Les
Sonneries, Les Tonalités
Téléphonique, Les messages enregistrés, La numértation
La signalisation téléphonique
Elle est nécessaire pour assurer le bon fonctionnement des
différents organes constitutifs du réseau téléphonique.
La signalisation est lensemble des dialogues qui ont lieu dans
le plan de contrôle entre les fonctions de contrôle des
divers usagers et commutateurs impliqués dans un appel. Cest
lensemble des signaux échangés au sein du réseau
soit entre les abonnés et leur central de rattachement, soit
entre les centraux pour mieux gérer la communication.
Dans ce document, nous étudierons les Sonneries,
tonalités, les messages téléphonés, et
numérotation sur les lignes analogiques.
Les échanges interne aux centraux téléphoniques
est expliquée dans les pages de ce site fonction des types
de centraux.
Le CCITT a émis en 1988 la norme E180 intitulée Caractéristiques
techniques des tonalités du service téléphonique
qui donne un cadre pour le choix des fréquences et des cadences
des tonalités téléphoniques, mais les opérateurs
restent libres de leurs choix.
Définition des sonneries
Deux sonneries sont définies qui se distinguent par leur cadencement
: une sonnerie dite "standard" et une sonnerie supplémentaire
ROC1. ROC Rappel automatique sur OCcupation : il s'agit d'un service
qui permet à un usager A dont l'appel aboutit sur l'occupation
de son correspondant B d'être alerté lorsque ce correspondant
B devient libre et d'obtenir un renouvellement automatique de sa tentative
d'appel sans avoir à renuméroter. Le nom commercial
du service est "AutoRappel"
La sonnerie supplémentaire ROC est utilisée lors
de la présentation d'un "rappel ROC" (procédure
mise en uvre sur le service ROC - AutoRappel - pour prévenir
l'appelant lorsque le destinataire est devenu libre).
La sonnerie standard est utilisée dans tous les autres cas.
Définition des tonalités téléphoniques
Ces tonalités aujourd'hui disparues avec la communication numérique,
peuvent être classées en plusieurs familles : Invitations
à Numéroter, Retour d'Appel, Occupation et Tonalités
spéciales.
- Définition des tonalités d'Invitation à
Numéroterou IN
Les tonalités
dInvitation à Numéroter sont délivrées
lorsque l'abonné décroche alors que la ligne est au
repos. Certaines d'entre elles peuvent aussi être fournies dans
des situations particulières telles qu'après manuvre
du bouton de rappel d'enregistreur (touche "R"). Elles marquent
la connexion de l'organe de réception de la numérotation
(et elles sont interrompues dès que le premier chiffre a été
fourni par l'abonné).
Pour signaler un état particulier de la ligne (renvoi à
l'état actif) ou un événement externe (fonction
de notification par ADM ou Avis Différé de dépôt
dun Message, ADM), ces tonalités peuvent prendre 3 formes
différentes selon le tableau ci-dessous :
- Définition de la tonalité deRetour
d'Appel ou ringback tone (anglicisme),
C'est un signal
sonore entendu sur une ligne téléphonique par une personne
qui émet un appel, après avoir composé le numéro
de son correspondant, et en attendant qu'il décroche, pour
lui confirmer que son correspondant est alerté de cet appel
au moyen d'une sonnerie émise sur son terminal.
Cette tonalité est fournie à l'appelant généralement
pendant la période de présentation de l'appel au demandé.
Il s'agit d'une tonalité cadencée mais il est à
noter que le premier train n'est pas toujours fourni dès le
début de la présentation de l'appel au demandé
(le cadencement de cette tonalité n'est pas toujours synchronisée
avec l'instant de présentation de l'appel).
Note : dans certains configurations de présentation d'appel,
la tonalité de Retour dAppel peut être remplacée
par une annonce vocale.
Les caractéristiques de la tonalité de retour d'appel
varient d'un pays à l'autre.
Au Royaume-Uni, Irlande, Nouvelle-Zélande et ou bien d'autres
pays ayant des liens historiques avec le Commonwealth, c'est un double-bip,
de fréquences 400 Hz et 450 Hz superposées, consistant
pour la plupart des pays en un bip de 0,4 seconde répété
à 0,2 seconde d'intervalle, suivi d'une pause de 2 secondes.
Il est célèbre pour avoir été inclus à
la fin de la chanson Young Lust des Pink Floyd et au début
de Hanging on the Telephone de Blondie.
Variations: En Australie, une tonalité de 400 Hz modulée
par 17 Hz est utilisé à la place. Certains pays utilisent
également la sonnerie double bip avec un ton 425Hz ou 400Hz
sans aucune fréquence secondaire.
Dans la plupart des pays européens, à l'exception du
Royaume-Uni et de l'Irlande, Malte et Chypre la tonalité est
utilisée selon les normes de l'European Telecommunications
Standards Institute. Il s'agit en général d'un son de
fréquence 425 Hz pendant 1 seconde suivi de 3 à 5 secondes
de silence. Dans le plan de numérotation nord-américain,
et donc notamment aux États-Unis et au Canada, la tonalité
de retour d'appel est générée en superposant
des fréquences de 440 Hz et 480 Hz pendant 2 secondes, suivies
de 4 secondes de pause.
La plupart des autres pays, de même que les commutateurs privés,
utilisent une seule tonalité.
Tonalités de retour d'appel personnalisées
Ces dernières années, les opérateurs
de téléphonie, particulièrement mobile, proposent
aux usagers de remplacer la tonalité de retour d'appel que
leurs correspondants entendent en les appelant, par des mélodies
ou des messages qu'ils peuvent choisir parmi une sélection.
Ce type de service vient de Corée du Sud, où 70 % des
possesseurs de mobile l'utilisent déjà.
Les tonalités musicales pour appelant permettent de personnaliser
la sonnerie dattente que les personnes qui appellent entendent.
Ce service permet aux abonnés d'un opérateur téléphonique
de remplacer leur tonalité de retour d'appel par des musiques
personnalisées, parodie, message d'accueil vocal, des voix
de personnes célèbres ou des effets sonores, proposés
par les opérateurs télécoms qui proposent ce
service tels que Free pour les lignes fixes ou encore Bouygues Telecom.
Cette modification s'effectue au niveau de l'infrastructure de l'opérateur.
Ce service est donc un service réseau compatible avec tous
les combinés du marché ; aussi bien sur le réseau
fixe (RTC) que mobile, ou VoIP, un avantage face aux logos et autres
sonneries. En France, le service est proposé par Bouygues Telecom
sous l'appelation « welcome sound », Orange sous le nom
« fun tones », et Free avec un fichier personnalisé
(format *.wav) « ring back tone ». Chez SFR, le service
était baptisé « tona » avant sa désactivation.
Au Sénégal, chez Tigo, le service est baptisé
« tigo Backtones », En Algérie, chez Djezzy, le
service est baptisé « ranati ».
- Définition de la tonalité d'occupation
En télécommunications, la tonalité d'occupation
(aussi appelé signal de ligne occupée ; en anglais,
busy tone, busy signal ou engaged tone) est un signal audible ou visible
indiquant à l'appelant qu'un appel téléphonique
ne peut être établi parce que l'équipement de
la personne appelée est occupé. De nos jours, on entend
moins souvent la tonalité d'occupation en raison de la prévalence
de l'appel en attente et de la messagerie vocale.
- Cette tonalité est fournie à l'appelant lorsque le
demandé est occupé ou lorsque l'appel échoue
pour une raison inconnue. Elle est délivrée pendant
une durée d'au moins 1 minute et au-delà de cette période,
si l'abonné reste décroché, la ligne est basculée
en état de faux appel.
- Définition de la tonalité d'occupation ROC
(AutoRappel)
Cette tonalité est fournie à l'appelant lorsque le demandé
est occupé et que le demandeur a la possibilité d'activer
le service de Rappel automatique sur abonné Occupé (AutoRappel).
Cette tonalité est suivie d'une annonce vocale.
Les tonalités d'occupation diffèrent selon les pays.
Dans la plupart des cas, il s'agit d'une tonalité avec des
périodes égales de son et de silence et une fréquence
de 60 et 120 cycles par minute.
En Amérique du Nord, la tonalité d'occupation est définie
par le plan de tonalités précises. Selon ce plan, la
tonalité d'occupation utilise des fréquences de 480
et 620 Hz à un niveau de -24 dBm et une cadence d'une demi-seconde
de tonalité et une demi-seconde de silence. Avant ladoption
de ce plan, la tonalité doccupation était généralement
identique à la tonalité de manuvre.
Au Royaume-Uni, la tonalité d'occupation est un son de 400
Hz avec une cadence de 0,375 seconde de son et de 0,375 seconde de
silence. Cette tonalité a été adoptée
entre le milieu et la fin des années 1960 et a remplacé
l'ancienne tonalité d'occupation, qui utilisait le même
signal de 400 Hz, mais avec une cadence de 0,75 seconde de son et
de 0,75 seconde de silence.
- La tonalité d'occupation rapide est semblable
à la tonalité d'occupation, mais à une cadence
plus rapide. La tonalité d'occupation rapide indique généralement
que le réseau téléphonique entre l'appelant et
l'appelé est congestionné.
- Définition de la tonalité de faux appel
Cette tonalité est délivrée pendant la première
minute de "situation de faux appel" et au-delà de
cette période, si l'abonné reste décroché,
aucune tonalité n'est fournie sur la ligne.
Note : une ligne est placée en "situation de faux appel"
dans les cas où l'abonné est resté décroché
alors que la ligne est libérée suite au raccroché
du correspondant, à l'échec d'un appel, à une
fausse manuvre de l'abonné (par exemple après
un décroché en absence de numérotation ou en
présence d'une numérotation incomplète).
- Définition du signal d'indication d'appel en instance
Le service d'indication d'appel en instance consiste à présenter
un appel arrivée sur une ligne déjà occupée
sur un appel simple (occupation au premier degré). Le signal
d'indication d'appel en instance est une tonalité émise
au demandé pendant une durée brève en superposition
sur la communication en cours.
1.2.7 Définition de la tonalité spéciale
d'information
Cette tonalité est utilisée uniquement en tant que "jingle"
sur certaines annonces d'échec du réseau. 2. Caractéristiques
des Sonneries
Caractéristiques générales des
tonalités en France
Afin dassurer la compatibilité des terminaux avec déventuels
nouveaux services mettant en oeuvre des motifs de sonneries non décrits
dans le présent document, il est vivement conseillé
que les terminaux détectent les fronts montants et les fronts
descendants des enveloppes des signaux de sonnerie.
Le courant d'appel est un signal sinusoïdal dont les caractéristiques
sont :
- Fréquence : 50 Hz +/- 2 Hz.
- Voltage 80 Veff +/- 10 Veff superposé à 48 Vdc (+6V
3V).
- Tolérance admise sur le cadencement : +/- 10 % (cf. note)
Note : lors de l'invocation du service de Présentation du Numéro,
la tolérance admise du premier envoi du courant de sonnerie
est comprise entre - 20 % et + 10 %.
Tolérance admise sur la valeur des fréquences : +/-
2 Hz.
Tolérance admise sur le cadencement : +/- 10 %.
Distorsion globale due à chaque fréquence : inférieure
à 1,5 %.
Les deux premiers harmoniques de chaque fréquence doivent correspondre
à un taux de distorsion inférieur à 1 %.
Note générale : Dans le cadre d'une normalisation européenne,
les fréquences de 330 Hz et 440 Hz pourraient être remplacées
dans le futur par des fréquences respectivement de 350 Hz et
425 Hz.
Tonalités dinvitation à numéroter
:
La tonalité d'invitation à numéroter (ou tonalité
d'invitation ou tonalité de manuvre ; en anglais, dial
tone) est un signal de téléphonie filaire envoyé
par un commutateur téléphonique ou un autocommutateur
téléphonique privé (PBX) à un dispositif
de terminaison, tel qu'un téléphone, lorsque le commutateur
ou l'autocommutateur détecte que le téléphone
a été décroché. La tonalité indique
que le commutateur (ou l'autocommutateur) fonctionne et qu'il est
prêt à lancer un appel téléphonique. La
tonalité s'arrête lorsque le premier chiffre d'un numéro
de téléphone est composé. Si aucun chiffre n'est
composé, la procédure de signal permanent est invoquée,
provoquant souvent une tonalité d'information spéciale
et un message d'interception, suivi de la tonalité de décrochage,
obligeant l'appelant à raccrocher et à recomposer.
Les services de téléphonie cellulaire n'utilisent pas
de tonalité d'invitation, car aucune connexion n'est établie
tant que le numéro entier n'a pas été spécifié
et transmis.
Inventée par l'ingénieur August Kruckow, la tonalité
d'invitation à numéroter a été utilisée
pour la première fois en 1908 à Hildesheim en Allemagne.
Aux États-Unis, la tonalité d'invitation à numéroter
a été introduite dans les années 1940 et s'est
généralisée dans les années 1950. Lorsque
le président Dwight D. Eisenhower a pris sa retraite en 1961,
la tonalité était presque universelle, mais le président
lui-même n'y avait jamais été confronté.
Quand il a voulu utiliser son propre téléphone, son
assistant a dû lui expliquer la signification de la tonalité
et lui montrer comment utiliser un téléphone à
cadran.
Les premiers standards téléphoniques informaient l'opérateur
du standard lorsqu'un abonné décrochait le combiné
téléphonique pour passer un appel. L'opérateur
réagissait en demandant la destination de l'appel. Lorsque
les standards téléphoniques ont été remplacés
par des commutateurs automatisés, le commutateur émettait
une tonalité à l'appelant lorsque le téléphone
était décroché, indiquant que le système
était fonctionnel et qu'un numéro de téléphone
pouvait être composé. Originellement, chaque chiffre
du numéro de téléphone était transmis
lors de sa composition. Les téléphones électroniques
modernes peuvent stocker les chiffres au fur et à mesure de
leur saisie et les transmettre uniquement lorsque l'abonné
appuie sur une touche pour lancer l'appel.
- Tonalité standard
Cette tonalité est réalisée par une émission
continue d'une onde dont les caractéristiques sont :
- Fréquence : 440 Hz.
- Niveau d'émission ce niveau : - 3,5 +/- 0,5 dBm02. Les niveaux d'émission définis dans ce document prennent
en compte le plan de transmission de France Télécom
qui recommande, pour l'accès de la ligne d'abonné, -7
dBr en sortie du commutateur et 0 dBr en entrée du commutateur,
ainsi qu'un affaiblissement maximum de cette ligne d'abonné
de 11 dB à la fréquence 1020 Hz.
- Tonalité d'oubli
Cette tonalité est réalisée par l'émission
simultanée et continue de deux ondes de fréquence 330
Hz et 440 Hz.
- Niveau d'émission pour la fréquence 330 Hz : - 5 +/-
0,5 dBm0.
- Niveau d'émission pour la fréquence 440 Hz : - 8,5
+/- 0,5 dBm0.
La tonalité d'invitation moderne varie selon les pays. Le plan
de tonalités précises nord-américain (utilisé
aux États-Unis, au Canada et dans divers pays des Caraïbes)
spécifie une combinaison de deux tonalités (350 Hz et
440 Hz) qui, produites simultanément, semblent avoir une modulation
de 90 Hz. La tonalité du Royaume-Uni est similaire, mais combine
plutôt deux tonalités de 350 Hz et 450 Hz. La majeure
partie de l'Europe, ainsi qu'une grande partie de l'Amérique
latine et de l'Afrique, utilisent un seul ton constant de 425 Hz.
- Tonalité dAvis Différé de dépôt
dun Message
Cette tonalité est réalisée par l'émission
simultanée d'une onde continue de fréquence 440 Hz et
d'une onde hachée (répétition de deux bip) de
fréquence 330 Hz.
Les caractéristiques du motif répété sont
:
- Durée de la première émission pour la fréquence
330 Hz : 50 ms +/- 10 %.
- Durée du silence après la première émission
: 150 ms +/- 10 %.
- Durée de la deuxième émission pour la fréquence
330 Hz : 50 ms +/- 10 %.
- Durée du silence après la deuxième émission
: 300 ms +/- 10 %.
- Niveau d'émission pour la fréquence 330 Hz : - 5 +/-
0,5 dBm0.
- Niveau d'émission pour la fréquence 440 Hz : - 8,5
+/- 0,5 dBm0 (transmission continue).
- Tonalité de retour d'appel
Cette tonalité est réalisée par l'émission
cadencée d'une onde de fréquence 440 Hz.
Les caractéristiques du motif répété sont
:
- Durée de l'émission : 1,5 s +/- 10 %.
- Durée du silence entre deux émissions : 3,5 s +/-
10 %.
- Niveau d'émission : - 8 +/- 0,5 dBm0.
Cas particulier :
Le réseau fournit aux lignes analogiques un service appelé
CRBT (Coloured Ring Back Tone) qui offre la possibilité de
substituer à la tonalité de retour d'appel décrite
ci-dessus un motif sonore sous forme d'un message, d'un extrait musical,
d'un son synthétisé, etc.... Par conséquent lors
de la présentation d'un appel à un abonné raccordé
au réseau de France Télécom via un accès
analogique et utilisateur du service CBRT, le demandeur est susceptible
de recevoir du réseau un tel motif sonore en remplacement de
la tonalité de retour d'appel.
- Tonalité d'occupation
Cette tonalité est réalisée par l'émission
cadencée d'une onde de fréquence 440 Hz.
Les caractéristiques du motif répété sont
:
- Durée de l'émission : 500 ms +/- 10 %.
- Durée du silence entre deux émissions : 500 ms +/-
10 %.
- Niveau d'émission pour la fréquence 440 Hz : - 8 +/-
0,5 dBm0.
- Tonalité d'occupation ROC (AutoRappel)
Cette tonalité est réalisée par l'émission
simultanée et discontinue d'une onde de fréquence 440
Hz à laquelle est superposé un motif constitué
des 6 fréquences suivantes : 554 Hz, 738 Hz, 659 Hz, 554 Hz,
494 Hz, 554 Hz dans cet ordre.
Le motif peut démarrer de façon non déterminée
à partir de l'une des 6 fréquences, la durée
du motif étant toujours de 6 secondes.
Les caractéristiques du motif sont :
- Durée totale de la tonalité : 6 s +/- 10 %.
- Durée de l'émission : 500 ms +/- 10 %.
- Durée du silence entre deux émissions : 500 ms +/-
10 %.
- Niveau d'émission pour la fréquence 440 Hz : - 8 +/-
0,5 dBm0.
- Niveau démission pour les fréquences 494 Hz,
554 Hz, 659 Hz et 738 Hz : -16 +/- 0,5 dBm0.
- La tonalité d'oubli est obtenue
lorsque l'on décroche son combiné téléphonique
et que l'on dépasse le délai typique de 10 secondes
sans numéroter. (autrefois, ce délai était au
moins égal à 20 secondes).
- La tonalité de recomposition
(aussi appelée tonalité d'occupation rapide ; en anglais,
reorder tone, fast busy tone, congestion tone ou all trunks busy tone)
est une tonalité de progression dappel du réseau
téléphonique public commuté (RTPC) renvoyée
à lappelant pour indiquer qu'un appel ne peut pas être
acheminé à cause de congestion dans le réseau1.
La tonalité est utilisée pour indiquer que l'appel ne
peut être acheminé, soit parce que tous les circuits
(lignes réseau) sont occupés, que le numéro appelé
est hors service, que le routage de l'appel est impossible ou qu'un
code invalide a été composé1. De nombreuses compagnies
de téléphone en Amérique du Nord et au Royaume-Uni
émettent cette tonalité après la diffusion d'une
annonce enregistrée expliquant la raison de l'échec
de l'appel, généralement lorsque la partie appelée
n'accepte pas l'appel après plusieurs minutes.
Les caractéristiques de tonalité varient selon les pays
ou les administrations téléphoniques.
En Amérique du Nord, la tonalité de recomposition est
définie par le plan de tonalités précises. Selon
ce plan, la tonalité de recomposition utilise les mêmes
fréquences que la tonalité d'occupation, soit un son
de fréquences de 480 et 620 Hz à un niveau de -24 dBm,
mais avec une cadence de 0,25 seconde de son et 0,25 seconde de silence.
Le plan original comportait deux versions légèrement
différentes de la tonalité, une version avec une cadence
de 0,2 seconde de son et 0,3 seconde de silence pour signaler un encombrement
d'un circuit interurbain et une version avec une cadence de 0,3 seconde
de son et 0,2 seconde de silence pour signaler l'encombrement d'un
circuit local.
La tonalité de recomposition britannique est la même
que celle de la tonalité d'occupation, soit 400 Hz, avec une
cadence de 0,4 seconde de son, 0,35 seconde de silence, 0,225 seconde
de son et 0,525 seconde de silence.
- Tonalité d'acheminement (disparue depuis le 18 octobre
1996) :
Tonalité
discontinue à un seul ton.
La tonalité d'acheminement était utilisée pour
informer l'appelant que la communication était en cours d'établissement.
En raison de la modernisation du réseau téléphonique,
les dernières années, le délai d'établissement
d'un parcours de liaison était désormais inférieur
à 3 secondes.
Il fut profité du changement de numérotation en 1996
pour supprimer cette tonalité, qui avait tout de même
l'intérêt, en son temps, de ne pas laisser l'abonné
appelant "dans le vide" en cas de long délai à
établir.
- Tonalité de faux appel : cette
tonalité a les mêmes caractéristiques que la tonalité
d'occupation.
- Indication d'appel en instance (indication au demandé)
Cette tonalité est réalisée par l'émission
d'une onde et d'un temps de silence dont les caractéristiques
sont :
- Fréquence de l'onde : 440 Hz.
- Durée de l'émission : 300 ms +/- 50 ms.
- Niveau d'émission : - 8 +/- 0,5 dBm0.
Ce signal est répété 10 secondes plus tard si
l'appel en instance est toujours dans la même situation à
cet instant.
En outre, si l'abonné bénéficie du service de
Présentation du Numéro, la procédure de présentation
du numéro s'enchaîne avec le premier signal d'IAI.
Note : sur certains systèmes, le signal peut être composé
de deux impulsions de 440 Hz pendant 300 +/- 50 ms séparées
d'une période de silence de 400 +/- 50 ms.
- Tonalité spéciale d'information
Cette tonalité comprend un temps d'émission composé
de trois émissions élémentaires et un temps de
silence dont les caractéristiques sont :
- Fréquences utilisées pour chacune des émissions
élémentaires : 950 Hz, 1400 Hz, et 1800 Hz (émises
dans cet ordre).
- Niveau sur le niveau d'émission : - 8,5 +/- 0,5 dBm0.
- Durée d'émission sur les trois émissions élémentaires
: 300 ms +/- 70 %.
- Limite supérieure de l'intervalle pouvant séparer
les trois émissions élémentaires : 30 ms.
- Durée entre deux émissions : 1 s +/- 250 ms.
- Tonalité d'identification des publiphones
Lorsque les Administrations estiment qu'une tonalité d'identification
s'impose pour permettre aux opératrices de déterminer
si un appel provient d'un publiphone ou si le numéro appelé
est celui d'un publiphone, il est recommandé d'utiliser une
tonalité d'identification des publiphones.
L'emploi de cette tonalité dépendra des besoins de l'exploitation
de chaque Administration, par exemple, en certains cas il ne sera
requis que pour un appel aboutissant à un publiphone, alors
que dans d'autres il sera requis pour des appels provenant de publiphones
et pendant toute leur durée.
Cette tonalité est une combinaison de deux fréquences
f1 et f2 allant de: f1 : 1 100 à 1 750 Hz et f2 : 750 à
1 450 Hz, avec le rapport: f1 / f2 = 1,2 à 1,5, la cadence
(séquence de la fréquence) étant de: f1 pendant
200 ms, pause 200 ms; et f2 pendant 200 ms, pause 2 s (un cycle est
égal à 2,6 s).
Un des principaux objectifs de la tonalité d'identification
des publiphones en téléphonie internationale consiste
à identifier un poste appelé comme un publiphone, où
il est possible de faire des tentatives de fraude sur une communication
payable à l'arrivée. A cette fin, la tonalité
doit être produite aussitôt qu'un publiphone répond
à un appel; elle doit être clairement audible par l'opératrice
et cesser avant qu'elle ne puisse gêner considérablement
la conversation.
Lorsque la tonalité est utilisée sur un appel aboutissant
à un publiphone, elle devrait avoir, outre les caractéristiques
définies dans le § 9.2, une durée de 5 cycles complets
(13 s).
Si la tonalité est utilisée pour identifier des appels
provenant de publiphones, sa durée n'est pas spécifiée
ici.
La spécification s'applique uniquement aux cinq premiers cycles
et lorsque le publiphone est le poste récepteur.
Pour usage pendant toute la durée d'un appel, ou au cours d'une
conversation, le niveau et la durée de la tonalité doivent
satisfaire à deux exigences contradictoires: l'opératrice
du central public doit pouvoir détecter et reconnaître
la tonalité en présence de la plus forte intensité
de parole prévue; la tonalité ne doit pas gêner
indûment une conversation normale.
L'expérience de la réaction des usagers à cette
tonalité indique qu'elle doit être aussi brève
que possible, compte tenu des impératifs d'exploitation. De
même, le niveau de cette tonalité doit être aussi
faible que possible, et nettement inférieur à ceux recommandées
pour les autres tonalités (par exemple, 20 dBm à
la sortie du publiphone). La durée de la tonalité et
son niveau d'injection sont liés, plus la durée est
courte et plus l'intensité est forte, et inversement.
- La tonalité d'information spéciale
(en anglais, special information tone ou SIT) est un signal standard
international dans la bande composé de trois tonalités
de fréquence croissante indiquant l'échec de l'établissement
d'un appel téléphonique. Il précède généralement
une annonce enregistrée décrivant le problème.
Comme la tonalité d'information spéciale est bien connue
dans de nombreux pays, les appelants peuvent comprendre que leur appel
a échoué, même sils ne comprennent pas la
langue de lannonce enregistrée.
Comme la tonalité d'invitation à numéroter et
la tonalité d'occupation, la tonalité d'information
spéciale est un signal intrabande destiné à être
entendu par l'appelant et à être détecté
par un équipement numérique automatisé capable
de déterminer qu'un appel a échoué.
En Amérique du Nord, le plan de tonalités précises
permet de varier légèrement la fréquence et la
durée des tonalités, ce qui permet de créer huit
messages distincts à l'intention des équipements automatisés,
indiquant non seulement que l'appel a échoué, mais également
la raison spécifique de l'échec (par exemple, numéro
déconnecté, circuits occupés, erreur de numérotation,
etc.). L'équipement peut alors faire un choix intelligent sur
ce qu'il fera ensuite. Si les circuits étaient occupés,
il est logique de rappeler ultérieurement. Par contre, si le
numéro était déconnecté, le rappel est
inutile. Les huit tonalités d'information spéciale sont
définies ci-dessous et sont décrites avec des fichiers
audio.
En guise d'alternative à la tonalité d'information spéciale
et à l'annonce dans la bande, le système de signalisation
no 7 (SS7) permet aux appelants d'entendre et de lire les avis de
progression de l'appel dans leur propre langue.
La tonalité d'information spéciale, telle que définie
par l'Union internationale des télécommunications -
Secteur de la normalisation des télécommunications (ITU-T),
consiste en une séquence de trois segments de ton avec des
fréquences de 950 ± 50 Hz, 1400 ± 50 Hz et 1800
± 50 Hz, envoyés dans cet ordre. Chaque segment a une
durée de 330 ± 70 ms avec un intervalle de silence allant
jusquà 30 ms entre les segments. Le niveau de tonalité
nominal est de -24 dBm0 (en) avec des limites de ± 1,5 dB mesurées
avec une tonalité continue. La différence de niveau
entre deux segments quelconques doit être inférieure
à 3 dB. Ces exigences s'appliquent à l'endroit où
les tonalités sont envoyées sur le réseau.
La tonalité d'information spéciale nord-américaine
suit la norme internationale décrite ci-dessus, en utilisant
des signaux à l'intérieur des limites de la norme internationale
pour signaler la condition causant l'échec de l'appel. En utilisant
de légères variations des fréquences et des durées
de la tonalité, les commutateurs nord-américains transmettent
la raison de l'échec de l'appel à la personne ou à
l'équipement automatisé ayant lancé l'appel.
La spécification internationale exige que la fréquence
soit de ± 50 Hz d'une valeur nominale. Les commutateurs nord-américains
transmettent une fréquence qui est de 35 Hz supérieure
ou 35 Hz inférieure à la valeur nominale internationale.
De même, les commutateurs modulent la durée de la tonalité
dans les limites de la norme internationale qui est de 330 ±
70 ms en utilisant des durées de 50 ms supérieures et
50 ms inférieures à la norme nominale internationale1.
En utilisant ce stratagème, les commutateurs nord-américains
pourraient encoder six bits d'information, représentant 64
combinaisons différentes. Actuellement, seuls quatre bits sont
utilisés, codant huit conditions différentes. Huit autres
combinaisons pourraient aussi être codées dans ces quatre
bits. Dans la spécification nord-américaine, les premier
et second segments de la tonalité varient en fonction de la
condition rencontrée, en utilisant une fréquence basse
ou haute et une durée courte ou longue à l'intérieur
des spécifications de la norme internationale. Le troisième
segment de tonalité peut être de durée courte
ou longue, mais est toujours de fréquence basse. Actuellement,
le troisième segment de la tonalité est de durée
longue et de fréquence basse. Cette affectation fixe du troisième
segment fournit une référence ou un point d'étalonnage
pour les appareils de détection.
- Tonalité interurbaine (16) ou internationale
(19) (disparue depuis le 18 octobre 1996) :
Tonalité continue à double ton, utilisée avec
cette sonorité depuis Avril 1979, pour avertir l'abonné
que le centre téléphonique automatique interurbain 16
(ou international 19) de rattachement était prêt à
recevoir le numéro de téléphone national complet
à 8 chiffres (ou international) de l'abonné éloigné
à joindre.
Limprobable histoire du premier hack de lHistoire.
Grâce à sa tonalité particulière, le jouet
permettait de passer des appels longues distances gratuitement.
Son histoire est liée à celle des phreakers
américains, les premiers pirates téléphoniques.
Accéder au réseau téléphonique gratuitement,
à laide dun simple sifflet pour enfant. Cette astuce
vous semble trop belle pour être vraie ? Elle constitue pourtant
la légende des premiers hacks téléphoniques de
lhistoire.
Nous sommes à la fin des années 1960
aux États-Unis et linformaticien John Draper découvre
comment accéder aux lignes téléphoniques longues
distances gratuitement. Il se sert pour cela dun sifflet distribué
dans les boîtes de céréales Capn Crunch.
En effet, le jouet a une tonalité de 2 600 Hz, la même
que celle utilisée par certaines compagnies téléphoniques.
A cette époque, les grandes corporations téléphoniques
utilisaient un système de tonalités pour envoyer les
appels sur les différents points du réseau. Mais les
intonations étaient jouées sur le même canal que
la voix, permettant à certains génies des technologies,
comme John Draper, dexploiter cette faille. Imiter une tonalité
en début dappel permettait donc un accès quasi-illimité
au réseau téléphonique.
Cette découverte a construit la légende dun des
premiers hacks de lhistoire et développer un mouvement,
le phreaking. En anglais, le mot est une contraction de phone,
téléphone, et de freak, marginal. Ainsi,
un réseau de marginaux du téléphones, ou phreakers,
sest développé dans les années 70-80 aux
États-Unis. John Draper prendra dailleurs le surnom de
Captain Crunch, en rapport avec la marque de céréales
dont provient le sifflet.
Cette activité A illégale dans certains pays. Toutefois?
un certain nombre de phreakers , sont des passionnés cherchant
juste à effectuer une prouesse technique sans mauvaises intentions,
à la manière des premiers hackers.
Le développement des Blue Box
Captain Crunch raconte avoir eu vent de cette possibilité en
1969 auprès de Denny, un adolescent aveugle passionné
de radio et trois de ses amis, dont Jimmy. Après cela, jimmy
jouait des paires daccords de notes qui sonnaient exactement
ce que javais lhabitude dentendre lors de longs
appels distants. Jai entendu une sonnerie et mon ami a répondu.
OUAH! Ça a marché. Ça ma époustouflé ,
a ainsi relaté John Draper.
Un information quil confirme dans le documentaire Pir@tage,
diffusé sur la chaîne française France 4 en 2011.
Il y explique avoir été contacté à lépoque
par un phreaker, alors quil effectuait des tests
sur un émetteur radio. Ce dernier, un gars qui avait
lair dêtre un DJ, lui aurait appris à
téléphoner gratuitement en émettant simplement
des tonalités particulières dans le téléphone.
Après ces révélations, John Draper, alors âgé
de 17 ans, a construit une boîte électronique capable
de reproduire ces différentes tonalités. Cet appareil,
appelé Blue Box, a notamment permis aux phreakers dutiliser
le réseau téléphonique gratuitement et même
de créer des espaces de conférences, dans
lesquels ils pouvaient discuter tous ensemble.
En 1971, un article dEsquire Magazine sur le sujet a fait éclater
au grand jour lhistoire de ces phreakers. A la suite de la publication,
John Draper a été condamné pour fraude par les
autorités américaines. Mais il a également attiré
lattention de Steve Wozniak, le cofondateur dApple.
Pour rappel, Steve Jobs et Woz ont eux-mêmes fabriqué
et vendu des Blue Box avant de créer la célèbre
marque à la pomme en 1976. John Draper travaillera chez Apple
lannée suivante. Sa mission : créer un lien entre
lordinateur Apple II et les lignes téléphoniques.
Actuellement, avec l'arrivée du numérique
dans les systèmes téléphoniques (VoIP, DECT),
les procédés utilisés sont beaucoup moins rocambolesques,
mais demandent de sérieuses compétences en informatique.
En matière de publication légale sur le sujet, aux États-Unis,
on trouve en librairie le magazine 2600 The Hacker Quarterly créé
en 1984 par un phreaker portant le nom d'Eric Gordon Corley (alias
Emmanuel Goldstein).
En France / Au début des années 1970, des chercheurs
de l'IRIA (devenu INRIA) avaient remarqué qu'en déclenchant
du doigt un très bref raccrochage pendant quelques centièmes
de seconde, le standard l'interprétait comme un 1 sans passer
par le testeur de numéros. Cela permettait ainsi aux employés
n'ayant pas l'accès au téléphone international
(à l'époque, préfixe 19) de le composer tout
de même.
Les télécartes furent l'objet d'actes de piratage pendant
les années 1990 notamment pour une communication gratuite entre
le phreaker et des BBS pirates distants via un coupleur acoustique.
Mais depuis, France Télécom a mis en circulation un
nouveau type de télécarte, la T2G, avec un nouveau système
de chiffrement.
Le système de chiffrement de ces nouvelles T2G n'a toujours
pas été cassé (ou alors, la chose n'a pas été
rendue publique) mais un phreaker prénommé John a trouvé
un système ingénieux pour contourner cette protection
et ainsi téléphoner gratuitement. En effet, il suffit
d'utiliser une vraie T2G pour lui faire effectuer les authentifications
puis d'utiliser un émulateur de T2G une fois la communication
établie pour que la cabine ponctionne les unités sur
une télécarte qui en fait n'existe pas. Cet émulateur
porte le nom de Joséphina.
À la fin des années 2010, le phreaking en France n'a
plus beaucoup d'adeptes. C'est en effet une discipline dangereuse,
et les gens préfèrent s'intéresser au hacking,
beaucoup plus médiatisé. De plus, la généralisation
de connexions Internet à haut-débit et la baisse des
tarifs téléphoniques ont limité son intérêt
même s'il reste encore techniquement possible dans quelques
cas.
A l'heure actuelle (2020), en France, les techniques de piratage téléphonique
filaire sont globalement totalement obsolètes (à cause
des liaisons téléphonique via ADSL ou fibre optique
(FTTH) et l'usage de téléphones sans fil numériques)
; les phreakers français n'explorent (espionnent) presque exclusivement
que les très nombreux réseaux radioélectriques,
terrestres et spatiaux (voir anecdote), en utilisant principalement
des moyens techniques SDR (Software Defined Radio).
On peut donc désormais parler de "phreak-ing radio"
puisque la majorité des réseaux de télécommunications
(et de fait téléphoniques) font usage d'ondes hertziennes
dans leurs chaînes de transmission.
Les box Généralement, on appelle les systèmes capables
de pirater un système téléphonique des box précédés
d'un nom de couleur. Il en existe des centaines parmi lesquelles les
plus connues sont la blue box, la beige box ou encore la red box.
Nous avons vu précédemment que la blue box consistait
simplement à utiliser les fréquences des opérateurs,
qui transitaient par les mêmes circuits des anciens systèmes
CCITT. Aujourd'hui, les pays occidentaux utilisent le système
SS7, et la blue box ne fonctionne plus avec ces systèmes modernes.
Il y a encore peu de temps , le blue boxing était encore possible.
En effet, on pouvait appeler des numéros verts internationaux
en direction de pays étrangers fonctionnant encore avec ce
système en CCITT5 (pays du sud généralement),
et de là envoyer une fréquence adéquate, et ainsi
rappeler un numéro international.
La beige box du temps du Minitel, consistaità brancher
sur une ligne téléphonique un autre téléphone
équipé de pince crocodile. Cette technique, tout comme
les autres d'ailleurs, était totalement illégale, et
passible de fortes amendes et peines de prison. Il était même
possible de gagner de l'argent ou des cadeaux grâce à
une technique similaire. Il fallait appeler un serveur Minitel, rester
connecté le plus longtemps possible, et ensuite se faire envoyer
des lots. Cette arnaque est désormais caduque puisqu'il n'existe
plus de serveurs Minitel qui proposent des lots de fidélité.
Le Black box : écouter une conversation téléphonique,
ou alors ne pas faire payer celui qui appelle grâce à
un montage. (possible en France, mais un robot nommé SIRIUS2
de France Télécom repèra cette box, et les utilisateurs
se faisant repérer risquaientt de lourdes peines).
Les premièresmachines parlantes destinées
à diffuser les différents messages sonores, en cas de
fausse manuvre ou d'encombrement ,sont enregistrés sur
des films optiques.
Les premières Machines Parlantes destinées
à fournir des explications aux usagers, en cas de fausse
manuvre ou d'encombrement étaient calquées
sur la première Horloge
Parlante (sauf qu'elles ne donnaient pas l'heure).
Les Messages Préenregistrés sont gravés
sur des films optiques, tels qu'au cinématographe, enroulés
autour d'un tambour rotatif afin de pouvoir être lus et
relus par cellule photoélectrique sans aucune usure lors
de la rotation dudit tambour.
Machine du Commutateur R6 de Toulouse,
en service le 1er juillet 1933
Photo
d'une Machine Parlante équipant un Commutateur téléphonique
Crossbar CP400.
Par la suite les films
sont enregistré sur des pistes magnétiques..
En 1946, Wolfgang ASSMANN crée La société
ASSMANN GMBH à Bad Homburg, en Allemagne.
Son principal marché : La Machine à dicter sur disque,
inventé par M. Assmann.Parallèlement à cette
technologie, il développe une ligne de fabrication de matériels
professionnels tels que la diffusion de messages (comme l'Horloge
Parlante) et les enregistreurs de communications. ASSMANN
GMBH développe ainsi les premiers enregistreurs à
partir de leurs diffuseurs de messages durant les années
1960 et 1970.
En 1970, Assmann gmbh crée, pour le département
machine à dicter, une filiale Assmann en France
La maison du magnétophone qui distribue le matériel
non professionnel (cest à lépoque un
gros marché en Allemagne et en France).
Chaque Machine Parlante est capable de délivrer aux usagers
6 films sonores différents qui sont mémorisés
sur 2 tambours magnétiques de 3 pistes chacun.
Chaque film sonore étant lu par sa tête de lecture
dédiée, située au dessus de chaque tambour.
Au dessus des têtes magnétiques, les 6 amplificateurs
audio. Les 2 films les plus courants sont :
"Le numéro que vous avez demandé n'est pas
en service actuellement. Veuillez consulter l'annuaire ou les
services de renseignements" (en cas de numéro de téléphone
demandé périmé).
"Par suite d'encombrement, votre demande ne peut aboutir.
Veuillez renouveler votre appel ultérieurement." (en
cas de saturation des capacités de transit du réseau
téléphonique régional).
"Par suite d'encombrement votre demande ne peut aboutir. Veuillez
renouveler votre appel ultérieurement."
"Le numéro que vous avez composé n'est pas en service
actuellement. Veuillez consulter l'annuaire ou le service des renseignements."
La faille : (
Lire la page des réseauteurs )
Dans les années 1970, les personnes appelant un même
numéro (par exemple lHorloge Parlante INF 84 00 ou un
numéro non attribué) se retrouvaient fortuitement en
communication entre eux. Malgré le message répétitif
du disque PTT de non attribution du numéro, ils réussissaient
à sentendre dans les « blancs » des messages
PTT.
Les gens se téléphonaient aussi sur des numéros
non attribués (certains étant « distribués
» sous le manteau, dautres étant trouvés
par des chanceux qui téléphonaient au hazard). Au début,
ils tombaient sur les films des machines parlantes habituelles
avec leur message du type « Numéro non attribué
» Mais les messages de ces disques, au bout dun
certain temps, étaient déconnectés et cest
à ce moment là que lon pouvait percevoir la présence
dautres correspondants plus ou moins près ou lointains
et tenter des contacts.
Techniquement, à lépoque de lélectromécanique
et de la communication analogique, il était impossible de parer
à cette faille.
Comme en France, aux États-Unis, du début
des années 1960 au début des années 1980, la
tonalité d'occupation était parfois utilisée
comme une forme précoce de média social appelée
la beep-beep line ou jam line. En raison d'une faille
dans le matériel de commutation téléphonique,
plusieurs personnes qui appelaient en même temps au même
numéro recevaient la tonalité d'occupation, mais pouvaient
aussi communiquer ensemble, ce qui créait une véritable
cacophonie, car on entendait la voix de tous les participants en plus
de la tonalité d'occupation. Les adolescents étaient
particulièrement friands de ce jeu et ils se concertaient pour
appeler au même numéro (souvent le numéro d'une
station radiophonique invitant les auditeurs à les appeler)
générant ainsi un signal d'occupation permanent. Les
adolescents profitaient de cette situation pour discuter de façon
anonyme, pour échanger des numéros de téléphone
ou pour se donner rendez-vous.
1980/90 Document des références
de films délivrés aux abonnés par les commutateurs
téléphoniques.
Quelques enregistrements des répondeurs des anciens centres
téléphoniques :
Le numéro
que vous avez demandé n'est plus en Service
Transfert
de ligne demandé n'est plus en Service
Ligne
interrompue; n'est plus en Service
Service
restreint
Encombrement
Service du
réveil
Direction
interrompue
Lignes occupées
Appel
numéro vert
Appel
numéro vert refusé
Numéro
vert pas en service
Numéro vert
n'est plus en service
International par opératrice
Vous avez demandé
la police
Vous avez
demandé les pompiers
Vous avez demandé
le Samu
Vous avez
demandé le service des dérangements
Vous
avez demandé le service des renseignements
Rappel :
La numérotation par impulsions et la numérotation multifréquence
à double tonalité DTMF
sont les deux systèmes utilisés dans la signalisation
téléphonique pour identifier le numéro de téléphone
composé par un appelant.
Avant lintroduction de la numérotation DTMF, les réseaux
de communication téléphonique dépendaient de
la numérotation par impulsions. Cependant, elle présentait
linconvénient dêtre limitée aux connexions
des centraux locaux et de nécessiter un opérateur intermédiaire
pour la connexion des appels longue distance. Depuis le lancement
du DTMF, la numérotation à touches est devenue la principale
méthode de numérotation qui a progressivement remplacé
la numérotation par impulsions (ainsi que les téléphones
à cadran rotatif qui lui sont associés). Malgré
cela, la plupart des systèmes téléphoniques qui
utilisent la numérotation par tonalité peuvent également
reconnaître et fonctionner avec la numérotation par impulsions.
Avec l'évolution de la technologie, FERMA a été
le premier à fournir des systèmes où la parole
était créée par Text To Speech
("synthèse à partir du texte") avec la technologie
de diphones du CNET développée
à Lannion et aussi donnant la possibilité de dialogue
à partir à la fois de "postes à cadran"
et de postes à touche DTMF.
La technologie originale de traitement des signaux transitoires envoyés
par les cadrans était importante compte-tenu du parc limité
des postes DTMF et de l'absence de reconnaissance de parole multi-locuteur
de performance suffisante, les utilisateurs en étaient si convaincus
cette fonctionnalité "reconnaissance décimale"
faisait partie des obligations dans les appels d'offres publics audiotels
de la fin des années 1990.
De nombreuses applications vocales basées sur l'interactivité
par "téléphone décimal" ont pu se développer
à Taïwan et en Chine,pays où il y avait très
peu de DTMF à cette époque.
Dans la numérotation par impulsions,
les impulsions sont générées en connectant et
déconnectant rapidement la connexion téléphonique.
Cest à lAméricain Almon
Brown Strowger que lon doit le premier central automatique
public de plus grande capacité, qui fut mis en service le
3 novembre 1892 à La Porte Indiana. Alors Strowger inventa
un Modèle de cadran à 3 fils (photos ci dessous).
La numérotation par impulsions indique chaque
chiffre du numéro de téléphone par une série
de "coupures calibrées de ligne" correspondant uniquement
à ce chiffre. Ainsi, le 1 est représenté par
une coupure , le 2 par deux coupure, et ainsi de suite. Les numéros
sont composés avec un court intervalle entre les impulsions
afin didentifier un chiffre par rapport au suivant. La technologie
de numérotation par impulsions nest plus très
utilisée.Le cadran de Strowger fabrique des impulsions
dites uniform break ou uniform pulse (coupure ou impulsion uniformes),
cest-à-dire que le temps douverture et celui de
fermeture de la ligne sont égaux (rapport 50/50).
Dans les années 1910, quand les ingénieurs de la Western
Electric mettent au point le système concurrent Rotary,
ils choisissent dutiliser des temps douverture et de fermeture
inégaux short/long pulse (impulsion courte et longue, avec
le rapport 33/66), mieux adaptés à leurs mécanismes.
Considérant que le cadran Strowger nest pas fiable, ils
équipent leur cadran dun mécanisme dont laction
peut être calibrée de façon bien plus précise
que celui de Strowger.
En France, nous (nos parents et grand parents) avons été
habitués à utiliser des cadrans dont les chiffres étaient
disposés 1-2-3-4-5-6-7-8-9-0 .
Le chiffre 0, dans ce cas, na pas une valeur nulle : il symbolise
le nombre 10 et se trouve placé logique ment après le
chiffre 9.
De plus, pour le technicien, le chiffre 1 correspond à lenvoi
dune impulsion et le chiffre 0 à dix impulsions
Téléphone 1924
1943 le U43 et en 1963
le S63
1963 La signalisation Multifréquence à double tonalité La signalisation multifréquence à double tonalité
(DTMF) est une technologie de télécommunications
utilisant des tonalités audio pour transférer les informations
entre les appareils téléphoniques et les centres de
commutation téléphonique. Elle a remplacé la
numérotation par impulsions, offrant une sécurité
accrue et une numérotation facile grâce à des
tonalités spécifiques pour représenter les chiffres,
lettres et symboles différents.
C'est la The Bell System qui a
introduit le DTMF en 1963. Il a ensuite été commercialisé
sous le nom de Touch-Tone pour être utilisé
dans les téléphones à bouton-poussoir. Elle était
principalement utilisée pour la signalisation téléphonique
à destination et en provenance du central local, bien que la
DTMF ait rendu possible les appels longue distance. Elle est largement
utilisée dans les télécommunications et les centres
dappels. Western Electric a commencé
la production d'un modèle à touches, avec 10 touches
numériques, sans les touches étoile (*) et dièse
(#).
La numérotation DTMF utilise différentes tonalités
pour indiquer un numéro différent. Ainsi, au lieu denvoyer
plusieurs signaux pour chaque chiffre, il suffit den envoyer
un pour chacun.
La petite Histoire :
John Elias Karlin, né en Afrique du Sud, immigré
aux Etats-Unis, inconnu du grand public, est pourtant lhomme
qui a révolutionné nos vies en changeant notre façon
de téléphoner. Car cest lui, multidiplomé
en psychologie, philosophie et électronique, ancien étudiant
du MIT, qui a fait passer le cadran de vie à trépas
pour imposer ce que avons utilisé le téléphone
à touches. (avant l'avénement du smartphone et du téléphone
mobile).
John Karlin en 1965. Alcatel-Lucent USA . En 1945, Karlin débute sa carrière dans les Bell
Labs, un laboratoire de recherches propriété de grandes
compagnies de téléphone, ATT et Western Electric Companies.
Avec son équipe, il va créer le téléphone
à touches, qui sera testé à partir du 18 novembre
1963.
En étudiant les capacités psychologiques
et les limites des gens ordinaires, il a entraîné le
téléphone, alors une technologie qui proliféra
rapidement mais encore assez nouvelle, à prendre une forme
optimale pour une utilisation par les Américains du milieu
du siècle.
"C'est lui qui a introduit l'idée que les sciences du
comportement pouvaient répondre à certaines questions
sur la conception des téléphones", a déclaré
Ed Israelski, un ingénieur qui a travaillé sous M. Karlin
aux Bell Labs dans les années 1970, lors d'un entretien téléphonique.
Le plus grand défi de M. Karlin était presque certainement
l'avènement du téléphone à bouton-poussoir,
officiellement introduit le 18 novembre 1963, dans deux communautés
de Pennsylvanie, Carnegie et Greensburg.
En 1946, un ingénieur des Bell Labs, Rudolph F. Mallina, avait
breveté un premier modèle, avec des boutons disposés
en deux rangées horizontales : 1 à 5 en haut, 6 à
0 en bas. Il n'a jamais été commercialisé.
À la fin des années 1950, alors que la numérotation
par clavier - beaucoup plus rapide que le cadran - semblait inévitable,
le groupe de M. Karlin a commencé à étudier la
forme que devrait prendre le téléphone du futur. Les
configurations de clavier examinées comprenaient celle de M.
Mallina, une avec des boutons en cercle, une autre avec des boutons
en arc et un pavé rectangulaire.
En 2013, le 50e anniversaire de l'introduction du téléphone
à clavier, les réponses à ces questions restent
palpables à la simple pression d'un bouton. La conception rectangulaire
du clavier, la forme de ses boutons et la position des chiffres -
avec "1-2-3" sur la rangée du haut au lieu du bas,
comme sur une calculatrice - sont tous issus de recherches empiriques
menées ou supervisées par M. Karlin.
L'héritage de cette recherche s'étend maintenant bien
au-delà du téléphone : la conception du clavier
que M. Karlin a mise au point est devenue la norme internationale
sur des objets aussi divers que les distributeurs automatiques de
billets, les pompes à essence, les serrures de porte, les distributeurs
automatiques et l'équipement médical.
Parmi les problèmes que M. Karlin a examinés en tant
que chef du département d'ingénierie des facteurs humains
de Bell Labs - le premier département de ce type dans une entreprise
américaine - figuraient la longueur optimale d'un cordon
téléphonique (une étude qui impliquait un
sabotage doux et réussi) et le des moyens par lesquels les
appels rotatifs pouvaient être effectués efficacement
après que les numéros aient été déplacés
de l'intérieur des trous pour les doigts, où ils s'étaient
nichés en compagnie pendant des années, vers le bord
extérieur du cadran.
Aujourd'hui yil n'y a plus de problème, i n'y a plus de fil.
Le clavier qui allait finir par simposer, sur
la base de tests dobservation de groupes détudes
on allait analyser la vitesse de composition des numéros,
les préférences des utilisateurs est celui qui existe
encore aujourdhui: 10 touches, par rangées de trois de
1 à 9, avec le 0 centré en dessous, avec le 123 en haut.
La plupart des téléphones durgence
pour ascenseurs installés aujourdhui (2023) utilisent
toujours la signalisation DTMF pour échanger avec les opérateurs
(lancer des messages de localisation, couper le microphone en cabine,
etc.) et, pour les téléphones conformes à la
norme EN81-28, transférer les informations du test cyclique
tous les trois jours.
À mesure que les réseaux de télécommunications
évoluent pour répondre aux nouvelles exigences des consommateurs
et des entreprises, le niveau de prise en charge du signal DTMF (et,
en réalité, de tous les signaux analogiques) change
et, malheureusement, cela ne va pas en saméliorant.
En plus de lapplication de télécommunications
grand public, le DTMF est utilisé dans la communication de
machine à machine (M2M). Un appareil génère un
flux de tonalités DTMF pour transférer des informations
via le réseau téléphonique à un récepteur
qui décode ensuite les tonalités en données lisibles.
Cest cette application M2M qui comprend les instructions des
opérateurs de lindustrie des ascenseurs et les informations
issues des tests cycliques tous les 3 jours.
Toute perturbation dans la séquence de tonalités ou
distorsion des tonalités elles-mêmes rendra les informations
incompréhensibles en réception. Les tonalités
DTMF étant un signal audio analogique, toute interférence
sur le canal voix déformera les tonalités.
Le déclin du DTMF
Le réseau téléphonique commuté RTC
fait partie du paysage courant des télécommunications
françaises depuis plusieurs décennies.
Il est basé sur une technologie et des équipements qui
ont été principalement déployés autour
des années 1980. Ce réseau était conçu
à lorigine pour un usage purement téléphonique
de communications vocales interpersonnelles.
Cependant, depuis cette date, et principalement avant lavènement
de lère Internet à la fin des années 1990,
lindustrie a développé de nombreux usages sectoriels
reposant sur ce réseau. Ces usages comportent des échanges
de données dans la bande de fréquences vocales faisant
appel à différentes techniques comme les modems ou les
fréquences vocales à deux tons DTMF (Dual Tone Multi-Frequency),
ou comportent des
exigences particulières comme les lignes de sécurité
(appel pompiers) .
Dans la perspective dévolution généralisée
du RTC
vers des technologies de voix sur IP (Internet Protocol), la Fédération
Française des Télécoms (FFTelecoms) a mis en
place entre mars et décembre 2016 un groupe de travail avec
les professionnels des secteurs concernés pour définir
des recommandations facilitant la transition du RTC vers la voix sur
IP (VoIP), en conservant et adaptant le parc installé des terminaux. * Liste synthétique des différents usages RTC télémesure / télérelève
: compteurs, jauges machines à affranchir télémaintenance /télécommande
: automates industriels commutateurs privés portiers digicode télésurveillance : de locaux centrales
d'alarmes téléalarme de personnes / téléassistance
: ascenseurs maintien à domicile téléalarme de machines : capteurs, jauges
ascenseurs terminaux à cartes : terminaux de paiement lecteurs
Sesame Vitale badgeuses appels de sécurité / urgence : pompiers
police astreinte technicien Services Vocaux Interactifs
... sécurisation de liaison informatique
La signalisation intrabande
(aussi appelée signalisation dans la bande ou transmission
en bande ; en anglais, in-band signaling) consiste à envoyer
des informations de contrôle dans la bande ou le canal utilisé
pour la voix ou la vidéo. Cela contraste avec la signalisation
hors bande qui est envoyée sur un canal différent ou
même sur un réseau distinct. Les signaux dans la bande
peuvent souvent être entendus par les participants à
la téléphonie, tandis que les signaux hors bande sont
inaccessibles à l'utilisateur.
Lors de la composition à partir d'un
téléphone fixe, le numéro de téléphone
est codé et transmis sur la ligne téléphonique
sous la forme de code DTMF. Ces tonalités contrôlent
le système téléphonique en indiquant au commutateur
téléphonique où acheminer l'appel. Ces tonalités
de contrôle sont envoyées sur le même canal, le
fil de cuivre, et dans la gamme de fréquences (300 Hz à
3,4 kHz) que laudio de lappel téléphonique.
La signalisation intrabande était également utilisée
sur les systèmes de téléphonie plus anciens pour
fournir des informations pour le routage des appels interurbains.
Des exemples de ce type de système de signalisation dans la
bande sont le système de signalisation n ° 5 (en) (SS5)
et ses prédécesseurs, et la signalisation R21,2,3.
La signalisation intrabande déforme quelque
peu le message audio ou vidéo sur lequel elle se superpose.
Cette déformation est généralement acceptable
lors de la transmission entre humains, car les utilisateurs remarquent
rarement une légère dégradation du signal, mais
cela entraîne des problèmes lors de l'envoi de données
à très faible tolérance aux erreurs, telles que
les informations numériques transmises via un modem.
La signalisation dans la bande n'est pas sécurisée,
car elle donne aux utilisateurs un accès aux signaux de
contrôle, aux protocoles et aux systèmes de gestion des
appels, ce qui peut entraîner des manipulations de ces systèmes.
Comme nous l'avons vu, dans les années 1960 et 1970, des pirates
téléphoniques utilisaient des boîtes bleues
pour effectuer gratuitement des appels interurbains en manipulant
les signaux intrabandes.
Les télédiffuseurs ont également utilisé
la signalisation dans la bande en insérant des tonalités
DTMF dans les émissions de télévision pour indiquer
le début et la fin des points dinsertion locaux où
un diffuseur pouvait insérer une publicité locale dans
une émission. Jusqu'à ce que les équipements
de signalisation hors bande se répandent dans les années
1990, des séquences de tonalités DTMF pouvaient être
entendues avant les pauses publicitaires de certaines émissions
aux États-Unis et ailleurs.
Ces séquences DTMF étaient envoyées
par l'émetteur original du signal et étaient décodées
par le distributeur local. Une séquence de tonalité
spécifique indiquait l'endroit exact où la diffusion
devait passer de la source principale vers la publicité locale
et inversement.
La signalisation DTMF dans lindustrie
de la câblodistribution a été abandonnée
parce quelle détournait lattention des téléspectateurs
et pouvait être perturbée lorsque les émissions
transmises contenaient des tonalités DTMF. Par exemple, un
personnage qui composait un numéro de téléphone
lors d'une émission télévisée pourrait
faire basculer la diffusion du flux principal vers une publicité,
ou pire encore, vers un écran noir. À cause de ces problèmes
et de la réduction du coût de la signalisation hors bande,
la signalisation hors bande a graduellement remplacé la signalisation
intrabande dans l'industrie de la câblodistribution.
En voix sur IP (VoIP), les signaux DTMF sont
transmis dans la bande par deux méthodes :
- en tonalités audios dans le flux vocal
- en paquets séparés du flux vocal, mais sur le même
canal que le flux vocal.
Lorsque les signaux DTMF sont transmis sous forme de tonalités
audios dans le flux vocal, le codage vocal doit utiliser un codeur
sans perte, pour préserver lintégrité des
signaux. Cependant, cette méthode s'est avérée
souvent peu fiable et est sujette à des interférences
provenant d'autres sources audios. La méthode standard consiste
à supprimer numériquement à la source les signaux
DTMF du flux vocal RTP (Real-time Transport Protocol) et à
les encoder séparément en données numériques,
souvent appelées named telephone events (NTE), selon le RFC
47334. De telles trames DTMF sont transmises en bande sur le même
canal réseau avec tous les autres paquets RTP4.
Contrairement à la transmission en bande de signaux DTMF, des
protocoles de signalisation VoIP mettent également en uvre
une méthode hors bande de transmission de ces signaux. Par
exemple, le protocole SIP (Session Initiation Protocol), ainsi que
le protocole MGCP (Media Gateway Control Protocol) définissent
des types de messages spéciaux pour la transmission des chiffres
des numéros de téléphone.
Par exemple : L'incapacité
à rompre la tonalité est un problème courant
rencontré dans un réseau VoIP. Dans ce scénario,
l'appelant ne peut pas transmettre les tonalités ou les chiffres
DTMF (dual tone multifrequency) au périphérique de terminaison.
Ceci, à son tour, ne permet pas aux appelants de composer le
numéro de poste souhaité ou d'interagir avec le périphérique
qui a besoin de tonalités DTMF (telles que la messagerie vocale
ou les applications de réponse vocale interactive). Ce problème
peut être causé par l'un de ces problèmes :
- Les tonalités DTMF ne sont pas transmises.
- Les tonalités DTMF ne sont pas comprises.
- Les tonalités DTMF sont passées
mais ne sont pas comprises en raison de la distorsion.
Au niveau national, les réseaux téléphoniques
publics commutés du monde entier ont commencé à
fixer des dates, généralement à partir de
2025, pour la fin du soutien du DTMF sur leurs réseaux.
Ceci est en conjonction avec le déploiement de lignes téléphoniques
à fibres
optiques plus adaptées au transport de données.