pour objectif premier de permettre l'accès au réseau
téléphonique à partir d'un terminal portatif
sur un territoire étendu (un pays, voire un continent). Ce
service utilise une liaison radioélectrique entre le terminal
et le réseau.
La norme GSM spécifie ainsi complètement
l'architecture du réseau mobile PLMN Public Land Mobile Network,
avec une distinction claire entre 3 sous systèmes
:
A - Le sous-système radio BSS
B - Le sous-système réseau NSS
C - Le sous-système d'exploitation et de maintenance OSS
A - L'interface radio élaborée le BSS
L'interface radio, qui représente le maillon fragile
de la chaîne de transmission reliant un utilisateur mobile au
réseau, a été particulièrement étudiée.
Tout au long de la chaîne, des traitements permettent l'établissement
et le maintien d'un lien en environnement perturbé. En effet,
dans un système radiomobile, le lien entre Ie terminal et le
réseau est fluctuant du fait de l'instabilité du canal
radio et du déplacement du terminal.
Une architecture spécifique est définie sur l'interface
radio pour permettre à chaque station mobile de surveiller
très périodiquement son environnement. De plus, des
procédures liées à l'état "en veille"
des mobiles et au "handover" permettent d'assurer une continuité
de service analogue à celle du réseau fixe.
Ce réseau est constitué des stations
de base BTS qui assurent le lien radioélectrique avec les abonnés
mobiles MS. Les BTS sont gérées par un contrôleur
de stations de base BSC qui assure également la fonction
de concentration du trafic. En outre, le BSC est connecte à
un transcodeur TCU qui permet de diminuer le nombre de liens MIC nécessaires
entre le BSS et le NSS.
4 baies
BSC Motorola
sommaire
Le sous-système radio
1 - Le mobile appelé aussi station mobile ou MS
(mobile station) ou tout équipement terminal capable de communiquer
sur le réseau.
Il est compose d'un émetteur / récepteur et d'une logique
de commande. Il peut être :
- Un équipement installe à demeure sur un véhicule,
- Un portatif, c'est-à-dire un équipement de quelques
centaines de grammes et de faible puissance (de l'ordre du Watt) aisément
transportable.
Le téléphone et la carte
SIM (Subscriber Identity Module) sont les deux seuls éléments
auxquels un utilisateur a directement accès.
Ces deux éléments suffisent à réaliser
lensemble des fonctionnalités nécessaires à
la transmission et à la gestion des déplacements.
La principale fonction de la carte SIM est de contenir et de gérer
une série dinformations. Elle se comporte donc comme
une mini-base de données.
- Elle contient donc l'International Mobile Subscriber
Identity (IMSI), qui sert à identifier l'abonné
dans n'importe lequel des systèmes GSM, et les procédures
de cryptographie qui sauvegardent le secret de l'information de l'utilisateur
ainsi que d'autres données telles que, par exemple, la mémoire
alphanumérique du téléphone et la mémoire
relative aux messages de texte (SMS) et enfin les mots de passe qui
empêchent l'utilisation interdite de la carte et l'accès
à d'autres fonctions supplémentaires.
L'IMSI présente la structure suivante: MCC /
MNC / MSIN Où:
· MCC = Mobile Country Code (2 ou 3 chiffres, pour la France
33)
· MNC = Mobile Network Code (2 chiffres, en France 06)
· MSIN = Mobile Station Identification Number (maximum 10 chiffres)
Le Mobile Equipment est identifié (exclusivement) à
l'intérieur de n'importe quel réseau GSM par l'International
Mobile Equipment Identity (IMEI).
L'IMEI est un numéro à 15 chiffres qui présente
la structure suivante: IMEI = TAC / FAC / SNR / sp Où:
· TAC = Type Approval Code, déterminé par le
corps central du GSM (6 chiffres)
· FAC = Final Assembly Code, identifie le constructeur (2 chiffres)
· SNR = Serial Number (6 chiffres)
· sp = Chiffre supplémentaire de réserve (1 chiffre)
- CKSN la clé de chiffrement KC ,
et aussi
- K la clé d'authentification Ki,
- Les algorithmes de chiffrement (A8, qui génère Kc,
et A5) et d'authentification A3.
La norme définit plusieurs classes
de terminaux suivant leur puissance maximale d'émission. Cette
puissance conditionne bien sur leur portée. La majorité
des terminaux vendus sont des portatifs dune puissance de 2
W pour GSM 900, de 1 W pour DCS 1800.
C'est dans la MS ( ou le mobile
) qu'est effectuée le transcodage de la parole et la
numérisation de la parole.
La puissance de la MS détermine la capacité
de cette dernière de s'éloigner des stations émetteurs/récepteurs
(BTS) du réseau tout en continuant d'utiliser le service. Une
particularité de la MS consiste en la capacité de changer
la puissance d'émission du signal sur le canal radio de façon
dynamique sur 18 niveaux et ceci pour pouvoir conserver à tout
instant la puissance de transmission optimale, en réduisant
ainsi les interférences entre canaux, qui interviennent sur
les cellules adjacentes, et les dépenses du terminal. Ces deux
derniers aspects sont potentialisés par le Discontinuous Transmit
(DTX) qui bloque la transmission lorsque l'utilisateur n'est pas en
conversation grâce à la fonction Voice Activity Detection
(VAD), qui vérifie la présence ou l'absence d'activité
vocale. L'augmentation ou la diminution de la puissance du signal
est transmise à la MS par la BSS qui fait de façon constante
le monitorage de la qualité de la communication.
Un abonné à un réseau
GSM donné peut accéder à des réseaux d'autres
pays sous réserve d'accord entre les opérateurs de ces
pays (et de souscription de l'abonnement International), sans avoir
à faire de démarche administrative et tout en recevant
la facture de son opérateur d'origine. Cette possibilité
est appelée roaming, ou itinérance internationale.
2 - Le sous système radio BTS
Chaque BTS émet en permanence
des informations sur son canal BCH (Broadcast Channel) appelé
aussi voie balise.
A la mise en route du mobile, il garde aussi en mémoire les
fréquences des 7 BCH de puissance inférieure.
A la mise en veille, toutes les 15 secondes si le signal reçu
est fort et toutes les secondes sil est faible, le récepteur
écoute les balises des cellules voisines pour détecter
un éventuel changement de cellule (handover).
En communication, parallèlement à cette activité
principale, il écoute périodiquement les voies balises
de la cellule et des cellules voisines pour détecter une variation
de niveau lui indiquant un changement de cellule (handover).
Pour que le service soit disponible,
il faut que la liaison radio entre le terminal et le réseau
soit de qualité suffisante, ce qui peut nécessiter une
puissance importante des émetteurs. Afin de limiter cette puissance,
l'opérateur du réseau radio mobile place un ensemble
de stations de base (BS, Base Station) sur le territoire à
couvrir pour que le terminal soit toujours à moins de quelques
kilomètres de l'une d'entre elles. Ces BS sont, pour les usagers,
les points d'accès au réseau radio mobile.
La liaison entre le mobile et la BS est effectuée
sur un canal radio, c'est-à-dire sur une bande de fréquences
du spectre alloué à l'opérateur.
La surface sur laquelle un terminal peut établir une liaison
avec une station de base déterminée est appelée
une cellule.
L'opérateur cherche donc à réaliser une couverture
du territoire par un ensemble de cellules contiguës.
(il est nécessaire que les zones de couverture se recouvrent
de 10 à 15%).
Pour économiser le spectre hertzien, il réutilise les
mêmes fréquences sur des cellules suffisamment éloignées
les unes des autres pour que les communications qui utilisent la même
fréquence ne se brouillent pas. Selon la quantité de
trafic à écouler dans la cellule, l'opérateur
dispose plus ou moins de canaux radios sur la station de base,
Pour éviter les interférences à plus grande distance
entre cellules utilisant les mêmes fréquences, il est
également possible d'asservir la puissance d'émission
de la station de base en fonction de la distance qui la sépare
de l'utilisateur. Le même processus du contrôle de la
puissance d'émission est également appliqué en
sens inverse. En effet, pour diminuer la consommation d'énergie
des mobiles et ainsi augmenter leur autonomie, leur puissance d'émission
est calculée en fonction de leur distance à la station
de base. Grâce à des mesures permanentes entre un téléphone
mobile et une station de base, les puissances d'émission sont
régulées en permanence pour garantir une qualité
adéquate pour une puissance minimale.
Description du canal physique
Spectre limite
Le spectre radio utilisable pour les radiocommunications, et par
conséquent la capacité disponible pour l'accès
radio, est généralement limite par la réglementation.
En effet, contrai+rement aux communications filaires ou une population
et une demande en capacité de plus en plus importantes peuvent
être facilement desservies par le déploiement de câbles
supplémentaires pour connecter les abonnes au réseau,
la largeur du spectre radio ne peut être étendue arbitrairement.
La technique cellulaire résout partiellement ce problème
on partageant la zone a couvrir en cellules radio, chacune équipée
par une station de base et en réutilisant le spectre radio
aussi souvent que possible. La réutilisation du spectre est
principalement limitée par les niveaux des interférences
co-canales et adjacentes.
De plus, les constructeurs ont eu recours à :
- Une modulation spectralement efficace, c'est-à-dire transportant
plus d'informations dans une bande de fréquences moins large
(hausse du nombre de bits/Hz)
- Un codage de compression de source (parole, données) permettant
d'éliminer la redondance d'informations, de manière
à réduire le nombre de bits a transmettre dans le temps
imparti, et donc de réduire le débit de transmission
nécessaire et par la même la largeur de bande nécessaire.
L'objectif des concepteurs et des opérateurs de réseaux
mobiles consiste donc à transmettre le maximum d'informations
dans des canaux de largeur de bande fixe.
Qualité fluctuante des liens radios
Alors que dans un réseau filaire les liens de transmission
possèdent en fonctionnement normal une qualité élevée
et constante, le lien radio est sujet a de multiples variations dues
à la mobilité des usagers et aux changements des caractéristiques
de l'environnement: obstacles et réflecteurs en mouvement,
interféreurs et brouilleurs de toutes sortes,
.
Ces problèmes se manifestent par un niveau de BER (Bit Error
Rate, taux d'erreur binaire) sur Ie lien radio qui fluctue dans des
marges importantes.
Point daccès inconnu et variable dans le temps
Contrairement a une connexion filaire ou les usagers communiquent
via des points d'accès réseau fixes, l'accès
à un réseau radio mobile permet à l'usager de
changer de point d'accès réseau entre deux connexions
et même au cours dune connexion. Cela suppose donc une
gestion de la mobilité à deux niveaux différents
:
Du point de vue réseau pour permettre au système
de retrouver un abonné ou qu'il se situe sous la couverture
du réseau : gestion de la localisation {paging) ;
Du point de vue radio pour permettre à une communication
de se poursuivre sans interruption lorsque l'abonne se déplace
en cours d'appel et change de point d'accès réseau (handover).
Sécurité
Un dernier aspect lie à l'utilisation du canal radio mobile
est sa caractéristique de medium diffusant. Par conséquent,
les communications peuvent être écoutées et le
canal peut être utilisé par tout le monde (émetteurs
pirates). II est donc nécessaire de réaliser des fonctions
de sécurité permettant la confidentialité des
communications et 1'authentifications des terminaux souhaitant accéder
au système.
Multiplexage fréquentiel
Dans sa version à 900 [M Hz], la norme GSM occupe deux bandes
de 25 [M Hz] ; lune est utilisée pour la voie montante
(890, 2 - 915 [M Hz]), lautre pour la voie descendante (935,
2 - 960 [M Hz]). Il est également défini que chaque
porteuse de cellule possède une densité spectrale confinée
dans une bande de 200 [kHz] ce qui signifie que, théoriquement,
on peut disposer de 124 canaux. Notons au passage que la bande de
fréquences du DCS-1800 étant plus large, elle peut contenir
374 canaux.
Aussi, si on indique par Fu les fréquences porteuses montantes
et par Fd les fréquences porteuses descendantes, les valeurs
de fréquence porteuse valent
Fu(n) = 890, 2 + 0, 2 × (n - 1) [M Hz] (2)
Fd(n) = 935, 2 + 0, 2 × (n - 1) [M Hz] (3)
où 1 <= n <= 124. Connaissant les canaux disponibles,
il est alors possible deffectuer un multiplexage fréquentiel
en attribuant un certain ensemble de fréquences porteuses par
opérateur GSM cest le rôle du régulateur,
lIBPT6 en Belgique et lopérateur choisit
son plan de fréquences en allouant une ou plusieurs fréquences
par station de base. Proximus utilise les canaux 1 à 30 et
61 à 90, Mobistar sest vu attribuer les canaux 31 à
60 et 91 à 120 ; quant aux canaux restants (121 à 124),
ils ont été réservés pour les téléphones
sans fil. Base (nommé Orange auparavant) nopère
pas dans la bande des 900 [M Hz].
Par contre, la bande DCS-1800 est utilisée par les 3 opérateurs
(Base, Mobistar et Proximus)
La modulation
En raison de la forte variabilité de l'amplitude des signaux
dans un environnement mobile, on préfère recourir à
un technique de modulation angulaire pour ce type d'environnement.
La technique de modulation utilisée pour porter le signal à
haute fréquence est la modulation GMSK (Gaussian Minimum Shift
Keying). Comme le suggère son nom, il s'agit d'une variante
d'une modulation MSK appartenant à la famille des modulations
de fréquence (FM) numériques. On utilise la GMSK car,
en raison de la transition rapide entre 2 fréquences ( fc -
$ \triangle$f et fc + $ \triangle$f), la modulation par MSK aurait
nécessité une trop large bande de fréquences.
La modulation GMSK consiste en une modulation de fréquence
à deux états portant non pas sur la séquence
originale mais sur une nouvelle séquence dont le bit n est
produit comme le résultat de la fonction du OU exclusif (XOR)
entre le bit courant et le bit précédent. Après
application du XOR, le signal est filtré. La figure 4 montre
la création d'un signal modulé par GMSK.
Au bout du compte, il faut une largeur de 200 [kHz] par fréquence
porteuse. Sachant que le débit atteint 270 [kb/s], on atteint
un rapport du débit à largeur de bande, appelé
efficacité spectrale, proche de 1. Cette valeur est typique
pour des environnement mobiles, ce qui signifie que, pour doubler
le débit, il n'y a d'autre solution que de doubler la largeur
de bande.
Le saut de fréquences ou Frequency Hopping
Pour protéger les canaux d'une source radio parasite, la
fréquence porteuse utilisée pour transmettre une salve
de données fluctue au cours du temps. C'est le principe du
saut de fréquence ou du Frequency Hopping (FH); il est illustré
ci dessous.
Ainsi, si à un moment déterminé, une bande de
fréquences est sujette à fortes perturbations, seule
une petite quantité de données sera perturbée.
Principe du saut de fréquence
La norme GSM définit un parcours de fréquence cyclique
ou pseudo-aléatoire, comprenant au plus 64 fréquences
porteuses. Habituellement, un algorithme standardisé génère
une suite pseudo-aléatoire de nombres si compris dans une liste
de N fréquences disponibles pour les sauts.
La configuration des sauts se fait au moyen de paramètres
tels que:
- le Cell Allocation (CA), la liste des numéros des fréquences
utilisées dans une cellule,
- le Mobile Allocation (MA), la liste des numéros des fréquences
disponibles pour les sauts5,
- le Hopping Sequence Number (HSN), une valeur comprise entre 0 et
63, servant à initialiser le générateur pseudo-aléatoire,
et
- le Mobile Allocation Index Offset (MAIO), une valeur comprise entre
0 et 63 qui indique quel décalage doit être utilisé.
Cette valeur de décalage est convenue à l'initialisation
de l'appel et elle diffère d'un mobile à l'autre.
L'opérateur choisit le nombre de fréquences
à prendre pour chaque numéro de trame élémentaire
(appelée slot).
Néanmoins, il doit tenir compte de la nécessité
d'un mobile entrant dans le réseau de pouvoir communiquer.
Pour cela, on fige la fréquence porteuse de certains slots
dans le sens de la station de base vers le mobile. Ce canal a pour
fonction essentielle de permettre au mobile de se rattacher à
la station de base la plus favorable. Il s'agit par exemple du slot
0 pour lequel on fige une fréquence et on n'autorise le saut
que sur 3 fréquences (pour les appels en cours sur le slot
0) au lieu de 4 pour les autres slots.
Signalons qu'il n'est pas possible de passer de la bande 900 [MHz]
à la bande 1800 [MHz] pour effectuer le saut de fréquence.
Autrement dit, les ressources radio des bandes GSM et DCS-1800 ne
sont jamais mélangées.
Décalage temporel des envois
Pour permettre le basculement d'un mobile du mode réception
en mode émission, la norme GSM prévoit un décalage
de 3 slots. Plus précisément, le mobile émet
des informations 3 slots après réception des signaux
envoyés par la station de base.
Malgré tout, les informations envoyées par les différents
mobiles autour d'une même fréquence porteuse entre en
collision au droit de la station de base si la distance entre les
mobiles et l'antenne est fort différente d'un mobile à
l'autre. Pour éviter des collisions, certains mobiles (les
plus distants) doivent avancer le moment de l'envoi. La durée
de l'avance temporelle de l'envoi est appelée Timing Advance
(TA). Elle est fournie dynamiquement par la station de base.
Le codage
Pour protéger les informations des erreurs qui peuvent
se produire lors des communications radio et ainsi réduire
le taux d'erreur sur bit, trois techniques de codage sont appliqués:
- Un codage en bloc qui ajoute un bit de parité au bloc et
qui permet la détection d'un nombre impair d'erreurs.
- Un codage récurent (algorithme de VITERBI). L'information
n'est plus sectionnée en parties indépendantes mais
certains bits de redondance sont placés régulièrement
dans le code.
On effectue également un entrelacement par blocs de 464 bits.
Cet entrelacement consiste à répartir les blocs selon
une méthode définie. Ainsi, si le canal perturbe une
suite de bits consécutifs, l'altération sera diffusée
sur un grand nombre de blocs plutôt que sur la totalité
d'un bloc; les blocs affectés pourront alors être corrigés
grâce aux bits redondants.
Le Device-to-Device
Dans les réseaux cellulaires, une communication device-to-device
(D2D) est une communication directe entre deux utilisateurs mobiles
sans l'utilisation d'une station de base ou d'un réseau de
télécommunications.
La communication D2D est généralement non transparente
pour le réseau cellulaire. Elle peut se produire sur les fréquences
cellulaires (c'est-à-dire dans la bande) ou sur le spectre
sans licence (c'est-à-dire hors bande).
Dans un réseau cellulaire traditionnel, toutes les communications
passent par la station de base même si les deux parties communicantes
sont à portée de communication D2D.
Cette architecture convient aux services mobiles classiques à
faible débit de données tels que les appels vocaux et
les messages textuels pour lesquels les utilisateurs ne sont généralement
pas assez proches pour une communication D2D.
Cependant, les utilisateurs mobiles dans les réseaux cellulaires
actuels utilisent des services à débit de données
élevé (par exemple, le partage vidéo, les jeux,
les réseaux sociaux basés sur la proximité) dans
lesquels ils pourraient bénéficier d'une communication
D2D.
Les communications D2D dans de tels scénarios pourraient augmenter
considérablement l'efficacité spectrale du réseau.
Les avantages des communications D2D vont au-delà de l'efficacité
spectrale ; ils pourraient aussi, pour certains types de trafic, améliorer
l'efficacité de la communication et l'efficacité énergétique
tout en réduisant les latences.
sommaire
La station de base : BTS
La BTS (Base Transceiver Station) est un ensemble d'émetteurs-
récepteurs appelés TRX.
Dans une première approche, un TRX peut être vu comme
un couple de fréquences (fmontante; fdescendante) sur lequel
8 communications bidirectionnelles simultanées peuvent être
écoulées.
Le rôle de la BTS est d'assurer l'interface entre le réseau
fixe et les stations mobiles.
La communication avec les mobiles se fait par l'interface radio aussi
appelée interface Um.
Le transport des canaux de signalisation, de données et de
parole s'effectue sur des liaisons MIC à 2 Mbits/s
(32 IT à 64 kbits/s).
La BTS a la charge de la transmission radio : modulation,
démodulation, égalisation, codage correcteur d'erreur.
Elle gère plus généralement la couche physique
: multiplexage TDMA, saut de fréquence (lent) et chiffrement.
Elle s'occupe en outre de la couche liaison de données pour
l'échange de signalisation entre les mobiles et l'infrastructure
ainsi que pour assurer la fiabilité du dialogue.
Elle réalise aussi l'ensemble des mesures nécessaires
pour vérifier qu'une communication en cours se déroule
correctement et transmet directement ces mesures au BSC, sans les
interpréter.
La communication avec le réseau fixe, via le BSC, se
fait par une interface filaire appelée interface Abis.
La signalisation
La signalisation au sein dun réseau
de télécommunication fait référence
à lensemble des échanges dinformations
entre les équipements du réseau, nécessaires
pour fournir et maintenir le service.
Les informations de la signalisation sont acheminées
sous forme de messages caractérisés par des paquets
de donnés à débit élevé.
Nous devons noter que la signalisation peut être transmise
de deux manières :
Signalisation en bande de base
Signalisation hors bande
La signalisation en bande de base est la méthode qui
a été utilisée par le réseau téléphonique
traditionnel. Les signaux permettant détablir un
appel entre deux commutateurs seffectuaient toujours dans
le même canal que le transport de la voix.
La signalisation prenait la forme dune série dimpulsions
multifréquences (MF), un peu comme la tonalité
de composition du numéro entre les commutateurs. Dans
le cas de la signalisation hors-bande la conversation et la
signalisation ne prennent pas le même canal.
Ce type de signalisation nécessite létablissement
dun canal numérique pour léchange
des informations de signalisation appelé lien de signalisation
ou canal sémaphore.
Les canaux sémaphores de signalisation véhiculent
les informations avec des débits de 56kps aux Etats Unis
ou 64 kilobits par second (kb/s) pour les autres pays.
La signalisation hors-bande a plusieurs avantages qui la rendent
préférable à la signalisation en bande
de base :
Elle permet le transport dune quantité de
données plus importantes
Elle permet une signalisation à tout moment pendant
toute la durée de lappel, et pas seulement lors
des phases détablissement et de libération
de lappel ;
Elle permet la signalisation entre des éléments
de réseau entre lesquels il ny a pas de canal direct
de connexion.
Le réseau SS7 est composé dune série
déléments reliés à lensemble
de réseau tels que des commutateurs, des bases de données,
et des noeuds dacheminement.
Les utilisateurs du réseau sémaphore
sont les centraux téléphoniques qui génèrent
et interprètent les messages de signalisation.
Dans ce contexte ils sont appelés Points Sémaphore
(PS) ou Signallig Point(SP).
Les noeuds dcheminement sont le coeur du réseau
SS7 qui est lensemble des Points de Transfert Sémaphore
(PTS).
Chaque PTS dans le réseau SS7 est identifié de
façon non-ambiguë par le « numeric point code
».
Ces codes sont acheminés dans des messages de signalisation
entre les différents points, afin didentifier de
manière formelle la source (CPO) et la destination (CPD)
de chaque message. Une table de routage est utilisée
dans ces noeuds pour sélectionner le meilleur chemin
pour joindre la destination.
...
|
Interface A-Bis
Le contrôleur de station de base gère une ou plusieurs
stations de base et communique avec elles par le biais de l'interface
A-bis.
Ce contrôleur remplit différentes fonctions tant au niveau
communication qu'au niveau exploitation.
Pour les fonctions de communication, le BSC agit vis-à-vis
du trafic abonné venant des stations de base comme un concentrateur
puisqu'il véhicule les communications provenant des différentes
stations de base. Dans l'autre sens, le contrôleur commute les
données en les dirigeant vers la bonne station de base. Il
remplit à la fois le rôle de relais pour les différents
signaux d'alarme destinés au centre d'exploitation et de maintenance.
Une autre fonctionnalité importante est la gestion des ressources
radio pour la zone couverte par les différentes stations de
base qui y sont connectées. En effet, le contrôleur gère
les transferts inter-cellulaires des utilisateurs dans sa zone de
couverture, c'est-à-dire quand une station mobile passe d'une
cellule dans une autre. Il doit alors communiquer avec la station
de base qui va prendre en charge l'abonné et lui communiquer
les informations nécessaires tout en avertissant la base de
données locale VLR (Visitor Location Register) de la nouvelle
localisation de l'abonné.
C'est donc un maillon très important de la chaîne de
communication et il est de plus le seul équipement de ce sous
système à être directement gérable (via
l'interface X.25 qui le relie au sous-système d'exploitation
et de maintenance) .
Le BSC
Le contrôleur de station de base BSC
Le contrôleur de station de base gère une ou plusieurs
stations de base et communique avec elles par le biais de linterface
A-bis.
Ce contrôleur remplit différentes fonctions tant au niveau
de la communication quau niveau de lexploitation.
Pour les fonctions des communications des signaux en provenance des
stations de base, le BSC agit comme un concentrateur
puisquil transfère les communications provenant des différentes
stations de base vers une sortie unique.
Dans lautre sens, le contrôleur commute les données
en les dirigeant vers la bonne station de base.
Dans le même temps, le BSC remplit le rôle de relais pour
les différents signaux dalarme destinés au centre
dexploitation et de maintenance.
Il alimente aussi la base de données des stations de base.
Enfin, une dernière fonctionnalité importante est la
gestion des ressources radio pour la zone couverte par les différentes
stations de base qui y sont connectées. En effet, le contrôleur
gère les transferts inter-cellulaires des utilisateurs dans
sa zone de couverture, cest-à-dire quand une station
mobile passe dune cellule dans une autre. Il doit alors communiquer
avec la station de base qui va prendre en charge labonné
et lui communiquer les informations nécessaires tout en avertissant
la base de données locale VLR (Visitor Location Register) de
la nouvelle localisation de labonné.
Cest donc un maillon très important de la chaîne
de communication et il est, de plus, le seul équipement de
ce sous système à être directement gérable
(via linterface X25 qui le relie au sous-système dexploitation
et de maintenance).
II existe deux types de BTS ; les macro BTS classiques
et les micros BTS. Ces dernières sont prévues pour assurer
la couverture de zones urbaines denses a l'aide de microcellules.
Ce sont des équipements de faible taille, de moindre puissance,
moins chers et pouvant être places a l'extérieur des
bâtiments.
Suivant le type d'environnement à couvrir (urbain dense, suburbain,
rural), les BTS comportent un plus ou moins grand nombre de TRX. Plus
la densité de trafic est importante (urbain dense), plus chaque
BTS doit écouler un trafic important et donc plus elle nécessite
des TRX.
Le minimum est bien sur de 1 TRX, le maximum est détermine
par les constructeurs qui proposent des configurations adaptées
au trafic ; il est donc en constante évolution.
Exemple 1998 : Nokia : les BTS peuvent gérer jusqu'a 6 TRX.
NMC : les BTS peuvent gérer jusqu'a 8 TRX.
Si le mobile se trouve près d'une BTS, la norme
prévoit que le mobile ou la BTS peuvent diminuer leur puissance
d'émission. C'est le contrôle de puissance (power control).
Les BTS sont connectées à leur contrôleur BSC
:
soit en étoile (1 MIC par BTS),
soit en chaîne (1 MIC est partage par plusieurs BTS),
soit en boucle (liaison en chaîne fermée permettant
la redondance : une liaison MIC coupée n'isole pas de BTS).
Cette dernière technique de connexion, dite de "drop and
insert" permet de sécuriser la connexion des BTS au BSC
et de réduire le nombre et la longueur des liaisons MIC nécessaires
sur l'interface Abis.
Types de connexions BTS - BSC
Le contrôleur de station de base : BSC
Le BSC (Base Station Controller) est l'organe intelligent
du BSS. Il gère les ressources radio des BTS qui lui sont attachées.
Il réalise pour cela les procédures nécessaires
à l'établissement ou au rétablissement des appels
et à la libération des ressources à la fin de
chaque appel, ainsi que les fonctions propres aux communications (contrôle
de puissance, décision d'exécution et gestion du handover).
Il assure en outre une fonction de concentration des liaisons MIC
vers le MSC. Initialement, les constructeurs de BSC n'ont pas eu tous
la même philosophie concernant la capacité de trafic
de ces éléments :
des BSC de faible capacité,
- gérant un moins grand nombre de BTS « il faut donc
davantage de BSC pour couvrir la même surface »
- minimisant ainsi les distances BTS-BSC « réduction
du coût d'exploitation pour l'opérateur »
- particulièrement adaptés aux zones rurales faiblement
peuplées
des BSC de forte capacité
- gérant un plus grand nombre de BTS
- augmentant donc les distances BTS-BSC moyennes
- particulièrement adaptés aux zones urbaines à
forte densité de trafic
Exemple 1998 :
Nokia : les BSC peuvent gérer 256 TRX chacun, soit par exemple
64 BTS a 4 TRX.
NMC : les BSC peuvent gérer 160 TRX chacun, soit par exemple
40 BTS a 4 TRX. Fin 2000, chaque BSC pourra écouler jusqu'a
3000 Erlangs
Le transcodeur : TCU
Les abonnés transmettent des informations à des
débits de 13 kbits/s (parole plein débit) qui sont ensuite
adaptées et transportées à partir de la BTS a
16 kbits/s. Or le réseau fixe, qui est le plus souvent numérique,
gère des circuits de parole a 64 kbits/s. II est donc nécessaire
de réaliser dans le réseau un transcodage 16 kbits/s
<=> 64 kbits/s. La norme n'impose pas d'implanter les transcodeurs
en un endroit particulier du réseau mais les place forcement
dans le BSS. Or, il est logique de transcoder les informations le
plus tard possible, c'est-à-dire le plus près possible
du MSC pour économiser les circuits de parole.
Le TCU ou TRAU {Transcoder and Rate Adaptor Unit) a donc été
placé entre le BSC et le MSC dans le but de réduire
le nombre des liaisons MIC nécessaires à la transmission
des informations entre la BTS et le BSC. II est généralement
placé physiquement à côté du MSC mais fait
fonctionnellement partie du BSC qui le commande donc à distance.
Les informations sont "physiquement" transmises sur des
circuits MIC à 64 kbits/s (hormis sur l'interface radio entre
le mobile et la BTS). Sur chaque circuit MIC, il est donc possible
de transporter les informations de 4 circuits de parole à 16
kbits/s.
sommaire
B - Le sous-système réseau NSS
Le sous-système réseau, appelé
Network Switching Center (NSS), joue un rôle essentiel
dans un réseau mobile.
Alors que le sous-réseau radio gère laccès
radio, les éléments du NSS prennent en charge toutes
les fonctions de contrôle et danalyse dinformations
contenues dans des bases de données nécessaires à
létablissement de connexions utilisant une ou plusieurs
des fonctions suivantes : chiffrement, authentification
ou roaming.
Le NSS est constitué de :
Mobile Switching Center (MSC)
Home Location Register (HLR) / Authentication Center
(AuC)
Visitor Location Register (VLR)
Equipment Identity Register (EIR)
Il regroupe toutes les fonctions de commutation et
de routage, localisées dans le MSC.
Les données de référence, propres à chaque
abonne, sont enregistrées dans une base de données repartie
sur des enregistreurs de localisation nominaux HLR. Le MSC,
afin de minimiser les accès aux HLR, utilise un enregistreur
de localisation temporaire, le VLR, contenant les données
de travail relatives aux abonnes présents dans la zone gérée
par le MSC.
Le système doit aussi permettre des communications
entre les abonnes mobiles et des abonnes du réseau téléphonique
commuté public (RTCP : en France, France Télécoms
le "6" et depuis le 01/01/1998 le "7" de Cegetel
et le "9" de Bouygues Télécoms) et s'interface
pour cela avec ce dernier par des commutateurs. Enfin, comme tout
réseau, il doit offrir à l'opérateur des facilites
d'exploitation el de maintenance.
Scénarios d'acheminement des appels entre
le réseau fixe et le réseau GSM: deux scénarios
en guise d'exemple :
Illustrons brièvement le fonctionnement des entités
d'un réseau en traitant deux scénarios typiques simplifiés
entre un réseau mobile et un réseau fixe:
1 - Un abonné GSM compose le numéro
de téléphone d'un abonné du réseau fixe.
Sa demande arrive d'abord au BTS de la cellule puis passe à
travers le BSC et arrive enfin au MSC qui vérifie les droits
de l'abonné (autorisation d'accéder à ce service,
état de l'abonnement, ...). Si l'abonné remplit les
conditions, le MSC transmet l'appel au réseau public et demande
au BSC de réserver un canal pour la communication. Il ne reste
alors plus qu'à attendre que le poste fixe soit décroché
pour que la communication soit établie.
2- Supposons au contraire qu'un abonné du réseau fixe
veuille joindre un abonné du réseau GSM.
Le fonctionnement est un plus complexe car l'opérateur GSM
n'alloue des ressources à un abonné que lorsque celui
reçoit ou émet un appel.
Le numéro composé sur le poste fixe est tout d'abord
aiguillé vers le réseau de l'abonné GSM. La demande
de connexion est interprétée par un commutateur passerelle
entrant du réseau GSM -il s'agit d'un GMSC. Le numéro
formé par l'abonné du réseau fixe n'est pas utilisé
tel quel pour commuter la communication. à l'instar des numéros
verts ou des numéros d'urgence, il y a un mécanisme
qui, au droit du GMSC, va convertir le numéro de l'abonné
en un autre numéro attribué dynamiquement en fonction
de la position de l'utilisateur. C'est sur base de ce numéro
dynamique que l'appel sera re-dirigé dans le réseau
GSM. Concrètement, le HLR est interrogé afin de connaître
la position de l'utilisateur du réseau mobile ainsi que son
état (libre, occupé, éteint). Si le mobile est
dans l'état ``libre'', le réseau interroge alors le
VLR de la zone pour savoir dans quelle cellule le mobile se situe.
Ainsi, le BSC de la zone demande aux différentes stations de
base de sa zone de diffuser un avis d'appel. Comme le mobile est ``libre'',
le destinataire écoute le réseau et s'aperçoit
qu'on tente de le joindre et la sonnerie du terminal est activée.
Une fois que l'utilisateur a décroché, un canal de communication
est alloué à l'appel et les bases de données
VLR et HLR sont mises à jour.
sommaire
Architecture 2G et 3G
Le commutateur MSC commutateur numérique en mode
circuit
Le commutateur du réseau mobile MSC {Mobile-services
Switching Centre) assure l'interface entre le réseau mobile
et les réseaux publics déjà implantés
en cas d'appels entrants : il s'appelle alors GMSC (Gateway MSC).
Il assure la commutation des appels et constitue le point de commande
des taches de mise à jour de la localisation des mobiles et
du transfert des appels.
Il commande les appels en provenance et à destination du Réseau
Téléphonique Public Commute RTCP, du Réseau
Numérique à Intégration de Services RNIS
(Numeris), des réseaux publics mobiles PLMN (SFR, Itineris,
Bouygues Télécoms), des réseaux publics de données
PSDN (Transpac).
Le MSC est essentiellement chargé de l'établissement
des appels (réservation des ressources, procédures d'identification
et d'authentification, acheminement vers l'abonné appelé,
commutation sur les circuits dédiés à la communication,
) entre un mobile et le réseau, de la taxation des appels et
de la transmission des messages courts. Il intervient aussi dans certaines
procédures de handover.
De plus, il participe à la fourniture des différents
services aux abonnés tels que la téléphonie,
les services supplémentaires et les services de messagerie.
Il permet encore de mettre à jour les différentes bases
de données (HLR et VLR) qui donnent toutes les informations
concernant les abonnés et leur localisation dans le réseau.
Les commutateurs MSC dun opérateur sont reliés
entre eux pour la commutation interne des informations.
Des MSC servant de passerelle (Gateway Mobile Switching Center, GMSC)
sont placées en périphérie du réseau dun
opérateur de manière à assurer une inter-opérabilité
entre réseaux dopérateurs.
En 2G et 3G, les MSC communiquent par le Réseau Téléphonique
Commuté, (par les commutateurs téléphoniques
"nationaux" et "internationnaux" , en 4G toutes
les communications sont faites en IP par Internet.
Un MSC
sommaire
Pour mieux se représenter l'acheminement des
données:
- la parole en rouge qui passe du téléphone local au
Msc qui commute les données vers le serveur Msc distant puis
au le téléphone distant.
- la siganlisation en bleu reste locale du téléphone
au centre Msc de rattachement ainsi qu'aux aux serveurs Eir Vlr Hlr
Auc pour traiter toutes les phases de communications nécessaires
: à l'état et demandes des téléphones,
à la mise en relation, à la gestion nécessaire
pour la taxation, le traçage ... aux bases de données
de l'opérateur pour assurer la gestion des clients ...
L'enregistreur de localisation : HLR
Il existe au moins un enregistreur de localisation
HLR par réseau (PLMN).
Il sagit dune base de données avec des informations
essentielles pour les services de téléphonie mobile
et avec un accès rapide de manière à garantir
un temps détablissement de connexion aussi court que
possible.
Le HLR contient les caractéristiques de chaque abonné
:
- L'identité internationale de l'abonné : IMSI, unique,
fixe et secrète, utilisée par le réseau,
- la clé dauthentification Ki cette clé
est connue dun seul HLR et dune seule carte SIM .
- Le numéro d'annuaire à 12 chiffres de l'abonné
: MSISDN, commençant par 33 06 en France,
- Le profil de l'abonnement (services supplémentaires souscrits,
autorisation d'appel à l'international,
).
- ainsi quun certain nombre de données dynamiques telles
que la position de labonné dans le réseau en
fait, son VLR et létat de son terminal (allumé,
éteint, en communication, libre, . . .).
Le triplet (Kc, SRES, RAND) fourni au VLR, puis au
MSC, lors de la procédure d'authentification de l'abonné,
Les données dynamiques sont mises à jour par le MSC.
La localisation de l'abonné correspont au couple le MSC / VLR
ou il est enregistré actuellement, même si c'est sur
un PLMN étranger (utile en cas de recherche de cet abonné
: le réseau s'adresse directement au HLR pour savoir ou se
trouve l'abonné et s'il est joignable).
Cette base de données est souvent unique pour un réseau
GSM et seules quelques personnes y ont accès directement.
Un HLR peut gérer plusieurs centaines de milliers d'abonnés
et il constitue une machine spécifique. A chaque abonné
est associe un HLR unique ; le réseau identifie le HLR à
partir du numéro MSISDN ou de l'identité de labonné.
sommaire
Le centre d'authentification : AUC
Le centre dauthentification (AuC), mémorise pour
chaque abonné une clé secrète Ki utilisée
pour authentifier les demandes de service et chiffrer les communications.
L'authentification s'effectue par résolution d'un défi
sur base d'un nombre M généré aléatoirement
et envoyé au mobile. à partir de ce nombre, un algorithme
identique (algorithme A3) qui se trouve à la fois dans la carte
SIM et dans l'AuC produit un résultat sur base de la clé
Ki et du nombre M.
Lorsquun abonné passe une communication, lopérateur
doit pouvoir sassurer quil ne sagit pas dun
usurpateur.
Le centre dauthentification remplit cette fonction de protection
des communications.
Pour ce faire, les normes GSM prévoient deux mécanismes
:
1. Le chiffrement des transmissions radio. Remarquons quil sagit
dun chiffrement faible, qui ne résiste pas longtemps
à la crypto-analyse ! Ceci explique sans doute pourquoi, en
Belgique, de nombreux toits de bâtiments de puissance étrangère
sont équipés dantennes servant exclusivement à
la réception de signaux GSM... (algorithmes d'authentification
et de Chiffrement A3 et AS)
2. Lauthentification des utilisateurs du réseau au moyen
dune clé Ki, qui est à la fois présente
dans la station mobile et dans le centre dauthentification.
Lauthentification seffectue par résolution dun
défi sur base dun nombre M généré
aléatoirement et envoyé au mobile. À partir de
ce nombre, un algorithme identique (algorithme A3) qui se trouve à
la fois dans la carte SIM et dans lAuC produit un résultat
sur base de la clé Ki et du nombre M .
Dès lors, lorsquun VLR obtient lidentifiant dun
abonné, il demande, au HLR du réseau de labonné,
le nombre M servant au défi et le résultat du calcul
afin de le comparer à celui qui sera produit et envoyé
par le mobile. Si les résultats concordent, lutilisateur
est reconnu et accepté par le réseau.
Grâce à ce mécanisme dauthentification,
un VLR peut accueillir un mobile appartenant à un autre réseau
(moyennant un accord préalable entre opérateurs de réseau
!) sans quil ne soit nécessaire de divulguer la clé
de chiffrement du mobile.
On peut dès lors distinguer trois niveaux de protection :
1. La carte SIM qui interdit à un utilisateur non enregistré
davoir accès au réseau.
2. Le chiffrement des communications destiné à empêcher
lécoute de celles-ci.
3. La protection de lidentité de labonné.
Un AUC est généralement associé à chaque
HLR.
L'ensemble peut même parfois être intégré
dans un même équipement: la sécurité relative
au transfert des informations entre ces deux entités fonctionnelles
distinctes est alors optimale.
sommaire
L'enregistreur de localisation des visiteurs :
VLR
Le VLR (Visitor Location Register} est une base de données
qui mémorise les informations d'abonnement des abonnés
présents dans une certaine zone géographique.
Les infomations sont transmises par le HLR avec lequel elle communique
lorsquun abonné entre dans la zone de couverture du centre
de commutation mobile auquel elle est rattaché.
Plusieurs MSC peuvent être relies au même VLR, mais un
MSC ne peut être qu'à un seul VLR et en général,
à un VLR correspond un seul MSC.
Cette base de données ne contient que des informations dynamiques
et est liée à un MSC.
Les données mémorisées par le VLR sont les mêmes
que celles du HLR, mais concernent un sous-ensemble d'abonnés
: ceux présents dans la zone considérée.
De plus, le VLR contient pour chaque abonné :
- Son identité temporaire TMSI (variable au cours du temps,
parfois d'une connexion à l'autre);
- Sa localisation plus précise : sa zone de localisation.
Lorsque labonné quitte cette zone de couverture, ses
données sont transmises à un autre VLR ; les données
suivent labonné en quelque sorte.
La séparation matérielle entre le VLR et le MSC n'est
pas très précise. On parle souvent de l'ensemble MSC
/ VLR car si le MSC possède toutes ses fonctionnalités
de commutation et d'établissement d'appel, c'est grâce
aux informations fournies par le VLR. Un ensemble MSC / VLR peut gérer
une centaine de milliers d'abonnés.
sommaire
L'enregistreur d'identité des équipements
: EIR
L'EIR (Equipment Identity Register) est une base de
données contenant les identités des terminaux IMEI.
Elle peut être consultée lors des demandes de services
d'un abonné pour vérifier que le terminal utilisé
est autorisé à fonctionner sur le réseau.
L'accès au réseau peut être refusé parce
que le terminal n'est pas homologué, qu'il perturbe le réseau
ou bien parce qu'il a fait l'objet d'une déclaration de vol.
Malgré les mécanismes introduits pour sécuriser
laccès au réseau et le contenu des communications,
le téléphone mobile doit potentiellement pouvoir accueillir
nimporte quelle carte SIM de nimporte quel réseau.
Il est donc imaginable quun terminal puisse être utilisé
par un voleur sans quil ne puisse être repéré.
Pour combattre ce risque, chaque terminal reçoit un identifiant
unique (International Mobile station Equipment Identity, IMEI) qui
ne peut pas être modifié sans altérer le terminal.
En fonction de données au sujet dun terminal, un opérateur
peut décider de refuser laccès au réseau.
Tous les opérateurs nimplémentent pas une telle
base de données.
L'EIR peut contenir 3 listes :
- Une liste blanche de l'ensemble des numéros d'homologation
;
- Une liste noire des équipements volés et interdits
d'accès. Le réseau peut mémoriser l'identité
IMSI d'un abonné utilisant un terminal inscrit sur cette liste
et la transférer au système d'administration pour permettre
d'identifier les accès frauduleux (cela ne sert donc à
rien de voler un terminal GSM !);
- Une liste grise des terminaux présentant des dysfonctionnements
insuffisants pour justifier une interdiction totale,
sommaire
Dernier maillon le SMSC
Schéma d'architecture d'envoi des SMS
La transmission de SMS entre un appareil mobile et un destinataire
(autre mobile, clé 3G avec le logiciel idoine, équipement
fixe, ...) et réciproquement peut être réalisée
à travers différents protocoles tels que le SS7 dans
le cadre du protocole standard GSM, ou encore par TCP/IP avec le même
standard. Les messages sont envoyés avec lopération
supplémentaire forward_short_message, dont la longueur de charge
uutile (payload) est limitée par les contraintes du protocole
de signalisation à savoir 140 octets au maximum. En pratique,
cela se traduit soit par 160 caractères en encodage sur 7 bits,
soit par 140 caractères en encodage sur 8 bits, soit encore
par 70 caractères en encodage sur 16 bits. L'architecture réseau
SMS est la suivante
Le SME est tout équipement pouvant émettre ou
recevoir des SMS. Exemples :
Mobile GSM, GPRS ou UMTS
VMS (Voice Messaging System)
Un ordinateur sur internet
Un ordinateur connecté directement au SMSC
Le SMSC permet de gérer le transfert
de messages SMS (textes ou binaires) vers les terminaux mobiles, voire
avec les émetteurs. En particulier, quand un abonné
envoie un SMS vers un autre, le terminal transmet en réalité
le SMS vers le SMSC.
Le SMSC stocke le message puis le transmet au destinataire lorsque
celui-ci est présent sur le réseau (terminal allumé,
et prêt à recevoir) :
Le SMSC fonctionne sur le mode Store & Forward. Le rôle
du SMSC est de :
relier les SMS entre SMEs
gérer les accusés de réception
gérer le routage des SMS
assurer l'interface avec le réseau mobile (PLMN) via
le protocole SS7
proposer une interface externe utilisant le(s) protocole(s)
standard UCP et/ou SMPP.
Protocole UCP : LUniversal Computer Protocol est un protocole
déchange entre MS et SMSC. C'est le protocole utilisé
pour relier les partenaires du service SMS
. Protocole SMPP :
Le Short Message Peer to Peer est un Protocole déchange
entre SMSC. Il permet d'envoyer des SMS vers des opérateurs
mobiles. Il est généralement utilisé par les
fournisseurs de contenus. Ce protocole SMPP n'est pas utilisé
dans les échanges entre les SMSC de France Telecom Orange et
ses clients.
Le SMS-Gateway MSC est une passerelle qui reçoit
les SMS du SMSC, interroge le HLR pour les aspects routage et droits
et envoie ensuite le SMS au visited MSC (MSC auquel le terminal destinataire
est rattaché).
Le SMS-Gateway MSC est utilisé pour la procédure dans
le cas de l'envoi d'un SMS "Mobile Terminated" (MT SMS),
c.-à-d. à destination d'un terminal mobile.
Le SMS-InterWorking MSC est une mesure MSC qui permet de recevoir
un message court à partir du réseau mobile et de le
soumettre au SMSC. Le SMSGMSC et le SMS-IWMSC sont généralement
intégrés dans le SMSC. Le SMS-IWMSC est utilisé
pour la procédure Mobile Originated (MO) SMS : SMS envoyés
depuis un terminal .
sommaire
C - Le sous-système d'exploitation el de
maintenance OSS
Cette partie du réseau regroupe trois activités principales
de gestion : la gestion administrative, la gestion commerciale et
la gestion technique.
Le réseau de maintenance technique sintéresse
au fonctionnement des éléments du réseau. Il
gère notamment les alarmes, les pannes, la sécurité,
. . . Ce réseau sappuie sur un réseau de transfert
de données, totalement dissocié du réseau de
communication GSM
Il est utilisé par l'opérateur pour administrer son
réseau, de manière locale par des OMC et de manière
générale par le NMC.
Les fonctions de sécurité et de contrôle d'accès
au réseau sont assurées par le centre d'authentification
AUC et l'enregistreur des identités des équipements
EIR. Lorsqu'un abonné passe une communication, l'opérateur
doit pouvoir s'assurer qu'il ne s'agit pas d'un usurpateur.
Le centre d'authentification remplit cette fonction de protection
des communications. Pour ce faire, les normes GSM prévoient
deux mécanismes.
L'administration du réseau : OMC et NMC
La diversité des équipements présents
dans un réseau GSM tant par leur type (émetteurs- récepteurs,
commutateurs, bases de données) que par le nombre de fournisseurs
(au moins 2 pour faire jouer la concurrence) pousse à adopter
une approche structurée et hiérarchique de la supervision
du réseau. La norme présente 2 niveaux :
- Les OMC Opérations & Maintenance Centre; Le NMC Network
Management Centre.
- Le NMC permet l'administration générale de l'ensemble
du réseau par un contrôle centralisé, alors que
les OMC permettent une supervision locale des équipements.
Plusieurs OMC vont, par exemple, superviser des ensembles de BSC et
de BTS sur différentes zones. D'autres OMC vont superviser
les MSC-VLR. Les incidents mineurs sont transmis aux OMC qui les filtrent,
tandis que les incidents majeurs remontent jusqu'au NMC.
L'administration de réseau comprend toutes les activités
qui permettent de mémoriser et de contrôler les performances
et l'utilisation des ressources de façon à offrir un
certain niveau de qualité aux usagers. Les différentes
fonctions d'administration comprennent:
- L'administration commerciale (déclaration des abonnés,
des terminaux, facturation, ) ;
- La gestion de la sécurité (intrusion);
- L'exploitation et la gestion des performances (observation du trafic
et de la qualité, charge du réseau, )
- Le contrôle de la configuration du système (mise a
jour des logiciels dévolution et des nouvelles fonctionnalités,
introduction dans le réseau de nouveaux équipements);
- La maintenance (tests des équipements)
sommaire
Architecture en couches
RR : Radio Resource Management gère
ladmnistration des fréquences et canaux Principalement
linterface radio.
Garantit un lien stable en changeant de cellule > Handover dans
le RR (pas le MM, en effet, la mobilité est vue du point de
vue macro-mobilité)
Fonctions
I Monitoring du BCCH, PCH
I Administration du RACH
I Demande / assignation de canaux
I controle de puissance de la MS et synchro
I Handover
RR implément ´e dans la MS, BTS, BSC, MSC
La conversion du 64 Kbits/s au 13Kbits/S (TRAU)
Sur l'interface radio, la voix est codée sur 13 kbits/s, or
le réseau fixe gère des circuits de parole de 64 kbits/s
dou il faut réaliser dans le réseau un transcodage
13-64 kbits/s. La norme n'impose pas d'implanter les transcodeurs
en un endroit précis, mais la place forcément dans le
BSS.
Cependant, pour économiser des circuits de parole, il est logique
de transcoder le plus tard possible, c'est à dire le plus près
possible du MSC. Aussi, les transcodeurs sont généralement
placés physiquement à coté du MSC, mais font
fonctionnellement partie du BSC ce qui permet de transporter 4 communications
codées à 16 kbits/s (on complète les 13 kbits/s
par des bits de bourrage) sur une voie MIC à 64 kbits/s.
MM : Mobility Management Gère la localisation
de lutilisateur et les taches liées `a la mobilité
´
Fonctions
I Assigne la TMSI
I Localisation de la MS
I Mise `a jour de la localisation
I Authentification de la MS
I Identification, association/désassociation de la MS
MM implémenté dans la MS, MSC
CM : Communication Management contrôle des appels, services
supplémentaires (SMS, ...)
Fonctions
I Etablissement de lappel (de ou vers la MS)
I gestion des appels durgence
I Fin dappel
I signalisation DTMF
I modification en cours dappel
CM implémentédans la MS, MSC, GMSC
Les protocoles et les équipements
sommaire
Les principales interfaces
Une interface est le lien entre 2 entités du réseau,
sur lequel transitent des informations particulières.
Par exemple, la BTS et le BSC sont connectés, il existe donc
une interface entre ces deux entités, mais le HLR n'est pas
directement lie a la BTS, donc il n'existe pas d'interface entre ces
deux entités.
Chaque interface, désignée par une lettre,
est totalement spécifiée par la norme, c'est-à-dire
que les informations sont transmises dans des messages précis,
sous un format et à un emplacement du message précis,
à des moments précis.
Cela permet théoriquement d'utiliser les équipements
de différents constructeurs sans aucune incompatibilité.
L'interface à respecter de façon impérative est
l'interface D car elle permet à un MSC / VLR de dialoguer avec
le HLR de tout autre réseau. Sa conformité avec la norme
permet donc l'itinérance internationale. L'interface A sépare
le NSS du BSS. La conformité du BSC et du MSC à la recommandation
permet aux opérateurs d'avoir différents fournisseurs
pour le NSS et le BSS.
Nom
|
Localisation
|
Utilisation
|
Um ou Air ou Radio |
MS BTS |
Interface radio |
Abis |
BTS BSC |
Divers (transfert des communications
) |
A |
BSC MSC |
Divers (transfert de données) |
B |
MSC VLR |
Divers (transfert de donnée) |
C |
GMSC HLR |
Interrogation du HLR pour appels
entrants |
D |
VLR HLR |
Gestion des informations dabonnés
et de localisation |
E |
MSC MSC |
Exécution des Handover |
F |
MSC EIR |
Vérification de lidentité
du terminal |
G |
VLR VLR |
Gestion des informations des abonnés |
H |
HLR AUC |
Echange des données dauthentification |
|
SM - GMSC- HLR |
Interrogation du HLR pour SMS entrant |
|
MSC SM GMSC |
Transport de messages courts, |
Les interfaces désignées par des lettres
de A à H dans le tableau ci-après ont été
définies par la norme GSM. Bien souvent, le découpage
des fonctions entre les éléments du réseau (VLR
et MSC) par exemple est effectué par les constructeurs (Nokia
Siemens network, Ericsson, Alcatel
) qui ne respectent pas forcement
les règles définies dans le tableau.
Le sous-système radio
La recommandation GSM établit un découpage des
fonctions et une réparation de celles-ci sur divers équipements.
Par exemple, les handovers seront pris en charge par diverses entités
selon le type de handover effectué et les différentes
phases de celui-ci. La structure en couches reprend ce découpage
en respectant la philosophie générale des couches OSI.
Dans le BSS, on retrouve principalement les trois
couches basses de l'OSI : couche physique, couche liaison de données
et couche réseau, cette dernière étant découpée
en plusieurs souscouches qui concernent plusieurs interfaces.
La couche 1 où couche physique définit l'ensemble
des moyens de transmission et de réception physique de l'information
(traitement bit par bit). Sur les interfaces A et Abis, la transmission
est numérique, le plus souvent sur des voies MIC à 64kbits/s.
Sur l'interface radio, cette couche est plus compliquée du
fait des nombreuses opérations à effectuer : codage
correcteur d'erreurs, multiplexage des canaux logiques, mesures radios
à effectuer.
La couche 2 ou liaison de données a pour objet de fiabiliser
la transmission entre deux équipement par un protocole dit
de fiabilisation (traitement trame par trame). Les protocoles adoptés
sur le BSS comportent un mécanisme d'acquittement et de retransmission
des trames et sont assez similaires au protocole HDLC. Ces protocoles
sont: sur la liaison Abis, le LAPD (utilise dans le RNIS) et entre
la MS et la BTS, la spécificité de la couche physique
requiert un protocole dérivé du LAPD : le LAPDm (m pour
mobile).
La couche 3 où couche réseau a pour objet d'établir,
de maintenir et de libérer des circuits commutés (parole
ou données) avec un abonné du réseau fixe. Cette
couche est divisée en 3 sous-couches :
- La sous-couche Radio Ressource RR intègre l'ensemble des
aspects purement radios : établissement, maintenance et libération
des différents canaux logiques. Dans la MS, elle a pour rôle
de sélectionner les cellules et de surveiller leur voie balise.
La plupart des messages RR transitent par la BTS sans interprétation
et sont directement traités par le BSC ou la MS : chiffrement,
basculement du mobile vers un canal dédié à sa
communication, exécution du handover,
. Cependant, certains
messages, comme par exemple l'ordre d'activation d'un TRX, concernent
directement la BTS et sont échangés d'abord entre le
BSC et la BTS, puis entre la BTS et la MS. Pour cela, la BTS comporte
donc une première entité appelée BTS Management
pour traiter les commandes en provenance du BSC (entité que
l'on retrouvera donc dans le BSC) et une seconde entité appelée
RR pour dialoguer avec le mobile. Cette entité RR est
comprise dans la sous-couche RR du mobile.
- La sous-couche Mobility Management MM gère l'itinérance
de la MS. Elle prend donc en charge la mise à jour de localisation
du mobile, l'authentification et l'identification de l'abonné,
l'allocation du TMSI et la demande de service (en cas d'appel sortant).
- La sous-couche Connections Management CM est elle-même découpée
en 3 parties :
Lentité Call Control CC traite la gestion
des connexions de circuits avec Ie destinataire final: établissement
et fin d'appel, modifications en cours d'appel,
L'entité Short Message Service SMS assure la transmission et
la réception des messages courts,
L'entité Supplementary Services SS gère les services
supplémentaires.
Les sous-couches CM et MM ne sont pas gérées au sein
du BSS, L'ensemble des messages CM et MM transitent par la BTS et
par le BSC sans être analysés.
Le déroulement dune liaison :
Lorsque l'utilisateur met son terminal en marche, celui-ci essaie
de se connecter à une station de base en explorant la bande
de fréquences disponible dans la cellule.
La station de base est identifiée par les messages que cette
dernière émet sans arrêt sur le canal logique
de la cellule, une fois que le terminal a choisi sa cellule en fonction
de la puissance des signaux reçus, il se fait connaître
grâce au dialogue qui s'établit entre la carte d'identification
et la station de base.
Le numéro de la zone de localisation du mobile est alors mémorisé
dans l'enregistreur de localisation des visiteurs.
La station mobile doit effectuer cette opération régulièrement
pour faire connaître sa situation géographique.
C'est le terminal qui détecte si une nouvelle cellule est mieux
appropriée pour ses communications et qui l'indique à
la nouvelle station de base qui relaiera cette information dans l'enregistreur
de localisation des visiteurs.
Si la zone de localisation est modifiée, ce changement géographique
est détecté par l'enregistreur de localisation des visiteurs
qui dialogue avec le terminal pour mettre sa base de données
à jour.
C'est cet enregistreur de localisation des visiteurs qui avertit l'enregistreur
de localisation nominal du changement et celui-ci à son tour
vient mettre à jour l'enregistreur de localisation des visiteurs
de la zone qui a été quittée.
Appel terminal vers BTS : le mobile demande une bande passante
par l'intermédiaire dun canal logique, puis transmet
le n° d'appel au centre de commutation des services mobiles qui
l'envoie aux commutateurs du réseau fixe de l'opérateur.
La gestion d'un appel à destination d'un mobile est plus complexe.
L'opérateur est indiqué par le type de n° du mobile.
L'appel est acheminé vers le MSC le plus proche qui, grâce
aux premiers chiffres, détecte l'emplacement de l'enregistreur
de localisation nominale. Après interrogation de cet enregistreur,
l'appel est acheminé jusqu'au MSC concerné qui, grâce
à son enregistreur de localisation des visiteurs, véhicule
l'appel jusqu'à la station de base concernée.
Celle-ci envoie alors un message de diffusion (Paging) qui permet
au mobile de reconnaître son adresse et de demander l'établissement
de la communication .
Le Handover :
Dans un réseau cellulaire, la liaison radio entre un Mobile
et une BTS nest pas allouée définitivement pour
toute la conversation, le " handover " ou Itinérance,
représente la commutation dun appel en cours vers un
autre canal ou une autre cellule.
Il y a 4 types de handovers, qui se distinguent suivant les composants
quils mettent en jeu Ainsi les changements peuvent se faire
entre ¾
- Canaux dune même cellule (saut de fréquence)
- Cellules (BTS) sont sous le contrôle dun même
BSC
- Cellules sous le contrôle de différents BSC, mais qui
appartiennent au même MSC
- Cellules sous le contrôle de différents MSC
Les 2 premiers types sont appelés handovers internes, car ils
nimpliquent quun BSC ainsi, dans le but de gagner de la
bande passante, ils sont mis en place uniquement par le BSC concerné
sans impliquer le MSC, sauf pour lui annoncer la réussite du
handover.
Les 2 derniers types de handovers, appelés handover externes,
sont dirigés par le MSC.
Dans le cas de changements de cellules sous le contrôle de différents
BSC qui appartiennent au même MSC, on parle de MSC dorigine
.
Dans le cas ou le changement entraîne un changement de MSC on
parle de MSC relais.
Il existe enfin un cinquième type de handover qui intervient
dans linterconnexion à un autre réseau comme lors
dun passage dans un autre pays qui entraîne la connexion
à un autre réseau daccueil du nouveau pays atteint.
Principe de Handover :
Les handovers peuvent donc être mis en place soit par le portable,
soit par le MSC.
Ainsi, pendant ces " time slot " inutilisés, le portable
scanne les " canaux de contrôle des diffusions ; des cellules
avoisinantes.
Il constitue ensuite une liste des 6 meilleures cellules, basée
sur lintensité du signal. Ces informations sont envoyées
au BSC et au MSC, au moins une fois par seconde et vont être
utilisées dans lalgorithme du handover.
Le BSC ne sait pas en général si le faible signal est
dû à de fortes perturbations ou au fait que le portable
est passé dans une autre cellule.
Cest pourquoi, le BSC va utiliser un algorithme.
Il en existe deux principaux basés sur le contrôle de
lénergie, mais un seul est utilisé, il est choisi
par les opérateurs.
Ces deux algorithmes sont:
- Lalgorithme du " minimum de performance acceptable "
donne la priorité à la maîtrise de lénergie
par rapport au handover.
Ainsi, lorsque le niveau du signal est en dessous dun certain
point, la puissance du portable est augmentée. Si cela naugmente
pas la qualité du signal, alors un handover est mis en place.
Cest la plus simple et la plus commune des méthodes utilisées.
Son inconvénient acceptable est de déformer les limites
des cellules lorsquun portable communique à son pic de
puissance et se déplace en dehors des limites de sa cellule.
- Lalgorithme du " minimum de puissance " utilise
les handovers pour essayer de conserver ou daméliorer
la qualité du signal avec autant ou moins de puissance. Ce
système évite les déformations des limites des
cellules et réduit les interférences entre canaux, mais
il est très compliqué.
La Mise à jour des emplacements :
Un portable allumé est informé dun appel entrant
par un message sur le canal logique de la cellule. Ainsi, une solution
extrême serait denvoyer un message dans chaque cellule
du réseau, mais il y aurait bien évidement une grosse
perte de bande passante.
Une autre solution serait que le portable envoie constamment sa position
à la cellule. Cela permettrait quun seul message dappel
soit envoyé, mais cela créerait beaucoup de pertes,
à cause du grand nombre de message de localisation envoyé
par le portable. La solution utilisée dans le GSM est un compromis.
Ainsi, les cellules sont regroupées en " zones de localisation
".
Des messages de localisation sont demandés lorsque le portable
change de " zone de localisation ", et les messages dappels
entrant sont envoyés dans la zone correspondante.
La localisation et le routage des appels utilisent le MSC et ses 2
bases de registres ; le HLR et le VLR. Quand un portable passe dans
une nouvelle zone, il doit sauthentifier avec le réseau
pour indiquer sa nouvelle position.
Dans le cas habituel, un message de mise à jour de la localisation
est envoyé au nouveau MSC/VLR, qui enregistre les informations
et les envoient au HLR de labonné.
LAuthentification et la Sécurité :
Comme les ondes radio sont accessibles à tous, lauthentification
de lusager (pour prouver quils sont ce quils prétendent
être) est très importante. Lauthentification implique
2 entités :
la carte SIM dans le portable, et le centre dauthentification
(" AUC "). Chaque abonné à une clé
secrète X, dont une copie est enregistrée dans la carte
SIM et dans lAUC.
Un autre niveau de sécurité est mis en place sur le
portable lui-même. En effet, le portable est identifié
par un numéro unique (IMEI). Une liste des IMEI qui sont sur
le réseau est stockée dans le EIR.
Le EIR renvoie une des réponses suivantes aux requêtes
qui lui sont faites:
Sur liste blanche: le portable a le droit de se connecter au réseau
Sur liste grise: le portable est sous observation, pour problèmes
possibles
Sur liste noire: le portable a été déclaré
comme volé ou non valide. Le portable nest pas
autorisé à se connecter.
Services Offerts par le GSM
Le réseau GSM permet doffrir un grand nombre de fonctions
non disponibles avec les systèmes analogiques. Il assure des
services de base incluse essentiellement :
- télé services : la téléphonie, la télécopie,
la messagerie vocale, laffichage des messages courts, le vidéotex.
- Le roaming international : la normalisation de ce système
permet à lusager de bénéficier dune
mobilité à léchelle mondiale.
- services supplémentaires : lidentification dappel,
le renvoi dappels, lappel en instance, la mise en garde,
lappel entre plusieurs abonnés, le groupe fermé
dabonnés, les services liés à la taxation,
la restriction dappels.
- Les appels durgence.
- Les messageries courtes.
- La radiotéléphonie
- Il donne accès à des services supplémentaires
:
- Lidentification des numéros appelants
- Transmission de données : 1200 b/s jusquà 9600
b/s.
- Informations : alertes, annonces stratégiques, résultats
financiers,
- Coût des services : Connaissances des coûts des services
accessibles a partir du mobile
- Accès aux modules : comptabilité, finances, état
des stocks,
- Intranet Internet : Accès à l'annuaire de l'entreprise,
fiches, catalogues, références et administration
sommaire
Liste des différentes voies logiques
La figure ci dessous représente l'architecture
des protocoles GSM des différents éléments
du réseau.
Le protocole Mobility Management (MM) gère l'identication,
l'authentification sur le réseau et la localisation d'un
terminal. Cette application se trouve dans le sous réseau
de commutation (NSS) et dans le mobile car ils doivent tous
deux connaître la position du mobile dans le réseau.
pile protocolaire des différents sous système
Au niveau applicatif, on distingue les protocoles suivants qui,
au travers de différents éléments du réseau,
relient un mobile à un centre de communication (MSC):
1 - Le protocole Call Control (CC) prend en
charge le traitement des appels tels que l'établissement,
la terminaison et la supervision.
2 - Le protocole Short Message Service (SMS) qui permet l'envoi
de courts messages au départ d'un mobile. La longueur
d'un SMS est limité à 160 caractères de
7 bits, soit 140 bytes.
3 - Le protocole Supplementary Services (SS) prend en charge
les compléments de services. La liste de ces services
est longue mais, à titre d'exemple, citons le Calling
Line Identification Presentation (CLIP), le Calling Line Identification
Restriction (CLIR) et le Call Forwarding Unconditional (CFU).
4 - Le protocole Mobility Management (MM) gère l'identification,
l'authentification sur le réseau et la localisation d'un
terminal. Cette application se trouve dans le sous-réseau
de commutation (NSS) et dans le mobile car ils doivent tous
deux connaître la position du mobile dans le réseau.
5 - Le protocole Radio Ressource management (RR) s'occupe de
la liaison radio. Il interconnecte une BTS et un BSC car ce
dernier gère l'attribution des fréquences radio
dans une zone.
Les trois premiers protocoles applicatifs pré-cités
(CC, SMS et SS) ne sont implémentés que dans les
terminaux mobiles et les commutateurs; leurs messages voyagent
de façon transparente à travers le BSC et le BTS
Canaux logiques de lInterface radio
du terminal mobile/Station de base
Linterface radio représente la partie délicate
de la chaîne de transmission et le système doit
faire face aux différents problèmes du lien mobile-eéseau
au niveau de la propagation (atténuation,évanouissements,
interférences...), mais aussi au niveau de la gestion
du réseau : il est nécessaire
davoir des fonctions de contrôle pour que le mobile
se rattache à la station de base la plus favorable, pour
établir et surveiller le déroulement dune
communication ou encore assurer le handover.
Pour faciliter la gestion du mobile et la communication, on
définit différents canaux logiques qui sont multiplexés
temporellement dans des trames, supertrames et hypertrames.
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Les interfaces A-bis, A et X25
Présentons brièvement les trois types
d'interface qui relient le BSC respectivement à la station
de base (interface A-bis), au commutateur (interface A) et au centre
d'exploitation et de maintenance (interface X25).
L'interface A-bis
La couche physique est définie par une liaison PCM
à 2 [Mb/s] (recommandation de la série G de l'ITU) et
la couche liaison de données est composée du protocole
Link Access Protocol D-channel (LAPD).
Comme le canal de liaison PCM a un débit unitaire de 64 [kb/s]
et que le débit par canal radio GSM est de 13 [kb/s], il faut
donc adapter le débit. Cette fonction est appelée transcodage
et elle est réalisé dans une unité appelée
Transcoding Rate and Adaptation Unit (TRAU).
Deux solutions sont techniquement possibles et rencontrées
dans les réseaux GSM:
- Mutliplexer quatre canaux à 13 [kb/s] pour produire un canal
à 64 [kb/s].
- Faire passer le débit de chaque canal à 64 [kb/s].
Tout est affaire de compromis et de choix. L'avantage de la première
solution est de diminuer le débit entre la station de base
et le BSC où le trafic est fortement concentré. La seconde
solution offre par contre l'avantage de banaliser les équipements
du système en ramenant tous les équipements à
64 [kb/s]. Souvent, la deuxième solution est utilisée
au niveau des commutateurs et la première au niveau du BSC
afin de garder l'avantage du faible débit de parole.
L'interface A
La couche physique est toujours définie par une liaison
à PCM à 2 [Mb/s] mais c'est le protocole CCITT numéro
7 qui est utilisé pour la couche liaison de données.
Le centre de commutation mobile est relié au sous-système
radio via l'interface A.
Son rôle principal est d'assurer la commutation entre les abonnés
du réseau mobile et ceux du réseau commuté public
(RTC) ou du réseau ISDN. D'un point de vue fonctionnel, il
est semblable à un commutateur de réseau ISDN, mis à
part quelques modifications nécessaires pour un réseau
mobile. De plus, il participe à la fourniture des différents
services aux abonnés tels que la téléphonie,
les services supplémentaires et les services de messagerie.
Il permet encore de mettre à jour les différentes bases
de données (HLR, VLR et AuC) qui donnent toutes les informations
concernant les abonnés et leur localisation dans le réseau.
Les commutateurs MSC d'un opérateur sont reliés entre
eux pour la commutation interne des informations. Des MSC servant
de passerelle (Gateway Mobile Switching Center, GMSC) sont placées
en périphérie du réseau d'un opérateur
de manière à assurer une inter-opérabilité
entre réseaux d'opérateurs.
L'interface X25
Cette interface relie le BSC au centre d'exploitation et de maintenance
(OMC). Elle possède la structure en 7 couches du modèle
OSI.
sommaire
Empilement des protocoles dans le BSS
Sous-système réseau
Léchange de signalisation au sein du NSS se fait
en utilisant la Signalisation Sémaphore n°7 , SS7,
Cette signalisation n'est pas détaillée car elle ne
concerne pas le système GSM en particulier : elle définit
un standard au niveau mondial, optimisé pour les réseaux
numériques, d'un haut niveau de fiabilité et évolutif
pour convenir à l'élaboration de services futurs.
Par opposition à la signalisation voie par voie, la signalisation
par canal sémaphore peut se définir comme une méthode
dans laquelle une seule voie, le "canal sémaphore",
achemine, grâce à des messages étiquetés,
l'information de signalisation se rapportant à une multiplicité
de circuits de parole.
Les avantages de la SS7 sont les suivants :
- la possibilité de transférer de la signalisation pure
indépendamment de l'établissement d'un circuit,
- la possibilité de transférer la signalisation à
fort débit pendant une communication
- sans que l'utilisateur ne soit gêné,
- la possibilité de réserver les circuits pour un appel
seulement lorsque le correspondant demande est réellement joignable.
La gestion de l'itinérance nécessite le développement
du protocole Mobile Application PamMAP particulier au GSM et
gérant les dialogues entre les équipements du NSS.
Le protocole Message Transfer Part MTP en est une application aux
3 premières couches du modèle OSI. II est implanté
dans les MSC, VLR et HLR et offre un service de transfert fiable des
messages de signalisation reparti sur 3 niveaux :
- Le niveau 1 définit les caractéristiques physiques,
électriques et fonctionnelles de la liaison et les moyens d'y
accéder. Les supports utilises sont en général
les conduits numériques MIC a 64 kbits/s,
- Le niveau 2 définit les fonctions et les procédures
de transfert des messages de signalisation de façon a fournir
un transfert fiable entre deux points. Il contient un mécanisme
de contrôle de flux, de détection d'erreur et de correction
par retransmission ;
- Le niveau 3 définit une fonction de routage au sein du réseau
SS7 national et une fonction de gestion du réseau. La gestion
du réseau est effectuée par des procédures de
rétablissement et de maintien des conditions normales de fonctionnement.
Elles peuvent avoir pour effet de détourner le trafic de signalisation
sur un ou plusieurs canaux de secours. Pour détecter les défaillances,
elles utilisent les informations de surveillance répercutées
par le niveau 2.
De même, les protocoles Signalling Connection Part SCCP et Transaction
Capabilities Application Part TCAP sont implantés à
partir du BSC et sont utilisés pour offrir l'itinérance
internationale et l'échange de signalisation non liée
à l'établissement d'un circuit.
Le protocole de gestion d'appel, le SSUTR2 en France ou VISUP dans
d'autres pays, est utilisé pour l'établissement des
appels entre les différents MSC / VLR du réseau GSM
et avec les centraux du réseau fixe.
Enfin, entre le BSC et le MSC, une des applications du MAP, le BSS
Application Part BSSAP permet, grâce à deux nouveaux
protocoles :
- lechange des messages de gestion du lien BSC - MSC par le
BSSMAP ;
- l'encapsulation des messages des couches MM et CM par le protocole
Direct Transfer Application Part DTAP, rendant ainsi le BSC transparent
aux messages échangés entre la MS et le MSC.
sommaire
Partage des ressources
Multiplexage par TDMA statique
Une liaison entre un téléphone mobile et une antenne-relais
utilise deux canaux de transmission : un pour la voie montante
et un pour la voie descendante. Un canal est constitué
d'une onde radio (la porteuse) dont la fréquence varie
dans une plage de 200 kHz de largeur et pendant un huitième
du temps.
Etablissement dune communication entre
des mobiles et la station de base.
La figure illustre le principe utilisé
: une antenne-relais transmet vers 3 téléphones
mobiles, notés P1, P2 et P3, au moyen d'une porteuse
dont la fréquence nominale est comprise entre 935 et
960 MHz (cas du GSM 900). Cette fréquence nominale est
de 950 MHz dans lexemple de la figure.
Le message binaire (constitué de 0 et de 1) module la
fréquence instantanée de la porteuse dans une
plage étroite centrée autour de la fréquence
nominale. La porteuse ainsi modulée occupe une largeur
de 200 kHz comprise entre 949,9 et 950,1 MHz.
Durant un premier intervalle de temps T1, d'une durée
de 577 µs, la porteuse est utilisée pour transmettre
vers le téléphone P1 ; cet intervalle de temps
est appelé « time slot » dans la terminologie
GSM. Ensuite, le téléphone P2 reçoit pendant
le second « time slot » T2. De la même manière,
le téléphone P3 recevra les informations qui lui
sont destinées pendant le troisième « time
slot » T3, et ainsi de suite s'il y a d'autres téléphone
mobiles dans la cellule. Une porteuse peut ainsi être
partagée par 8 téléphones mobiles. A la
fin du « time slot » T1, le téléphone
P1 devra attendre pendant 7 « time slots » avant
de recevoir à nouveau. La transmission d'un canal (c'est-à-dire
une conversation) se fait donc de manière discontinue
; ce procédé est appelé « multiplexage
temporel » ou encore « time division multiple access
» (TDMA)
Il est à noter que cette transmission
« saccadée » n'est pas perceptible pour l'utilisateur,
car la transmission pendant un « time slot » s'effectue
à un débit 8 fois supérieur à celui
correspondant à la restitution du signal, autrement dit,
la transmission vers le téléphone P1 s'effectue
pendant le «
time slot » T1 et la restitution du signal vocal occupe
8 « time slots » (c'est-à-dire 4,615 ms).
La figure ci dessous illustre ce processus.
Partage en temps et en fréquence d'une bande de fréquences
GSM
Rmq : Le terme intervalle de temps nest
jamais utilisé en téléphonie GSM, car,
vu dun mobile, il sagit plutôt dune
salve dinformation.
En conséquence, on utilise plutôt le terme anglo-saxon
burst (salve), emprunté au système radar.
La figure ci dessus présente le format des bits transmis
pendant un « time slot ». Il comprend un train de
148 bits d'une durée de 3,7 µs, ce qui correspond
à 547,6 µs. Ce train de 148 bits est appelé
«burst » ; il comporte :
- 3 bits den-tête et de queue : permettent d
« entourer » le burst
- Au centre, 26 bits : une séquence dapprentissage
pseudo-aléatoire. Par un calcul dintercorrelation,
cette séquence permet de retrouver le centre du burst
et de synchroniser la lecture des données à la
réception.
- Temps mort de 8,25 bits. Pendant cette durée, aucune
information nest réellement transmise.
Sachant qu'un mobile peut être à 70km d'une BTS,
le retard de propagation varie.
Ce temps mort permet de prendre en compte le retard darrivée
du burst du fait de la distance
- Deux paquets de données de 57 bits, suivis ou précédés
par 1 bit de préemption.
Lutilité de ce bit sera vue dans l'étude
sur les canaux logiques .
Chaque utilisateur plein débit utilise un slot par trame
TDMA (toutes les 2 trames TDMA pour un utilisateur demi- débit).
Un "canal physique" est donc constitue de la répétition
périodique d'un slot de la trame TDMA sur une fréquence
particulière.
Dans ce slot, qui a une notion temporelle, l'élément
d'information est appelé burst. On dit que le GSM est
orienté circuit: il réserve à chaque utilisateur
une portion des ressources (1 timeslot parmi 8 sur une paire
de fréquences), qui n'est partagée avec personne
d'autre, jusqu'à la de connexion de l'utilisateur.
On peut donc dire que le GSM est un système F/TDMA puisque
les ressources sont partagées en fréquence et
en temps.
Enfin, dans le système GSM, un mobile émet et
reçoit à des instants différents.
Au niveau du canal physique alloué au mobile, l'émission
et la réception d'informations sont donc décalées
dans le temps de 3 timeslots.
Il existe deux solutions pour transmettre la voix dans les bursts.
La première et la plus simple consiste à utiliser
4 bursts entiers pour transmettre 20 ms de parole.
Dans ce cas, on les remplit directement avec les huit paquets
de 57 bits. Il y en a donc 4 pour 20 ms de données. La
seconde solution consiste cette fois-ci à utiliser 8
bursts.
Pour remplir complètement les bursts, on chevauche les
données correspondant à 20 ms comme le schéma
ci-dessous le montre.
La durée d'un « time slot » étant
de 577 µs, le train de 148 bit est en fait suivi d'une
interruption de la transmission (appelée « Guard
period »), d'une durée de 29,4 µs, et dont
le but est de séparer le contenu de 2 « time slots
» successifs.
Multiplexage par FDMA dynamique.
Face au fading de Rayleigh, le FDMA dynamique a été
mis en place. Ce saut en fréquence permet de ne pas rester
sur un noeud pour deux intervalles de temps successifs. De plus,
il assure un début de confidentialité de la communication.
La fréquence de transmission, entre un téléphone
mobile et une BTS, est modifiée à chaque «burt
». La figure suivante correspond au cas où la BTS
utilise 3 porteuses de fréquence f1, f2 et f3.
Chaque porteuse comporte 8 « time slots » c'est-à-dire
8 bursts numérotés de 0 à 7. Le 1er «
burst » est transmis à la fréquence f1,
le 2ème cest-à-dire 8 « time slots
» plus tard) à la fréquence f2, le 3ème
à la fréquence f3. Pour les 4ème, 5ème
et 6ème « bursts », on recommence le cycle
f1, f2, f3, et ainsi de suite.
Saut
de fréquences
Le procédé est appelé « frequency
hopping » en anglais ; il a comme avantage doffrir
une transmission dont la qualité moyenne est améliorée.
En effet, en pratique, la qualité dune liaison
radio (mesurée par le taux derreurs) peut varier
avec la fréquence de la porteuse.
Dans lexemple de la figure 8, il se pourrait que la réception
sur f3 soit de moins bonne qualité que sur f1 et f2 et
cela pour deux raisons :
a) Il est possible quune autre BTS (ou tout autre émetteur)
situé à bonne distance, utilise également
cette fréquence f3, ce qui a pour effet que tous les
téléphones mobiles recevant la fréquence
f3 captent, à la fois, les signaux de la BTS la plus
proche et ceux de la BTS éloignée émettant
à cette fréquence f3.. En cas de perturbations
importantes, la fréquence f3 pourrait même devenir
inutilisable.
b) Les réflexions sur le sol et sur les bâtiments
donnent lieu à un régime dondes stationnaires
(ou quasi stationnaires) caractérisé par des ventres
de vibrations (lamplitude du champ y est maximale) et
des noeuds de vibrations où le champ est nul dans le
cas dun régime purement stationnaire.
Rappelons également que la distance séparant un
ventre dun noeud est égale à un quart de
la longueur donde, soit environ 8 cm à la fréquence
de 900 MHz ; cette distance dépend donc de la fréquence
de la porteuse et il en découle que la position des ventres
et des noeuds varie avec la fréquence. Il est donc possible
que le téléphone mobile se trouve, précisément,
en un point P correspondant à un noeud de vibrations
pour la fréquence f3 ; si cest le cas, il peu probable
que ce point P soit également un noeud aux fréquences
f1 et f2.
Une communication utilisant des fréquences différentes
pour la transmission des « bursts » successifs bénéficiera
dune qualité moyenne nettement plus constante que
si la fréquence de la porteuse était fixe. Dans
notre exemple, la qualité moyenne dune communication
utilisant
successivement les fréquences f1, f2 et f3 sera forcément
moins bonne que si seulement f1 ou f2 étaient utilisées
; par contre elle sera supérieure à la qualité
de la transmission à la fréquence f3.
Ajoutons également que les algorithmes de détection
et de correction derreurs sont très performants
lorsque le taux derreurs reste faible. A linverse,
au-delà dun certain seuil, aucune correction nest
plus possible est les bit reçus sont perdus. Lutilisation
du saut de fréquence
apporte donc un gain en performance substantiel, pour autant,
bien sûr, que la qualité moyenne ne tombe pas sous
le seuil où lalgorithme de correction derreurs
nest plus en mesure de fonctionner efficacement.
Le saut de fréquence est utilisé, à la
fois, pour les voies montantes et descendantes. Par exemple,
avec le GSM 900, si la BTS transmet le 1er « burst »
à la fréquence f1, la réponse du téléphone
mobile sera transmise à la fréquence f1 - 45 MHz.
Pour le 2ème « burst » transmis à
la fréquence f2, la réponse du téléphone
mobile sera transmise à la fréquence f2 - 45 MHz,
et ainsi de suite pour les « bursts » suivants
|
sommaire
Canaux logiques GSM
Typologie des paquets
Chaque trame consiste en un certain nombre de bits. Ces bits
sont organisés suivant une structure qui diffère en
fonction du protocole applicatif mis en oeuvre pour chaque slot mais
aussi de l'état intermédiaire du protocole considéré.
La durée d'un paquet ( 0, 577 [ms]) correspond
à l'émission de 156, 25 bits, dont 114 bits de message
``net''. En admettant que les slots se suivent sans interruption,
un simple calcul ( $ {\frac{{156,25}}{{0,577*10^{-3}}}}$) montre que
le débit maximum vaut 270 [kb/s]. En pratique, le débit
maximum utile (en mode full-rate) ne dépasse pas 13 [kb/s]
en raison des bits nécessaires à la correction d'erreurs.
Pour la transmission des données, cette limite descend même
à 9, 6 [kb/s] en raison de la sur-protection nécessaire
à la garantie d'un taux d'erreur acceptable.
La norme définit 5 types de paquets fonctionnels,
appelés bursts dans la terminologie GSM:
- Les bursts d'accès qui sont envoyés par les mobiles
lorsqu'ils veulent entrer en contact avec le réseau.
- Les bursts de synchronisation qui contiennent les informations sur
la localisation et les fréquences utilisées.
- Les bursts normaux qui transportent les messages.
- Les bursts de correction de fréquence.
- Les bursts de bourrage (dummy packet) qui sont placés dans
les espaces vides si aucune donnée ne doit être envoyée.
Pour être précis, ce burst est composé de 2 salves
de 58 bits préfixés interrompus par une séquence
d'entraînement de 26 bits.
Tous les types de burst ont une forme semblable. Ils
sont composés, dans l'ordre, de:
- bits d'en-tête (tail bit, TB), nécessaires à
la synchronisation. Ils correspondent toujours au code 000 sauf pour
les bursts d'accès.
- 148 bits utiles dont le format dépend du type de burst.
- bits de fin, aussi appelés tail bit, terminés par
une période temporelle de garde requise pour permettre à
l'émetteur de réduire sa puissance de 70 [dB]. Elle
sert aussi à compenser la durée de transmission qui
est variable pour la réception d'un paquet au suivant si le
mobile a bougé.
La structure des 5 types de burst est représentée
ci contre
Codage des informations
Suivant la nature de 1'information à transmettre, les messages
d'information n'ont pas la même longueur ni la même protection.
Le codage de source de la parole sert à transformer le signal
analogique de parole en un signal numérique. Le but de ce codage
est de réduire le débit de façon à minimiser
la quantité d'information à transmettre. En effet, dans
le système GSM, à la sortie de ce codeur, ne sont transmis
que les coefficients des filtres numériques linéaires
(long terme LTP et court terme LPC) et le signal d'excitation (RPE)
et non pas le signal de parole initial. L'élément qui
effectue ces opérations en émission et en réception
est appelé un "codec".
Pour la parole plein débit, les 260 bits en
sortie du codeur de source sont repartis en 3 classes suivant leur
importance, et le codage de canal n'est appliqué qu'aux classes
qui doivent être les plus protégées, c'est-à-dire
les deux premières.
Les bits de CRC (Cyclic Redundant Control) sont utilisés pour
la détection d'erreurs ; pour la parole, si les 3 bits de CRC
indiquent une erreur , toute la trame est rejetée; pour les
canaux de contrôle, les 40 bits de CRC ont en plus une légère
capacité de correction d'erreur.
Les bits de traînée sont utilises pour vider le registre
a décalage du codeur de canal.
Le codage de canal sert à protéger contre les erreurs
en introduisant de la redondance. Ceci conduit à une augmentation
du débit, mais cette redondance est utilisée en réception
pour corriger les erreurs.
Le codage de canal est réalisé par des codes convolutionnels
qui, avec l'algorithme de Viterbi, assurent une correction efficace
d'erreurs. Le codeur de canal utilise en GSM est de taux 1/2,
Le poinçonnage est un élément
facultatif de la chaîne d'émission. Il consiste à
supprimer un certain nombre de bits dans le train de bits codes prêts
à être entrelacés, Ceci est fait dans le but de
faire "rentrer" le train de bits codes dans une boite du
format voulu, 456 bits en l'occurrence pour les données GSM.
Tous les bits supplémentaires devront être éliminés.
Cependant, si un train de bits a une longueur de (456 + n) bits, il
est hors de question de lui enlever les n derniers bits codes : cela
supprimerait toute la dernière partie des informations. On
enlève donc les n bits régulièrement tout au
long du train de bits, et on compte sur la redondance et les performances
du récepteur pour corriger les effacements qui ont été
ainsi "volontairement" introduits et dont le récepteur
connait l'emplacement.
L'entrelacement est utilise pour rendre plus aléatoire les
positions des erreurs qui arrivent généralement en salves
dans le contexte radio du fait des divers obstacles auxquels sont
soumis les signaux radios : immeubles, camions, feuillage ...
La technique consiste à mélanger les bits codes avant
leur transmission dans un burst pour augmenter les performances de
correction des codes correcteurs. En fait l'entrelacement permet de
fragmenter les paquets d'erreurs et de les transformer en erreurs
"isolées" afin de faciliter leur correction.
Format d'un burst normal
En réalité, il n'y a que 57 bits d'information
de part et d'autre de la séquence d'apprentissage : le 58ème
bit est utilisé pour indiquer un transfert spécial de
signalisation sur le canal logique FACCH.
Dans le cas général, l'entrelacement des 456 bits se
fait sur 8 demi-bursts. II se fait de la manière suivante :
- les 456 bits de chaque bloc sont mélangés suivant
un ordre défini par la norme ;
- les 456 bits sont regroupés en 8 groupes de 57 bits (8x57
= 456);
chaque groupe est inséré dans une moitié de burst;
l'autre moitié du burst est occupée par un autre groupe
de 57 bits d'un autre bloc de 456 bits.
sommaire
CANAUX LOGIQUES
Pour renforcer l'interface radio, qui est le maillon faible de
la chaîne de transmission, un certain nombre de fonctions de
contrôle ont été mises au point pour que le mobile
se rattache à une BTS favorable, pour établir une communication,
surveiller son déroulement et assurer les handovers.
Ces fonctions de contrôle engendrent des transferts de données:
remontées des mesures, messages de contrôle
Plusieurs canaux logiques ont été ainsi définis
pour les différents types de fonction (veille, scrutation,
mesures, contrôle ); ils forment une architecture complexe qu'il
est nécessaire de connaitre pour comprendre le fonctionnement
d'un mobile pendant les différentes phases de communication
ou pendant sa veille. Ils n'existent que sur l'interface radio et
perdent ensuite toute leur signification sur les autres interfaces
du systèmes : Abis, Ater, A,
Il faut sur l'interface radio : contrôler les paramètres
physiques avant et pendant les phases actives de transmission
La voie balise
Chaque BTS d'un réseau radiomobile dispose d'une voie balise.
La voie balise correspond à une fréquence particulière
appartenant à l'ensemble des fréquences allouées
à la BTS. Sur cette fréquence sont diffusées
des informations particulières permettant aux mobiles de détecter
la BTS, de se caler en fréquence et en temps et de donner les
caractéristiques de la cellule (identité, particularités
et autorisation d'accès ).
A la mise sous tension, un mobile cherche à se caler sur la
voie balise de la BTS la plus favorable autorisée. En état
de veille, il surveille constamment le signal reçu sur cette
voie et sur les voies balises des BTS du voisinage. Des que cela est
nécessaire, il se cale sur une nouvelle voie et change ainsi
de cellule de service.
En communication, un mobile du voisinage de cette BTS mesure périodiquement
sur cette voie le niveau de signal qu'il reçoit. Il détermine
par cette simple mesure s'il est à portée de la station,
et s'il en est proche ou éloigné. Il remonte ensuite
ces mesures dans les messages MEASUREMENT REPORT en vue de l'execution
d'un handover .
La voie balise des BTS correspond à :
une fréquence descendants: fréquence balise sur
laquelle les informations sont diffusées a puissance constante
pour permettre aux mobiles de faire des mesures de puissances reçues
fiables; le contrôle de puissance ne peut donc pas être
implanté sur cette voie ;
et a un ensemble de canaux logiques en diffusion sur cette
fréquence balise, généralement sur le slot 0
de la fréquence; FCCH, SCH et BCCH. Le saut de fréquence
ne peut donc pas être implanté sur cette voie;
VOIES DUPLEXES DEDIEES A UNE COMMUNICATION
Canal TCH
Le canal TCH est utilisé pour transmettre les informations
utilisateurs :
la parole à 13 kbits/s ("full rate" plein
débit), 12,2 kbits/s ("enhanced full rate", commercialisé
sous le nom de"Digital Haute Resolution" chez Bouygues Telecom)
ou 5,6 kbits/s ("half rate" demi- débit, pas encore
utilise par les opérateurs du fait de sa relativement mauvaise
qualité),
les données jusqu'a un débit utilisateur de 14,4
kbits/s.
Le TCH comprend les FN 0 à 11 et 13 à 24.
Canal SDCCH
SDCCH Stand-alone Dedicated Control CHannel. Canal de signalisation
pure, il ne nécessite qu'un débit limité à
800bits.
Le canal SDCCH est utilisé pour les établissements des
communications, les émissions/réceptions de messages
courts et les mises à jour de localisation. C'est le premier
canal dédié alloué au mobile, avant son basculement
éventuel sur un canal TCH. Sur ce canal se déroulent
toutes les procédures d'authentification, didentification
et de chiffrement.
Le canal SDCCH sert en particulier à l'émission / réception
de messages courts (Télémessages) ou à la réception
de services personnalises (abonnement aux services "SCOOP"
chez Bouygues Telecom: sport, news," astrologie, courses, loto,.)
lorsque le mobile n'est pas en communication à l'instant de
réception.
Canal SACCH
Une liaison radio est fluctuante, il nest pas possible de dédier
un canal à un mobile sans le contrôler en permanence.
Il faut constamment ajuster les paramètres pour conserver une
qualité de service acceptable. Enfin le réseau doit
vérifier que le mobile est toujours actif sur le canal.
Son débit est faible et le délai important (½
seconde). Le canal SACCH est un canal à faible débit:
1 burst d'information toutes les 26 trames.
On y trouve comme informations :
1. Gestion du TA (Temps dattente entre lémission
théorique et lemission réelle)
2. Contrôle de puissance démission du mobile.
3. Contrôle de la qualité du lien radio.
4. Rapatriement des mesures effectuées sur les stations voisines
.
Le SACCH se situe sur la trame FN12 d'une Multitrame26. Il sagit
dune trame réservée pour la signalisation dédiée.
Il faut 4 Multitrames pour un SACCH complet.
Idle ou état de veille : Il reste une trame par Multitrame26,
celle dont le FN est 25. Cette trame n'est pas utilisée pour
transmettre des données, mais pour écouter les voies
balises de toutes les BTS afin de mesurer la puissance reçu
dans le but de choisir la BTS la plus proche. Puisque tous les mobiles
d'une cellule ont les mêmes numéros FN, cela signifie
que tous seront silencieux en même temps pendant cette durée.
Seules les voies balises seront en émission sur la BTS.
Le canal SACCH supporte les informations suivantes :
Dans le sens montant remontée :
dans l'en-tête de tous les messages, des valeurs actuelles
de puissance d'émission du mobile et de son timing advance
dans le message MEASUREMENT REPORT, des mesures effectuées
par le mobile sur le canal courant et sur les BTS voisines
Dans le sens descendant :
transmission dans les messages SYSTEM INFORMATION :
dans l'en-tête de tous les messages, des valeurs commandées
par la BTS serveuse au mobile de puissance d'émission et de
timing advance du mobile
de l'identite et la zone de localisation de la cellule serveuse
de la liste des fréquences à scanner (correspondant
aux voies balises des BTS voisines)
des diverses fonctionnalités implémentées
sur la cellule serveuse : contrôle de puissance, transmission
discontinue et valeur du Radio Link Timeout (RLT) en nombre de trames
SACCH.
Multiplexage TCH plein débit SACCH
Le codeur de source de parole plein débit délivré
toutes les 20 ms un ensemble de bits qui sont codes sur 8 demi-bursts.
De manière temporelle, il faut donc transmettre 4 bursts de
parole toutes les 20 ms. Pendant une période de 120 ms, il
y a donc 24 bursts de parole à transmettre.
D'autre part, on a vu que le mobile pouvait émettre et recevoir
des données toutes les 4,615 ms (un slot déterminé
sur une fréquence particulière). Pendant une période
de 120 ms, il y a donc 120/4,615 soit 26 bursts d'information à
transmettre.
II reste donc deux slots libres. Un slot est utilisé pour le
canal SACCH, lautre slot est appelé slot idle et cette
structure de multiplexage est répétée toutes
les 120 ms, c'est-à-dire toutes les 26 trames TDMA (d'ou le
nom de multitrame a 26).
Multitrame à 26 pour Ie multiplexage TCH plein débit
/ SACCH
Le slot idle est utilisé par le mobile non pas pour se reposer
mais pour scruter les voies balises voisines que la BTS serveuse lui
a indiquées. Pendant ce laps de temps disponible, le mobile
tente de décoder le code BSIC diffuse sur le canal SCH du slot
0 des voies balises, puis il renvoie ces informations dans les messages
MEASUREMENT REPORT, accompagnées des mesures de puissance effectuées.
Utilisation du slot idle
Le canal SACCH transporte, comme nous l'avons vu, de la signalisation
à faible débit. Il ne convient donc pas aux actions
qui doivent être faites rapidement comme le handover. En ces
cas d'urgence, on suspend la transmission des informations utilisateurs
sur le canal TCH et on utilise la capacité ainsi libérée
pour un autre canal, le canal FACCH, pour la transmission de la signalisation
rapide. Ce canal est vu comme un vol de capacité du TCH, il
n'a pas de structure fixe dans les multitrames puisqu'il intervient
ponctuellement, en cas de handover.
Multiplexage SDCCH-SACCH
De même manière que pour le canal TCH, un canal SACCH
est alloué conjointement à chaque canal SDCCH, mais
la structure de la multitrame est différente puisqu'il s'agit
d'une multitrame à 51 trames. Sur la multitrame à 26
étaient multiplexés 1 canal TCH est son canal SACCH
associé. Sur cette multitrame à 51 sont multiplexés
8 canaux SDCCH et leurs canaux SACCH associés (une multitrame
sur deux),
Multiplexage des canaux non dédiés
Suivant la capacité de la BTS, le PCH et l'AGCH ont
des configurations variables. Cependant, tous les canaux logiques
non dédiés sont multiplexes sur une multitrame à
51 trames. Celle-ci se trouve sur le slot 0 de la voie balise et parfois,
en cas de forte capacité de la BTS, sur les slots 2, 4 et 6
de cette voie.
Dans le cas contraire d'une configuration minimale (faible capacité
de la BTS), le multiplexage peut être éventuellement
complété par 4 canaux de signalisation dédiés
SDCCH et leurs SACCH associés.
FACCH Fast Associated Control CHannel. Le canal
SACCH est trop lent (0,5s) pour des ordres urgents tels qu'un handover.
Dans ce cas, le FACCH permet de réagir rapidement. Ce canal
est construit en volant les ressources du TCH. On remplace dans un
burst 57 ou 114 bits de données par des bits d'information
urgente. Pour indiquer qu'il s'agit du FACCH et non du TCH, le bit
de préemption, collé aux 57 bits de
données, passe au niveau logique .
sommaire
VOIE BALISE, ACCES DESCENDANT DE DIFFUSION :
Ces voies sont toutes placées dans une même
Multitrame 51, leurs bursts ne sont pas soumis à la règle
du FDMA dynamique, et reste en permanence à la même fréquence.
La puissance émise sur cette fréquence est toujours
constante et ne suis pas la règle du FDMA dynamique, même
si certains slots sont utilisés comme voies dédiées.
Chaque BTS a sa propre voie balise. Ainsi, tous les mobiles pouvant
écouter la voie balise de toutes les BTS proches sont capables
de mesurer la puissance émise par chacune des BTS.
Cette mesure permet de décider lexecution dun handover
Canal FCCH
Le canal FCCH consiste en un burst très particulier
émis environ toutes les 50 ms. Ce burst est compose de 148
bits à "0". Emis sur une fréquence fo par
la modulation GMSK., il donne une sinusoïde parfaite de fréquence
fo + 1625/24 kHz qui permet au mobile de caler finement son oscillateur.
Le canal FCCH est présent uniquement sur le slot 0 de la voie
balise (fo).
En raison de la forte variabilité de l'amplitude des signaux
dans un environnement mobile, on préfère recourir à
un technique de modulation angulaire pour ce type d'environnement.
La technique de modulation utilisée pour porter le signal à
haute fréquence est la modulation GMSK (Gaussian Minimum Shift
Keying). Comme le suggère son nom, il s'agit d'une variante
d'une modulation MSK appartenant à la famille des modulations
de fréquence (FM) numériques. On utilise la GMSK car,
en raison de la transition rapide entre 2 fréquences ( fc -
$ \triangle$f et fc + $ \triangle$f), la modulation par MSK aurait
nécessité une trop large bande de fréquences.
La modulation GMSK consiste en une modulation de fréquence
à deux états portant non pas sur la séquence
originale mais sur une nouvelle séquence dont le bit n est
produit comme le résultat de la fonction du OU exclusif (XOR)
entre le bit courant et le bit précédent. Après
application du XOR, le signal est filtré. La figure 4 montre
la création d'un signal modulé par GMSK.
Au bout du compte, il faut une largeur de 200 [kHz] par fréquence
porteuse. Sachant que le débit atteint 270 [kb/s], on atteint
un rapport du débit à largeur de bande, appelé
efficacité spectrale, proche de 1. Cette valeur est typique
pour des environnement mobiles, ce qui signifie que, pour doubler
le débit, il n'y a d'autre solution que de doubler la largeur
de bande.
Canal SCH Synchronisation CHannel.
Le canal SCH fournit aux mobiles tous les éléments
nécessaires à une synchronisation complète en
temps.
La séquence d'apprentissage est plus longue que dans un burst
normal (64 bits au lieu de 26) pour permettre au mobile de faire une
analyse fine du canal de transmission.
Les informations diffusées sur le canal SCH sont les suivantes
:
un numéro de trame permettant au mobile de savoir quel
canal SCH de la multitrame il a décodé,
le code BSIC de la BTS dont le rôle est de discriminer
plusieurs BTS peu éloignées ayant la même fréquence
balise :
Elle occupe les slots 0 des FN 1, 11, 21, 31, 41.
Ce canal diffuse les numéros FN des trames. Elle comporte une
séquence d'apprentissage de 64bits au lieu de 26 afin d'augmenter
la précision de synchronisation d'un mobile. Elle diffuse également
le numéro BSIC, Base Station Identification Color, qui informe
le mobile sur les fréquences utilisées dans la zone
couverte par une BSC.
Le canal BCCH Broadcast
Control CHannel
Voie de diffusion des règles d'accès,
de mise en fonctionnement. Elle décrit l'organisation des canaux
de la cellule dans laquelle se trouve la BTS et des cellules voisines.
- Diffuse les données caractéristiques de la cellule
;
- Diffusion régulières dinformations systèmes
de plusieurs types ;
- Contient les règles daccès à la cellule.
Permet au mobile sil peut se mettre en veille sur la cellule,
après une mise sous tension ou après y être entrer
(Niveau minimal de signal exigé, niveau maximal de puissance
autorisé, hystérésis nécessaire pour la
re-sélection de cellules (2 dif/seconde) ;
Dautres informations diffusées chaque seconde, permettent
aux mobiles de se mettre en conformité avec lorganisation
de la cellule :
- Description de lorganisation des canaux de contrôle
commun indique aux MS les slots à écouter pour détecter
les appels diffusés.
- La description de lorganisation du canal CBCH permet au MS
de recevoir les messages utilisateurs diffusés.
- La description des cellules voisines donne les fréquences
des voies balises des cellules voisines.
- La liste des porteuses allouées à la BS est nécessaire
au MS lorsquil est en communication et que le saut de fréquence
est activé.
- De plus, un ensemble de paramètres nécessaire à
différentes fonctions liées au déroulement des
communications est diffusé : Contrôle de puissance, valeur
de hors temp.
- Chaque BS diffuse également son identité complète
(CI, Cell Identity) au sein de la zone de localisation.
Le canal BCCH est présent au moins sur le slot 0 de la voie
balise et peut parfois aussi se trouver sur les slots 2,4 ou 6 de
cette même voie.
sommaire
VOIE COMMUNE CCCH (COMMON CONTROL CHANNEL)
Les canaux de contrôle commun
Canal RACH Random Acces CHannel
Lorsque les mobiles veulent effectuer une opération
sur le réseau, quelle qu'elle soit (mise à jour de localisation,
envoi de messages courts, appel d'urgence ou normal (entrant ou sortant),
ils doivent établir une liaison avec le réseau.
Pour cela, ils envoient vers la BTS une requête très
courte codée sur un seul burst.
Cette requête est envoyée sur des slots particuliers
en accès aléatoire de type ALOHA discrétisé
(émission sans vérification préalable de l'occupation
du canal, mais seulement possible à des instants précis).
L'ensemble des slots réservés à cette procédure
s'appelle le canal RACH.
Le mobile ne connait pas à cet instant le délai de propagation
entre l'endroit ou il se trouve et la BTS. Le délai de garde
est de 252 µs, ce qui permet d'envisager une distance maximale
entre la BTS et le mobile d'environ 35 km.
Le burst transmet les informations suivantes :
type de service demandé (appel entrant, appel sortant,
appel d'urgence, mise à jour de localisation, émission
de message court),
un nombre aléatoire utilisé pour discriminer
les mobiles en cas de collision qui permet au mobile de repérer
si la réponse lui est véritablement destinée.
La séquence d'apprentissage est un peu plus longue que dans
les bursts normaux car le mobile n'est pas complètement synchronisé
avec la BTS : il ne connait pas la distance qui les sépare.
Voie montante à accès aléatoire
de demande d'appel.
Tout mobile désirant établir une communication fait
une requête sur RACH afin qu'un TCH lui soit attribué.
Le mobile faisant une requête d'appel ne dispose donc pas encore
d'un SACCH.
Ne pouvant être bien synchronisé, la durée de
garde a été augmentée, dans le but déviter
un débordement sur le burst suivant dun autre mobile
sur RACH
Canal AGCH Acces Grant CHannel. Lorsque le réseau
reçoit une requête de la part du mobile sur le canal
RACH, il décide de lui allouer un canal de signalisation SDCCH
afin d'identifier le mobile et déterminer précisément
sa demande. L'allocation d'un tel canal dédié se fait
sur des slots définis qui forment le canal AGCH.
Le burst d'information contient les informations suivantes:
numéro de slot
fréquence allouée ou description du saut de fréquence
valeur du timing advance
Le canal AGCH est présent au moins sur le slot 0 de la voie
balise et peut parfois aussi se trouver sur les slots 2,4 ou 6 de
cette même voie.
Voie descendante d'allocation de ressource.
En réponse à l'utilisation de RACH, elle permet attribuer
un numéro de slot, une fréquence, et de préciser
la règle locale de saut en fréquence. Envoie un code
de demande d'authentification. Le mobile répondra au début
du TCH par un autre code pour confirmer son identité.
Canal PCH Paging CHannel.
Lorsque le réseau désire communiquer avec le
mobile (appel entrant ou réception de message court), la BTS
diffuse l'identité du mobile sur un ensemble de cellules appelé
"zone de localisation". Cette diffusion (appelée
paging) a lieu sur un ensemble de slots qui forment le canal PCH.
Tous les mobiles de la cellule écoutent périodiquement
le canal PCH et le mobile concerné par l'appel répondra
sur le canal RACH.
En utilisant comme identité d'appel le TMSI et non l'IMSI,
il est possible pour le réseau d'appeler jusqu'a 4 mobiles
simultanément dans le même message de paging.
Le canal PCH est présent au moins sur le slot 0 de la voie
balise et peut parfois aussi se trouver sur les slots 2,4 ou 6 de
cette même voie.
Canal descendant de recherche d'un mobile dans la zone gérée
par un VLR. Le mobile répondra par RACH
Canal CBCH Cell Broadcast Channel.
Lutilisation de canaux logiques va permettre une utilisation
efficace des ressources radio et une qualité de service satisfaisante.
Parmi ces canaux on distingue les canaux dédiés (TCH
et SACCH), cest à dire alloués à un mobile
et sont en full duplex.
Les autres canaux sont des canaux partagés entre tous les mobiles
(unidirectionnel sauf le RACCH).
Il serait possible de réserver un slot complet pour la signalisation.
Mais cela bloquerait 1/8 du débit dune fréquence
porteuse. De plus, il serait difficile de séparer la signalisation
privée, de la signalisation publique.
On a donc choisit une autre méthode pour transmettre la signalisation.
Voie descendante de diffusion d'information générale,
elle transmet l'heure, la date, la météo, l'état
de la route, et toutes autres iinformations n'ayant pas grand chose
à voir avec le téléphone.
Le canal CBCH est un canal descendant qui permet de diffuser
aux usagers présents dans la cellule des informations spécifiques
(informations routières, météo, promotions ).
Il peut utiliser certains slots 0 de la multitrame, mais son emploi
est actuellement très marginal.
Remarque :
Quel est l'intérêt des deux types de Multitrames et pourquoi
ne pas utiliser que des Multitrames 26 ?
Un mobile écoute les voies balises de toutes les BTS locales
pendant la trame Idle, afin de repérer la plus proche.
Il peut donc écouter pendant une trame sur 26. Si les voies
balises n'émettent que pour les FN 0, 1, 10, 11, 20, 21 d'une
multitrame 26, il est possible que cela ne coïncide jamais avec
l'instant de la trame Idle dun mobile.
Mais 26 et 51 étant premiers entre eux, si les TCH sont composés
de Multitrames 26 et les voies balises de Multitrames51, il y aura
toujours un instant de coïncidence.
Multiplexage temporel
Il y a plusieurs combinaisons possibles d'affectation de canaux
logiques sur un même canal physique qui font appel à
différentes structures de multitrames :
- TCH/FS + SACCH associé
- 2 TCH/HS + 2 SACCH
- BCCH + CCCH
- 8 SDCCH (1 SDCCH a un débit denviron 0,8 kbit/s)
+- SDCCH + BCCH + CCCH
Pour rappel, il y a 2 structures de multitrames, 1 multi-trame à
26 trames et une à 51 trames. Les multitrames sont organisées
en supertrames en en hypertrames .
Multitrame à 26 trames
Les combinaisons (1) et (2) sont réalisées au moyen
d'une multitrame à 26 trames.
Dans cette multitrame, le même TS (canal physique) est utilisé
par le TCH/FS pendant 24 trames, par le SACCH pendant 1 trame tandis
qu'une trame est inutilisée
- La multitrame 26 a une durée de 120 msec. (26 x 4,615 msec)
- Le débit utile d'un TCH est donc de 24 x 114 bits/120 msec
= 22,8 kbit/sec
- Le débit utile d'un SACCH est donc de 114 bits /120 msec
= 950 bits/sec.
Multitrame à 51 trames
Les combinaisons (3) à (5) sont réalisées au
moyen d'une multitrame à 51 trames d'une durée = 235
ms. La combinaison (3) est réalisée sur le TS 0 d'une
porteuse qui est appelée la porteuse BCCH. La structure n'est
pas symétrique dans les 2 sens. Le sens MS -> BS ("uplink")
étant affecté au RACH, les mobiles peuvent utiliser
chacun des TS 0 pour accéder au réseau.
Le sens BS -> MS est structuré en 5 ensembles de 10 trames
qui commencent chacune par le FCCH suivi par le SCH ; les autres 8
trames sont affectées entre les BCCH (4 trames) et les AGCH
ou PCH (9 x 4 = 36 trames).
Les 36 trames sont également réparties logiquement en
9 blocs de recherche de 4 trames (= "paging block") et chaque
MS est affecté à 1 bloc. - Le débit utile des
canaux logiques BCCH, AGCH/PCH est = 4 x 114 bits/235ms = 1,94 kbit/s.
Il y a d'autres structures possibles pour les multitrames ; chaque
structure étant adaptée aux conditions de trafic dans
la cellule. Par exemple, si le trafic est intense, le TS 0 de la porteuse
BCCH peut être insuffisant pour le trafic BCCH/CCCH et les TS
2, 4, 6 sont mis en oeuvre ; si le
trafic est faible, on utilisera par contre la combinaison (5).
Tant pour des questions d'interférences électromagnétiques
que pour des raisons d'augmentation de capacité, le multiplexage
fréquentiel se double d'une multiplexage temporel.
Le multiplexage temporel consiste à diviser chaque canal de
communication en 8 intervalles de temps de 0, 577 [ms] chacun.
Définition [Trame] On définit dès lors une
trame élémentaire de 8 intervalles pour une durée
de 8×0, 577 = 4, 615 [ms].
Comme il est exclus de transmettre toutes les informations en une
fois, il faut découper l'information et la transmettre au moyen
de plusieurs trames consécutives. La norme GSM prévoit
une organisation spécifique de structure hiérarchique
de trames.
Organisation des hypertrame
Les trames sont regroupées comme suit:
1 multitrame de type 26 = 26 trames TDMA élémentaires
et 1 multitrame de type 51 = 51 trames TDMA élémentaires,
1 supertrame de type 26 = 26 multitrames et 1 supertrame de type 51
= 51 mutlitrames
1 hypertrame = 2048 supertrames = 2.715.648 trames.
La structure en trames est à mettre en relation avec la typologie
des informations véhiculées.
sommaire
Canal de signalisation et canaux de trafic
Lors de la mise sous tension dun téléphone
mobile, il commence par scruter les différents canaux dans
les bandes GSM afin de déterminer ceux qui sont effectivement
des BCCH (par décodage de certains bits).
Ensuite, le téléphone détermine, parmi les BCCH
captés, celui dont lintensité est la plus élevée.
En principe, il sagit du BCCH émis par la BTS la plus
proche ou,du moins, celle dont le signal présente la meilleure
qualité.
Le téléphone mobile signale alors au réseau quil
se trouve dans la cellule correspondant à ce BCCH ; ce numéro
de cellule est mémorisé dans la base de données
du MSC ; lorsque ce téléphone mobile est appelé,
le MSC dirige lappel vers la BTS de cette cellule.
Tant quil est allumé (c'est-à-dire en communication
ou en veille), le téléphone mobile reste en permanence
à l'écoute du BCCH de la cellule. Lorsque le téléphone
détecte une détérioration du niveau (ou de la
qualité) de la réception du BCCH sur lequel il est «
accroché », il se met à lécoute du
BCCH des cellules voisines ; lorsque lintensité de lun
de ceux-ci est plus élevée, la communication est transférée
vers la BTS de la cellule correspondante.
Ce mécanisme est appelé « handover »
; il seffectue aussi bien lorsque le mobile est en veille que
lorsquil est en communication.
BCCH Allocation List ou BA_List
Une fois qu'il est connecté à un réseau GSM,
c'est à dire qu'il est "calé" sur la voie
balise (encore appelée "BCCH") de la cellule courante,
le mobile ne recherche pas en permanence tous les canaux sur lesquels
sont susceptible de se trouver d'autres fréquences balises
avoisinantes exploitables dans la zone où il se trouve : En
effet, entre les 124 canaux GSM-P en 900 MHz, mais aussi les 374 canaux
GSM en 1800 MHz, le nombre de fréquences à "scanner"
serait trop élevé, entraînant une dépense
d'énergie conséquente, mais aussi inutile, la quasi-totalité
des réseaux ne s'étant vu attribuer qu'une portion réduite
du spectre utilisable, correspondant à un nombre limité
de fréquences.
Ainsi, il revient à la cellule courante de diffuser une liste
limitative de canaux, parmi lesquels le mobile devra rechercher et
sélectionner en permanence les six à huit (selon les
modèles) meilleures cellules candidates, dans le but d'être
à même d'en changer si la nécessité s'en
fait
sentir (rappelons que la resélection de cellule se fait à
l'initiative du mobile en veille, et à celle du réseau
en communication). C'est cette liste de canaux, diffusée à
l'initiative du réseau, que l'on nomme "BA_List"
(pour "BCCH allocation list").
Si le mobile se trouve en veille, c'est à travers les SYS_INFO
2, 2bis ou 2ter (en fonction de la ou les bande(s) de fréquences
à laquelle/auxquelles appartiennent les canaux considérés)
que sera diffusée la BA_List, via le BCCH (Broadcast Control
CHannel).
Si le mobile se trouve en communication, les informations relatives
à la BA_List seront transmises par les SYS_INFO 5, 5bis ou
5ter à travers le SACCH (Slow Associated Control Channel) associé
au canal dédié (SDCCH canal de signalisation
, ou TCH canal de parole/de
data) par lequel le mobile communique avec le réseau.
Dans l'hypothèse où la BA_List ne correspond pas (ou
plus) à l'environnement dans lequel évolue un mobile
en déplacement (parce-qu'aucun des canaux qu'elle indique ne
correspond à une voie balise exploitable dans la zone dans
laquelle il se trouve désormais), le mobile est condamné
perdre momentanément le réseau s'il sort de la cellule
courante :
- En veille, le mobile opère une "resélection critique",
c'est à dire qu'il se met à rechercher rapidement une
voie balise appartenant au réseau sur lequel il était
préalablement connecté en "scannant" tous
les canaux disponibles dans la/les bande(s) de fréquence qu'il
supporte (mais pendant ce temps, il ne peut émettre ni recevoir
d'appels),
- En communication, le mobile perd progressivement le contact avec
la station de base, puis, lorsque la liaison est trop dégradée
pour permettre un décodage du signal envoyé par la BTS,
il retourne à l'état de veille à l'issue d'un
délai fixé par un "timer" interne.
En effet, le réseau ne peut initier un handover vers une autre
cellule que si cette dernière est reçue par le mobile
avec un niveau de champ suffisant, son BCCH étant, en outre,
intégralement décodé : Pour ce faire, ladite
"cellule candidate" doit avoir été au préalable
sélectionnée comme telle par le mobile, ce qui n'est
possible que si le n° de canal de sa voie balise correspond à
l'un de ceux transmis à travers la BA_List .
Exemple dapplication :
Sectorisation
Le motif pris en exemple est un motif à 21 VB en 900 MHz réparties
sur 7 sites macrocellulaires trisectorisés (une couleur par
site).
Les deux cellules "blanches" VB 4 et 10 constituent
les deuxièmes cellules adjacentes à la VB 11 du site
bleu clair, qui fait office de
"cellule de référence" (ré-allocation
de fréquences)
Si lon décide dintroduire dans la BA_List de la
VB 11 ses premières et ses deuxièmes cellules adjacentes,
et ce, afin de prévoir le « saut » éventuel,
par le mobile, de la première cellule adjacente en veille (ou
même en communication, dans un cas de saturation ponctuelle,
par
exemple), on obtient donc une BA_List comprenant 18 canaux en tout
(21, 5, 8, 15, 7, 16 pour ce qui est des premières cellules
adjacentes et 4, 2, 10, 13, 6, 19, 12, 18, 20, 14, 3, 1 pour ce qui
est des secondes cellules adjacentes.
Néanmoins, dans le souci de limiter le nombre
total de canaux dans la BA_List, sachant que lutilisation daériens
directifs sur des sites à-priori trisectorisés (sans
doute la configuration la plus répandue en pratique qui consiste
à placer au nud des cellules trois antennes relais directives)
est de mise dans notre modèle, on peut alors décider
de ne pas introduire, dans la BA_List de la cellule courante, les
trois "secondes cellules adjacentes arrière". Exit,
donc, les canaux correspondants (12, 18 et 20 dans notre exemple).
Il est vraisemblable que cette "économie" pourra
être réalisé dans un nombre non négligeable
de cas. De même, l'introduction de quelques stations bi ou monosectorisées
dans le motif pourra également permettre,
ponctuellement, de réduire la longueur de certaines BA_Lists.
Cependant, plusieurs exceptions à la limitation du nombre de
canaux déclarés doivent être envisagées,
par exemple dans la situation, fréquente dans les grandes villes,
où la propagation est fortement marquée par la présence
de réflexions, provoquant un champ élevé dans
la direction
opposée au lobe principal de laérien directif
considéré.
Pour être réellement efficace, selon ce modèle,
une BA_List urbaine monobande devrait donc, en principe, comporter
entre 15 et 18 canaux en moyenne, hors le cas des VB déventuelles
micro-cellules du voisinage, selon que l'on compte ou non les trois
secondes cellules adjacentes arrière.
Dans lhypothèse où toutes les stations sont bibande,
en reprenant un motif à 21 (au moins) pour planifier les VB
1800 MHz, on doit donc avoir 16 à 19 fréquences de plus
dans la BA_List (il faut en effet ajouter la cellule 1800 «
jumelle » de la cellule 900 prise comme référence).
Cela conduit donc à des BA_Lists urbaines, pour un réseau
intégralement bibande, de 31 à 37 canaux en moyenne,
lorsque toutes les premières et secondes cellules adjacentes
considérées sont 900/1800, hors présence de micro-cellules,
en fonction de la déclaration ou non des trois secondes cellules
adjacentes arrière dans chaque bande.
Lorsque le réseau est en cours d'équipement bibande,
la longueur des BA_Lists devraient donc , en toute logique, comprendre,
dans la plupart des cas, entre 16 et 36 canaux en fonction du niveau
d'équipement, et si l'on considère qu'un ou plusieurs
secteurs de certains sites y compris celui dont dépend
la cellule courante - peuvent ne pas être "passés"
immédiatement en bibande.
Si plusieurs micro-cellules ont également été
installées dans la zone considérée, les BA_Lists
les plus longues susceptibles d'être rencontrées sur
des cellules appartenant à une couche macrocellulaire bibande
devraient donc pouvoir tourner autour de 37 à 43 canaux, contre
21 à 24
canaux seulement en cas de couche macrocellulaire monobande, si lon
considère que, pour les VB des micro-cellules, majoritairement
planifiées en dehors du motif macrocellulaire à 21,
la déclaration de 6 fréquences supplémentaires
est en moyenne suffisante (sauf dans quelques cas ponctuels, par exemple
en présence de micro-cellules indoor elles-mêmes bibande
et/ou si la zone considérée est exceptionnellement dense).
Dans les zones urbaines très denses (en prenant exemple sur
la vingtaine de micro-cellules Orange présentes dans, ainsi
quautour de la gare Montparnasse à Paris), on peut en
effet penser quen moyenne une demi-douzaine de micro-cellules,
indoor comme outdoor, dont les voies
balise sont exclusivement planifiées sur des fréquences
différentes les unes de autres, seront présentes et
directement exploitables dans la zone à lintérieur
de laquelle la macro-cellule prise comme référence sera
susceptible dêtre prioritairement sélectionnée
en veille ou en communication.
Dans la pratique, il sera sans doute nécessaire de déclarer
également plusieurs secondes cellules adjacentes, voir même
un peu plus, dans le cas de sites "parapluie" installés
sur des points hauts très dégagés. On pourrait
alors, dans certains cas particuliers, se retrouver avec des BA_Lists
pouvant comporter jusqu'à 25 canaux environ, notamment sur
certaines cellules omnidirectionnelles dont la zone de service recouvre
plusieurs séries de cellules "secondaires" dont le
rayon d'action est moins important.
Enfin, dans le souci de laisser toute latitude au réseau pour
initier des handovers dans les configurations les plus diverses entre
cellules partageant tout ou partie de leurs zones de service (en cas
de déplacement de la MS, et/ou dans le but d'affiner la gestion
de la répartition de la charge du trafic au sein d'une zone
déterminée, etc.), il nous paraît souhaitable
que les données relatives aux BA_Lists, et diffusées
par le SYS_INFO 5/5bis/5ter en communication, soient les plus complètes
possibles, et, de ce fait, puissent éventuellement comporter
un nombre de canaux supérieur à celui fourni à
travers le SYS_INFO 2/2bis/2ter en veille.
Réglage de puissance (Power control)
Le réglage de puissance permet lutilisation dune
puissance émettrice minimale pour chaque liaison tout en garantissant
la qualité de celle-ci. La pile du téléphone
mobile est ainsi moins sollicitée, et linterférence
entre les cellules est réduite dans lensemble du réseau.
Cette fonction est implémentée par défaut sur
les téléphones mobiles et, en général,
aussi sur la station de base.
Dans ces conditions, la puissance émettrice de la station de
base est réglée séparément pour chaque
intervalle de temps. La puissance émettrice totale dune
station de base dépend donc non seulement du nombre de communications
vocales en cours, mais également du lieu où se trouvent
les téléphones mobiles concernés. Dans le cas
des stations de base GSM, le BCCH, qui émet à puissance
constante, fait exception.
Le Rx level, (niveau de réception) est une mesure quantitative
du niveau de champ reçu sur le canal BCCH en veille. Le BCCH,
est toujours émis à puissance constante depuis la BTS
et il n'est pas soumis au saut de fréquence.
C'est la mesure certainement la plus connue des utilisateurs de mobiles,
sa visualisation se fait sur un bargraphe indiquant le niveau de réception
du réseau. Pour les mobiles pratiquant le "netmonitoring"
(cf. TP Sagem Trace), des chiffres précis donnent l'état
de réception de la BTS.
En veille, le mobile mesure le champ, en moyennant les 8 "burst"
BCCH, de 2 multi-trame_51 reçu.
En veille, le mobile va non seulement mesurer la BTS sur laquelle
il est campé, mais aussi les BTS aux alentours pour pouvoir
préparer le cas échéant la sélection d'une
autre BTS. Le réseau fournit au mobile la liste des BTS qu'il
doit écouter et mesurer dans une "BCCH allocation list"
diffusé sur le canal BCCH de la BTS d'accroche.
Lors d'une communication, le mobile peut effectuer sur demande du
réseau, une augmentation ou une diminution de son émission
par pas de 2 dBm toutes les 60 ms.
Ce changement sur l'initiative du réseau, résulte d'une
lecture des remontées de mesures effectuées par le mobile
toute 480 ms sur le canal SACCH (soit toutes les 4 multi_trame26 =
104 trames TDMA) .
Critère C1 :
Le critère C1 est un paramètre vérifiant que
la cellule sélectionnée est toujours parfaitement reçue
et qu'elle ne subit pas un affaiblissement trop fort par rapport à
d'autres cellules avoisinantes.
Pour vérifier cette hypothèse, le critère C1
est composé de 2 parties. Une partie définissant les
capacités du mobile et une autre celles de la BTS.
L'équation vérifie la liaison descendante et montante.
Ce critère s'écrit comme suit :
C1 = (RxLev RX_Access_Min MAX (Max_TXPWR_Max_CCH
Max. mobile RF Power,0)
RxLev : Niveau de champs reçu sur le canal BCCH en veille et
en communication sur les canaux TCH, SACCH, SDCCH et FACCH (en dbm)
RX_Access_Min : Niveau minimum autorisé par la BTS pour que
le mobile puisse s'accrocher à elle (en dbm).
Max_TXPWR_Max_CCH : Paramètre fixant la puissance à
laquelle le mobile doit émettre lors de l'accès initial
à une cellule. Si ce paramètre est supérieur
à la classe de puissance du mobile, celui-ci émet à
sa puissance maximale (30 dbm pour un 1W, 33 dbm pour un 2W et 39
dbm pour
un 8W).
Max. mobile RF Power : Puissance maximal avec laquelle le mobile est
capable d'émettre vers la BTS, ce paramètre est défini
par la classe du mobile (30 dbm pour un 1W, 33 dbm pour un 2W et 39
dbm pour un 8W).
Exemple dapplication :
BTS paramétrée pour des mobiles 2W (33 dBm) avec un
Rx_Access_Min de -103 dbm et un mobile 2W affichant un RxLevel de
-80 dbm
C1 = ((-80 dbm) - (-103 dbm)) - Max((33dbm)-(33dbm),0)
C1 = (23) - Max(0,0)
C1 = 23
Critère C2 :
Le critère C2, appelé critère de re-sélection
est implémenté en phase 2. Il a pour fonction de favoriser
ou de défavoriser une cellule candidate à la re-sélection
pendant un temps donné.
Lorsqu'il est présent, le critère C2 remplace le critère
C1 pour la re-sélection de cellule, le critère C1 fait
partie de l'équation du critère C2 :
Si Penalty_Time < 31 (620s) :
C2 = C1 + (Cell_Reselect_Offset - (Temporary_Offset x Penalty_Time)).
Si Penalty_Time = 31 (620s) :
C2 = C1 - Cell_Reselect_Offset .
Cell_Reselect_Offset : Valeur de l'offset permanent ajouté
à C1.
Temporary_Offset : Offset temporaire servant à défavoriser
une cellule le temps du Penalty_Time.
Penalty_Time : Durée pendant laquelle le Temporary_Offset va
être appliqué.
Le but du Penalty_Time, est de pouvoir défavoriser une cellule
par rapport à une autre, afin d'éviter que le mobile
ne la sélectionne alors que sa vitesse de déplacement
va faire qu'il va effectuer une re-sélection dans un court
laps de temps. Il est souvent utilisé sur des micro-cellules
pour que seul les mobiles statiques ou à faibles vitesses les
sélectionnent. Un mobile se déplaçant à
vive allure engendrerait deux "Hand Over" lors d'une communication
alors qu'ils pourraient être évités.
Un autre critère joue sur la re-sélection de cellules
aussi bien avec les critères C1 que C2, c'est le Cell_Reselect_Hysteresis.
Son but est d'éviter les effets "Ping-pong" entre
deux cellules n'appartenant pas à la même zone de localisation.
Si en veille la bascule entre deux cellules d'une même zone
n'a aucune incidence sur le réseau, en revanche elle produit
des échanges de signalisation entre le réseau et le
mobile entre deux zones différentes.
Le Cell_Reselect_Hysteresis va artificiellement déplacer la
frontière entre deux cellules. Au lieu d'être centrée
entre les deux dans le cas classique, la frontière va se trouver
à l'extrême limite de la cellule courante. Ce procédé
garantie un faible taux de re-sélection de la cellule précédente,
évitant ainsi un trafic inutile; Mais c'est au détriment
de l'optimisation de la re-sélection, car la bascule va se
produire alors que le Rxlev aura déjà bien chuté.
Le Cell_Reselect_Hysteresis n'existe que pour la re-sélection
de cellules en veille, car lors d'une communication il y a de toute
façon des échanges de signalisations à chaque
changement de cellules, qu'elles soit dans la même zone ou non.
La cellule courante va se voir attribuer un critère C1 et C2
augmenté de la valeur du Cell_Reselect_Hysteresis, de 2 à
14 dbm supplémentaire par pas de 2dbm. Dans le cadre de la
re-sélection classique d'une cellule par un mobile, la bascule
ne peut se faire que toutes les 5 secondes au minimum, avec deux cellules
de zones différentes venant d'être re-sélectionné
par le mobile, le temps d'attente avant re-sélection vers l'ancienne
cellule est portée à 15 secondes mais reste à
5 secondes pour les cellules de la même zone.
Saut de fréquence (Slow frequency hopping)
A chaque nouvel intervalle de temps GSM, lémetteur et
le récepteur passent sur un(e) autre des canaux (fréquences)
à disposition. Ainsi, dans le cas de la propagation à
plusieurs voies, la liaison est moins sensible aux perturbations.
Le nombre de fréquences utilisées de la sorte peut être
plus
élevé que dans le cas dun système sans
sauts de fréquences de même puissance démission.
Pour lextrapolation au mode dexploitation déterminant,
ce nest toutefois pas le nombre de canaux effectivement utilisés
qui est décisif dans le cas des systèmes à sauts
de fréquences, mais le
nombre de canaux pouvant être actifs en même temps.
Transmission discontinue (Discontinuous transmission) : Mode
DTX
Lorsque cette fonction est enclenchée, le système vérifie,
en permanence, sil existe un signal de communication vocale.
Le taux de transfert de données est réduit en cas de
silence de linterlocuteur, économisant ainsi la capacité
de la pile. A la place du signal vocal, un bruit de fond synthétique
(comfort noise) est introduit afin que le partenaire nait pas
limpression que la conversation est interrompue. Il est possible
dinstaller cette fonction dans les deux directions de transfert
(uplink et downlink).
sommaire
Evolutions
Afin de répondre à la demande en débits de transmission
nettement plus élevés que les 9,6 kBit/s proposés
à l'origine par le GSM, le système a été
fondamentalement étendu. Le principe des nouvelles fonctionnalités
HSCSD (High Speed Circuit Switched Data) et GPRS (General Packet
Radio Service) est le groupage du canal : plusieurs intervalles de
temps sont attribués à une communication particulière
De cette façon, le débit de transmission des données
d'un usager particulier peut être largement augmenté.
Outre le groupage du canal, de nouveaux codages du canal (protection
de l'interface radio), et avec EDGE (Enhanced Data rates for GSM Evolution),
même un nouveau type de possible sur l'interface radio peut
être adapté de façon optimale aux conditions de
transmission du moment
(perturbations, distance entre station de base et téléphone
portable, etc.).
Le groupage du canal en uplink, c'est-à-dire l'occupation simultanée
de plusieurs intervalles de temps par l'usager, augmente la puissance
d'émission moyenne du téléphone portable pendant
une liaison.
HSCSD (High Speed Circuit Switched Data)
Comme son nom l'indique, le HSCSD est un service de transmission de
données par ligne commutée. Il permet à un seul
usager d'occuper jusqu'à quatre intervalles de temps d'une
porteuse. Vu que le débit net de données par intervalle
de temps s'élève à 9,6 kBit/s ou à 14.4
kBit/s selon le codage du canal , les usagers peuvent
disposer d'un débit allant jusqu'à 57.6 kBit/s.
Ce service de données est relativement simple à installer
dans les réseaux GSM existants, car l'actuel réseau
GSM central est déjà préparé pour recevoir
des services de transmission de données par des lignes commutées
fonctionnant à un débit de 64 kBit/s.
Les usagers ont toutefois besoin de nouveaux téléphones
portables ou de nouvelles cartes enfichables par ordinateur.
GPRS (General Packet Radio Service) : Evolution du GSM
Le GPRS ne constitue pas à lui tout seul un réseau mobile
à part entière, mais une couche supplémentaire
rajoutée à un réseau GSM existant.
Il peut donc être installé sans aucune licence supplémentaire.
Ceci signifie que tous les opérateurs qui disposent d'une licence
GSM peuvent
faire évoluer leur réseau vers le GPRS. L'ART n'a d'ailleurs
pas fait d'appel d'offre pour le GPRS alors qu'elle en a fait pour
l'UMTS.
De plus, le GPRS utilise les bandes de fréquences attribuées
au GSM. C'est à dire une bande dans les 900 MHz, une autre
dans les 1800 MHz et enfin une troisième pour les USA, dans
les 1900 MHz.
Les opérateurs GSM actuels ont de fait un quasi monopole sur
le GPRS, ce qui n'est pas le cas pour l'UMTS.
Le GPRS, appelé aussi GSM 2+, repose sur la transmission en
mode paquet.
Ce principe déjà, retenu par exemple pour le protocole
X.25, permet d'affecter à d'autres communications les "temps
morts" d'une première communication (attente d'une réponse
à une requête Internet parexemple).
Conçu pour réutiliser au maximum les infrastructures
GSM existantes, le déploiement du GPRS nécessite la
mise en place d'une infrastructure réseau basée sur
la commutation de paquets et l'introduction de passerelles pour s'adosser
aux réseaux GSM existants.
Cette technologie, capable de fournir des débits par utilisateur
allant jusqu'à 115 kb/s (contre 9,6 kb/S pour le GSM), offre
des fonctionnalités intéressantes :
- plusieurs canaux peuvent être alloués à un utilisateur
;
- ces mêmes utilisateurs peuvent partager un même canal
;
- le débit est indépendant des liens montant et descendant.
Les débits réels envisagés seraient dans un premier
temps de l'ordre de quelques dizaines de kb/s.
Théoriquement, le service de transmission de données
par paquets GPRS permet d'atteindre des débits allant jusqu'à
171,2 kBit/s, mais cela exige des conditions de propagation optimales.
Or, les débits de transmission prévus dans les réseaux
réels se situeront du moins au début bien
en dessous de cette limite supérieure théorique. Au
lieu qu'un canal soit mis exclusivement à la disposition d'un
usager pour toute la durée d'une communication, le GPRS permet
de ne solliciter la capacité du canal radio que lorsqu'il y
a réellement des données à transmettre. L'efficacité
du
spectre du système s'en trouve accrue, car la capacité
du réseau est disponible au même moment et en tout temps
pour tous les utilisateurs. Par ailleurs, de nouveaux modèles
de calcul des taxes peuvent être introduits. Un usager a par
exemple la possibilité d'être relié en permanence
à un
serveur de manière logique (allways-on), tout en ne payant
que les données qui lui ont été physiquement
transmises (taxe au volume). Conséquence : les établissements
et libérations prolongés de liaison sont supprimés.
Ce principe du "allways-on" rendu possible grâce au
GPRS permet d'étendre le GSM à l'internet mobile.
Services / Possibilités / Limitations
Alors que le GSM version WAP s'arrête à la consultation
des pages Internet, le GPRS permet d'élargir l'offre de services.
Outre l'accès à Internet (ou Intranet), à partir
des mobiles traditionnels, il permet un meilleur accès aux
e-mails comportant des fichiers joints.
Le mobile, dans ce cas, est considéré comme un modem,
et doit être associé à un ordinateur portable
ou un assistant personnel.
Le troisième domaine concerne les applications professionnelles
de transfert de données et de sécurité.
La connexion ouverte en permanence du GPRS et le mode de taxation
offrent à ceux qui font de la télémaintenace,
de la télésurveillance et de la téléalarme,
des opportunités intéressantes. On trouvera donc la
norme GPRS dans les horodateurs, dans les ascenceurs (télésurveillance),
dans les distributeurs de boissons ou de billet (vente, télésurveillance,
gestion des stocks, réactualisation des prix), pour surveiller
les sites industriels ainsi que les locaux professionnels et privés.
Aujourd'hui, le débit d'un réseau GSM standard en mode
"connecté" ne dépasse pas 9,6 kbit/s, voire
14,4 kbit/s par implantation de logiciels spécifiques. Il est
cinq fois moins rapide que celui du réseau filaire standard,
qui autorise 56 kbit/s avec un modem V90.
Avec le GPRS, on dispose d'un débit compris entre 40 et 115
kbit/s. Tout dépend du nombre de canaux virtuels ou "time
slots" utilisés, et du schéma de codage . Ce dernier
agit sur la compression des données comme un multiplicateur
de débit.
Trois types de terminaux ont été définis pour
répondre aux besoins du GPRS : le modèle de base (classe
B) est prévu pour la voix et les données en mode non
simultané. Le modèle professionnel ou industriel (classe
C) est data exclusivement (le terminal est utilisé comme un
modem). Enfin
le haut de gamme (classe A) est compatible voix/data simultanément.
Fonctionnement et caractéristiques techniques
Le premier avantage du GPRS est de permettre une meilleure utilisation
des ressources radio et techniques. Alors que le GSM actuel fonctionne
en mode "connecté", appelé également
mode "circuit", le GPRS utilise pour sa part le mode de
connexion virtuel. En mode "virtuel", les ressources sont
partagées. Le canal de transmission n'est jamais affecté
à un utilisateur unique, mais partagé entre un certain
nombre d'utilisateurs.
Chaque utilisateur en dispose lorsqu'il en a besoin et uniquement
dans ce cas. Le reste du temps elles sont disponibles.
Le mode "connecté" quant à lui correspond
au fonctionnement d'une ligne GSM ou encore d'une ligne téléphonique
standard. Il consiste à établir un lien physique entre
deux points ou deux correspondants. Une fois le numéro d'appel
composé, un circuit est affecté en permanence à
la communication, sans aucun partage avec les autres clients.
Ce mode de fonctionnement qui ne tient pas compte des périodes
de silence, lorsque aucune donnée n'est transmise, n'optimise
pas au mieux les ressources radio.
De plus ce mode de fonctionnement entraîne une facturation à
la durée. Chaque communication est comptée (et facturée)
du décroché, jusqu'au raccroché. Le mode d'allocation
dynamique des ressources présente donc également l'avantage
de permettre une facturation calculée à partir du
volume des informations (paquets) échangées et non plus
à partir de la durée de la communication.
Lors d'une session de consultation sur Internet par exemple, seul
le volume des données échangées sert pour l'élaboration
de la facture et la durée de la communication n'intervient
pas. Ceci revient à dire que l'utilisateur peut consulter les
pages reçues sans coût supplémentaire. Précisons
que ce mode de tarification, qui s'apparente à celui du réseau
Transpac, n'est pas proposé sur le réseau public commuté.
Le GPRS met en évidence le rôle plus important du gestionnaire
de réseau. Dans une infrastructure GSM le rôle du gestionnaire
se résume à affecter des ressources physiques au début
de chaque communication. Avec le GPRS, son rôle est plus important.
Il consiste à allouer en temps réel des ressources physiques
(mémoires et circuits électroniques), à gérer
les ressources radio, et à les affecter en fonction de la demande.
L'implantation du GPRS peut être effectuée sur un réseau
GSM existant. Les stations de base ne subissent aucune modification
si ce n'est l'adjonction d'un logiciel spécifique, qui peut
être installé par téléchargement.
Plus en amont, le contrôleur de stations de base doit être
doublé par un contrôleur de paquets (PCU pour Paquets
Controler Unit). Vient ensuite, la chaîne destinée aux
données par paquets, constituée du commutateur (SGSN)
ou Switch spécifique GPRS, équivalent du Mobile Switch
Controler (MSC), contrôleur qui a pour fonction de vérifier
l'enregistrement des abonnés, de les authentifier et d'autoriser
les communications, et du module d'accès (GGSN) au monde IP
(Internet ou Intranet).
.
GGSN : Gateway GPRS Support Node ou Routeur IP s'interfaçant
avec les autres réseaux.
Le GGSN est la fonctionnalité d'interconnexion dans le centre
de communication (MSC), qui permet de communiquer avec les autres
réseaux de données par paquets extérieurs au
réseau GSM. Le GGSN masque au réseau de données
les spécificités du GPRS. Il gère la taxation
des abonnés du service, et doit supporter le protocole utilisé
sur le réseau de données avec lequel il est interconnecté.
Les protocoles de données supportés en standard par
un GGSN sont IPv6, CLNP et X25.
SGSN : Serving GPRS Support Node ou Routeur IP gérant les terminaux
pour une
zone.
Le SGSN (Serving GPRS Support Node) est la fonctionnalité
du service dans le centre de commutation (MSC), qui permet de gérer
les services offerts à l'utilisateur. Le SGSN est l'interface
logique entre l'abonné GSM et un réseau de données
externe. Ses missions principales sont, d'une part la gestion des
abonnés mobiles actifs (mise à jour permanente des références
d'un abonné et des services utilisés) et d'autre part
le relais des paquets de données. Quand un paquet de données
arrive d'un réseau PDN (Packet Data Network) externe au réseau
GSM, le GGSN reçoit ce paquet et le transfère au SGSN
qui le retransmet vers la station mobile. Pour les paquets sortants,
c'est le SGSN qui les transmet vers le GGSN.
Ces modifications mineures de l'infrastructure soulèvent deux
remarques :
- La première est que, comme nous l'avons déjà
signalé, sans licence GSM (ce qui revient à dire sans
réseau GSM), il n'est pas possible d'installer un réseau
GPRS.
- La deuxième remarque concerne l'UMTS, le réseau de
troisième génération qui suivra le GPRS. Il pourra
réutiliser une partie du réseau GSM, notamment la partie
qui permet l'accès au monde IP.
Structure du réseau GSM - GPRS
Un réseau GPRS est en premier lieu un
réseau IP. Le réseau est donc constitué
de routeurs IP.
L'introduction de la mobilité nécessite par ailleurs
la précision de deux nouvelles entités :
- Le nud de service - le SGSN.
- Le nud de passerelle - le GGSN. Une troisième
entité - le BG joue un rôle supplémentaire
de sécurité.
Le réseau GPRS vient ajouter un certain
nombre de " modules " sur le réseau GSM sans
changer le réseau existant. Ainsi sont conservés
l'ensemble des modules de l'architecture GSM, nous verrons par
ailleurs que certains modules GSM seront utilisés pour
le fonctionnement du réseau GPRS.
La mise en place d'un réseau GPRS va permettre à
un opérateur de proposer de nouveaux services de type
" Data " à ses clients.
Le GPRS est en mode paquets.
Le service GPRS permet de considérer
le réseau GSM comme un réseau à transmission
de données par paquets avec un accès radio et
des terminaux mobiles. Le réseau GPRS est compatible
avec des protocoles IP et X.25. Des routeurs spécialisés
SSGN et GGSN sont introduits sur le réseau.
La transmission par paquet sur la voie radio permet d'économiser
la ressource radio : un terminal est susceptible de recevoir
ou d'émettre des données à tout moment
sans qu'un canal radio soit monopolisé en permanence
comme c'est le cas en réseau GSM.
Le débit maximal instantané annoncé pour
le GPRS est de 171.2 Kbit/s même s'il est limité
à 48 Kbit/s en mode descendant. (limite actuelle des
terminaux GPRS).
Le mise en place d'un réseau GPRS permet à un
opérateur de proposer de nouveaux services de type Data
avec un débit de données 5 à 10 fois supérieur
au débit maximum théorique d'un réseau
GSM. (Rappel débit max. en GSM : 9.6 Kbit/s).
BTS GSM et GPRS
Ici les stations de bases ne sont différentes car
pour construire le réseau GPRS on utilise le réseau
GSM existant en y ajoutant trois modules SGSN qui est le noeud
de service, le GGSN le noeud de passerelle et le BG qui joue
un rôle supplémentaire de sécurité.
Le service GPRS permet de considérer le réseau
GSM comme un réseau à transmission de données
par paquets avec un accès radio et des terminaux mobiles.
Des routeurs spécialisés SSGN et GGSN sont introduits
sur le réseau. La transmission par paquet sur la voie
radio permet d'économiser la ressource radio : un terminal
est susceptible de recevoir ou d'émettre des données
à tout moment sans qu'un canal radio soit monopolisé
en permanence comme c'est le cas en réseau GSM. Dans
de tels réseaux, ces différents composants du
réseau fonctionnent à travers des protocoles qui
sont la liaison ou interface existant entre eux.
Entre une BTS GSM et GPRS, les protocoles existants
ne sont très différents, mais ils sont un peu
plus nombreux dans le réseau GPRS car il est une évolution
du réseau GSM. Voici un exemple de pile protocolaire
du réseau GSM et GPRS :
En effet, pour établir une voie de communication entre
le terminal mobile et le GGSN, on utilise 2 protocoles :
· le protocole LLC : entre le terminal et le SGSN.
· le protocole GTP : entre le SGSN et le GGSN, GTP s'appuyant
soit sur TCP (transport avec acquittement), soit sur UDP (transport
sans acquittement).
Au niveau applicatif, pour le réseau GSM, on distingue
les protocoles suivants qui, au travers de différents
éléments du réseau, relient un mobile à
un centre de communication (MSC) :
1. Le protocole Call Control (CC) prend en charge le traitement
des appels tels que l'établissement, la terminaison et
la supervision.
2. Le protocole Short Message Service (SMS) qui permet l'envoi
de courts messages au départ d'un mobile. La longueur
d'un SMS est limité à 160 caractères de
7 bits, soit 140 bytes.
3. Le protocole Supplementary Services (SS) prend en charge
les compléments de services. La liste de ces services
est longue mais, à titre d'exemple, citons le Calling
Line Identification Presentation (CLIP), le Calling Line Identification
Restriction (CLIR) et le Call Forwarding Unconditional (CFU).
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sommaire
EDGE (Enhanced Data rates for GSM Evolution)
Installé en 2002, l'introduction de EDGE a permis de tripler
tous les débits de données grâce à une
technique de modulation améliorée (8-PSK). EDGE sera
certainement utilisé principalement en relation avec le GPRS
(voir ci-dessus), raison pour laquelle ces services s'appelleront
EGPRS
(Enhanced GPRS).
Les avantages des types de modulation et des codages de canal de EDGE
peuvent également être utilisés avec le HSCSD
(voir ci-dessus). On parle alors de services ECSD (Enhanced Circuit
Switched Data).
LEDGE est la solution adoptée par Bouygues Telecom pour
proposer des services multimédia à 384 kbps, ce qui
autorise les applications vidéos.
sommaire
Du GSM à l'UMTS
Aujourd'hui, les normes de deuxième génération
permettent une couverture presque globale des territoires. Pour ce
faire, trois types de cellules sont utilisées : des macro-cellules
de 30 km de rayon environ, des micro-cellules de 500 m de rayon et
des pico-cellules de 100 m.
L'UMTS, parce qu'il opère à une fréquence plus
élevée et avec des débits à la fois variables
et importants, nécessite des cellules de taille nettement plus
petite que les macro-cellules actuelles, qui pourraient être
de quelques centaines de mètres.
Cela conduira à un réseau au coût plus élevé,
onéreux en infrastructures.
Par conséquent, l'UMTS se développe dans un premier
temps, dans des îlots de couverture (milieu urbain, centres
d'affaires, etc.) et se généralisera par un déploiement
progressif, permettant des investissements incrémentaux.
La 3ème génération s'appuie donc sur la 2ème
génération pour la couverture globale.
L'objectif est d'obtenir une couverture maximale, telle qu'en tous
lieux, les services UMTS soient accessibles à haut débit
dans les îlots UMTS ou en mode dégradé lorsque
le mode GSM prend le relais.
Cela implique une interopérabilité maximale avec le
GSM, de façon transparente, et des terminaux multimodes GSM/UMTS
pour passer d'îlots en îlots tout en respectant une certaine
continuité de service.
La norme GSM évolue actuellement à la fois pour accroître
le débit binaire et pour introduire de nouveaux modes (GPRS).
Mais pour le futur réseau UMTS, l'interface radio terrestre
reposera sur une nouvelle interface radio - UTRA (UMTS
Terrestrial Radio Access)- distincte de celle du
système GSM.
Une décision de compromis a été prise par l'ETSI
(Institut Européen de Normalisation des Télécommunications)
:
- Le protocole WCDMA (Wideband Code Division Multiple Access) a été
choisi pour les bandes de fréquences appariées ;
- Le protocole TD/CDMA (Time Division/Code Division Multiple Access)
a été retenu pour les bandes de fréquences non
appariées (applications à faible portée, téléphone
sans cordon, débits fortement asymétriques).
Le débit de l'interface dépend de l'environnement d'utilisation
:
- Dans une zone rurale : au moins 144 kbit/s, l'objectif étant
de 384 kbit/s ;
- Dans un espace urbain : au moins 384 kbit/s, l'objectif étant
de 512 kbit/s ;
- Dans un immeuble : au moins 2 Mbit/s.
L'interface UTRA doit offrir une négociation des attributs
de services (type de support, débit, taux d'erreur, délai
de transmission de bout en bout, etc.), des supports de services orientés
circuits et paquets, la gestion de priorité sur l'interface
radio, l'adaptation de la liaison à la qualité
et à la charge du réseau.
L'interface UTRA doit offrir un hand-over sans coupure du réseau
d'un opérateur UMTS vers celui d'un autre opérateur
UMTS, mais aussi vers un réseau GSM de la seconde génération.
Architecture réseau GSM + GPRS + UMTS
L'introduction de l'UMTS est possible en gardant
le même réseau - et la même gestion globale
(exploitation, mobilité, facturation). Il faut néanmoins
installer de nouvelles BS. Le déploiement géographique
se fait, par suite, en "taches de léopard"
UMTS est la version européenne définie
par l'ETSI (Institut Européen de Normalisation des Télécommunications)
de la troisième génération des services
mobiles (3G). Il devrait délivrer des débits compris
entre 384 kb/s à 2 Mb/s.
En fait, cette norme est un membre de famille du projet IMT-2000
(International Mobile Telecommunication System 2000) défini
par l'UIT (Union Internationale des Télécommunications).
Celui-ci a pour but de normaliser les systèmes de télécommunications
mobiles de troisième génération qui assureront
l'accès radioélectrique à l'infrastructure
mondiale des télécoms, dans un contexte mondial
d'itinérance.
Il doit faire intervenir aussi bien les systèmes satellitaires
que les moyens terrestres desservant les usagers fixes et mobiles
des réseaux publics et privés.
Le réseau UMTS vient se combiner aux
réseaux déjà existants.
Les réseaux existant GSM et GPRS apportent des fonctionnalités
respectives de Voix et de Data ; le réseau UMTS apporte
ensuite les fonctionnalités Multimédia.
Afin dexploiter ces nouvelles fréquences, le déploiement
de nouvelles antennes est indispensable.
En 2G, ces antennes sappelaient les BTS. En 3G, ces antennes
avaient pour nom les Nobe B. En 4G, dans le réseau daccès
LTE, les antennes sont appelées les e-Node B.
Il est important de noter deux éléments : ·
Le coût élevé de la mise en place d'un système
UMTS (achat licence + modification majeures sinon totales des
éléments de base du réseau (station / antenne)
répartis de manière massive sur un territoire
national).
La difficulté à définir avec précision
l'architecture d'un futur réseau UMTS dans la mesure
où le 3GPP et l'UMTS Forum travaillent encore aujourd'hui
à la définition des normes et des spécifications
techniques.
La mise en place d'un réseau UMTS permet
à un opérateur de compléter son offre existante
par l'apport de nouveaux services en mode paquet complétant
ainsi les réseaux GSM et GPRS.
Le réseau UMTS est complémentaire
aux réseaux GSM et GPRS. Le réseau GSM couvre
les fonctionnalités nécessaires aux services de
type Voix en un mode circuit, le réseau GFPRS apporte
les premières fonctionnalités à la mise
en place de services de type Data en mode paquets, et l'UMTS
vient compléter ces deux réseaux par une offre
de services Voix et Data complémentaires sur un mode
paquet.
Ainsi, les réseaux UMTS constituentt
les systèmes de télécommunications mobiles
et sans fil de troisième génération,
capables d'offrir au grand public des services de type multimédia
à débit élevé. Voici les objectifs
que le parlement européen assigne au projet :
Pour les services :
Capacités multimédia et mobilité
sur une très grande étendue géographique
Accès efficace à Internet, aux intranets
et aux autres services basés sur le protocole IP ;
Transmission vocale de grande qualité, comparable
à celle des réseaux fixes ;
Portabilité des services dans les environnements
UMTS différents ;
Fonctionnement en mode GSM / UMTS à l'intérieur,
à l'extérieur et dans des endroits extérieur
éloignés, sans solution de continuité,
permettant une itinérance totale entre les réseaux
GSM et entre les éléments terrestres et satellitaires
des réseaux UMTS.
Pour les terminaux :
Terminaux GSM / UMTS bimodaux et à deux bandes,
si approprié ;
Terminaux UMTS bimodaux terrestres / satellite, si approprié
.
L'UMTS est ainsi une extension du GPRS et fonctionne
également en mode paquet.
La vitesse de transmission offerte par les réseaux UMTS
atteint 2 Mb/s.
L'infrastructure UMTS permet l'élargissement des fréquences
ainsi que la modification du codage des données.
Mais les investissements en architecture réseau sont
conséquentes puisque le mode de communication entre les
terminaux 3G et les BTS (appelé Node B) est différent.
Les modifications matérielles sont très importantes.
Après le GSM le réseau GPRS constituait
finalement une étape vers le réseau UMTS.
Sur le plan technique, les architectures des trois réseaux
GSM, GPRS et UMTS sont complémentaires et interconnectées
afin d'optimiser la qualité de service rendue à
l'abonné.
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sommaire
Réseaux
LTE
Différences entre les
réseaux UMTS et LTE
Les réseaux LTE (Long Term Evolution),
appelés commercialement 4G, représentent
une évolution importante par rapport aux réseaux
GSM et UMTS. Les normes spécifiant les réseaux
LTE sont issues du 3GPP comme les normes UMTS, mais elles introduisent
de nombreuses modifications et améliorations.
Tout comme lUMTS, le LTE est une technologie
cellulaire qui offre la possibilité de réutiliser
les mêmes fréquences hertziennes dans des cellules
radio mitoyennes, grâce aux codages radio OFDMA et SC-FDMA
et à un encodage permettant didentifier les cellules.
Cela permet daffecter à chaque cellule une largeur
spectrale variant de 5 à 20 MHz et donc d'avoir une bande
passante plus importante et plus de débit dans chaque
cellule.
Le LTE et le LTE Advanced sont optimisés
pour transporter des données avec des débits fixes
et garantis (applications : télévision, téléphonie,
visiophonie, lecture de vidéos) ou avec des débits
variables : internet, téléchargements, jeux interactifs,
cartographie (géolocalisation).
Ceci est rendu possible par lallocation dynamique de la
ressource radio permise par les normes définissant le
réseau daccès radio LTE « l'eUTRAN
» et par le codage OFDMA qui autorise le partage des bandes
de fréquence entre abonnés via un multiplexage
temporel et fréquentiel, avec une base de temps (le TTI
: Transmission Time Interval) très courte (1 ms) pour
redistribuer la bande passante radio entre les terminaux actifs
dans chaque cellule.
EUTRAN : architecture de laccès radio
dun réseau LTE.
Topologie du réseau
La partie radio du réseau Radio Access Network appelée
« eUTRAN » est simplifiée par lintégration
dans les stations de base « eNode B » des fonctions
de contrôle qui étaient implémentées
dans les RNC (Radio Network Controller) des réseaux UMTS.
Pour remplacer la fonction dinterconnexion des RNC, des
liens directs entre les eNode B (appelés X2) sont utilisés.
Le RAN dun réseau LTE se limite
donc aux eNode B, aux antennes et aux liaisons en fibres optiques
vers les antennes distantes (liens CPRI) et celles reliant les
eNode B entre eux et avec le cur de réseau (réseau
de backhaul).
Le cur de réseau appelé
« EPC » (Evolved Packet Core) ou « SAE »
(System Architecture Evolution), est bâti sur des technologies
« full IP », c'est-à-dire utilisant uniquement
les protocoles internet pour la signalisation, le transport
de la voix et des données.
Dans le cas dune cohabitation avec un
réseau UMTS, le LTE nécessite une couverture radio
et des fréquences hertziennes spécifiques et des
antennes relais le plus souvent dédiées (antennes
MIMO) qui peuvent être colocalisées avec celles
dun réseau UMTS
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sommaire
Technologie UMA : Accès
mobile « sans licence »
Introduction :
Développée au début des années 2000,
la technologie UMA (Unlicensed Mobile Access) permet au téléphone
mobile de devenir un terminal unique pour établir des communications
sur les réseaux fixes et mobiles.
Elle permet d'utiliser la connexion Internet haut débit sans
fil pour la navigation mobile, les e-mails, les MMS, les SMS et tous
les services mobiles utilisant une connexion réseau.
Le terme UMA ou Unlicensed Mobile Access (Accès mobile «
sans licence ») vient du fait que grâce à cette
technologie, un mobile peut se relier à un point daccès
IP sans fil ne nécessitant pas de licence, autrement dit un
point daccès WiFi ou Bluetooth.
En effet, sous la couverture dun hotspot chez lui ou au bureau,
lutilisateur se situe dans une zone appelée « zone
privée ».
A travers la technologie UMA, labonné mobile pourra utiliser
le réseau IP « filaire » à lintérieur
de ces zones privées.
Partout ailleurs, le mobile sera connecté via son réseau
mobile (2G ou 3G).
LUMA est devenue en avril 2005, une part du 3GPP sous le nom
de GAAI (Generic Access to A/GB Interface).
Pour avoir accès à cette technologie, le terminal doit
être bi mode : 2G/3G et WiFi/Bluetooth. Ensuite, ils doivent
être raccordés à une connexion Internet large
bande supérieure à 128 kbit/s qui est le débit
nécessaire pour transporter de la voix sur IP.
Objectifs :
Pour l'utilisateur
- Permettre dutiliser des services mobiles
voix et data (y compris SMS et MMS) par lintermédiaire
de réseaux sans fil (wireless).
- Permettre aux utilisateurs d'avoir la même identité
sur les réseaux GSM ou wireless.
- Permettre la transition sans coupure entre des réseaux GSM
et des réseaux wireless.
- Être indépendant de la technique sans fil utilisée
(Wi-Fi, Bluetooth)
Pour l'opérateur
- Couvrir les zones de cécité
du réseau GSM (intérieur de bâtiment, souterrain,
...) à moindre coût.
- Continuer d'utiliser les mêmes équipements, et les
mêmes méthodes d'authentification et de facturation que
dans un réseau GSM.
- Fidéliser ses consommateurs.
La technologie UMA convertit la commutation
de circuits du GSM en commutation par paquets IP (et réciproquement)
dans le cas du GSM. Dans le cas du GPRS ou de la 3G, la technologie
UMA associe simplement les paquets IP entre les réseaux filaires
au réseau radio personnel (en Wi-Fi ou en Bluetooth, par exemple).
LUMA est une technologie qui a pour but de remplacer la couche
physique des réseaux 2G et 3G par des bandes de fréquences
libre dutilisation (celles des 2,4GHz).
Elle a été développée par un consortium
dentreprise nommé UMAC composé dAlcatel,
Cingular, Ericsson, Motorola, Nokia, Nortel, Siemens, T-Mobile.
Fonctionnement de la technologie UMA :
Tout d'abord, nous avons besoin d'un appareil mobile intégrant
la technologie UMA, d'un opérateur prenant en charge cette
technologie et d'une connexion haut débit Internet à
laquelle nous pouvons accéder avec le WLAN.
Le concept UMA consiste à prolonger les services mobiles
2G/3G dans les réseaux sans fils IP libres daccès
(WiFi/Bluetooth) en créant un tunnel entre le client et le
coeur du réseau de lopérateur.
La réalisation de cette technologie implique plusieurs contraintes.
En effet, elle devra permettre à lusager dutiliser
les services mobiles voix et données par lintermédiaire
de réseaux privés en conservant le même numéro
de téléphone.
Elle pourra également basculer les communications (handover)
lors du passage dun réseau privé à un réseau
mobile et vice-versa sans coupure et de manière transparente
pour lutilisateur.
Elle devra, enfin, assurer une sécurité équivalente
aux réseaux mobile à travers par exemple des procédures
dauthentification et de chiffrement.
Voici donc le schéma de principe de lUMA décrit
sur la figure suivante qui nous montre bien le tunnel IP réalisé
entre le point daccès et lUNC (UMA Network Controller).
Architecture fonctionnelle de lUMA
: La figure suivante illustre larchitecture fonctionnelle
fournie dans la norme 3GPP.
On constate sur la figure que larchitecture est composée
de quatre éléments de base :
- Un mobile bi-mode (GSM et WiFi) qui est capable de se connecter
sur les deux réseaux ;
- Un point daccès IP (hotspot WiFi) qui permet le lien
radio entre le mobile et lUNC (UMA Network Controller) ;
- Une connexion Internet large bande (> 128 kbps) qui établit
la connectivité entre le point daccès et lUNC
;
- Un UNC placé chez lopérateur mobile :
LUNC est léquivalent du BSC en GSM ou encore le
RNC en UMTS. Il inclut également le « Security Gateway
» qui permettra la sécurisation et lauthentification
de laccès à distance grâce au chiffrement
par exemple. L
UNC est relié à un MSC et à un SGSN via
les interfaces A et Gb.
Il utilise linterface Up pour être relié au mobile.
Les fonctions supportées par lUNC incluent :
- La transmission de la signalisation du GERAN et de la MS dans le
plan de contrôle vers le Core Network via les interfaces ;
- La transmission de la voix entre linterface Up et linterface
A dans le plan usager ;
- La transformation des canaux de transport de données de linterface
Up en flux de paquets pour les transmettre au SGSN via linterface
Gb dans le plan usager.
Interface Up :
Linterface Up est linterface entre lUNC et la
station mobile. Elle fonctionne sur un réseau de transport
IP et transmet la signalisation du réseau mobile entre le réseau
coeur et le mobile.
Nous allons donc décrire les modifications dans larchitecture
des protocoles apportées par lUMA et son interface Up
dans les domaines Circuits et Paquets.
- Architecture des protocoles dans le domaine circuit :
On remarque sur la figure que lUMA intervient entre la couche
TCP et la couche MM, cela implique donc la mise en place dun
logiciel UMA dans le mobile. Le protocole UMA-RR est léquivalent
du protocole GSM-RR pour la partie voix, il gère la ressource
radio : établissement, maintenance et libération des
canaux.
Les messages UMA-RR sont transparents pour le point daccès.
Comme en GSM, ils transitent par le point daccès sans
interprétation.
- Architecture de protocoles dans le domaine paquet
:
On peut observer sur la figure que, pour la partie données,
cest le protocole UMA-RLC qui remplace le protocole RLC utilisé
en GPRS. On voit bien sur ces 2 schémas que lorsque le mobile
se trouve sous la couverture dun hotspot, létablissement
dune communication dans le domaine circuit se fait via le protocole
UMA-RR, alors que, dans le domaine paquet, celle-ci est réalisée
via le protocole UMA-RLC. La mise en place du logiciel dans le mobile
permettra donc à lusager de créer un tunnel spécifique
entre lui et le CN. Ce tunnel permet alors de prolonger le réseau
GSM dans un réseau IP. Lors dune communication, ce prolongement
se fera grâce à lusage de la fonction « handover
».
- Handover du GSM vers WiFi :
1 - La MS commence par introduire la cellule UMA
détectée dans le « Measurement Report »
envoyé au BSC. La MS envoie les caractéristiques des
cellules ayant les niveaux de champ les plus grands dont ceux de la
cellule UMA ;
2 - Après avoir traité le Measurement
Report, le BSC décide de commencer la préparation du
« handover » en envoyant au CN un message « Handover
Required » en indiquant la cellule UMA ;
3 - Le CN demande à lUNC dallouer
des ressources au mobile en envoyant le message « Handover Request
» ;
4 -LUNC informe le CN, à travers
le « Handover Command », quil a bien reçu
la demande de « handover » et lui indique également
le canal radio auquel le mobile devrait être dirigé ;
5 -Le CN envoie donc au BSC les informations
du « handover » grâce au « Handover Command
» ;
6 - Le BSC envoie un « Handover Command
» à la MS pour initialiser le « handover »
vers lUMA. Il faut savoir que le mobile décidera le moment
du « handover ». Celui-ci sera réalisé seulement
lorsquil enverra le message « URR Handover Complete »
;
7 -La MS contacte lUNC en utilisant le
« URR Handover Access » pour lui fournir les données
du « Handover Command » envoyé par le BSC. LUNC
fait la corrélation entre ce message et le « Handover
Request Ack » envoyé plus tôt au CN pour identifier
avec succès lachèvement du « handover »
;
8 - LUNC met en place le tunnel pour allouer
les ressources à la MS ;
9 - La MS envoie le « URR Handover Complete
». Il passe alors du GERAN « user plane » à
lUMA « user plane » ;
10 - LUNC indique au CN quil a bien
détecté la MS ;
11 - Le trafic de voix est réalisé
de manière bidirectionnelle entre la MS et le CN via lUNC
;
12 - LUNC indique au CN que le handover
est complètement réalisé en utilisant le «
Handover Complete Message » ;
13 - Le CN va donc libérer les ressources
allouées au BSC ;
14 - Le BSC confirme la libération des
ressources allouées.
Avantages et inconvénients de lUMA
:
Du point de vue abonné, la technologie
UMA va permettre à labonné de réduire
ses coûts grâce notamment à lusage de la
VoIP.
Quil soit chez lui ou au bureau, sous la couverture dun
point daccès, labonné pourra se connecter
en WiFi.
Par contre, il devra changer son terminal car ce sont les terminaux
équipés dune couche logicielle UMA qui pourront
utiliser cette technologie.
Du point de vue opérateur, les coûts de déploiement
ne seront pas très importants.
De plus, la technologie UMA permettra déconomiser de
la ressource en 2G et 3G avec la libération des ressources
allouées aux mobiles reliés au point daccès.
Malheureusement avec larrivée du Full IP (IMS,
IP Multimedia Subsystem) la durée de vie de lUMA nest
pas très longue.
Larchitecture UMA a plusieurs avantages pour
les opérateurs mobiles, Elle leur permet notamment de résoudre
les problèmes éventuels de couverture des lieux dhabitation
par les réseaux cellulaires, de libérer des ressources
spectrales dans les zones où les fréquences GSM sont
proches de la saturation et de proposer une facture unique fixe-mobile.
Les opérateurs fixes voient également avec intérêt
larrivée à maturité de la technologie UMA,
car elle peut leur permettre de conserver leurs abonnés et
de générer du trafic vocal supplémentaire sur
leurs infrastructures filaires .
Convergence Fixe-Mobile ; Cette technologie définit
un standard pour la convergence voix-données, permettant laccès
au réseau de lopérateur par les technologies radio
classiques (GSM) et par les technologies radio dites « non soumises
à licence », c'est-à-dire le Bluetooth et le Wi-Fi.
UMA offre des fonctions de « hand-over » transparentes
entre ces réseaux .
sommaire
IMS Evolution vers
une architecture multimédia uniforme
L'UMA peut être interprété
comme une transition entre les réseaux de télécommunications
actuels et les Next Generation Network, mais il reste centré
uniquement sur les services du GSM.
Mobile IP est une composante des IP Multimedia
Subsystem visant à introduire la notion de roaming d'un réseau
IP à un autre en usages multimédia.
L'UMA et Mobile IP sont tous les 2 définit
par la 3GPP et repose sur un ensemble de normes et standards (principalement
des RFC de l'IETF). Les opérateurs de télécommunications
sont libres de les intégrer comme ils le souhaitent dans leurs
infrastructures réseaux .
En
2006 Le Nokia 6301 le tout premier modèle qui lui permet
d'être compatible avec l'offre unik de l'opérateur
Orange. Rappelons que cette l'offre Unik propose un téléphone
« 2 en 1 » qui permet, en plus des communications mobiles
classiques, d'appeler en illimité depuis son domicile via sa
Livebox grâce à la technologie WiFi UMA.
Globalement, UMA a été un échec
commercial faute d'adhésion du public et des fabricants
de terminaux mobiles.
Mais il a eu un successeur au milieu des années 2010 avec la
VoWiFi (Voice over WiFi) qui est désormais depuis 2020
disponible sur la plupart des terminaux moyen/haut de gamme et chez
presque tous les opérateurs.
Originellement conçu pour
les réseaux cellulaire, L'IMS, est considéré
par British Telecom comme le réseau du 21ème siècle
et aujourd'hui au centre de la convergence Fixe/Mobile.
IMS est une couche de contrôle applicatif qui
se situe au dessus de la couche réseaux, que ce soit en accès
mobile, Wi-Fi ou Fixe Mobile.
La voix sur IP ne constitue plus le service de base, mais une application
parmi d'autres, comme la visiophonie, la messagerie instantanée,
le push to talk, la messagerie, ou les services HTTP.
Cela permet aussi à une nouvelle génération
de services convergents standardisés de voir le jour, mais
lIMS permettra surtout aux utilisateurs dêtre capables
dutiliser ces services aussi bien en déplacement (situation
de roaming) que depuis chez eux. Des applicatifs qui regroupent des
fonctionnalités de disponibilité, de localisation, daccès
à des bases de données et bien sur dactivation
instantanée de communication vocale et de vidéoconférence
quel que soit le lieu et le terminal.
L'IP multimedia subsystem (IMS) est une architecture
standardisée de type next generation network (NGN) utilisée
par les opérateurs de téléphonie, qui permet
de fournir des services multimédias fixes et mobiles. Cette
architecture permet, entre autres, d'utiliser la technologie
VoIP, ainsi qu'une implémentation standardisée
par le 3GPP de SIP fonctionnant sur les protocoles standards IP (IPv4
et IPv6).
Les systèmes téléphoniques
traditionnels (commutation de paquets et commutation de circuits)
sont aussi pris en charge.
sommaire
VoLTE : qu'est-ce que c'est ?
VoLTE est la forme abrégée de
Voice over Long-Term Evolution ou Voice over LTE. La technologie VoLTE
offre la possibilité de passer des appels vocaux via le réseau
mobile LTE/4G.
Auparavant, la 4G servait uniquement à la navigation sur Internet.
Pour les appels, votre téléphone basculait automatiquement
en 3G ou 2G. Vous vous rappelez sans doute des quelques secondes qui
s'écoulaient avant que le téléphone du destinataire
ne se mette à sonner. Grâce à la technologie VoLTE,
ce délai a disparu.
Sur un réseau 2G ou 3G, les appels et les transferts
de données sont séparés et ne peuvent pas fonctionner
simultanément.
Par exemple, pendant un appel téléphonique sur un réseau
2G, les SMS entrants arrivent seulement après la fin de l'appel
téléphonique.
Sur un réseau 4G LTE, les appels et les données fonctionnent
à l'unisson, ce qui signifie qu'un SMS arrive instantanément,
même pendant un appel.
* Les termes 4G et LTE désignent la même
technologie et peuvent être utilisés indifféremment.
Pour pouvoir passer des appels via le réseau 4G/LTE, certaines
conditions doivent être remplies :
- Vous devez disposer d'un téléphone
compatible 4G/LTE.
- Votre téléphone doit être à portée
d'un réseau 4G/LTE.
- Votre opérateur et votre abonnement (notamment la carte SIM)
doivent prendre en charge la fonction VoLTE pour le modèle
d'appareil que vous utilisez.
- Votre appareil doit être compatible et exécuter la
dernière version du logiciel.
- Votre téléphone doit exécuter le logiciel non
modifié fourni par votre opérateur et/ou votre fabricant.
- La fonction VoLTE doit être activée dans les paramètres
de votre périphérique.
Quels sont les avantages de l'option VoLTE ?
- Configuration rapide des appels.
- Qualité vocale élevée et bruit de fond réduit.
- Le téléphone reste sur le réseau 4G/LTE pendant
les appels vocaux.
- Vous pouvez utiliser les services de données 4G/LTE, tels
que la navigation sur le Web et le partage de connexion, tout en passant
et en recevant simultanément des appels.
- Lorsque vous passez un appel sur le réseau LTE, vous n'utilisez
pas de données supplémentaires, mais des minutes d'appel.
Vous payez le service d'appel vocal, pas les données que vous
utilisez.
sommaire
VoWiFi : qu'est-ce que c'est ?
Exemple chez FREE : La technologie Voice over WiFi
(ou VoWiFi), disponible pour tous les abonnés au Forfait 5G,
optimise la couverture mobile sous réserve de compatibilité
du téléphone.
Elle permet en effet d'exploiter n'importe quel réseau Wi-Fi
sur lequel vous êtes connecté pour émettre et
recevoir des appels (et prochainement, pour envoyer et recevoir des
SMS/MMS) au lieu de dépendre d'une antenne cellulaire.
Cela est très utile notamment lorsque vous ne captez pas de
signal mobile ou que vous vous situez à l'étranger.
Elle présente aussi plusieurs avantages
:
Le temps détablissement d'un appel est plus rapide.
La qualité sonore est nettement améliorée.
La technologie VoWiFi est disponible sans frais
et n'implique aucune surfacturation, y compris à l'étranger.
Peu importe où vous vous situez, les conditions tarifaires
seront identiques à celles pratiquées lorsque vous êtes
sur le territoire français.
|
La compatibilité avec le VoWiFi est une
caractéristique technique habituellement indiquée
dans la fiche technique des mobiles compatibles.
Ceux-ci sont assez nombreux et en voici une liste non-exhaustive,
à commencer par tous les iPhone et iPhone Plus à
partir de liPhone 6, à condition davoir installé
la version iOS 9.3 ou une version plus récente.
Côté VoWiFi Android, même
abondance dappareils compatibles : chez Samsung, les Galaxy
A à partir du A3 jusquau A8, les Galaxy S de S7
à S10, les Galaxy Note 9...
Pour tous les mobiles Samsung, il est nécessaire d'installer
la dernière version logicielle de votre mobile.
Chez Sony, les XPéria sont techniquement compatibles,
du XPéria XZ 1 au XPéria 10+, mais ils convient
de vérifier la compatibilité auprès de
votre opérateur.
Enfin, chez Huawei, les mobiles P20 et P20 Pro, P30 et P30 Pro,
Mate 10 Pro, Mate 20 et Mate 20 Pro sont compatibles.
|
Transition fluide entre VoWiFi et VoLTE
Si vous quittez la zone de couverture Wi-Fi
pendant un appel Wi-Fi (VoWiFi), votre smartphone bascule automatiquement
sur VoLTE (Voice over data) et l'appel continue. Cela se produira
uniquement si le réseau 4G/LTE est sélectionné
dans le menu Network mode (Mode réseau) sur votre téléphone
et si vous vous trouvez à portée d'un réseau
4G/LTE. Cette transition n'est pas possible lorsque vous appelez via
Wi-Fi avec une application distincte telle que Skype, WhatsApp, etc.
Si la fonction VoWiFi, également appelée
Appels Wi-Fi, ne peut pas rebasculer sur VoLTE, la fonction VoWiFi
basculera sur la 3G ou la 2G, si un tel réseau est disponible.
L'appel sera alors interrompu.
Quelle est la différence entre VoLTE et VoWiFi ?
Les fonctions VoLTE et VoWiFi vous permettent
de passer des appels vocaux sur Internet.
De plus, les deux technologies permettent de passer des appels via
l'application d'appel de votre téléphone sans avoir
besoin d'applications tierces. Principale différence : les
appels Wi-Fi reposent sur une connexion Wi-Fi, et la fonction VoLTE
s'appuie sur une connexion de données de votre opérateur.
Si les fonctions VoWiFi et VoLTE sont toutes les deux activées,
votre téléphone détermine automatiquement le
service le plus adapté pour garantir une qualité d'appel
optimale.
Puis-je passer des appels d'urgence avec la technologie VoLTE ?
Dans certains pays, il n'est pas possible d'appeler
les numéros d'urgence via VoLTE.
Cependant, il existe toujours une option de
secours. Si vous essayez de passer un appel d'urgence via VoLTE et
que cette option n'est pas disponible, votre appareil utilisera automatiquement
le réseau mobile, s'il se trouve à portée du
réseau mobile.
Quelle est la différence entre VOiIP
et VoWiFi ?
La technologie Voice over Internet Protocol (VoIP), également
connue sous le nom de Voice call over IP, est une technologie d'appel
SIP (Session Initiation Protocol). La VoIP est une méthode
de communication qui convertit la voix analogique en paquets de données
numériques qu'elle envoie sur Internet, permettant de passer
des appels vocaux en ligne.
Les appels VoIP ne dépendent pas de votre
opérateur et ne nécessitent pas de carte SIM. Tout ce
dont vous avez besoin, c'est un accès Internet (Wi-Fi ou données
mobiles), une application VoIP (par ex. Skype) ou un compte VoIP SIP.
Les services VoIP peuvent être gratuits ou payants :
Vous pouvez télécharger des applications
telles que Skype, Viber ou WhatsApp pour passer des appels VoIP en
ligne gratuits et rejoindre d'autres utilisateurs de Skype, Viber
ou WhatsApp.
Vous pouvez payer un fournisseur VoIP et configurer votre propre compte
VoIP SIP sur votre téléphone.
Avec un compte SIP, vous pouvez appeler à la fois des numéros
de téléphone fixe et mobile.
La technologie Voice over Wi-Fi (VoWiFi), également appelée
Appels Wi-Fi, est un service d'appel téléphonique commercial
Wi-Fi fourni par différents opérateurs réseau.
Grâce aux appels Wi-Fi, vous pouvez passer et recevoir des appels
via un réseau Wi-Fi, au lieu d'utiliser votre réseau
mobile.
Les appels Wi-Fi ne reposent pas sur un signal mobile
mais sur une connexion Wi-Fi puissante. Cela signifie que vous pouvez
passer des appels Wi-Fi lorsque votre téléphone est
en mode avion, lorsqu'il ne reçoit pas de signal 2G, 3G ou
4G et même s'il n'a pas de carte SIM. Toutefois, certaines conditions
doivent être remplies pour que les appels Wi-Fi fonctionnent
sur votre téléphone.
sommaire
2000 Les satellites dans les réseaux de
télécommunications : l'échec des constellations
mobiles, de Laurent Gille
En juin 1990, la firme américaine
Motorola, spécialiste
reconnue des radiocommunications, annonce son intention de construire
un système mondial de communications mobiles par satellite
baptisé Iridium .
La proposition en fait sourire plus dun, le système
proposé reposant sur lutilisation des orbites basses,
quasiment abandonnées par le secteur des télécommunications
depuis les années 1960, et de nombreux obstacles se faisant
déjà jour.
Mais certains perçoivent tout de suite lintérêt
dun tel système et à la mi-1990, des opérateurs
de communications par satellites comme Telesat Mobile (Canada),
American Mobile Satellite (US), puis lorganisation Internationale
Inmarsat entament leur propre réflexion sur la faisabilité
dun tel réseau mondial.
La construction dune constellation de 77 satellites telle
que prévue au départ, et le remplacement de 12
dentre eux chaque année représentent par
ailleurs un marché potentiel fabuleux pour les constructeurs
aéronautiques.
Après consultations, lAméricain Lockheed
est choisi en avril 1991 entre de nombreux constructeurs pour
concevoir, développer et assurer la maîtrise duvre
des petits satellites du projet Motorola et Raytheon
les antennes, notamment parce quen montant tous les deux
au capital dIridium, leur engagement est également
financier.
Le tour de table monté par Motorola laisse dans lindustrie
de nombreux exclus, qui craignent de se voir marginaliser sur
le marché des petits satellites. Les études engagées
à la suite de lannonce de Motorola tendent à
confirmer la faisabilité et donc lintérêt
de tels systèmes pour les années à venir.
La réaction viendra en octobre 1991, avec la présentation
à Télécom 91 à Genève du
projet Globalstar.
Globalstar sinspire largement de son prédécesseur,
tout en tenant compte des critiques formulées à
son encontre.
Ce système est le fruit dune co-entreprise entre
Qualcomm et Loral Space Systems, derrière laquelle se
trouve lAlliance constituée entre Aérospatiale,
Alcatel Espace et Alenia, que rejoindra bientôt DASA.
LAlliance est en quelque sorte le pôle européen
concurrent de Matra Marconi Space et de BAe, tous deux impliqués
à lorigine dans Iridium.
Ces initiatives qui viennent de lamont (des fabricants
déquipement) vont obliger les opérateurs
terrestres, qui sont dailleurs sollicités, à
se positionner. De concurrent direct des réseaux terrestres,
Iridium est devenu, après modification, un système
complémentaire, comme lest Globalstar depuis le
début. Inmarsat,
opérateur international de télécommunications
maritimes et aéronautiques, est contraint de réagir
dans la mesure où son marché traditionnel maritime
et aéronautique serait totalement remis en cause par
la mise en place dun système global dont les terminaux
seraient plus pratiques et meilleur marché, de même
que les communications sous certaines hypothèses.
Cest lorigine du Projet 21, annoncé en septembre
1991, établi comme société indépendante
sous le nom dICO en 1995.
Le concept de constellation
À travers les différents systèmes proposés
se dessinent plusieurs grandes options.
Il y a dune part lidée de constellation de
petits satellites en orbite terrestre basse (en dessous de 2
000 kilomètres), qui inspire les plus connus des projets
que sont Iridium ou Globalstar. Mais il y a aussi les systèmes
mixtes, combinant des satellites en orbite basse, en nombre
réduit, avec des satellites géostationnaires servant
de relais.
Cétait le cas dun système envisagé
par Inmarsat dans le cadre de son « Projet 21 ».
Il ne faut pas oublier non plus les orbites moyennes que proposait
le système de TRW, Odyssey, dont les satellites devaient
évoluer à une altitude denviron 10 000 kilomètres,
solution finalement retenue par ICO, concrétisation du
projet 21.
Enfin, en dehors de leur altitude, les orbites proposées
par les différents systèmes sont soit polaires
(Iridium, Globalstar), soit elliptiques (Ellispo), ou encore
inclinées (Odyssey). Le choix dune orbite (type
et altitude) résulte dun arbitrage délicat
entre de nombreux paramètres parmi lesquels le nombre
de satellites, leur puissance démission, celle
des terminaux terrestres, le type de couverture recherchée
ou encore la qualité du bilan de liaison.
Ces hésitations architecturales montrent que les constellations
LEO ne sont pas intrinsèquement meilleures que les systèmes
GEO : elles ont pour elles de réduire les délais
de propagation et donc dassurer (théoriquement)
une meilleure qualité de communication, dautoriser
des terminaux plus petits, mais ont une économie difficile
dans la mesure où les satellites sont inactifs une grande
partie de leur temps, à travers le survol de zones inhabitées
ou de faible trafic.
Si ces projets trouvent leur origine aux USA, cest pour
deux raisons principales. Il y a dabord le fait que le
marché américain est sans conteste le plus grand
marché domestique au monde en ce qui concerne les services
de communications mobiles. Cest en même temps lun
des plus solvables. Mais on peut surtout voir lorigine
de ces projets, qui émanent des constructeurs, dans les
sommes colossales investies pendant des années par les
militaires américains dans le domaine spatial. Les nombreux
contrats de R & D quils ont générés,
ont donné aux industriels américains une avance
sans doute importante sur leurs concurrents européens.
Certains observateurs considèrent ainsi le projet Iridium,
qui a donné en quelque sorte le coup denvoi à
la présentation des différents projets, comme
une version civile de lIDS américain, dont le concept
de constellation de satellites en orbite basse remonte aux années
1970.
Heurs et malheurs du projet Iridium
Lobjectif de Motorola à travers Iridium est avant
tout de créer un nouveau marché pour les années
à venir, tant en ce qui concerne le matériel de
radiocommunication embarqué que les terminaux pour usagers.
La mise en place dIridium donnerait également à
la firme américaine une position de force en termes de
brevets et de normes. Motorola emploie donc dès le départ
les grands moyens pour faire passer son projet.
Le projet Iridium propose à lorigine un système
très élaboré dune constellation formée
de 77 satellites, ramenée ensuite à 66, dun
coût estimé à environ 3,4 milliards de $.
Certains éléments du système sont à
la pointe de la technologie et la combinaison de ces technologies
sur un même petit satellite fut souvent perçue
comme problématique par bon nombre dobservateurs.
De par sa configuration, Iridium dans sa version dorigine
avait vocation à devenir un réseau fermé,
qui aurait court-circuité les réseaux terrestres
des pays desservis, permettant sans doute à la commercialisation
du système de bénéficier dun «
effet club ». Mais au fur et à mesure que le système
gagne en crédibilité, la perspective de sa mise
en service suscite des réactions plutôt hostiles
de la part de certains opérateurs traditionnels qui y
voient un défi à leurs monopoles nationaux.
La conception dIridium évolue donc et en janvier
1992 Motorola annonce que les terminaux Iridium fonctionneront
sur un mode dual permettant laccès à la
fois au réseau de satellites et aux réseaux cellulaires
terrestres, de façon à ce quà partir
dun seul terminal le client puisse choisir en fonction
de la couverture de la zone et du prix des services. Le système
devient donc coopératif et non plus concurrent des réseaux
cellulaires. De même, pour résoudre le problème
du by-pass des réseaux terrestres est-il décidé
que lappel dun abonné dIridium capté
par le satellite le plus proche donnera lieu à versement
dune redevance à lexploitant de la zone doù
il sera émis, à condition que cela soit possible,
cest-à-dire quil y ait un exploitant en situation
de monopole. Lorsque lappel est destiné à
un abonné dIridium, quil provienne soit dun
autre abonné, soit du réseau terrestre, la communication
est acheminée via le réseau de satellites.
Techniquement, le projet est également confronté
à plusieurs difficultés, liées cette fois-ci
au problème de la miniaturisation des fonctions à
embarquer sur de petits satellites. Après linflation
de la masse annoncée pour les satellites, passée
de 350 kg à lorigine à près du double
à la mi-1992 pour satisfaire aux exigences des systèmes
de liaison entre satellites et de commutation à bord,
larchitecture du système doit être simplifiée.
Motorola forme en 1991 une compagnie indépendante chargée
de porter (et donc de financer) le projet Iridium : Iridium
LLC reçoit de la FCC en 1992 une licence expérimentale
et signe un contrat clé en mains de 3.37 milliards de
$ avec Motorola pour le développement, la construction
et la livraison du système spatial. À la conférence
administrative mondiale sur les fréquences en Espagne
en 1992, des fréquences sont réservées
pour les satellites LEO.
Commence alors le long développement du projet. Iridium
lève 800 millions de $ en 1993 en capital, puis un montant
équivalent en 1994 et enfin 315 millions en 1996, portant
le capital à 1,9 milliard de $ : 19 actionnaires stratégiques
détiennent ce capital parmi lesquels Motorola pour 17,3
%, Nippon Iridium qui regroupe notamment DDI et Kyocera, pour
11,1 %, O. tel. o pour 8,8 %, Krunishev pour 4,3 %, Telecom
Italia pour 3,9 %, Lockheed et Raytheon détenant à
eux deux 1,7 %.
Le complément du financement est apporté par deux
emprunts bancaires placés par la Chase et BZW (Barclays
Bank), un de 750 millions de $ en 1996, et un autre de 800 millions
en 1997, une introduction en bourse (IPO) pour 240 millions
de $ en 1997 également et un apport complémentaire
de 350 millions de $ en obligations à haut rendement
en 1998 : ce sont ainsi plus de 4 milliards de $ qui sont levés
pour le projet Iridium en lespace de 5 ans (1993-1998).
Le déploiement du système sopère
entre 1997 et 1998 : 47 satellites sont mis en orbite en 1997,
les derniers létant en 1998 avec un taux de réussite
de 100 %. Les lancements se poursuivent en 1999 et on estime
aujourdhui que 88 satellites environ ont été
lancés offrant la capacité prévue de 66
satellites actifs et 6 satellites de secours : 16 satellites
seraient effectivement défaillants. Et, alors que le
système devait entrer en service le 3 septembre 1998,
celle-ci ninterviendra que le 1 novembre, ce retard traduisant
des problèmes importants de qualité des communications
et des terminaux. Devant faire face en sus à des problèmes
de livraison des terminaux, Iridium démarre lannée
1999 en posture difficile, la clientèle visée,
le haut de gamme professionnel, étant particulièrement
exigeante sur la qualité des services offerts.
Le constat fait au deuxième trimestre 1999 est accablant
:
Le nombre de clients abonnés au
31 mars nest que de 10 294, alors que la compagnie sétait
engagée vis-à-vis de ses banquiers sur un chiffre
de 27 000 clients. Pour le premier trimestre 1999, Iridium annonce
des revenus de 1,451 million de $ et une perte de 505 millions
de $.
Émise à 20 $, laction Iridium, après
avoir coté plus de 60 $ en 1998, descend à moins
de 7 $. Le PDG est conduit à démissionner.
Iridium se trouve dans lincapacité de faire face
à ses remboursements et doit renégocier en catastrophe
ses emprunts pour obtenir des délais de paiement de la
part des banques.
Iridium redéfinit sa stratégie commerciale en
baissant considérablement ses tarifs de façon
à gagner de nouveaux clients : alors quen novembre
1998, la minute de communication était vendue 7 $, elle
est proposée au début de 1999 entre 1,89 et 3,99
$. Le prix des terminaux est abaissé de 4 000 à
3 000 $. 15 % des effectifs de 550 personnes sont licenciés
et Iridium se focalise sur les marchés dits verticaux,
par secteur dactivité, en cherchant à reprendre
la main sur un marché largement confié aux opérateurs
cellulaires jusquà présent.
La firme fait face à un besoin de fonds
important (1,65 milliards en 1999) quelle ne peut plus
espérer de ses ventes. Nayant pratiquement plus
de fonds propres au terme de son premier trimestre plein dexploitation,
elle dépend totalement des négociations engagées
avec ses créanciers. Motorola, qui détient alors
17,3 % dIridium. et sest porté caution demprunts
importants, doit passer une provision de 126 millions de $ sur
le premier semestre 1999. Veba (O. tel. o) provisionne 108 millions
de $.
Malgré cette situation plus que délicate, les
échéances de négociation sont repoussées
à plusieurs reprises, indiquant lexistence de négociations
sous-jacentes. Le DoD annonce un soutien de lordre de
220 millions de $ en achats de services. Le Department of State
annonce également en juillet 1999 lacquisition
dun millier de terminaux environ pour équiper quelques
300 représentations diplomatiques et autres des États-Unis
à létranger.
Lespoir de trouver un repreneur diminue fortement en mars
2000 quand Craig McCaw, qui a entre-temps sauvé ICO,
jette léponge après avoir envisagé
dinjecter 600 millions de $ dans laffaire. Le 17
mars 2000, Iridium débranche ses utilisateurs des réseaux
commutés, ceux-ci pouvant néanmoins toujours communiquer
entre eux. Le juge des faillites donne à Motorola le
droit de détruire le système spatial. La recherche
de repreneurs conduit toutefois Motorola à conserver
le système en activité. En juillet 2000, la banque
daffaires Castle Harlan qui proposait 50 millions de $
se retire également. En novembre, un autre investisseur,
qui confierait lexploitation à Boeing, tente un
dernier accord.
Les raisons dun échec
Cette situation, qui impacte dès 1999 de façon
négative tous les projets de constellations, mérite
quelques analyses. Léchec dIridium trouve
son origine grossièrement dans trois facteurs :
Des difficultés opérationnelles
Une sur-estimation du marché potentiel
Un positionnement marketing déficient
Les trois facteurs ont leur importance. Iridium
a retenu une solution technique extrêmement ambitieuse,
issue vraisemblablement pour partie de projets élaborés
dans le cadre de la guerre des étoiles. Conçu
entre 1987 et 1992, le projet a retenu des liaisons inter-satellites
et une commutation à bord, techniques certes testées
sur des matériels militaires, mais délicates à
mettre au point et à opérer. On peut se demander
si le recours à des techniques militaires dont seuls
disposent les USA, recours qui a longtemps été
jugé comme un avantage compétitif contestable
dans la mesure où les concurrents non américains
ny avaient pas accès, ne sest pas révélé
au bout du compte un handicap plus quun avantage. Pareil
raisonnement peut sappliquer au projet de constellation
multimédia Teledesic, qui depuis son annonce, a été
dallégement en allégement de façon
à réduire sa complexité initiale. Les projets
européens équivalents, Globalstar et Skybridge,
sont partis sur des ambitions techniques beaucoup plus modestes,
dont ils espèrent que cela renforce leur crédibilité.
Le positionnement commercial dIridium et surtout lévaluation
initiale du marché paraissent les erreurs majeures. Iridium
tablait initialement sur un marché de 6 millions dabonnés,
chiffre revu ensuite à la baisse à 1,8 millions
dabonnés fin 2001 et 0,5 million fin 1999. Pourquoi
ces données apparaissent-elles à posteriori (comme
dailleurs elles létaient à priori)
insuffisantes pour assurer la rentabilité des systèmes
?
- Elles ont été établies dans un contexte
où le développement prévisible des réseaux
cellulaires était bien inférieur à celui
quils ont connu de 1995 à nos jours ; en 1991-1992,
on tablait sur un marché cellulaire se chiffrant à
quelques dizaines de millions dabonnés ; on compte
désormais en centaines de millions dabonnés.
Certes, cette extension du marché devrait augmenter dautant
le marché potentiel des constellations LEO puisque le
nombre de personnes connaissant des problèmes de couverture
croît avec la taille du marché, mais sous les réserves
suivantes.
- Lexplosion des marchés mobiles terrestres a conduit
également à une explosion de leur couverture.
Iridium visait notamment comme marché potentiel les populations
riches des pays en développement, tels la Chine ou lInde,
dont on nespérait pas un équipement rapide.
Or, ces pays font partie désormais des tous premiers
marchés cellulaires et les zones urbaines à forte
activité économique sont désormais correctement
desservies.
- De plus, cette extension des marchés a permis une décroissance
inattendue des prix, tant des terminaux que des communications.
Le prix de la minute mobile rejoint inéluctablement le
prix de la minute fixe et la recette moyenne dun abonné
cellulaire est en passe de rejoindre la recette moyenne dun
abonné fixe. Cest bien évidemment dans ce
nouveau contexte que les utilisateurs jugent non seulement la
qualité du service offert, mais le prix (et le poids)
du terminal tout comme le prix des communications. La comparaison
des réseaux terrestres est impitoyable pour les opérateurs
de constellations.
- Les réseaux cellulaires, compte tenu de la croissance
de leurs marchés, considèrent le roaming international
offert par ces constellations comme marginal par rapport à
celui quils sont dores et déjà en
mesure doffrir ; aucune incitation forte nexiste
pour ces opérateurs avec lesquels Iridium a conclu des
contrats peu contraignants.
- Plus spécifiquement pour Iridium, lévolution
institutionnelle du secteur des télécommunications,
sur la période de développement 1992-1998, a été
considérable : elle sest notamment accompagnée
dune dérégulation sévère et
dune libéralisation des marchés qui a induit
une réduction considérable des prix des communications
longue distance, notamment internationales, et fait actuellement
voler en éclat le système de tarification internationale
bâti sur des accords bilatéraux. Iridium, qui offre
un service de bout en bout, doit donc faire face à une
forte baisse des communications internationales sur lesquelles
il avait bâti la crédibilité de son business
plan.
- Enfin, avec un débit possible de 2,4 kbps par ligne,
Iridium ne pouvait prétendre prendre pied sur des services
data, aussi frustres soient-ils.
Très manifestement, lévolution de lenvironnement
terrestre, technique, économique et institutionnel, a
été sous-estimée par les projets spatiaux,
notamment Iridium. Cest avec en perspective lévolution
future des réseaux terrestres quil faudra analyser
les projets de constellation multimédia.
De plus, Iridium a proposé à sa clientèle
une tarification complexe et élevée. Alors que
les clients potentiels attendaient un prix à la minute
voisin de 3 $, ils se sont vu proposer des tarifs destination
par destination oscillant entre 6 et 9 $ . En juin 1999,
Iridium décide de simplifier sa structure tarifaire en
ne proposant plus que quatre types de services avec des tarifs
sétageant de 1,59 à 3,99 $ la minute. Le
terminal est proposé à 1 495 $ aux États-Unis
: mais il est trop tard pour obtenir une remontée immédiate
de la commercialisation.
Les projets Globalstar et ICO
Les difficultés dIridium ont pesé lourd
sur les autres gros projets de constellations mobiles quétaient
Globalstar, ICO ou Ellipso. Ces projets diffèrent sensiblement
dIridium :
Architectures spatiales différenciées
(orbites LEO, MEO ou elliptiques) ; nombre et masse/puissance
des satellites en concordance
Architectures télécom également très
variées (pas de liaisons inter-satellites, nombre de
gateways, etc.)
Rentabilité assise sur des plans daffaires peu
comparables.
Issue du projet 21 étudié par
Inmarsat, ICO, établie en janvier 1995 et introduite
au Nasdaq en juillet 1998, rassemble les grands actionnaires
dInmarsat, cest-à-dire principalement des
opérateurs de télécommunications européens.
ICO est lopérateur qui réclame le plus de
fonds. Ses 12 satellites sont des satellites de classe géostationnaire
placés sur des orbites moyennes (10 000 km). ICO a passé
commande à Hughes de ses 12 satellites et Hughes a pris
en contrepartie une participation de 2,3 % au capital de ICO
comme Lockheed Martin lavait fait au capital de Iridium
et Loral à celui de Globalstar.
Alors quICO a besoin de plus de 5 milliards de $, il nen
a rassemblé en juin 1999 que 3. Un placement de 500 millions
de $ en juin 1999 nest pas souscrit après report
de léchéance à fin juillet : incapable
de payer ses fournisseurs et de rembourser la charge de sa dette
en août 1999, ICO se place à son tour sous la protection
du Chapitre XI de la loi américaine sur les faillites
le 27 août 1999. En novembre 1999, Craig McCaw sauve ICO
en promettant dapporter 1,2 milliard de dollars à
la compagnie. Un premier renflouement de 500 millions via sa
holding personnelle Eagle River Investment a lieu fin 1999 qui
lui donne le contrôle à 74 % de ICO .
Mais, en mars 2000, ICO connaissait de nouvelles difficultés
avec la perte de son premier lancement par une fusée
Sea Launch. Après renégociation des contrats de
construction des satellites avec Hughes et apport complet des
1,2 milliard de $ par les repreneurs, New ICO était fusionné
en juillet 2000 avec Teledesic et quittait le business de la
téléphonie mobile pour rejoindre celui des services
« multimédia ».
Parallèlement, deux projets qui avaient
reçu de la FCC en 1997 des licences GMPCS quittaient
sans bruit la scène, Constellation Communications Inc.
et Mobile Communications Holding Inc. Si la première
était dépourvue de toute crédibilité
financière, la seconde, MCHI, constituait une alternative
plus sérieuse puisquelle portait le projet Ellipso
qui avait reçu un soutien financier important de ses
fournisseurs, Boeing en août 1998 et Arianespace en août
1999 . Ellipso visait essentiellement un marché
de stations fixes dans les pays mal équipés :
le projet présentait une meilleure progressivité
de linvestissement et les orbites elliptiques retenues
offraient une meilleure utilisation des satellites. Doté
dun budget prévisionnel de 1,4 milliard de $, comprenant
la construction des satellites, leur lancement et leur mise
en uvre, Ellipso a principalement négocié
des crédits avec ses deux principaux fournisseurs, Boeing
et Arianespace, qui sont également entrés au capital
; les fonds réunis nont pas suffi toutefois à
financer le projet, Boeing nayant pas confirmé
des rumeurs de reprise. Il est vrai quentre temps, lindustrie
avait également dû déplorer la mise en faillite
en août 2000 dOrbcomm, opérateur dune
flotte de 35 satellites dédiés à des services
non téléphoniques.
Ne reste alors au début 2000 que Globalstar sur le marché.
Si Globalstar prétend disposer dune économie
différente, cest que le projet se positionne comme
boucle locale radio satellite complémentaire, se chargeant
juste de connecter des usagers qui ne se trouveraient pas dans
une zone desservie par des réseaux terrestres compatibles
avec leur terminal au réseau fixe local à travers
des gateways en nombre important, sans apporter de réelle
valeur en termes de services, ceux-ci étant du ressort
des opérateurs de ces gateways. Globastar a choisi un
schéma où la société mère
assure le service spatial, et le raccordement terrestre est
effectué par des sociétés partenaires qui
mettent en place zone par zone la commercialisation et les gateways
nécessaires ouvrant sur les réseaux terrestres.
LEurope est ainsi répartie entre trois sociétés
:
Tesam,
société commune à France Télécom
(51 %) et Alcatel (49 %), couvre la France, le Benelux, la péninsule
ibérique, la Pologne et la Tchéquie ainsi que
de nombreux pays méditerranéens, africains et
latino-américains,
Vodafone dessert le Royaume Uni,
la Grèce et dautres zones (Australie),
Elsacom a la charge notamment de
lAllemagne, la Suisse et lItalie.
Globalstar peut ainsi profiter de la
baisse des coûts des communications internationales sur
les réseaux terrestres qui sont systématiquement
empruntés à la différence dIridium.
Son business plan ne repose dailleurs pas sur le roaming
international, mais uniquement sur la desserte des zones dombre
des réseaux cellulaires terrestres. En offrant des terminaux
bi-mode, Globalstar espère donc à travers le monde
recueillir le marché des utilisateurs des zones rurales
peu denses, sans doute principalement professionnels. Cest
le médecin, le vétérinaire du Massif Central
qui sont visés. Pour ne pas dépendre uniquement
des opérateurs cellulaires en place qui pourraient prendre
une marge importante sur des usagers marginaux pour eux, Globalstar
devrait mettre en place une distribution autonome de terminaux
et de services, de façon à générer
une concurrence naturelle avec les autres canaux de distribution.
Le business plan de Globalstar comme celui dICO reposaient
donc sur le potentiel apporté par le marché cellulaire.
Chacun des deux opérateurs visait 1 à 2 % du marché
cellulaire, qui représente environ 500 millions dabonnés
fin 2000, soit à cette date de 5 à 10 millions
de clients potentiels. Globalstar estime que son point mort
sera atteint avec 1 million de clients, ce qui signifie par
exemple datteindre sur le marché français
environ 50 000 abonnés. Globalstar compte également
sadresser au marché fixe en proposant dans les
pays en développement des cabines publiques (à
un prix denviron 3 000 à 3 500 $) dans lesquelles
le prix des communications sera sans doute moins élevé.
Tesam estime par exemple que plus de 50 % du marché africain
sera un marché « fixe », de raccordement
de zones non desservies sur les réseaux nationaux.
Globalstar avait levé environ 4 milliards de $ de capitaux
en juin 1999 . Il a continué à rassembler
des fonds principalement auprès de ses actionnaires en
lan 2000 pour assurer son exploitation . Globalstar
a subi la défaillance dun lancement de 12 satellites
par une fusée Zenit 2 en septembre 1998. Fin août
1999, Globalstar peut ouvrir de façon expérimentale
à lautomne 1999 son système qui peut opérer
avec 32 satellites. La poursuite des lancements permet datteindre
en février 2000 les 52 satellites du système complet
et le service est ouvert commercialement progressivement à
compter de fév-rier 2000. 8 satellites de secours sont
en construction chez Loral. Tirant leçon des déboires
dIridium, Globalstar commercialise son service avec une
politique tarifaire ajustée, terminaux moins chers et
minutes plus économiques.
Avec des frais en année courante denviron
850 millions de $, Globalstar doit réunir environ 1 million
de clients pour les couvrir, objectif annoncé par ses
principaux actionnaires pour la fin 2000. Or, les résultats
du troisième trimestre 2000 font apparaître 21
300 abonnés et un trafic de 2,3 millions de minutes sur
le troisième trimestre, soit un peu plus de 100 minutes
par abonné, montant bien inférieur au trafic moyen
attendu. On est donc très loin du compte et sur des chiffres
très voisins de ceux dIridium après 6 mois
dactivité : la recette cumulée des 9 mois
2000 atteint 2,5 millions de $. Laction chute brutalement
en novembre 2000 sur ces mauvais résultats.
Globalstar fait feu de tout bois, comptant sur son extension
géographique pour accélérer son développement,
et mettant laccent de plus en plus sur les marchés
verticaux, dont il faut reconnaître quils restent
des marchés de niche : bus brésiliens, équipement
des avions, militaires, etc. Globalstar tente de développer
également les services data, mais reste contraint par
un débit de 9,6 kbps par canal. Le constat quil
est possible de faire fin 2000 est accablant : Iridium a laissé
une ardoise de plus de 4 milliards de $, ICO denviron
3, Globalstar a déjà perdu 1,3 milliard de dollars.
On voit mal comment Globalstar pourra échapper au sort
de ses prédécesseurs, au risque dentraîner
des difficultés considérables pour Loral voire
Qualcomm.
Dans un marché qui se révèle extrêmement
étroit, il faut en plus tenir compte de la concurrence.
Outre les services offerts à partir de satellites existants,
notamment le service Planet de la Comsat supporté par
les satellites Inmarsat (avec des terminaux plus importants
que les terminaux GMPCS), plusieurs projets sont en cours de
développement portés par les principaux industriels
:
Le système Lockheed Martin en Asie
(AceS) opérationnel en 2000,
Un projet Hughes au Moyen-Orient, Thuraya, dont le lancement
doit intervenir avant la fin 2000,
Un projet africain, Rascom, visant les postes fixes, dont la
mise en service ne devrait pas intervenir avant 2002.
Ces projets sintéressent aux marchés
mobiles ou fixes, avec des terminaux presque similaires, et
des coûts inférieurs. Les dates prévues
douverture, 2000-2002, vont rendre la concurrence ardue
à Globalstar.
La décennie 90 a vu la sphère financière
prendre le « contrôle » de lindustrie
des télécommunications.
Après avoir soutenu à bout de bras des innovations
jugées périlleuses, et qui se sont confirmées
telles, dans les satellites LEO comme dans les valeurs Internet,
elle risque de dédaigner ces secteurs dont la pertinence
nécessite seulement dêtre mesurée
à sa juste valeur. Leffet de yo-yo semble aujourdhui
dans son amplitude maximale. Les conséquences stratégiques
pourront en être considérables pour de nombreux
acteurs.
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sommaire
Les Risques les effets indésirables
du téléphone mobile, du smartphone ...
La téléphonie mobile, rapidement et largement diffusée,
a engendré de nouveaux comportements qui peuvent déboucher
sur divers types d'accidents liés à la réduction
de lattention des individus, effet statistiquement établi.
Lexistence de risques dinterférence électromagnétique
à proximité de certains appareils médicaux est
prouvée.
Enfin, les conséquences sanitaires éventuelles des émissions
électromagnétiques des téléphones portables
ou des antennes relais, qui participent du phénomène
de pollution électromagnétique, sont sujettes à
débat : les études scientifiques d'impact sur les populations
naboutissent pas à une conclusion unique et, dans la
mesure où il s'agit d'un phénomène récent,
manquent de recul temporel pour évaluer d'éventuels
effets à long terme. Un débat qui n'est aujourd'hui
plus seulement scientifique puisqu'en France, des associations demandent
et obtiennent le retrait de certaines antennes-relais auprès
des tribunaux.
Risques d'accident
Accident par inattention humaine Le fait de téléphoner,
et de tenir une conversation, mobilise une partie de l'attention qui
détourne lutilisateur des autres tâches en cours.
La réactivité est diminuée. Son utilisation,
« mains libres ou pas » augmente donc les risques d'accidents
(accident du travail, accident domestique, accident de la route lorsque
le téléphone est utilisé au volant
).
LOMS relève que les risques daccident de la circulation
sont multipliés par 3 ou 4 lors de lutilisation de mobiles
(que le conducteur utilise, ou non, un « kit mains libres »).
Une étude de l'administration américaine pour la sécurité
sur les autoroutes, la National Highway Traffic Safety Administration
(NHTSA), a relevé qu'aux États-Unis en 2005, à
un instant donné, environ 6 % des conducteurs utilisaient un
téléphone tenu en main en conduisant (soit 974 000 véhicules
à un moment donné), et que 0,7 % des conducteurs téléphonaient
avec un écouteur/microphone déporté, et que 0,2
% des conducteurs étaient en train de composer un numéro...
Perturbations
Tous les appareils électroniques utilisant des déplacements
délectrons dans des conducteurs peuvent être perturbés
par des champs électriques et magnétiques : il faut
donc éviter des niveaux de perturbation qui pourraient conduire
à des dysfonctionnements, tels des blocages, des valeurs fausses,
des actions inadaptées; c'est la compatibilité électromagnétique.
LOMS relève quil existe des risques dinterférences
électromagnétiques à proximité de certains
appareils médicaux.
Selon le rapport de l'Office fédéral de l'environnement
suisse : « Il est incontestable que le rayonnement à
haute fréquence peut perturber le fonctionnement dappareils
techniques, ce qui peut avoir des conséquences sur la santé,
en particulier dans le cas des implants médicaux, tels que
les stimulateurs cardiaques. Toutefois, de nombreux appareils sont
aujourdhui insensibles au rayonnement de téléphones
mobiles. »
L'utilisation des téléphones mobiles est interdite dans
les hôpitaux dans certains pays. En avion elle peut perturber
les liaisons radio pour la navigation sauf si une antenne-relais de
téléphonie mobile spécifique est installée.
On peut citer comme appareils pouvant être perturbés
les appareils électroniques destinés à être
utilisés à domicile qui ont un niveau d'immunité
inférieure ou égale à 3 V/m. On trouve tous les
appareils médicaux comme les thermomètres, les lecteurs
de glycémie, les tensiomètres, etc. et les appareils
non classés médicaux (détecteurs de chute dans
les piscines, stimulateurs électro-musculaires, etc.).
Risques d'explosion ?
Malgré les croyances répandues, le risque d'explosion
dans les stations services due à un téléphone
portable est extrêmement faible.
En ce qui concerne les incidents rapportés d'explosions spontanées
de batteries, elles sont attribuables exclusivement à l'utilisation
de batterie d'accumulateurs de mauvaise qualité (ou des contrefaçons
de modèle standard) ou au rechargement par un système
non adapté.
Risques sanitaires liés aux ondes électromagnétiques
Diverses études scientifiques et médicales portent sur
les risques potentiels de cancers engendrés à long terme
par les champs électromagnétiques générés
par les mobiles et les antennes relais. La plupart de ces études
concluent qu'il est peu probable que la téléphonie mobile
soit cause de cancer, mais soulignent la nécessité de
poursuivre les investigations, notamment pour les effets à
long terme.
L'état des connaissances :
En se basant sur une revue de littérature détudes
épidémiologiques, lOMS a conclu en 2005 quil
est peu probable que l'exposition aux ondes électromagnétiques
des téléphones mobiles ait des conséquences néfastes
sur la santé des usagers. Elle estime qu« aucune
étude nationale ou internationale récente n'a permis
de conclure que l'exposition aux champs [de radiofréquence]
émis par les téléphones portables ou leurs stations
de base a des conséquences néfastes sur la santé
» et que les études épidémiologiques «
n'ont pas permis d'établir de manière convaincante un
lien entre l'utilisation du téléphone portable et un
risque accru de cancer ou d'autres maladies ». Concernant les
stations relais (ou antennes relais), lOMS constatant que l'exposition
aux champs de radiofréquence provoqués par ces stations
étant généralement plus de mille fois inférieure
à l'exposition aux champs de radiofréquence émis
par les téléphones portables, il est peu probable qu'elles
aient des effets indésirables.
LAgence française de sécurité sanitaire
a publié en juin 2005 un avis sur les mobiles, dans lequel
elle conclut, elle aussi, à une absence de preuve de nocivité
en létat actuel des connaissances, mais appelle à
la vigilance et à la poursuite de travaux scientifiques. Ce
rapport fut cependant dénoncé en 2006 par l'inspection
générale des affaires sociales en raison des liens entre
les industriels de la téléphonie mobile et les auteurs
de l'étude. Le Canard enchaîné du 4 mars 2009
rapporte notamment que Bernard Veyret (directeur de recherche au CNRS),
qui a signé le rapport de l'Agence française de sécurité
sanitaire de l'environnement publié en 2005, siège au
conseil scientifique de Bouygues Telecom.
Le ministère français chargé
de la Santé a publié un document dinformation
Téléphones mobiles : santé et sécurité,
évoquant le principe de précaution.
L'Office fédéral de l'environnement suisse, dans une
étude sur l'impact sanitaire des rayonnements haute fréquence,
ceux émis par des appareils comme les téléphones
mobiles ou les terminaux Wi-Fi ou Bluetooth, fondée «
sur les recherches présentées dans près de 150
publications scientifiques parues entre 2003 et 2006 », conclut
à l'absence de preuve d'effets sanitaires (aux intensités
utilisées en Suisse), mais ajoute que « certains effets
associés à lexposition de lhomme aux téléphones
mobiles sont à considérer comme probables », souligne
l'insuffisance des données scientifiques, tant épidémiologiques
qu'expérimentales, en particulier sur une longue durée.
Il note également l'existence d'effets physiologiques sur lactivité
électrique du cerveau (gêne possible de la qualité
du sommeil).
En novembre 2006, lOMS a publié un nouveau rapport, basé
sur une revue de littérature, selon lequel « les études
napportent pas de résultats clairs appuyant lexistence
dune association entre émissions électromagnétiques
des téléphones mobiles et effets directs sur la santé
», tout en rappelant que cette absence déléments
« ne doit pas être interprétée comme la
preuve de labsence de tels effets ».
À l'été 2007, le groupe international de recherche
Bioinitiative, relayé par l'Agence européenne pour l'environnement,
a publié un rapport sur les risques sanitaires liés
aux champs électromagnétiques dans lequel il recommande
de revoir les mesures de protection des utilisateurs de mobiles car,
selon lui, « les personnes qui ont utilisé un téléphone
portable dix ans présentent un plus grand risque de développer
une tumeur au cerveau ». Le chercheur Jean-Paul Krivine, rédacteur
en chef de la revue Science et pseudo-sciences, dénonce «
l'apparence de sérieux scientifique » de ce rapport et
le conflit d'intérêts d'une des coauteurs, Cindy Sage,
propriétaire d'un cabinet homonyme proposant « des solutions
pour « caractériser ou atténuer » les impacts
des champs électromagnétiques ».
Les centres de recherche et organismes internationaux,
comme lOMS et lAFSSA en 2005, l'Office fédéral
de l'environnement suisse en 2006, et le groupe de recherche Bioinitiative
en 2007, soulignent le faible recul dont dispose la science et la
médecine concernant les téléphones mobiles, et
recommandent de poursuivre les recherches notamment sur des populations
plus sensibles comme les enfants.
Le Centre international de recherche sur le cancer
(CIRC) coordonne l'étude internationale « Interphone
» qui vise à préciser les liens éventuels
entre l'utilisation des mobiles et le cancer. Il s'agit de la plus
grande enquête épidémiologique menée sur
le sujet. En mai 2010, les premiers résultats de létude
Interphone ont été publiés dans la revue International
Journal of Epidemilogy. Les premiers résultats publiés,
portant sur lobservation de 10 700 personnes dans treize pays,
concluent qu« aucune augmentation du risque de gliome
ou de méningiome na été observée
en relation avec lutilisation du téléphone mobile.
Une augmentation du risque de gliome a été suggérée
aux niveaux dexposition les plus élevés, toutefois
des biais et des erreurs empêchent détablir une
interprétation causale ». Toutefois, les chercheurs appellent
à la poursuite des recherches sur le sujet. Ce rapport n'a
pas satisfait les médecins de l'Association Santé Environnement
France (ASEF) qui appellent depuis longtemps à la mise en place
du principe de précaution, et à la protection des personnes
les plus vulnérables comme les adolescents, les femmes enceintes,
etc. Pour cela, elle a lancé, en 2012, une campagne de sensibilisation
au sein des lycées de la région PACA, et a réalisé
une enquête sur l'utilisation du téléphone portable
par les jeunes. Les résultats ont montré que les deux
tiers des ados interrogés ont eu un portable avant 14 ans et
que, si 85 % utilisent leur portable pour envoyer des messages courts
au lieu de passer des appels, 42 % téléphonent plus
d'une demi-heure par jour et 75 % dorment avec leur mobile ou le rangent
dans leur poche40.
En juillet 2009, une équipe de recherche israélienne
publie les conclusions d'une étude sur l'augmentation du cancer
des glandes salivaires depuis 2002 qui suspecte les radiations émises
par le téléphone portable d'en être la cause.
En octobre 2009, l'Afsset conclut que « les données issues
de la recherche expérimentale disponibles nindiquent
pas deffets sanitaires à court terme ni à long
terme de lexposition aux radiofréquences. Les données
épidémiologiques nindiquent pas non plus deffets
à court terme de lexposition aux radiofréquences.
Des interrogations demeurent pour les effets à long terme,
même si aucun mécanisme biologique analysé ne
plaide actuellement en faveur de cette hypothèse ».
Les Académies de Médecine, des Sciences
et des Technologies ont diffusé un communiqué dans lequel
elles déclarent que le groupe d'expert mandaté par les
Académies « approuve sans réserve les conclusions
du rapport scientifique [de l'Afsset] sur les radiofréquences
[
] qui confirment celles de nombreuses autres expertises collectives
». Par ailleurs, elles « sétonnent que la
présentation de ce rapport nait pas particulièrement
insisté sur ces aspects rassurants, mais au contraire sur les
11 études rapportant des effets. Ces études justifient
un essai de réplication, mais ne constituent pas pour autant
des « signaux dalerte » crédibles. Elles
ne sont pas considérées comme telles dans le rapport
scientifique dont les conclusions sont différentes. Cette présentation
a paradoxalement inquiété le public en proposant, sans
justifications claires, des mesures de réduction des expositions.
».
Avec la publication le 31 mai 2011 de son dernier rapport, le Centre
International de Recherche sur le Cancer, dépendant de lOMS,
a conclu que l'utilisation des téléphones portables
pourrait peut-être entraîner un risque accru de développer
un gliome, sans que l'on puisse exclure le hasard ou des biais. Par
conséquent, les champs radiofréquence sont désormais
classés dans la catégorie 2B des cancérogènes
potentiels.
En 2018, l'OMS déclare qu'un « grand
nombre d'études ont été menées depuis
deux décennies afin de savoir si la téléphonie
mobile crée un risque potentiel pour la santé. À
ce jour, aucun effet nuisible sur la santé causé par
l'usage d'un téléphone mobile n'a été
démontré ».
La réaction des opérateurs
Opérateurs et industriels déclarent prendre en compte
les risques lors de l'installation des antennes relais. Certaines
règlementations (en France par exemple) obligent les constructeurs
de téléphones à afficher dans la notice le rayonnement
émis par leurs téléphones (évalué
par lindicateur Débit d'absorption spécifique
ou « DAS »).
Le débat sur l'indépendance des recherches
Selon plusieurs observateurs, les enjeux économiques du secteur
sont tels que les opérateurs de téléphonie mobile
créeraient des conflits d'intérêts en finançant
partiellement les recherches sur la question pour mieux en contrôler
les résultats.
Les chercheurs Heny Lai49 et W. Ross Adey ont tous deux renoncé
à continuer à travailler respectivement pour le Wireless
Technology Research Center et Motorola qui souhaitaient orienter ou
censurer les résultats de leurs expériences.
L'épidémiologiste américain George Carlo a affirmé
en 2007 que les études « financées par l'industrie
ont six fois plus de chances de ne rien trouver que celles qui sont
financées de façon indépendante. » Selon
lui, « 95% des études sont financées par l'industrie.
L'industrie contrôle quasiment la science et la diffusion des
informations scientifiques. Elle contrôle la façon dont
le public perçoit ou ne perçoit pas les dangers ».
Dans le même esprit, quatre scientifiques français, membres
de l'association Comité scientifique sur les champs électromagnétiques,
ont publié en 2004 un livre blanc intitulé Votre GSM,
votre santé : On vous ment.
Le débat sur le principe de précaution
Les avis des scientifiques au sujet des téléphones portables
ont longtemps été divergents, et le restent encore à
la mi-2008. Par conséquent, dans le doute, le débat
s'est partiellement reporté sur la nécessité
de mettre en garde ou non les usagers du téléphone portable
selon le principe de précaution.
En France, lAcadémie de médecine déclare
pour sa part que « le principe de précaution ne saurait
se transformer en machine alarmiste, surtout quand plusieurs milliards
de portables sont utilisés dans le monde sans conséquences
sanitaires apparentes depuis 15 ans. »
En juin 2008, vingt scientifiques de différentes nationalités,
essentiellement cancérologues, ont déclaré quil
pouvait y avoir un risque et ont appelé à la prudence
concernant l'utilisation du téléphone portable, dressant
une liste de mesures de précaution qu'ils estiment devoir être
prises en attendant une évaluation épidémiologique
satisfaisante des risques sanitaires liés à la téléphonie
mobile. Cet appel a été vivement critiqué par
lAcadémie de médecine française dans un
communiqué ; elle écrit en réponse« que
la médecine nest ni de la publicité ni du marketing,
et quil ne peut y avoir de médecine moderne que fondée
sur les faits. Inquiéter lopinion dans un tel contexte
relève de la démagogie mais en aucun cas dune
démarche scientifique. On ne peut pas raisonnablement affirmer
qu« un risque existe qu'il favorise l'apparition de cancers
en cas d'exposition à long terme » et, en même
temps, qu« il n'y a pas de preuve formelle de la nocivité
du portable » ».
Le 4 février 2009, la cour d'appel de Versailles a condamné
« l'entreprise Bouygues Telecom à démonter sous
quatre mois ses antennes relais installées à Tassin-la-Demi-Lune,
près de Lyon » en reconnaissant « l'exposition
à un risque sanitaire» et en invoquant le principe de
précaution. Le 16 février de la même année,
SFR a également été condamné à
démonter une antenne relais, par le tribunal de Carpentras,
mais a fait appel de la décision.
La secrétaire d'État à l'Écologie, Chantal
Jouanno, s'est déclarée le 27 février 2009 favorable
à l'interdiction de l'utilisation du mobile par les enfants,
le risque zéro n'existant pas. Elle précise «
Sans être catastrophistes, peut-être devrons-nous un jour
rendre l'oreillette obligatoire pour tout le monde ».
La sensibilité électromagnétique
:
Plusieurs associations affirment que les systèmes de téléphonie
mobile posent des problèmes pour la santé de certains
groupes d'individus, qui souffrent de sensibilité électromagnétique.
À Prague en 2004 le congrès de l'OMS concluait que la
notion de sensibilité aux champs électromagnétiques
ne reposait pas sur des fondements scientifiques ; les causes de ces
maux sont plutôt liées à l'environnement des individus,
ainsi qu'à la peur liée à l'installation de nouvelles
antennes relais qui pourrait provoquer des pathologies d'ordre psychosomatiques.
Impact sur les colonies d'abeilles
selon une équipe de chercheurs de l'université de Coblence,
les champs électromagnétiques perturberaient les abeilles
dont le sens de l'orientation est basé sur les champs magnétiques
terrestres et qui émettent des signaux de 180 à 250
hertz dans leurs danses de communication.
Risques sanitaires liés aux germes
Le téléphone mobile contient 500 fois plus de microbes
qu'une cuvette de WC, notamment des Escherichia coli, salmonelles,
streptocoques ou staphylocoques dorés. L'étude, par
des chercheurs en microbiologie de l'université de Manchester,
relativise le danger sauf dans le milieu hospitalier où le
mobile est soupçonné d'être un vecteur potentiel
d'infections nosocomiales.
Risques pour la vision
D'après un ophtalmologiste anglais, les smartphones peuvent,
dans certains cas, favoriser la myopie.
Le recyclage des terminaux
Un téléphone mobile contient de nombreux matériaux
potentiellement polluants, qui pourraient être recyclés.
Par exemple, les composés de verre, de plastique ou encore
de cuivre, les mobiles sont recyclables à 85%, mais, selon
une étude faite en 2008 par Nokia, dans le monde, seuls 3%
des propriétaires recyclent leur téléphone mobile
usagé. Sur 6 500 personnes interrogées (en Finlande,
Allemagne, Italie, Russie, Suède, Royaume-Uni, Émirats
arabes unis, États-Unis, Niger, Inde, Chine, Indonésie
et Brésil) 44 % ont dit « avoir conservé leurs
anciens mobiles sans savoir qu'en faire », et 4 % ont avoué
« s'en être débarrassés dans la nature ».
Chaque personne interviewée a été propriétaire
en moyenne de cinq mobiles. Selon Nokia, ce sont 240 000 t de matières
premières qui auraient pu être économisées
et l'équivalent de 4 millions de voitures sur les routes en
termes d'émission de gaz à effet de serre.
En Europe, les téléphones mobiles font théoriquement
l'objet d'une collecte sélective. Ils ne doivent pas être
jetés dans la poubelle ordinaire (ce qui est rappelé
par un sigle sur la batterie par exemple). La directive européenne
2002/96/CE relative aux déchets d'équipements électriques
et électroniques impose (en France via le décret du
20 juillet 2005 aux fabricants et vendeurs de mobiles d'organiser
leur collecte. Lors de la vente d'un téléphone mobile,
un distributeur doit désormais reprendre gratuitement tout
téléphone mobile usagé remis par le client. Il
existe aussi des points et des centres de collecte.
Les déchets électroniques sont, dans leur ensemble,
ceux dont le volume croît le plus rapidement. Ils nécessitent
une filière de collecte et de recyclage spécialisée.
Un téléphone mobile contient des métaux lourds,
notamment sa batterie, qui ne sont pas traités dans les filières
classiques car très toxiques (ce sont des déchets spéciaux
et/ou dangereux). Une grande partie du recyclage est sous-traitée
en Afrique ou en Asie dans des conditions sanitaires précaires.
Certains téléphones sont remis en service dans des pays
en voie de développement sous l'égide d'organisations
humanitaires ou de développement.
Le designer chinois Daizi Zheng a créé un nouveau prototype
de téléphone écologique pour le compte de Nokia.
Il fonctionne en générant de lélectricité
à partir des hydrates de carbone et tire son énergie
du sucre. Le téléphone lui-même est entièrement
biodégradable.
Depuis quelques années, le mouvement Emmaüs participe
en France à la collecte des mobiles inutilisés chez
les particuliers. Des bornes de collecte sont présentes dans
toutes les communautés Emmaüs. Ces dernières rapatrient
ensuite les téléphones portables jusqu'aux « ateliers
du bocage », une entreprise d'insertion membre du mouvement
depuis 19 ans[Quand ?]. En 2010 l'association traitait 35 000 mobiles
chaque mois et réemployait 30 % de ses volumes. Agréée
par l'éco-organisme Eco-systèmes, de nombreux opérateurs
de téléphonie mobile travaillent avec cette structure
qui valorise les matériaux pour créer des emplois durables.
En mai 2012, la Fédération Française des Télécoms
a lancé un site d'information, « Rapporter son mobile
», ayant pour objectif de sensibiliser les internautes aux enjeux
de la collecte et du recyclage des mobiles usagés ainsi que
de leurs accessoires (batterie, etc.).
Coût environnemental
Le cabinet d'audit AT Kearney a publié en 2009 une étude
sur la politique énergétique des opérateurs mobiles
dans laquelle il soulignait quelques chiffres qui illustraient l'impact
environnemental de la téléphonie. Selon AT Kearney,
compte tenu de la consommation générée par l'infrastructure
du réseau : la consommation en énergie générée
par une heure de conversation téléphonique équivaut
à celle d'une machine de linge à 40 °C.
en extrapolant sur base de la consommation d'un opérateur européen,
l'émission de CO2 générée par les 3,5
milliards de téléphones portables en circulation dans
le monde s'élève à 40 millions de tonnes, soit
l'équivalent de 21,5 millions d'automobiles de petite cylindrée.
l'impact environnemental serait très différent d'un
opérateur à l'autre.
Sociologie et psychologie
Lusage est prohibé dans certains transports. Le téléphone
mobile, objet de prestige technologique et de curiosité à
ses débuts, est devenu un bien de consommation courant. Ses
conséquences sur la vie quotidienne et le fonctionnement de
la société sont nombreux et commencent à être
étudiées par les chercheurs.
Gêne et savoir-vivre
L'apparition de la téléphonie mobile a engendré
une rapide banalisation des conversations téléphoniques
dans les lieux publics. Or, entendre une personne téléphoner
provoque plus de gêne qu'entendre des bruits de fond. Selon
un article du quotidien français Le Figaro en 2010, «
même si le milieu est bruyant, la conversation dérange
tout le monde, prend toute la place et devient vite insupportable
». Ce phénomène a été confirmé
scientifiquement à la suite d'expériences sur le degré
de concentration, menées en 2010 par une équipe de psychologues
pilotée par Lauren Emberson (université Cornell, États-Unis).
Cette équipe l'attribue à la nature de « mi-dialogue
» (halflogue ou milogue) d'une conversation téléphonique
qui mobilise le cerveau de celui qui l'écoute, même malgré
lui. Lauren Emberson explique : « Il s'agit de mécanismes
cognitifs qui obligent à écouter une conversation téléphonique
et pas du tout une curiosité malveillante ».
L'utilisation du mobile a entraîné dès le début
des critiques portant notamment sur la question de la gêne sonore
occasionnée aux autres. D'où la mise en place progressive
d'interdictions dans certains lieux et de nouvelles règles
de savoir-vivre. Lutilisation de mobiles est ainsi interdite
dans certains lieux (spectacles, cours, etc.). Les salles de spectacle
mettent en place des systèmes de brouillage. La psychologue
américaine Lauren Emberson (Cornell university), qui a étudié
les conséquences des conversations téléphoniques
sur l'attention des personnes environnantes, estime en 2010 : «
Il est temps de se demander si l'usage du portable ne doit pas être
limité, ou confiné dans des lieux réservés
».
Le mobile brouille notamment les repères entre vie privée
et lieux publics : des conversations auparavant privées sont
désormais échangées dans des lieux publics.
Le téléphone portable permet un assouplissement de certaines
contraintes, tels les rendez-vous, qu'il est plus aisé de modifier
ou décaler peu de temps à l'avance. Certains y voient
au contraire un instrument de facilité et de mépris
d'autrui.
Dépendances
Le téléphone portable, allumé et avec le son
activé, brouille la limite, auparavant assez imperméable,
entre vie professionnelle et vie privée, notamment en période
de vacances.
Le téléphone portable, devenu objet multimédia
généraliste, provoque des phénomènes de
dépendance psychologique personnelle. Certains[Qui ?] lui reprochent
de supprimer les « temps morts », désormais consacrés
à des conversations, des SMS ou des jeux, et qui permettaient
notamment l'observation, la réflexion, etc...
Le mobile a habitué le citoyen du début du XXIe siècle
à pouvoir joindre n'importe qui n'importe quand. Ce qui constitue
notamment un élément de sécurité important
en cas par exemple d'accident dans un lieu isolé.
Certains lui reprochent de créer un sentiment d'urgence et
d'impatience artificiel, brouillant la hiérarchie entre ce
qui est important et ce qui ne l'est pas.
Un élément didentité fort
En 2000, une étude sociologique en Angleterre (réalisée
par Anne Charlton et Clive Bates pour le British Medical Journal)
lançait l'hypothèse que le téléphone mobile
supplantait la cigarette en tant que symbole du passage à l'âge
adulte pour les jeunes adolescents. Cette étude fut contestée
en 2003 par une chercheuse finlandaise, Leena Koivusilta, dans le
même British Medical Journal.
Et demain ?
sommaire
2022 L'architecture-icx-voix-en-mode-IP-SIP-V3.1(Doc
en pdf)
Au sein de la Fédération Française des Télécommunications,
les opérateurs se sont réunis afin détudier
les principes directeurs permettant de mettre en uvre une architecture
IP pour linterconnexion entre opérateurs nationaux et
répondant au cahier des charges services pour linterconnexion
de services de téléphonie et fonctionnalités
associées (e.g. échanges de fax, connexion 64kb/s sans
restriction).
Lobjectif de ce document est donc de décrire larchitecture
ainsi que les briques fonctionnelles à détailler pour
construire une interconnexion en IP entre deux opérateurs nationaux.
Le présent document a pour but également dénoncer
les principes structurants darchitecture et de faire des recommandations
quant aux choix multiples qui se présentent dans le cadre de
cette interconnexion.
Point important : Au 25 Juillet 2023, le législateur attend
des opérateurs nationaux que soient authentifiés les
usages voix,
SMS, MMS et RCS.
Les travaux conduits sous légide de lARCEP puis
à lAPNF depuis mi 2021 dans le cadre du plan programme
MAN 2023 retiennent comme solution, le mécanisme STIR/SHAKEN.
Le schéma de principe ci-dessous introduit uniquement les fonctions
de cette architecture, les fonctions STI [AS,VS], sinterfaçant
directement avec les équipements de bordure. Une description
exhaustive des autres briques constituant la solution est disponible
depuis la page du site de la FFTelecom dédiée au sujet
de lauthentification du numéro appelant.
sommaire
... A suivre
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