COMPAGNIE FRANCAISE DES TELEPHONES THOMSON HOUSTON
Si la marque Thomson est associée
à lindustrie française, cest aux États-Unis
quelle trouve son origine.
1879 : creation de Thomson-Houston
par Elihu Thomson et Edwin M. Houston
Deux inventeurs américains (Elihu Thomson et Edwin Houston)
fondent la Thomson-Houston Electric Company, qui a pour vocation lélaboration
et la fabrication de matériel de production et de transport
délectricité.
Ils obtiennent une renommée internationale grâce à
leur compteur électrique révolutionnaire qui obtient
un prix à lexposition universelle de Paris de 1889. Ils
vendent les brevets de cet appareil à la Compagnie des Compteurs
créant ainsi un premier partenariat avec la France.
Peu de temps après, ils mettent au point un nouveau système
de traction électrique qui savère être fort
lucratif à une époque marquée par le développement
du tramway dans les villes.
Cette invention leur permet dans un premier temps de fusionner avec
la firme Edison pour former la General
Electric Company, et dans un second temps de sétendre
plus largement hors des frontières américaines.
Pour pénétrer le marché français, la firme
américaine décide dapprofondir son partenariat
avec La compagnie des compteurs.
La société Thomson-Houston
Electric Company est fondée en 1882 sur
la base de la fusion de la société American
Electric Company d'Elihu Thomson et des intérêts
d'Edwin J. Houston.
1889, Thomson-Houston
achète la Van Depoele Electric Light Company
de Charles van de Poele.
1890, la société l'Éclairage électrique,
fonsée en 1877, s'installe 250 rue Lecourbe, tandis que, deux
ans plus tard, en 1892, une société de matériel
téléphonique, Postel-Vinay, développe
la téléphonie dans ses ateliers du 219 rue de Vaugirard,
puis 25 rue du Hameau .
1892 : Edison General Electric (Continental Edison) et Thomson-Houston
Electric Co fondent General Electric
Co, avec son siège social à Schenectady.
Le 27 février 1893, les statuts de la « Compagnie
française pour lexploitation des procédés
Thomson-Houston » (CFTH)
sont signés à Paris. Même si des Américains
sont présents au conseil dadministration et veillent
au respect de leurs droits, la gestion effective de lentreprise
revient à un Français. Le premier est le banquier Émile
Mercet qui fixe en bon homme daffaire la stratégie
suivante : plutôt que de se doter dun appareil industriel
et donc de moyens de productions autonomes, la firme investi dans
des entreprises de tramway et de production-distribution délectricité
déjà existantes.
Ainsi, la CFTH se dote rapidement
dun grand réseau de filiales. Il faut attendre la veille
de la Première Guerre mondiale pour la voir devenir une véritable
société industrielle.
sommaire
Vers 1895 : General Electric absorbe Thomson-Houston
Electric.
Création en commun avec la Compagnie des Compteurs de la Compagnie
française pour l'exploitation des procédés Thomson
Houston, nom abrégé en Compagnie française Thomson-Houston
(CFTH), pour exploiter en France les brevets de Thomson-Houston Electric
dans le domaine de la production et du transport de l'électricité.
Fabricant de grands équipements électriques pour les
lignes à haute tension, Thomson-Houston Electric Company investit
dans les opérateurs de ces lignes. La société
Union pour l'industrie et l'électricité est par exemple
mise en place en août 1930 par la société financière
du groupe d'Ernest Mercier et celle du groupe Thomson-Houston Electric
Company.
Mai 1896 : fondation de British Thomson-Houston Company Ltd
par la société Laing, Wharton and Down, en tant que
revendeur des produits d'éclairage American Electric Co (plus
tard GE).
31 mai 1898 : incorporation of Compagnie Générale
d'Électricité (CGE) by Pierre Azaria .
Au début du 20ème siècle, Thomson devient une
entreprise industrielle qui accompagne larrivée des appareils
électriques à maturité, notamment en matière
de signalisation ferroviaire et de télécommunications.
1909 : La société continue à se diversifier
dans des domaines, alors annexes, des transports : Signalisation ferroviaire,
téléphone et prend, à cet effet, le contrôle
des Ateliers Postel-Vinay, de la Compagnie d'électricité
Thomson-Houston de la Méditerranée et de la Compagnie
française des accumulateurs électriques Union.
1918, le capital atteint 120 millions de francs, et la CFTH
fusionné avec la Éclairage Électrique .
Après la Première Guerre mondiale, la CFTH et la General
electric company clarifient leurs rapports avec la signature du Principal
agreement le 1er août 1919 (accord qui reste valable jusquen
1968, date à laquelle la CFTH décide de le rompre).
Parallèlement, elle continue sa diversification en créant
en 1921, conjointement avec la Compagnie générale délectricité,
la Compagnie des lampes qui commercialise ses produits sous la marque
Mazda.
1920 : création d'ITT par Sosthenes Behn par l'acquisition
de petites compagnies de téléphone à Port-Rico
et à Cuba. Acquisition par ITT du Matériel Téléphonique
LMT
1921 : Création en commun avec la Compagnie générale
d'électricité (CGE) de la Compagnie des Lampes, connue
pour sa marque Mazda.
1922 : Installation des services centraux dans l'immeuble du
173 boulevard Haussmann (Paris 8)., la société est engagé
dans plusieurs activités : éclairage, tramways, centrales
d'énergie, électrification des chemins de fer, installations
téléphoniques, fourniture de matériel électrique,
lampes, appareils d'électricité médicale, appareils
ménager, etc.
1923 le capital est à 250 millions de francs. On voit
les premières publicités d'appareils et accessoires
de TSF et des redresseurs Tungar, annoncés par le Département
T.T. (Téléphonie, Télégraphie, T.S.F.)
1925-1931 : Importante série de restructurations avec
notamment :
- 1925 : Création d'une filiale financière, la Société
Financière Électrique et sa société de
crédit à la consommation, le Crédit électrique
qui deviendra le Crédit électrique et gazier (CREG).
- 1926 : CFTH vend ses actifs téléphoniques (CTTH) à
ITT
- La création de la Compagnie des
Téléphones Thomson-Houston (CTTH)
qui sera cédée à ITT en 1926.
- 1928 : Transfert des activités lourdes dans une filiale commune
avec la Société alsacienne de constructions mécaniques,
nommée Als-thom pour ALSacienne-THOMson (deviendra ultérieurement
Alstom). les Machines Parlantes Thomson sont introduits.
- 1929 : CFTH acquiert Ducretet.
- 1929 : BTH British Thomson-Houston fusionne avec AEI, Metrovick,
Ferguson Pailin et Edison Swann sous le patronage de General Electric
(US). AEI reste une société distincte.
- 1930 : Filialisation des activités de radiologie dans la
Compagnie Générale de Radiologie (CGR).
Le capital est portée de 330 à 440 millions de francs
en 1931 et la CFTH avait limitée son exploitation propre aux
départements de signalisation de chemins de fer, de machines
parlantes et de fils, câbles et piles électriques. Sa
portefeuille comprend, entre autres, les valeurs suivantes : Société
Générale de Constructions Électriques et Mécaniques
(Alsthom), Compagnie des Lampes, Établissements Gaiffe, Gallot
et Pilon, Ateliers Carpentier, Établissements Ducretet.
Confrontée aux difficultés de
lentre-deux guerres, Thomson se diversifie et entre pour la
première fois dans les foyers avec les lampes électriques,
avant de participer à lélaboration des premières
machines parlantes et de la fameuse TSF (transmission sans fil) à
lorigine de la radio
- 1931 : La Compagnie des Lampes (capitaux CFTH) et Philips forment
une join-venture : Fabriques Réunies de Lampes Electriques,
qui exploite la marque Mazda.
1931 : partenariat avec la société anonyme Ducretet
dirigée par Ernest Roger et création de la société
Ducretet Thomson pour la fabrication en grande série d'appareils
de TSF sous la marque « La Voix du Monde ».
1936 : La CFTH est nationalisée.
1941 : Le 24 décembre, la firme prend le nom de Compagnie
française Thomson-Houston. CFTH.
1946 : Production d'électronique professionnelle (émetteurs-récepteurs
radio, transmission hyperfréquences, radars), d'électronique
grand public (postes de radio, électrophones) et délectroménager
(réfrigérateurs).
Depuis la guerre, le capital est à 2.316.825.000 Fr (1953);
le siège social reste à 173 bd. Haussmann.
Après la Seconde Guerre mondiale, la
direction de la CFTH opère
des choix stratégiques décisifs. Elle décide
en effet darrêter lactivité historique de
la compagnie : la production et distribution délectricité,
secteur concerné par la vague de nationalisation daprès-guerre.
La firme se tourne alors vers de nouveaux secteurs : lélectronique
professionnel (émetteurs-récepteurs radio, transmission
hyperfréquence, radars), lélectronique grand public
(postes de radio, électrophones, télévisions)
et lélectroménager (réfrigérateurs,
machines à laver) et délaisse progressivement les autres
secteurs (éclairage, médical, matériaux lourds
avec lautonomisation dAlsthom).
1950 : CHTH et Maurice Selmer créent Ducretet-Thomson
(disques et radios)
1953 : sortie des capitaux américains de CFTH.
1955, la compagnie Thomson-Houston décidait de lier
son destin à celui de la ville dAngers en y installant
sa deuxième usine en France. Lhistoire de ce site industriel
majeur pouvait commencer. Elle a duré jusquà 2012
1958 Avec le traité de Rome et larrivée
sur le marché français de nouveaux produits étrangers,
les dirigeants de la CFTH envisagent un accord avec son principal
concurrent dans le domaine de lélectroménager,
Hotchkiss-Brandt.
Ce groupe est lui-même le fruit de la fusion opérée
en 1956 entre les Établissements Edgar Brandt et la société
Hotchkiss. Il est à lorigine un des leaders mondiaux
de larmement, mais à la fin des années 1950, son
département électroménager prend une ampleur
considérable grâce à sa machine à laver
commercialisée sous la marque Vedette.
Après la guerre, Thomson devient un acteur
majeur de lélectroménager, notamment en fabriquant
des réfrigérateurs et des machines à laver.
En électronique, Thomson produit des
postes de radio et commence à fabriquer des platines tourne-disques
dès lapparition du microsillon. Dès 1954, Thomson
sera parmi les premiers à proposer des téléviseurs
819 lignes, le nouveau standard français avec une limage
dune diagonale de 54 cm. Electroménager et électronique,
Thomson dispose désormais dune gamme de produits très
large qui couvre la majorité des besoins du foyer en matière
dappareils électriques, ce qui est toujours le cas aujourdhui.
1958 : CFTH et Pathé-Marconi créent une filiale
SDRT, qui distribue le matériel La Voix de son Maître
et de l'usine de Thonon-les-Bains.
1966 : La fusion entre la CFTH et Hotchkiss-Brandt donne naissance
au groupe Thomson-Houston Hotchkiss Brandt, rapidement renommé
simplement Thomson-Brandt. Compagnie générale
de télégraphie sans fil (CSF)
/ Société française radio-électrique (SFR).
1968 : Thomson-brandt fusionne avec la Compagnie Générale
de TSF (CSF) pour former Thomson-CSF.
1976 : Thomson-CSF absorbe LMT
1977 : Thomson-CSF absorbe Nordmende (Brême, Allemagne)
1978 : Thomson-CSF absorbe Dual et Telefunken
1980 : Thomson-CSF absorbe Saba (Villingen-Schwenningen, Allemagne)
1981 : Thomson-Brandt et Thomson-CSF fusionnent, pour devenir
Thomson Consumer Electronics.
1982 : Nationalisation de la société, qui emploie
alors plus de 100.000 personnes et se trouve au bord de la faillite.
1983 : La société prend le nom de Thomson SA
et s'organise autour de deux pôles: la partie grand public,
qui deviendra Thomson Consumer Electronics (TCE) en 1988, puis Thomson
Multimedia (TMM) en 1995, et Thomson CSF, spécialisé
dans l'électronique de défense et rebaptisé Thales
en décembre 2000. Thomson achète à AEG la branche
grand public de Telefunken .
1995 : Thomson Consumer Electronics devient Thomson Multimedia.
1996 : Le gouvernement d'Alain Juppé tente de céder
pour un franc symbolique la totalité de TMM, criblé
de dettes, au groupe sud-coréen Daewoo, estimant que l'entreprise
"ne vaut rien". Mais cette décision est mal accueillie
par les Français et l'Etat fait marche arrière.
1997 : Recapitalisation de TMM à hauteur de 10,9 milliards
de francs (1,6 milliards d'euros). Thierry Breton est nommé
PDG.
1998-1999 : Ouverture du capital de Thomson Multimedia, alors
quatrième groupe mondial d'électronique grand public,
et introduction à la Bourse de Paris. La valorisation du groupe
atteint 2,67 milliards d'euros.
2000 : Le groupe intègre le CAC 40 qu'il quittera en
2007. L'action atteint son plus haut niveau en août (80 euros,
contre moins d'un euro aujourd'hui).
2001-2002 : Acquisition du fabricant de DVD Technicolor et
de Grass Valley, qui conçoit des équipements vidéo
professionnels (caméras...). Parallèlement, le groupe,
qui devient Thomson, décide de sortir de l'électronique
grand public (téléviseurs, lecteurs DVD, accessoires...)
face à la concurrence asiatique pour se reconvertir dans les
technologies de l'image. Cette stratégie, amorcée par
M. Breton, est poursuivie par ses successeurs, Charles Dehelly, entre
2002 et 2004, puis Frank Dangeard, de 2004 à 2008.
2003 : L'Etat, qui avait commencé à se désengager
en 2000, vend les 18,5% qu'il détient encore dans Thomson.
2008 : Après une série de mauvais résultats,
Franck Dangeard quitte le groupe fin mars. Il est remplacé
par Frédéric Rose en septembre.
2009 : Révélation d'une dette record, refaisant planer
le spectre de la faillite. Thomson entame des discussions avec ses
créanciers et lance un plan de redressement prévoyant
la vente de 20% de ses activités.
sommaire
Le site Alsthom de Saint-Ouen
Usine de construction électrique de
la Compagnie française Thomson-Houston ; société
générale de constructions électriques et
mécaniques ; Alsthom
Compagnie française Thomson-Houston ;
société générale de constructions
électriques et mécaniques ; Alsthom
En octobre 1917, la Compagnie Française
Thomson-Houston (CFTH) achète un terrain de 26
ha à la société dencouragement hippique.
Toutes les constructions en lien avec lhippodrome furent
détruites pour laisser place aux bâtiments industriels.
Idéalement desservi par la ligne de chemin de fer du
Nord dite « des Docks » et par la Seine, le terrain
fut rapidement construit.
Dès 1921, deux grandes halles métalliques de 65
mètres de larges sur 200 mètres de long, dites
« Moisant » et « MAN », sont construites
pour la fabrication « des transformateurs, de lappareillage?
haute et moyenne tension et différents autres appareils
électriques ». A côté de ces deux
ateliers sélèvent magasins, réfectoire,
stockage, atelier dentretien ainsi quun bâtiment
administratif massif aligné sur la rue des Bateliers.
Ce parallélépipède sur cinq niveaux possède
une façade rythmée par des travées régulières
comportant chacune deux ouvertures. Il est couronné en
son centre par un fronton marqué des initiales de lentreprise
« CFTH ». La structure de béton légèrement
saillante est hourdie de briques recouvertes denduit de
ciment dont le dessin peut rappeler la pierre. Ce soin apporté
aux façades se retrouve sur presque tous les bâtiments
du site, créant un ensemble de qualité très
homogène. Ainsi les deux grands ateliers métalliques
sont dissimulés par des halles transversales aux façades-enveloppes
qui reprennent la composition du bâtiment administratif
de deux ouvertures par travées, les structures saillantes
formant un rythme de pilastres et le crénelage apparent
sur le toit.
Une première fusion en 1928 avec lUnion Alsacienne
de Construction Mécanique puis une seconde en 1932 avec
les Constructions Électriques de France donnent naissance
à la Société Générale de
Constructions Électriques et Mécaniques Als-Thom.
Aux premières fabrications de
transformateurs et générateurs viennent sadjoindre
des compétences industrielles en matière de traction
électrique et de matériel hydraulique.
La nouvelle société fournit les centrales thermiques
et hydrauliques des compagnies de production délectricité,
mais également du matériel ferroviaire notamment
des voitures motrices électriques.
Des extensions de bâtiments et de nouvelles constructions
furent réalisées sur le site pour répondre
aux objectifs de lAlsthom.
Entre 1928 et 1931 furent ainsi construits un atelier de chaudronnerie
et de tôlerie, un atelier de traction, un bâtiment
dexpédition et stockage et un pont roulant de 150
t. avec une cabine dessai de 850 000 v. Parallèlement
à ces constructions liées à lévolution
de la production, toute la partie nord du site a été
mise « gracieusement à la disposition du personnel
de lusine pour y établir des jardins potagers »
ainsi que « des jeux de plein air, tennis, football (
)
installés par des groupements sportifs demployés
et douvriers [
] ». La dynamique productive
de cette grande entreprise, qui possédait deux autres
sites dans la région parisienne, sest accompagnée
dune politique patronale assez volontariste envers ses
salariés, dont leffectif sélevait
à près de 2200 en 1930 sur le seul site de Saint-Ouen.
Durant la Seconde Guerre mondiale, le site de Saint-Ouen fut
transformé en ateliers de réparation de chars
et de fabrication de tubes pour lance-torpilles avant dêtre
occupé par la firme allemande AEG qui y fit poursuivre
une activité normale. Si limmédiat après-guerre
est marqué par une réduction des effectifs, dès
1947 la production retrouve son niveau de 1938. Cette productivité
accrue, liée à la croissance généralisée
de la période de la Reconstruction, se traduit par de
nombreuses campagnes de constructions.
Entre 1947 et 1951, un bâtiment de sablage et un poste
dhydrogène sont construits et des extensions sont
réalisées sur latelier dentretien,
le hall transversal de latelier de chaudronnerie, la cantine
et le magasin à cuivre. Tous ces travaux sont réalisés
par le service architecture de la compagnie, dirigé à
lépoque par Daniel Givaudan. Dans le soucis de
respecter lhomogénéité architecturale
du lieu, les nouvelles constructions reprennent les formes,
les décors et les matériaux des premières.
Ce parti-pris architectural se retrouve également en
1955 lors de la construction de latelier de grands montages
réalisé sur les plans de Daniel
Givaudan. Ce nouveau bâtiment sinscrit dans le programme
de modernisation des équipements qui se révélaient
insuffisants pour exécuter les unités les plus
puissantes commandées par EDF.
Ainsi les années 1950 sont une période faste pour
lentreprise dont leffectif atteint 3000 salariés.
Mais rapidement la donne se modifie avec larrivée
à la direction générale de M. Glasser qui
introduit de nouvelles méthodes de management. Si le
niveau de production sur le site de Saint-Ouen paraît
constant voire progresse avec lapparition dun service
détude nucléaire, leffectif diminue
de près du tiers, passant de 2950 salariés en
1950 à 1914 dix ans plus tard.
Les chantiers se font plus rares au début des années
1960, construction dun laboratoire dessai pour le
service détude nucléaire en 1959, extensions
du bâtiment administratif et de latelier de chaudronnerie
entre 1961et 1963. Jacques Hervet qui a succédé
à Daniel Givaudan dans ses fonctions darchitecte
de lentreprise, maintient le style architectural propre
à la compagnie.
La fusion dAlsthom avec la Compagnie Générale
dElectricité modifie durablement lorganisation
de lentreprise et entraîne une transformation majeure
du site. Divisé en trois branches dactivités
distinctes, le secteur de la fabrication de transformateur,
appelé Alsthom-savoisienne, est réparti sur les
sites de Saint-Ouen et dAix. Saint-Ouen qui accueille
le siège se voit également confier la fabrication
des appareils les plus puissants, au-delà de 200 000
kva. Cette spécialisation du site engendre la création
déquipements adaptés, dont un laboratoire
dessais diélectriques à très haute
tension, construit par Hervet en 1969.
Les fusions successives dAlsthom avec les chantiers dAtlantique
et la Compagnie électromécanique apportent des
commandes supplémentaires mais nont que peu de
répercussions sur léquipement du site de
Saint-Ouen. Elles entraînent surtout une chute de leffectif
à 1258 salariés entre 1965 et 1980. Les années
1980 sont marquées par la nationalisation du groupe et
son investissement dans le marché européen par
la fusion avec le groupe britannique GEC. Ce rapprochement se
solde par un recentrage des activités par corps de métiers
entre 1995 et 1996. Cette nouvelle organisation a joué
un rôle prépondérant dans la disparition
des chaudronniers, amorçant le déclin du site
de Saint-Ouen. Les magasins situés à lest
du site sont démolis pour laisser place au nouveau siège
du secteur ferroviaire du groupe. Depuis lors, le groupe Alstom
traverse une grande période de troubles qui laisse planer
de lourdes incertitudes quant à lavenir du site
de Saint-Ouen.
Le site Alsthom de Saint-Ouen représente le dernier témoin
de lhistoire de la Compagnie Française Thomson
Houston depuis la démolition des sites de Colombes et
de Paris. Il symbolise également un pan de la mémoire
et du savoir-faire industriel et ouvrier audonien. Par ailleurs,
la lecture de lévolution et des mutations de son
activité permet de retracer toute lhistoire de
la politique énergétique française. Au-delà
de cet intérêt historique, ce site dont la majorité
des bâtiments ont conservé leur morphologie dorigine,
possède également un véritable intérêt
architectural
|
sommaire
Le téléphone dans cette histoire
:
La Compagnie générale de constructions
téléphoniques (CGCT) est une ancienne
filiale française du groupe américain ITT investie dans
le domaine des centraux téléphoniques
La Compagnie des Téléphones
Thomson-Houston (CTTH) fut revendue à la
holding américaine ITT en 1926, et prit alors le nom de
Compagnie générale de constructions téléphoniques
(CGCT).
Les centraux téléphoniques
1911
Le nouveau standard manuel pour l'état à vingt-cinq
directions, fabriqué par la Compagnie des téléphones
Thomson-Houston , permet de mettre en communication les abonnés
les uns avec les autres grâce à un bureau central. Il
est le premier modèle de la série de ce type de matériel,
normalement utilisé dans les bureaux centraux.
25 directions Autres
Standards 1920
1911,
il est décidé d'équiper le plus rapidement possible
les villes de Nice et d'Orléans en système
automatique Strowger à titre
expérimental par le nouveau sous-secrétaire d'État
aux P & T Charles Chaumet. L'automatisation est sur le point de
murir. Système confié à Thomson Houston.
Des autocommutateurs privés à base de
R6 ont été fabriqués jusquen 1956. A partir
de cette date, ils ont été supplantés par les
systèmes crossbar qui fonctionnent avec une plus grande fiabilité
et nécessitent moins dentretien que les systèmes
R6. Ce fut le cas pour les réseaux internes dEDF, tant
pour les PABX que pour les autocommutateurs du réseau téléphonique
de sécurité
En 1912 Ce sont les Galleries Lafayette qui
se modernisent :
L'Automatique
aux Galeries Lafayette.
L'ingénieur en chef des Galeries
Lafayette, M. Giron, qui est un de nos amis du téléphone,
a présidé à l'installation du téléphone
automatique dans notre vaste et bien parisien magasin.
Il a bien voulu nous autoriser à visiter cette
remarquable installation, et, sous la conduite de son
chef de service, M.Servant.nous sommes descendus dans
les sous-sols, où, dans une pièce carrée,
propre et claire, se centralisent toutes les conversations.
Un premier meuble de 1oo postes fut installé
en avril de l'année dernière et devint rapidement
insuffisant. Depuis le mois de janvier 400 postes nouveaux
fonctionnent, et l'aménagement total sera complété
d'ici quelques semaines.
Un cinquième meublé est installé rue
Blanche et communique avec le poste central par le câble
de 20 lignes en égout.
|
Le système adopté est le
système automatique de la Compagnie Thomson
Houston, analogue à celui que l'Administration
s'est décidée à faire installer à
titre d'essai à Nice : système Strowger.
L'installation téléphonique des Galeries
Lafayette représente à peu près l'installation
d'une Ville de la superficie de Versailles.
Nos lecteurs connaissent déjà,
par nos articles précédents, les avantages
de l'automatique.
Par simple décrochage du récepteur.l'appareit
de l'abonné appelé est mis en relation avec
une ligne libre, grâce à un sélecteur.
Un cadran est disposé sur le poste de l'abonné,
numéroté de o à 9, portant au-dessus
de lui un disque mobile percé de trous. Pour faire
un appel, il suffit d'introduire le doigt dans l'un des
trous successivement en regard de chaque chiffre composant
le numéro demandé et de les amener à
un cran d'arrêt fixe, puis en relâchant le
doigt de les laisser revenir à la position normale.
A mesure que cet appel se fait, des connecteurs du meuble
central amènent un frotteur spécial successivement
en regard des bancs de contact composant les chiffres
de l'ordre des centaines, des dizaines et des unités,
jusqu'à ce que la ligne étant établie
fasse retentir la sonnerie chez l'abonné appelé
ou donne à l'abonné appelant le signal'
d'occupation.
Ainsi donc, dans un automatique tel que
celui des Galeries Lafayette, deux employés chargés
de la surveillance suffisent pour assurer le service qui
nécessitait autrefois douze téléphonistes
et qui sont réduites à trois pour donner
les communications urbaines.
Les quatre meubles du posle central sont numérotés
de 200 à 5oo; un autre meuble portant le n°
100 est installé rue Blanche et communique avec
le poste central par 20 lignes, nombre suffisant pour
assurer les communications, grâce à un répétiteur
ou ensemble de relais, ainsi appelé du fait qu'il
répète les impulsions du dispositif d'appel
de la ligne de l'abonné sur la ligne auxiliaire.
Ces 5oo postes donnent en moyenne de conversations journalières
se montant de 12 à 15.ooo. L'énergie électrique
est donnée par une batterie de 120 ampères
et une dynamo montée en tampon, c'est-à-dire
de même voltage et fournissant comme un réservoir
la quantité d'énergie qui lui est demandée
en supplément sans qu'il y ait aucun inconvénient
pour la conversation. Les Galeries Lafayette possèdent,
d'autre part, avec la ville, douze lignes permettant d'écouler
environ 800 communications par jour ; d'autre part, cent
postes spéciaux relient les rayons du magasin directement
avec leur manutention. Quatre postes téléphoniques
d'incendie par étage communiquent avec le poste
central des pompiers du magasin qui,lui,est relié
directement avec le poste de la rue Blanche.
|
... Suite quelques mois plus tard
Nous avons publié dans un de nos derniers numéros
un article décrivant l'installation du téléphone
automatique exécutée par la Compagnie Thomson-Houston
pour les services intérieurs des Galeries Lafayette. Nous
rappelons aujourd'hui que cette installation a été
faite sous la direction de M. Robert Altermann, jeune ingénieur
très au courant de toutes les questions téléphoniques,
qu'il a du reste exposées d'une façon extrêmement
claire et précise dans un volume intitulé La
Téléphonie Moderne édité par Baudry
de Saunier. Ce livre, dont nous recommandons la lecture
à tous ceux qui s'intéressent au téléphone,
réunit et complète une série d'articles du
même auteur qui ont paru dans la revue Omnia.
A propos de cet automatique on nous a signalé dernièrement
différents inconvénients qui résultent du
principe même de l'automatique absolu : par exemple, un
chef de maison ne peut pas, dans un service automatique, avoir
la priorité de communication comme dans le service manuel.
Egalement un chef de maison, pour communiquer avec un de ses rayons
est obligé de feuilleter un petit répertoire où
sont inscrits les numéros correspondants aux rayons qu'il
doit appeler. Il est même obligé de savoir que tel
article se trouve au rayon gaz et non à l'éclairage
ou chauffage, d'où perte de temps considérable pour
un homme pressé. Dans le service manuel au contraire c'est
la téléphoniste qui le renseigne et qui, elle, doit
être au courant des différents rayons. Un autre inconvénient
encore. Il se peut que l'on ait à communiquer avec une
personne qui reçoit des communications très fréquentes,
or il est nécessaire de la rappeler chaque fois qu'on l'a
trouvèe pas libre. I les très possible qu'on ne
tombe pas exactement entre deux communications et que, pendant
toute une journée, on se trouve en présence du signal
d'occupation et qu'il devienne ainsi impossible d'entrer en relation
par téléphone avec une personne dont quelques mètres
seulement parfois vous séparent.
Nous signalons ces inconvénients parce que tout progrès
en même temps qu'il apporte des améliorations comporte
des défauts qu'il est dans la tâche des inventeurs
de redresser. Le système automatique a ses chauds partisans
comme le système semi-automatique et le système
manuel.
Nous n'avons pas à prendre parti pour l'un ou pour l'autre,
mais nous devons signaler les avantages, exposer les inconvénients,
afin que le public soit renseigné et qu'il sache dans quelle
proportion et avec quel souci de ses intérêts, l'administration,
... La réponse ne tarde pas :
Vu l'article un peu exagéré qui a paru dans le Bulletin
mensuel des Abonnés au Téléphone, mois de
juillet, concernant les grands inconvénients de l'automatique
employé aux Galeries Lafayette, à Paris, je vous
serais très obligé de bien vouloir insérer
dans votre prochain numéro, à la page des informations,
l'article qui suit :
Tout nouveau a du bon et du mauvais, soit, mais, dans l'occurrence,
il est regrettable de constater qu'un ingénieur français,
au courant des questions téléphoniques, critiquevivement
une invention nouvelle dont il fut, il y a deux ans, le chaud
partisan, sourd à toutes les objections qu'on lui présenta.
Je ne discuterai pas la question de priorité de communication,
l'automatique, par sa constitution, créant un niveau égal
pour tous, ceci est connu depuis longtemps.
Quant à la question du répertoire, la perte de temps
qui résulte des recherches à y faire est d'autant
moindre que le répertoire est mieux établi.
Avec un appareil manuel, si une téléphoniste, quelle
que soit sa bonne volonté, met, comme cela existe souvent
dans les industries à grand trafic, un minimum de trente
secondes à répondre à votre appel (quand
ce n'est pas deux minutes), pour vous dire ensuite au bout de
trente nouvelles secondes : l'abonné que vous demandez
n'est pas libre, la perte de temps du répertoire est largement
compensée par la vitesse de l'automatique qui, depuis le
début de la manoeuvre servant à composer le numéro,
met sept secondes pour sonner chez un abonné et cinq secondes
pour vous donner le signal de l'occupation, si l'abonné
que vous demandez n'est pas libre.
D'autre part, la mémoire vient également en aide,
car il est certain que l'on a surtout besoin du répertoire
dans les débuts de l'installation et que l'on arrive très
vite à se rappeler le numéro des postes dont on
se sert le plus souvent (absolument comme dans le réseau).
Quant à ne pouvoir causer de la journée à
un abonné, cela serait la conséquence d'un service
échangeant un nombre considérable de communications
; on y remédie très facile^ ment par le-dédoublement
des postes.
Je signalerai à ce propos une application nouvelle de l'automatique:
il suffit de donner un seul numéro à un abonné,
tout en pouvant lui mettre 2, 3, 4 postes si cela est nécessaire
; le connecteur, dont la description a été faite
dans des précédents articles, trouvant le premier
poste occupé passe automatiquement sur celui des autres
qui est libre ; pour cela, il suffit de faire un seul numéro
!
Comme chaud partisan du système automatique, je n'ai pas
voulu laisser subsister dans l'esprit des nombreux lecteurs du
journal l'impression causée par des inconvénients
qui, somme toute, n'en sont pas.
La meilleure réponse est d'ailleurs le succès toujours
croissant que rencontre ce nouveau système parmi les grandes
industries soucieuses de la rapidité et de la discrétion
de leurs communications. Les Galeries Lafayette sont sur le point
d'augmenter leur installation automatique
Je vous prierai de n'y voir aucune polémique personnelle,
mais simplement le but de ne pas nuire à une industrie
nouvelle, qui a été critiquée par trop vivement
sans motifs sérieux.
Je vous remercie à l'avance et vous prie de croire a toute
ma considération.
Gaston SERVANT, Chef monteur téléphoniste aux Galeries
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1913 le système Strowger
commutateur inventé par Almon Strowger aux États-Unis
en 1891, dont le premier modèle de commutateur automatique
installé en 1912, est mis en service en France, le 19 octobre
1913, à Nice Biscarra. Il est fabriqué sous licence
Strowger Automatic Telephone Exchange Company par la Compagnie
française pour l'exploitation des procédés Thomson
Houston. Il est équipé de sélecteurs
rotatifs semi cylindriques à 100 points de sortie (10 lignes
téléphoniques de sortie sélectionnées
par niveau, sur 10 niveaux empilés en hauteur).
En 1923 en France, Ingénieur, Mr Barnay,
dépose un brevet de commutation automatique, le système
français R6 de type pas
à pas est un hybride qui s'inspire à la fois des systèmes
Rotary et Strowger.
Le 9 avril 1924, la Compagnie des Téléphones Thomson-Houston
rachète alors le brevet de ce système à son concepteur.
Il est développé par l'Ingénieur français
Fernand Gohorel de la Compagnie des Téléphones
Thomson-Houston et ses équipes.
( Soulignons que ce système de conception française
a tout de même été produit par une société
devenue entre-temps une filiale française de l'américain
ITT le 14 avril 1926 pour la somme de 140 millions de francs, soit
90 millions d'euros (valeur 2015), via un rachat total du capital
autorisé par l'assemblée générale des
actionnaires à cette date ; opération orchestrée
par le Colonel Behn alors patron de l'ITT ).
Ce système trouve un écho auprès de l'administration
des PTT en raison du coût élevé des ROTARY 7A,
7A1 et 7A2 Américains. il équipera les villes moyennes
et des zones rurales entre 1928 à 1982.
Pour équiper les villes de province, le système
automatique R6 fut retenu par
une commission qui se livra à des études comparatives
techniques et économiques entre tous les systèmes (Strowger,
Siemens, Rotary, Ericsson à 500 points, R6) . Des membres de
la Commission se rendirent dans des centraux déjà équipés
avec lun des systèmes cités, afin dexaminer
les installations. Le R6, dont les premiers centraux dessais
avaient assuré la commutation à Troyes, Nîmes,
Epinal, donnait entière satisfaction . Un équipement
dabonné dans un central R6 dimportance moyenne
revenait en 1930 à un prix inférieur à tous ceux
des autres systèmes. Une concurrence acharnée et étendue
a donc eu pour conséquence le choix du système présentant
le maximum davantages tant sur le plan technique que sur le
plan économique : le R6.
En 1926 la CFTH : est chargée dexploiter
en France les brevets des autocommutateurs Strowger britanniques et
de développer le système
R6 pour équiper les centraux téléphoniques
de province. Le Matériel Téléphonique (LMT)
de son côté est chargé pour produire et installer
les centraux Rotary
pour les centres urbains.
Le 06 mars 1932 Au Maroc le premier système
R6 de la Compagnie Thomson-Houston fut installé à Casablanca
et à Fès-Batha et Fès-ville Nouvelle
le 19 juin de la même année.
Dans les années 50, les deux filiales
LMT et Thomson Houston se mirent à fabriquer des autocommutateurs
téléphoniques de même technologie le Crossbar.
sommaire
Les postes téléphoniques
1893 La demande croissante de téléphones
entraîne la multiplication des entreprises manufacturières
à Paris : au début du siècle, elles sont plusieurs
dizaines (Aboilard, Grammont, Jacqueson, Charron Bellanger, Gautier
& Hugues, Picart-Lebas, Berthon-Ader, Thomson-Houston ,
SGT (Société Générale des Téléphones),
SIT (Société Industrielle des téléphones),
J. Dubeuf, LMT (Le Matériel Téléphonique Constructeur),
Radiguet, Burgunder, etc.).
Quelques téléphones THOMSON HOUSTON : Anciennement
établissement Postel-Vinay 10
rue de Londres 75009 Paris
1910
1920
1918
1924 1925
1930
sommaire
Quelques marques de Thomson :
Belvu est une marque de Thomson (au 5/4/2000)
Brandt est une marque de Thomson (au 5/4/2000)
CGE : Compagnie Générale d'Électricité
(CGE) est absorbé en 1898.
Continental Edison est une marque de Thomson (au 5/4/2000)
Dual est absorbé en 1978. En 1987 Perpetuum-Ebner (P+E) rachète
Dual.
Ducretet est acquis par CFTH en 1929.
Ducretet-Thomson (disques et radios) est créé par CFTH
et Maurice Selmer en 1950.
Alors quid des radios Ducretet-Thomson d'avant 1950 ?
Ferguson est une marque de Thomson
General Electric Co est fondé en 1892 par Edison General Electric
(Continental Edison) et Thomson-Houston Electric Co.
Grammont est une marque de Thomson (au 5/4/2000)
Grundig: En juin 2002, l'activité décodeur de Grundig
est cédée à Thomson Multimédia.
Hifivox est une marque de Thomson (au 5/4/2000)
Integra est une marque de Thomson (au 5/4/2000)
LMT (Le Matériel Téléphonique) : Acquis par ITT
en 1920. Absorbé par Thomson-CSF en 1976. Thomson-CSF a-t-il
absorbé ITT ?
Mazda est exploité par les Fabriques Réunies de Lampes
Electriques, join-venture de La Compagnie des Lampes (capitaux CFTH)
et Philips créée en 1931.
Nordmende (Brême, Allemagne): absorbé en 1977 par Thomson-CSF.
RCA est une marque de Thomson
Reela est une marque de Thomson (au 5/4/2000)
Ribet et Desjardin est une marque de Thomson (au 5/4/2000)
Saba est absorbé en 1980
Sonora est une marque de Thomson (au 5/4/2000)
Teleavia est une marque de Thomson (au 5/4/2000)
Telefunken est absorbé en 1978. En 1983, Thomson achète
à AEG la branche grand public de Telefunken .
Thomson-Brandt est issu de la fusion de CFTH et Hotchkiss-Brandt en
1966.
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