Thomas Alva Edison,
né le 11 février 1847 à Milan dans l'Ohio
et mort le 18 octobre 1931 à West Orange dans le New Jersey,
est un inventeur, un scientifique et un industriel américain.
Fondateur de la General
Electric, l'une des premières puissances industrielles
mondiales, il est un inventeur prolifique (plus de 1 000 brevets2)
et controversé.
Pionnier de l'électricité, de la télégraphie
du téléphone, diffuseur, vulgarisateur, il est également
l'un des inventeurs du cinéma et de l'enregistrement du
son.
Il est parfois surnommé « le sorcier de Menlo Park
», ville rebaptisée Edison en son honneur en 1954.
|
|
sommaire
Thomas Alva Edison est le septième et dernier fils
de Samuel Edison (1804-1896), Canadien d'origine néerlandaise,
qui dut fuir le Canada pour avoir participé aux rébellions
de 1837-1838 et qui fut tour à tour brocanteur, épicier,
agent immobilier, charpentier.
Sa mère, Nancy Elliot (1810-1871), ancienne institutrice, était
également Canadienne mais d'origine écossaise. Le père
de Nancy était un héros de la guerre d'indépendance
des États-Unis.
Thomas Alva Edison est le cadet d'une famille modeste qui le stimule intellectuellement
et politiquement.
En 1854, alors qu'il est âgé de 7
ans, sa famille s'installe à Port Huron dans le Michigan où
son père obtient un emploi de charpentier. Son professeur, le révérend
Engle, le considère comme un hyperactif stupide car il se montre
trop curieux, pose trop de questions et n'apprend pas assez rapidement.
Après trois mois de cours, il est renvoyé par son établissement
scolaire.
Aidé par sa mère qui lui donne des cours à la maison,
il complète alors sa formation de base en parfait autodidacte,
lisant des grands auteurs comme Charles Dickens ou Shakespeare, et dévorant
tous les livres de science que sa mère lui apporte, notamment l'ouvrage
de physique expérimentale School of Natural Philosophy de Richard
Green Parker9. Il fréquente assidûment la bibliothèque
de Détroit : « Si mes souvenirs sont exacts, je commençai
par le premier livre du rayon du bas pour dévorer ensuite tout
le reste, l'un après l'autre. Je n'ai pas lu quelques livres ;
j'ai lu la bibliothèque entière9 ».
En 1857, âgé de 10 ans, Thomas possède
déjà un vrai petit laboratoire de chimie dans le sous-sol
de la maison de ses parents pour développer son intelligence et
ses capacités, en reproduisant les expériences de School
of Natural Philosophy.
En 1859, âgé de 12 ans, Thomas
obtient la concession exclusive de vendeur de journaux, boissons, cigares,
cigarettes, bonbons, dans le train de la « Grand Trunk Railway »
qui fait l'aller-retour quotidien Port Huron-Detroit, en utilisant ses
premières économies pour acheter des produits chimiques
à la pharmacie locale.
Il en profite pour vendre dans les gares des fruits et légumes.
Avec l'argent gagné et l'aide de quatre assistants, il s'achète
vers 1862 une presse d'imprimerie d'occasion qu'il installe dans un wagon
à bagages pour la rédaction et l'impression (durant les
trajets) de son propre mini-journal hebdomadaire le Weekly Herald, premier
à paraître à bord d'un train, tiré à
400 exemplaires.
Le 6 avril 1862, Edison annonce à ses voyageurs lecteurs, grâce
à un ami télégraphiste de Détroit, les nouvelles
de la bataille de Shiloh.
La même année, il s'intéresse également au
télégraphe du train, inventé en 1838 par Samuel Morse.
Il est autorisé à aménager son laboratoire de chimie
dans son wagon à bagages-imprimerie. Il poursuit ses expériences
durant les haltes de 5 heures à Détroit. Une embardée
du train renverse un flacon de phosphore et provoque un incendie, ce qui
lui vaut son renvoi immédiat avec cependant ses premiers 2 000
dollars de gain commercial, fièrement gagnés.
Âgé de 13 ans, il attrape la scarlatine dont
il ressort pratiquement sourd, même si Edison forge sa légende
en racontant qu'il eut une surdité partielle de l'oreille gauche
après qu'un cheminot l'eut empoigné par les oreilles (autre
version qu'il donne : l'eut giflé) alors que son laboratoire de
chimie prenait feu.
Dès lors, ce handicap influence fortement son caractère,
comme il l'explique lui-même : « J'étais exclu de cette
forme particulière des relations sociales qu'on appelle le bavardage.
Et j'en suis fort heureux... Comme ma surdité me dispensait de
participer à ces bavardages, j'avais le temps et la possibilité
de réfléchir aux problèmes qui me préoccupaient».
Ce comportement renfermé sur la pensée et la réflexion
influence aussi l'orientation de ses recherches. Son désir d'améliorer
le sort de l'humanité décuple son avidité pour la
lecture, en particulier pour les ouvrages de chimie, d'électricité,
de physique et de mécanique. « Ma surdité m'avait
appris que presque n'importe quel livre peut être agréable
ou instructif».
Télégraphe
de Samuel Morse en 1838.
Employé télégraphiste
Toujours en 1862, Thomas sauve héroïquement Jimmie
MacKenzie, un enfant de trois ans qui manque se faire écraser par
un train, Jimmie étant le fils de J.U. MacKenzie, chef de gare
à Port Huron.
Pour le remercier, l'officier accepte de lui apprendre l'alphabet morse
et l'utilisation de son télégraphe durant deux mois de formation.
Cette nouvelle compétence-passion lui permet de trouver un emploi
de télégraphiste à Memphis.
Son directeur remarque qu'Edison lit ou dort pendant son travail, il lui
ordonne d'envoyer toutes les demi-heures un message morse pour attester
qu'il travaille. Un jour, ce directeur se présente à la
cabine de télégraphie pour constater qu'Edison l'a dupé
en automatisant le transmetteur.
sommaire
En 1866, âgé de 19 ans, il emménage
à Toronto au Canada et trouve un emploi d'assistant-télégraphiste
à la Western Union Company. Son travail consiste à transmettre
par télégraphe les messages reçus à chaque
heure. Il réalise alors sa première invention : il transforme
son télégraphe en « transmetteur-récepteur
duplex automatique de code Morse », capable de transmettre sur un
même câble deux dépêches en sens inverse, automatiquement
sans intervention humaine, et dépose ainsi son premier brevet.
Continuant ses expériences pendant son travail, il laisse échapper
de l'acide sulfurique d'une batterie au plomb, acide qui traverse le plancher
et atterrit dans le bureau du directeur de la compagnie qui le licencie
sur le champ.
Puis, il devient opérateur télégraphiste, itinérant
de ville en ville dans tout l'Est des États-Unis.
En 1868, âgé de 21 ans, expert en
télégraphie, Thomas est embauché comme opérateur-télégraphiste
de nuit à la Western Union Company de
Boston et travaille en parallèle sur plusieurs projets d'inventions
dont une machine de comptage automatique de vote qui n'est pas retenue
par le Congrès des États-Unis car jugée trop rapide
Il en déduit un de ses futurs grands principes de base : «
Never invent something that people don't want » (ne jamais inventer
quelque chose dont les gens ne veulent pas).
En 1869, il tente sa chance à New York,
où il trouve une chambre de bonne dans les sous-sols de la chaufferie
de la Bourse de New York à Wall Street. Il dort à côté
du téléscripteur qui transmet les cours de l'or sur les
marchés financiers, et étudie cette machine de près.
Il aide un jour le télégraphiste de la Western Union à
résoudre une panne importante et se voit proposer une confortable
place d'assistant de l'ingénieur en chef de la Western Union de
New York, aux appointements de 300 dollars, avec pour mission d'améliorer
le téléscripteur de la Bourse de New York. Parallèlement,
il étudie à la Cooper Union qui lui permet, grâce
à des cours gratuits, d'augmenter ses connaissances en chimie
Le 25 décembre 1871, il épouse Mary
Stilwell, une des employées de son laboratoire, âgée
de quinze ans, qui décède prématurément à
l'âge de 28 ans, laissant Thomas veuf avec trois enfants : Marion
Estelle Edison, Thomas Alva Edison Jr. et William Leslie
Edison .
Il se remariera à Mina Miller en 1886,
avec qui il aura trois autres enfants : Madeleine Edison, Charles
Edison et Theodore Miller Edison.
sommaire
Patron d'entreprise
Il développe et commercialise pour 40
000 dollars son télégraphe multiplexé automatique
breveté, le Edison Universal Stock Printer, pouvant transmettre
et imprimer simultanément plusieurs cours de valeurs boursières.
Télégraphe Stock Ticker d'Edison, pour la bourse de New
York
En 1874 avec les 40 000 dollars récoltés
de son télégraphe multiplexé, il fonde son entreprise
industrielle de « Menlo Park », avec des laboratoires
de recherche à Newark dans le New Jersey près de New York.
Il est précurseur de la recherche industrielle moderne appliquée,
avec deux associés et une équipe de 60 chercheurs salariés
(au lieu de chercheurs isolés).
Il supervise jusqu'à 40 projets en même temps, et se voit
accorder un total de 1 093 brevets américains.
Thomas Edison vit dans son laboratoire et ne dort que quatre heures. Il
dit être capable de travailler 48 heures, voire 72 heures d'affilée.
Quelques brevets sur la télégraphie
qui se rapporte aussi à la téléphonie :
Déposé le 05 septembre 1876 Brevet
192 296 "Acoustic Télégraph" accordé
le 10 Octobre 1876
Déposé le 4 Mars 1876, du Brevet
198 087 puis le Brevet
198 088 "Téléphonie Télégraph"
le 11 décembre 1877
suivi du Brevet 198 089
"Téléphonic Or Electro Harmonic Télégraphs"
le 11 décembre 1877.
Industriel en 1878, lors d'une partie de pêche
au lac Battle dans la Sierra Madre, État du Wyoming, Edison observe
à quel point les fibres d'un morceau de bambou (de sa canne à
pêche), jeté au feu, brillent sans se désintégrer.
Cette observation lui inspire l'idée d'utiliser un filament fortement
chauffé par un courant électrique à l'intérieur
d'une ampoule hermétique, de laquelle on a enlevé l'air
par une pompe à vide, pour produire de la lumière.
1877 Invention du phonographe
Le Français Édouard-Léon
Scott de Martinville avait déjà enregistré des sons
sur papier en 1857, inventant ainsi la phonautographie, enregistrement
visuel sans possibilité de reproduction. En avril 1877, un autre
inventeur français, Charles Cros, adresse à l'Académie
des sciences, un mémoire décrivant le principe d'un appareil
de reproduction des sons, qu'il nomme paléophone, et réussit
un enregistrement, mais bute à son tour sur le problème
de la reproduction de ces sons, visiblement enregistrés mais que
l'on ne peut écouter. Les deux chercheurs n'ont pas trouvé
le moyen adéquat pour résoudre ce problème, il leur
manque ce qui ferait d'eux les inventeurs de l'enregistrement sonore ;
ils n'en sont que les précurseurs.
Au même moment, Edison achève la mise
au point de son phonographe, capable non seulement d'enregistrer
mais aussi de restituer toute forme de sons dont la voix humaine.
Les premiers phonographes sont munis d'un cylindre phonographique d'acier
en rotation, couvert d'une feuille d'étain, et la gravure est effectuée
par une aiguille d'acier transformant les sons reçus en vibrations
verticales qui tracent un sillon continu, le porte-aiguille se déplaçant
horizontalement le long du cylindre.
L'enregistrement, limité au début
à une ou deux minutes, est lu par la même aiguille dont les
vibrations sur un diaphragme mince sont amplifiées par un cornet
acoustique. Le cylindre est remplacé plus tard par une galette
de cire durcie après enregistrement.
sommaire
En 1877, Edison reconnu spécialiste
en télégraphie, a été invité par la
Western Union Telegraph Company à
développer et améliorer les méthodes de transmission
de la parole.
L'émetteur à poudre de carbone est l'un des développements
qui en résulte, il est très similaire aux microphones conçus
par David Edward Hughes qui
reste l'inventeur du microphone à charbon.
Edison avait compris que le téléphone devait communiquer
à grande distance, ce que ne faisait pas le système Bell,
alors il employa l'énergie de "la pile" et conçu
un système à variation de résistance.
La décision dEdison dutiliser le carbone sappuie
sur ses efforts pour comprendre les subtilités du des câbles
du télégraphe quil a vu en Angleterre en 1873. Afin
de mener des expériences en laboratoire, il construit des câbles
artificiels utilisant des rhéostats à haute résistance
constitués de tubes de verre remplis de carbone. Il a constaté
que ses câbles artificiels n'étaient pas fiables car la résistance
du carbone variait en raison du bruit et du mouvement, mais ce type de
résistance variable sensible était exactement ce dont il
avait besoin pour le téléphone.
À la fin de 1877, Edison avait conçu un émetteur
dans lequel un petit bouton de carbone noir de fumée était
placé sous le diaphragme de l'émetteur.
Au fur et à mesure que les ondes sonores déplaçaient
le diaphragme, la pression sur le bouton changeait, modifiant ainsi la
résistance du courant. Edison a finalisé la forme de la
disposition du diaphragme et des boutons en février suivant.Les
boutons en carbone des premiers téléphones Edison commercialisés
par Western Union ont tous été fabriqués au laboratoire
Menlo Park. Le noir de fumée était produit au laboratoire
en tant que sous-produit sur les cheminées en verre de lampes à
pétrole qui brûlaient continuellement dans un petit hangar.
Le noir de fumée a ensuite été enlevé de la
vitre et enfoncé dans des boutons. En 1885, Edison a développé
un émetteur de carbone amélioré pour la Bell Telephone
Company, qui utilisait des granules de charbon anthracite torréfié
plutôt que du noir de fumée. La conception de base d'Edison
a continué d'être couramment utilisée jusqu'à
l'apparition des téléphones numériques dans les années
1980.
19 décembre 1877 Edison dépose un brevet à
Paris no 121 687 pour "des perfectionnements dans les instruments
pour contrôler par le son, la transmission des courants électriques
et de la reproduction des sons correspondants au lointain"
le 30 juillet 1877, Edison dépose un deuxième
brevet qui montre l'utilisation de la bobine d'induction pour amplifier
le courant microphonique.
Avec les téléphones à pile, le problème est plus complexe, à cause
de l'emploi d'une pile qui doit être commune à deux systèmes d'appareils,
et de la bobine d'induction qui doit être intercalée dans deux circuits
distincts.
Poste Edison simple avec sa batterie d'alimentation et poste Edison plus
élaboré : Dans ce dispositif, la planchette d'acajou porte
au milieu une petite étagère C pour y poser les deux téléphones par leur
partie plate. La sonnerie S est mise en action par un parleur électro-magnétique
P qui peut servir, par l'adjonction d'une clef Morse M au système, à l'échange
d'une correspondance en langage Morse, si les téléphones faisaient défaut,
ou pour l'organisation de ces téléphones eux-mêmes.
Au-dessous de ce parleur, est disposé un commutateur à
bouchon D pour mettre la ligne en transmission ou en réception, avec ou
sans sonnerie, et enfin au-dessous de la planchette étagère C, est disposée,
dans une petite boîte fermée E, la bobine d'induction destinée à transformer
les courants voltaïques en courants induits.
Quand le commutateur est placé sur réception, la ligne
correspond directement soit au parleur, soit au téléphone récepteur, suivant
le trou dans lequel le bouchon est introduit; quand, au contraire, il
est placé sur transmission, la ligne correspond au circuit secondaire
de la bobine d'induction. Dans ces conditions, la manœuvre ne peut plus
être automatique; mais comme ce genre de téléphone ne peut être appliqué
avec avantage que pour la télégraphie et que ce sont alors des personnes
habituées aux appareils électriques qui en font usage, cette complication
ne peut présenter d'inconvénients.
sommaire
Le 30 avril 1878 Brevet
203 014 "Speaking Télégraph"
puis le brevet 203 014 "Telephon
Call Signal"suivi
du brevet 203 016
Le 10 décembre 1878 Brevet
210 767 "Voal Engine "
En 1878 il dépose le brevet du microphone à charbon
. Il se compose d'un bouton de poudre de carbone molle comprimée,
de la taille d'une pièce de dix pence, placée entre deux
disques de laiton, contre l'un desquels appuie un diaphragme de fer.
La parole dans l'embouchure fait vibrer le diaphragme et produit des variations
de la résistance.
(photos de l'original).
Comme le signal microphonique ne couvrait pas de grandes ditances, c'est
aussi Edison qui trouve le moyen de solutioner
ce handicap en introduisant une bobine d'induction .
Shémas
Téléphone éléctrostatique, "static charge
telephone"
LES INVENTIONS ACOUSTIQUES
|
D'EDISON.
figure 25. Il est comme le magnéto-téléphone
ordinaire, sauf que le diaphragme circulaire est remplacé par
une bande de fer mince, les bords ayant été pliés
de manière à le rendre rigide.
Nous le mentionnons simplement parce quil démontre quil
nest pas essentiel que le diaphragme soit circulaire.
La figure 26 illustre un téléphone nouveau et purement
mécanique. Au lieu d'un fil de ligne, on utilise le gaz d'éclairage
contenu dans les conduites de gaz. Il est calculé pour les
courtes distances seulement, car il est essentiel que le gaz utilisé
dans les bureaux communicants doit provenir du même tuyau principal.
Dans la figure, P est le tuyau principal. Les téléphones
sont représentés à T et T '.
|
L'instrument est simplement un cône fixé
par son sommet au tuyau de gaz à la place du brûleur.
La plus grande extrémité est fermée par un
mince diaphragme circulaire.
Les vibrations sont transmises d'un diaphragme à un autre
par l'intermédiaire du gaz.
Le phonographe et le téléphone, lorsqu'ils
sont combinés, forment un instrument connu sous le nom de
téléphonographe, dont la figure 27 est une représentation.
Le tambour du phonographe est montré dans la section.
Le diaphragme, au lieu d'être vibré par la voix, est
vibré par les courants qui traversent l'hélice, H,
et qui proviennent d'une station éloignée.
Lobjet de linstrument est dobtenir un enregistrement
de ce qui est dit au bureau distant, qui peut être converti
en son lorsque vous le souhaitez.
Le motographe. - Le récepteur-motographe,
dont nous avons eu l'habitude d'entendre des sons presque sans qualité,
est devenu, par quelques modifications, un téléphone
articulé.
Cela fonctionne assez bien avec le transmetteur de carbone Edison.
Sur la Fig. 28, l'arrière du récepteur du motographe
a été retiré, montrant sa construction. Dans
le tambour D est contenue la solution de décomposition,
|
30 Avril 1878 Brevet
203 013 "Speaking Telegraph"
sommaire
1er
mai 1878 : le
Maréchal Mac Mahon, président de la République inaugure
l'Exposition universelle de Paris
Entre le palais du Trocadéro et un autre
palais hâtivement bâti sur le champ de Mars, la galerie des
machines, la galerie du travail, l'exposition sur l'histoire de l'industrie
abritent les merveilles du « siècle de l'industrie ».
Dans un coin de la section électricité, un petit dispositif
pour le moment n'attire guère l'attention. On l'appelle le téléphone.
La commission chargée de mettre en place la section d'électricité
de l'Exposition a même failli l'oublier.
Pourtant les représentants commerciaux des inventeurs américains
Bell et Edison s'activent. Ils ont déposé
des brevets en Europe et rassemblent des capitaux pour monter des sociétés
de Téléphone. Ils adressent au ministre des P. et T. des
demandes de concession en bonne et due forme.
Les démonstrations emportèrent l'adhésion des journalistes
mais pas celui du public qui était plutôt interessé
par le phonographe d'Edison.
5 décembre
1878 La Société du Téléphone
Edison est fondée à linitiative de Tivadar
Puskas représentant des intérêts de Thomas Edison
en Europe.
sommaire
Le 5 Aout 1879 Brevet
218 166 "Magnéto Electric Machine", la fameuse "magnéto"
qui équipera beauoup d'appareils dans le monde.
En France : Une concession d'exploitation de téléphone,
est accordée le 8 septembre 1879 à M. Alfred Berthon
avec le système Edison. Son
siège était au 45 avenue de l'opéra.
Obtentention de concession pour les villes de
Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Nantes et Lille.
Dans un premier temps, la socièté choisit de concentrer
ses efforts sur Paris
La compagnie installe chez ses abonnés le téléphone
à pupitre imaginé par George Phelps : les récepteurs
sont des Phelps, le microphone à charbon est celui dEdison.
Au mois de mars 1880, 24 abonnés sont raccordés et 150 ont
signé une promesse dabonnement.
Texte dune annonce publiée dans les journaux
de lépoque :: Abonnez-vous au téléphone
Il y a déjà à Paris quelques abonnés
au téléphone. La Société des Téléphones
Edison, 45, Avenue de lOpéra, annonce quelle reçoit
les abonnements au tarif de 600 francs payables 50 francs par mois, labonnement
comporte la pose et lentretien des fils et appareils.
Edison transmitter and a 'pony-crown' receiver
9 décembre 1879
brevet 222 390 "Carbon Téléphone "
En 1879 Edison a produit un récepteur téléphonique
connu sous le nom de «récepteur à craie», «récepteur
de motogramme» ou «électromotographe».
Il n'a pas eu de succès commercial.
La rotation d'un cylindre de craie mouillée au contact d'une armature,
elle-même attachée à un diaphragme engendrait une
friction faisant varier le courant microphonique produit par les vibrations
du diaphragme. C'était incroyablement sensible, il était
assez fort pour être entendu dans une grande pièce . Son
inconvénient : une poignée sur le côté de l'instrument
devait être constamment tournée pendant la conversation.
25 Novembre 1879 Brevet 221 957
"Telephon" autre modèle
sommaire
Modèle présenté au publique par le Scientific
American, New York, le 27
Septembre, 1879
Texte : LE DERNIER TÉLÉPHONE D'EDISON
Quelques semaines après que nous ayons décrit le téléphone
électrochimique du professeur Edison comme il était apparu
pour la première fois sous une forme pratique; depuis lors, il
a subi une succession de changements jusqu'à ce qu'il ait finalement
pris la forme compacte et commode indiquée dans la gravure qui
l'accompagne.
La forme, cependant, n'est pas le seul changement. On se souvient que
dans le premier téléphone électrochimique, le cylindre
à craie était rempli d'humidité par un rouleau mobile
plongeant dans le fluide excitant et le remplissant d'humidité.
On se débarrasse maintenant de ce rouleau mobile, et le cylindre
de craie est incliné dans une boîte de vulcanite, vue à
l'extrémité du bras mobile. Une fois humidifié, le
cylindre reste dans cet état pendant une durée indéterminée,
car la boîte est pratiquement étanche.
Le petit arbre parallèle au bras de fer traverse le côté
de la boîte et porte le cylindre de craie. À l'extrémité
opposée se trouve un petit pignon entraîné par une
vis sans fin dont la manivelle est tournée par le doigt. Le diaphragme
de l'instrument de réception est recouvert par l'avant du boîtier,
à l'exception d'une petite partie centrale qui est tout à
fait suffisante pour la sortie du son.
Le bras qui supporte l'instrument récepteur
est articulé de manière à pouvoir être soulevé
verticalement lorsque le téléphone n'est pas utilisé.
L'émetteur est contenu dans la boîte rectangulaire fixe;
son embout buccal se projette légèrement et le diaphragme
en mica est soutenu par un cadre métallique et des ressorts à
l'intérieur du couvercle du boîtier. Cet émetteur
est tout à fait différent des émetteurs de carbone
actuellement si largement utilisés dans ce pays, et il sera nouveau
pour beaucoup de nos lecteurs; mais c'est l'un des premiers et meilleurs
téléphones ou microphones du professeur Edison.
|
Il est extrêmement simple et ne nécessite
pas d'ajustements fréquents, alors qu'il est tout aussi sensible
que les formes d'émetteur existantes.
Les détails de sa construction seront compris par la Fig.
2. Un bras de vulcanite est fixé au centre du diaphragme
en mica au moyen d'un petit boulon, qui est relié à
un pôle de la batterie par un morceau de feuille métallique
ou très mince. fil de cuivre. La tête de ce boulon
est en forme de platine et s'enfonce profondément dans le
bras de vulcanite, la même cavité contenant également
un morceau de crayon de carbone, comme celui utilisé pour
les bougies électriques. Le carbone s'adapte librement à
la cavité et est arrondi aux deux extrémités.
Son extrémité externe est pressée par un cylindre
de craie à face de platine et le caoutchouc à surface
de platine.
Le cylindre de craie tourne sur la variation du frottement du caoutchouc
en fonction de la variation des courants primaire, secondaire et
tertiaire.
Le caoutchouc à surface de platine est relié au diaphragme
et le frottement du caoutchouc suffit, quand aucun courant ne passe,
pour tirer le diaphragme vers l'avant lorsque le cylindre est tourné;
mais quand le moindre courant est envoyé à travers
la bobine primaire, le courant tertiaire induit transforme la surface
friclionale de la craie en une surface sans frottement et le diaphragme
revient en arrière. Tout cela pour décrire une seule
vibration du diaphragme, dont des milliers sont nécessaires
pour prononcer une seule phrase. Il n'est pas essentiel que le courant
soit rompu pour produire l'effet dans le récepteur. Il est
probable qu'une rupture absolue ne se produise jamais dans l'utilisation
normale du téléphone.
Une sonnerie d'appel ordinaire est
adoptée dans ce système pour déclencher une
alarme.
Ce téléphone est sans égal pour le volume de
la voix et un électro-aimant n'est pas nécessaire
dans sa construction
|
Le modèle
primitif
1879 Tableau Edison
de commutation manuelle à six chevilles.
fabriquée par la Edison Telegraph Company
de Londres Limited, Londres.
Chaque carte a été conçue pour recevoir 24 lignes
d'abonnés elle nécessite un opérateur pour établir
les connexions entre deux lignes téléphoniques.
L'interrupteur ou connecteur consistait en un ensemble de barres horizontales
et un ensemble de barres verticales.
Chaque ligne téléphonique était connectée
à l'une des barres verticales.
Le téléphone de l'opérateur était connecté
au bout de la barre.
Des chevilles sont insérées dans les points de croisement
pour permettre la connexion électrique de deux téléphones.
En France : La deuxième société
la compagnie de téléphone Edison
de Londres Ltd a été enregistrée le 2
août avec un capital de £ 200.000
Le premier centre de la société a officiellement ouvert
ses portes le 6 septembre au 11 Queen Victoria Street, à Londres,
avec dix abonnés qui utilisaient des émetteurs de
carbone et des récepteurs à craie.
À la fin du mois de février, alors que la compagnie avait
deux autres circonscriptions en activité, elle desservait 172
abonnés.
Le tarif annuel était de 12 £ contre 20 £ facturé
par la compagnie Bell.
sommaire
En Angleterre : La compagnie de
téléphone Edison de Glasgow, Ltd. a été
créée le 28 octobre 1879 pour commercialiser le téléphone
Edison à Glasgow et dans ses environs.
Elle a été absorbé par la Edison Telephone Company
de London, Ltd. le 5 mai 1880.
Edison Telephone Company of London, Ltd.
Certificat RARE n ° 5 magnifiquement gravé
de la Edison Telephone Company de Glasgow Limited, publié en 1880.
Ce document historique est orné dune bordure ornée
dune vignette du nom de la société. Cet article est
signé à la main par les administrateurs et le secrétaire
de la société et a plus de 125 ans.
Après la fusion, la Edison Telephone Company de
London, Ltd. est devenue United Telephone Company,
Ltd le 13 mai 1880
En 1879, M. William Preece
du bureau d'ingénierie de la Poste, lorsqu'on lui a demandé
si le téléphone serait un instrument du futur qui serait
largement repris par le public, a répondu "je ne pense pas".
Interrogé plus loin, il dit: «Je crois que les descriptions
que nous avons de son usage en Amérique sont un peu exagérées;
mais il y a des conditions en Amérique qui nécessitent l'utilisation
d'instruments de ce genre plus qu'ici. Ici nous une surabondance de messagers,
de messagers et de choses de ce genre. "
Le principe de l'ampoule électrique avait été
auparavant établi et expérimenté sans suite industrielle
par l'Écossais James Bowman Lindsay en 1835. En 1879-1880,
en rivalité directe avec l'Anglais Joseph Swan, Edison expérimente
et brevète l'ampoule électrique à base de
filament en bambou du Japon sous basse tension électrique à
l'intérieur d'une ampoule de verre vidée de son air, après
avoir testé 6 000 substances végétales qu'il a fait
récolter dans le monde entier, disposant d'un budget de 40 000
dollars. Sans être les inventeurs de l'ampoule électrique,
l'équipe d'Edison et celle de Joseph Swan ont apporté des
contributions essentielles au développement industriel de l'ampoule
à incandescence.
Ampoule électrique
de Thomas Edison (1879).Brevet
1880 La Edison Telephone Company de Londres a publié
son premier annuaire le 23 mars.
Après quelques litiges en matière de brevets, la Telephone
Company Ltd et l'Edison Telephone Company de London Ltd ont été
fusionnées le 13 mai 1880 pour
former la United Telephone Company
avec un capital de 500 000 £.
La nouvelle société, qui contrôle désormais
les br1vets de Bell et d'Edison, reflète la situation aux États-Unis.
Annuaire Londres 1880
Le taux de droit annuel de la nouvelle société était
de 20 £.
La première ligne téléphonique
principale a été ouverte entre Leeds et Bradford le 29 janvier.
Le 27 mars 1880, La Banque Franco-Égyptienne
fonde la Société Française
des Téléphones (Système Edison
et autres), en rachetant la Société Berthon et Cie. Au mois
doctobre 1880, 240 abonnés sont raccordés et 330 sont
en attente de construction ; le bureau central est situé au 45,
avenue de lOpéra, et deux bureaux auxiliaires fonctionnent.
La société installe chez ses clients lappareil à
pupitre Edison-Phelps mais reçoit de nombreuses plaintes du fait
du fonctionnement très délicat du microphone Edison qui
demande de fréquents déplacements chez les clients pour
le remettre en état.
Le 18 Mai 1880 obtention du brevet sur le "Phonograph"
Brevet 227 679
sommaire
Partout dans le monde le téléphone s'implante, omme par
exemple :
en 1881 - Alexander Graham Bell et Thomas Edison fondent la Compagnie
de téléphone oriental de New York et Angle-Indian
Telephone Company Ltd. Ces sociétés sont autorisées
à vendre des téléphones dans dautres pays tels
que le Grèce, la Turquie, lInde, le Japon et la Chine.
On ne sait pas quand la compagnie Oriental Bell
Telephone a été dissoute, mais certaines des lignes téléphoniques
installées sont longtemps restées fonctionnelles.
En 1881, l'exposition internationale d'Électricité
de Paris porte Thomas Edison au rang de « symbole international
de la modernité et du progrès social scientifique »
En cet été 1881, Paris mérite, plus
que jamais, son surnom de « ville-lumière ».
Du 15 août au 15 novembre, le Palais de lIndustrie, sur les
Champs Elysées, accueille la première Exposition internationale
dElectricité.
Trois ans après la fameuse Exposition universelle, la capitale
française a décidé de mettre en valeur les grands
génies de cette fin de siècle. Elle déroule le tapis
rouge aux champions de lélectricité.
Le public, les journalistes et les dirigeants politiques
et économiques ont de quoi être ébahis. Sur scène,
se succèdent les innovateurs les plus inspirés. Et se dévoilent
les inventions les plus avant-gardistes. Le tramway électrique
de Werner Von Siemens, le téléphone dAlexandre Graham
Bell, une voiture électrique de Gustave Trouvé
Et, clou du spectacle, les ampoules électriques à incandescence
de lingénieur et entrepreneur américain Thomas Edison.
Ce sont ses ampoules révolutionnaires qui
éclaireront le grand escalier de lexposition, lieu le plus
emblématique et spectaculaire.
Comme un coup de foudre avec la France, cette rencontre parisienne donnera
à Edison loccasion de lier de premiers contacts commerciaux.
A cette époque, lélectricité, chère
et mal maîtrisée, néclaire quune poignée
de bâtiments prestigieux dans la capitale.
Son invention les Français le comprennent pourrait
démocratiser la lumière électrique.
Ainsi, une fois lExposition internationale
terminée, l « Edison light company
» maintient ses contacts avec la France.
Et Paris non plus na pas oublié Thomas Edison, qui recevra
la croix de Commandeur de la Légion dHonneur en 1889.
Son entreprise, devenue General Electric en 1892, ouvrira un bureau parisien
juste après sa création.
Comme une officialisation des débuts dune longue histoire
commune entre GE et la France.
Toujours en téléphonie :
17 janvier 1882 Brevet
252 442 "Téléphon"
3 mai 1882 Brevet
474 230 "Speaking Télégraph"
17 octobre 1882 Brevet
266 022 "Telephone" nouvelle forme du microphone à
charbon
sommaire
En 1887, Edison s'installe à West Orange
dans le New Jersey, près de New York, il déclare : «
Je vais rendre l'électricité si bon marché que seuls
les riches pourront se payer le luxe d'utiliser des bougies
Thomas Edison se lie avec des hommes d'affaires parmi les
plus riches de New York et fonde l'Edison Electric Light Company, qui
deviendra en 1889 l'Edison General Electric
Company , puis la General Electric
en 1892.
En 1887, Edison s'installe à West Orange dans le New Jersey
près de New York, pour multiplier par neuf la taille de ses laboratoires
de recherche, sur un immense complexe industriel comportant 14 bâtiments,
dont 6 consacrés à la recherche et au développement,
une usine de fabrique d'ampoules, une centrale de production électrique,
une bibliothèque et plus de 5 000 employés sur le site
Dès 1888, Edison se consacre également
à la recherche sur l'image photographique animée, dont les
aboutissements ultimes seront en 1891 les premiers « films »
Edison et en 1895 les premières projections de « vues photographiques
animées » des frères Lumière, en passant par
les premières projections sur grand écran des dessins animés
qu'Émile Reynaud a inventés en 1892 et qu'il a nommés
pantomimes lumineuses.
En 1889, Edison visite l'exposition universelle de Paris, où
il expose son phonographe à la galerie des machines.
Le Figaro est la pour raconter ce passage en Europe ;
Il rencontre aussi Gustave Eiffel, qui lui fait visiter la tour Eiffel.
Il assiste à la séance du 19 août de l'Académie
des sciences, à qui il offre un phonographe.
L'éminent ingénieur est donc reçu par Le Figaro lors
d'une fête somptueuse.
Les invités sont nombreux: «Nos amis s'étaient accrus
des amis d'Edison et des Parisiens de marque, désireux de saluer
et de voir de près l'illustre savant. C'est assez dire qu'on s'est
serré les coudes.» Le cadre: «Une serre tout embaumée
et toute fleurie, où le soleil est remplacé par la lumière
électrique- le soleil d'Edison».
Des spectacles variés se succèdent: une pantomime interprétée
par la Comédie française, du chant, de la musique
Mais, le clou du programme, c'est le fameux phonographe d'Edison. «En
convive galant, il a voulu porter son plat au festin où on l'avait
convié. Ce plat, c'était le phonographe». L'engin
retransmet un témoignage d'admiration et de sympathie en l'honneur
d'Edison qualifié «d'un des princes de ce monde par droit
de génie».
Edison est ainsi sous le charme: «Admirable
soirée! nous a-t-il dit en prenant congé de nous. Je suis
enchanté, ravi!».
Pour toute la rédaction du Figaro, cette
reception fut mémorable. Cette visite reste celle dont Le Figaro
est le plus fier: elle représente comme «un symbole de la
fraternité des lettres et des sciences»
En 1889, lors de ses essais de prises de vues photographiques animées,
Edison installera côte à côte, sur le même cylindre
tournant de son phonographe, un graveur de sons et un appareil de prise
de vues sur une feuille de papier enduite de bromure d'argent.
Il pensera ainsi à tort avoir trouvé la solution
des prises de vues animées sonores (sans désynchronisation).
Les versions suivantes du phonographe sont à la base de l'Industrie
de la musique enregistrée.
Encore pour le téléphone : 7 Mars 1893
Brevet 492 789 "Telephone Speaking"
sommaire
Il y eut beauoup plus de Brevet sur le téléphone et le
télégraphe
Voici la principale base de données dans laquelle j'ai puisée
ce qui est présenté.
No.
|
Executed
|
Applied
|
Issued
|
PatentNo.
|
Title
|
2. |
01/25/69 |
02/17/69 |
06/22/69 |
91,527 |
Printing-Telegraphs |
3. |
08/17/69 |
08/27/69 |
11/09/69 |
96,567 |
Printing-Telegraph
Apparatus |
4. |
08/27/69 |
09/04/69 |
11/09/69 |
96,681 |
Automatic
Electrical Switch for Telegraph Apparatus |
5. |
09/16/69 |
10/27/69 |
04/26/70 |
102,320 |
Printing-Telegraph
Apparatus (with Franklin L. Pope) |
6. |
02/05/70 |
04/11/70 |
05/17/70 |
103,035 |
Electro-Motor
Escapements |
7. |
04/12/70 |
04/14/70 |
06/07/70 |
103,924 |
Printing-Telegraph
Instruments (with Franklin L. Pope) |
8. |
05/24/70 |
05/27/70 |
07/02/72 |
128,608 |
Printing-Telegraph
Instruments (with Franklin L. Pope) |
9. |
06/22/70 |
06/28/70 |
05/09/71 |
114,656 |
Telegraphic
Transmitting Instruments |
10. |
06/22/70 |
06/28/70 |
05/09/71 |
114,658 |
Electro-Magnets
for Telegraph Instruments |
11. |
06/29/70 |
07/06/70 |
01/24/71 |
111,112 |
Governors
for Electro-Motors |
12. |
09/06/70 |
09/21/70 |
05/09/71 |
114,657 |
Relay-Magnets
for Telegraph Instruments |
13. |
11/17/70 |
11/22/70 |
03/28/71 |
113,033 |
Printing-Telegraph
Apparatus |
14. |
01/10/71 |
01/14/71 |
03/28/71 |
113,034 |
Printing-Telegraph
Apparatus |
15. |
07/26/71 |
08/04/71 |
01/23/72 |
123,005 |
Telegraph
Apparatus |
16. |
07/26/71 |
08/04/71 |
01/23/72 |
123,006 |
Printing-Telegraphs |
17. |
07/26/71 |
08/04/71 |
02/27/72 |
123,984 |
Telegraph
Apparatus |
18. |
08/12/71 |
08/18/71 |
03/19/72 |
124,800 |
Telegraphic
Recording Instruments |
19. |
08/16/71 |
08/18/71 |
12/05/71 |
121,601 |
Machinery
for Perforating Paper for Telegraph Purposes |
20. |
11/13/71 |
11/18/71 |
05/07/72 |
126,535 |
Printing-Telegraphs |
22. |
01/03/72 |
01/12/72 |
05/07/72 |
126,532 |
Printing-Telegraphs |
23. |
01/17/72 |
01/24/72 |
05/07/72 |
126,531 |
Printing-Telegraphs |
24. |
01/17/72 |
01/24/72 |
05/07/72 |
126,534 |
Printing-Telegraphs |
25. |
01/23/72 |
01/30/72 |
05/07/72 |
126,528 |
Type-Wheels
for Printing-Telegraphs |
26. |
01/23/72 |
01/30/72 |
05/07/72 |
126,529 |
Type-Wheels
for Printing-Telegraphs |
27. |
02/14/72 |
02/19/72 |
05/07/72 |
126,530 |
Printing-Telegraphs |
28. |
02/14/72 |
02/19/72 |
05/07/72 |
126,533 |
Printing-Telegraphs |
29. |
03/15/72 |
03/22/72 |
10/22/72 |
132,456 |
Apparatus
for Perforating Paper for Telegraphic Use |
30. |
04/10/72 |
04/16/72 |
10/22/72 |
132,455 |
Paper
for Chemical Telegraphs etc. |
32. |
04/26/72 |
05/07/72 |
06/18/72 |
128,131 |
Printing-Telegraphs |
33. |
04/26/72 |
05/07/72 |
07/02/72 |
128,604 |
Printing-Telegraphs |
34. |
04/26/72 |
05/07/72 |
07/02/72 |
128,605 |
Printing-Telegraphs |
35. |
04/26/72 |
05/07/72 |
07/02/72 |
128,606 |
Printing-Telegraphs |
36. |
04/26/72 |
05/07/72 |
07/02/72 |
128,607 |
Printing-Telegraphs |
37. |
05/06/72 |
06/06/72 |
09/17/72 |
131,334 |
Rheotomes
or Circuit-Directors |
38. |
05/08/72 |
06/06/72 |
01/14/73 |
134,867 |
Automatic
Telegraph Instruments |
39. |
05/08/72 |
06/06/72 |
01/14/73 |
134,868 |
Electro-Magnetic
Adjusters |
40. |
05/09/72 |
06/06/72 |
08/27/72 |
130,795 |
Electro-Magnets |
41. |
05/09/72 |
06/06/72 |
09/17/72 |
131,342 |
Printing-Telegraph
Instruments |
42. |
05/28/72 |
06/06/72 |
09/17/72 |
131,341 |
Printing-Telegraph
Instruments |
43. |
06/10/72 |
07/09/72 |
09/17/72 |
131,337 |
Printing-Telegraphs |
44. |
06/10/72 |
07/09/72 |
09/17/72 |
131,340 |
Printing-Telegraphs |
45. |
06/10/72 |
07/09/72 |
09/17/72 |
131,343 |
Transmitters
and Circuits for Printing-Telegraphs |
46. |
06/15/72 |
07/09/72 |
09/17/72 |
131,335 |
Printing-Telegraphs |
47. |
06/15/72 |
07/09/72 |
09/17/72 |
131,336 |
Printing-Telegraphs |
48. |
06/29/72 |
07/09/72 |
09/17/72 |
131,338 |
Printing-Telegraphs |
49. |
06/29/72 |
07/09/72 |
09/17/72 |
131,339 |
Printing-Telegraphs |
50. |
06/29/72 |
07/09/72 |
09/17/72 |
131,344 |
Unison-Stops
for Printing-Telegraphs |
51. |
10/16/72 |
10/22/72 |
01/14/73 |
134,866 |
Printing-Telegraph
Instruments |
52. |
10/16/72 |
10/22/72 |
05/13/73 |
138,869 |
Printing-Telegraphs |
53. |
10/31/72 |
11/05/72 |
09/23/73 |
142,999 |
Galvanic
Batteries |
54. |
11/05/72 |
11/09/72 |
08/12/73 |
141,772 |
Circuits
for Automatic or Chemical Telegraphs |
55. |
11/09/72 |
11/11/72 |
02/04/73 |
135,531 |
Circuits
for Chemical Telegraphs |
56. |
11/26/72 |
12/03/72 |
01/27/74 |
146,812 |
Telegraph-Signal
Boxes |
57. |
12/12/72 |
01/15/73 |
08/12/73 |
141,773 |
Circuits
for Automatic Telegraphs |
58. |
12/12/72 |
01/15/73 |
08/12/73 |
141,776 |
Circuits
for Automatic Telegraphs |
59. |
12/12/72 |
01/15/73 |
05/12/74 |
150,848 |
Chemical
or Automatic Telegraphs |
60. |
01/21/73 |
02/18/73 |
05/20/73 |
139,128 |
Printing-Telegraphs |
61. |
02/13/73 |
02/18/73 |
05/20/73 |
139,129 |
Printing-Telegraphs |
62. |
02/13/73 |
02/18/73 |
07/01/73 |
140,487 |
Printing-Telegraphs |
63. |
02/13/73 |
02/18/73 |
07/01/73 |
140,489 |
Circuits
for Printing-Telegraphs |
64. |
03/07/73 |
03/13/73 |
05/13/73 |
138,870 |
Printing-Telegraphs |
65. |
03/07/73 |
03/13/73 |
08/12/73 |
141,774 |
Chemical
Telegraphs |
66. |
03/07/73 |
03/13/73 |
08/12/73 |
141,775 |
Perforators
for Automatic Telegraphs |
67. |
03/07/73 |
03/13/73 |
08/12/73 |
141,777 |
Relay-Magnets |
68. |
03/07/73 |
03/13/73 |
09/09/73 |
142,688 |
Electrical
Regulators for Transmitting-Instruments |
69. |
03/07/73 |
03/13/73 |
11/17/74 |
156,843 |
Duplex
Chemical Telegraphs |
70. |
03/24/73 |
07/29/73 |
02/10/74 |
147,312 |
Perforators
for Automatic Telegraphy |
71. |
03/24/73 |
07/29/73 |
02/10/74 |
147,314 |
Circuits
for Chemical Telegraphs |
72. |
03/24/73 |
07/29/73 |
05/12/74 |
150,847 |
Receiving
Instruments for Chemical Telegraphs |
73. |
04/22/73 |
04/26/73 |
04/27/75 |
162,633 |
Duplex
Telegraphs |
74. |
04/23/73 |
05/16/73 |
07/01/73 |
140,488 |
Printing-Telegraphs |
75. |
04/23/73 |
06/27/73 |
02/24/74 |
147,917 |
Duplex
Telegraphs |
76. |
04/23/73 |
06/27/73 |
05/12/74 |
150,846 |
Telegraph-Relays |
77. |
04/23/73 |
07/29/73 |
02/10/74 |
147,311 |
Electric
Telegraphs |
78. |
04/23/73 |
07/29/73 |
02/10/74 |
147,313 |
Chemical
Telegraphs |
79. |
04/23/73 |
07/29/73 |
03/02/75 |
160,405 |
Adjustable
Electro-Magnets for Relays, etc. |
80. |
08/25/73 |
09/02/73 |
05/26/74 |
151,209 |
Automatic
Telegraphy and Perforators Therefor |
81. |
09/29/73 |
06/01/74 |
03/02/75 |
160,402 |
Solutions
for Chemical Telegraph-Paper |
82. |
09/29/73 |
06/01/74 |
03/02/75 |
160,404 |
Solutions
for Chemical Telegraph-Paper |
83. |
10/14/73 |
06/01/74 |
03/09/75 |
160,580 |
Solutions
for Chemical Telegraph-Paper |
84. |
10/29/73 |
06/01/74 |
03/02/75 |
160,403 |
Solutions
for Chemical Telegraph-Paper |
85. |
04/02/74 |
05/11/74 |
09/08/74 |
154,788 |
District
Telegraph Signal-Boxes |
86. |
05/22/74 |
06/01/74 |
09/21/75 |
168,004 |
Printing-Telegraphs |
87. |
06/01/74 |
07/25/74 |
08/17/75 |
166,859 |
Chemical
Telegraphy |
88. |
06/01/74 |
07/25/74 |
08/17/75 |
166,860 |
Chemical
Telegraphy |
89. |
06/01/74 |
07/25/74 |
08/17/75 |
166,861 |
Chemical
Telegraphy |
90. |
08/07/74 |
08/13/74 |
01/19/75 |
158,787 |
Telegraph
Apparatus |
91. |
08/07/74 |
01/15/75 |
01/18/76 |
172,305 |
Automatic
Roman-Character Telegraphs |
92. |
08/07/74 |
01/15/75 |
02/22/76 |
173,718 |
Automatic
Telegraphy |
93. |
08/14/74 |
01/15/75 |
10/05/75 |
168,465 |
Solutions
for Chemical Telegraphs |
94. |
08/19/74 |
09/01/74 |
05/30/76 |
178,221 |
Duplex
Telegraphs |
95. |
08/19/74 |
09/01/74 |
05/30/76 |
178,222 |
Duplex
Telegraphs |
96. |
08/19/74 |
09/01/74 |
05/30/76 |
178,223 |
Duplex
Telegraphs |
97. |
08/19/74 |
09/01/74 |
08/08/76 |
180,858 |
Duplex
Telegraphs |
98. |
08/19/74 |
09/01/74 |
09/03/78 |
207,723 |
Duplex
Telegraphs |
99. |
08/19/74 |
09/01/74 |
08/09/92 |
480,567 |
Duplex
Telegraph |
100. |
12/14/74 |
12/28/74 |
09/03/78 |
207,724 |
Duplex
Telegraphs |
101. |
01/18/75 |
01/26/75 |
09/28/75 |
168,242 |
Transmitters
and Receivers for Automatic Telegraphs |
102. |
01/18/75 |
01/26/75 |
09/28/75 |
168,243 |
Automatic
Telegraphs |
103. |
01/18/75 |
01/26/75 |
10/05/75 |
168,385 |
Duplex
Telegraphs |
104. |
01/18/75 |
01/26/75 |
10/05/75 |
168,466 |
Solutions
for Chemical Telegraphs |
105. |
01/18/75 |
01/26/75 |
10/05/75 |
168,467 |
Recording-Points
for Chemical Telegraphs |
106. |
01/18/75 |
01/27/75 |
10/02/77 |
195,751 |
Automatic
Telegraphs |
107. |
01/19/75 |
01/27/75 |
10/02/77 |
195,752 |
Automatic
Telegraphs |
108. |
02/11/75 |
02/16/75 |
12/21/75 |
171,273 |
Telegraph
Apparatus |
109. |
02/24/75 |
03/23/75 |
11/16/75 |
169,972 |
Electric-Signalling
Instruments |
110. |
02/24/75 |
03/23/75 |
10/22/78 |
209,241 |
Quadruplex-Telegraph
Repeaters |
112. |
04/03/76 |
04/06/76 |
12/11/77 |
198,088 |
Telephonic
Telegraphs |
113. |
04/03/76 |
04/06/76 |
12/11/77 |
198,089 |
Telephonic
or Electro-Harmonic Telegraphs |
114. |
05/09/76 |
05/16/76 |
10/10/76 |
182,996 |
Acoustic
Telegraphs |
115. |
05/09/76 |
05/16/76 |
01/16/77 |
186,330 |
Acoustic
Electric Telegraphs |
116. |
05/09/76 |
05/16/76 |
12/11/77 |
198,087 |
Telephonic
Telegraphs |
117. |
05/09/76 |
05/18/76 |
01/23/77 |
186,548 |
Telegraphic
Alarm and Signal Apparatus |
118. |
08/16/76 |
08/31/76 |
12/19/76 |
185,507 |
Electro-Harmonic
Multiplex Telegraphs |
119. |
08/26/76 |
09/18/76 |
03/05/78 |
200,993 |
Acoustic
Telegraphs |
120. |
08/26/76 |
09/30/76 |
12/07/80 |
235,142 |
Acoustic
Telegraph |
121. |
10/30/76 |
11/01/76 |
02/05/78 |
200,032 |
Synchronous
Movements for Electric Telegraphs |
122. |
10/30/76 |
11/11/76 |
03/05/78 |
200,994 |
Automatic-Telegraph
Perforator and Transmitter |
123. |
02/03/77 |
03/26/77 |
03/25/79 |
213,554 |
Automatic
Telegraphs |
127. |
04/18/77 |
04/27/77 |
05/03/92 |
474,230 |
Speaking-Telegraph |
129. |
05/08/77 |
05/14/77 |
07/22/79 |
217,781 |
Sextuplex
Telegraphs |
130. |
05/08/77 |
05/14/77 |
02/07/88 |
377,374 |
Telegraphy |
131. |
05/31/77 |
06/02/77 |
05/26/91 |
452,913 |
Sextuplex
Telegraph |
132. |
05/31/77 |
06/02/77 |
06/02/91 |
453,601 |
Sextuplex
Telegraph |
133. |
05/31/77 |
06/02/77 |
01/16/94 |
512,872 |
Sextuplex
Telegraph |
134. |
07/09/77 |
07/20/77 |
05/03/92 |
474,231 |
Speaking-Telegraph |
135. |
07/16/77 |
07/20/77 |
04/30/78 |
203,014 |
Speaking-Telegraphs |
136. |
07/16/77 |
07/20/77 |
09/24/78 |
208,299 |
Speaking-Telephones |
137. |
08/16/77 |
08/22/77 |
02/04/90 |
420,594 |
Quadruplex
Telegraph |
138. |
08/16/77 |
08/28/77 |
04/30/78 |
203,015 |
Speaking-Telegraphs |
139. |
08/31/77 |
09/05/77 |
03/07/93 |
492,789 |
Speaking-Telegraph |
140. |
12/08/77 |
12/13/77 |
04/30/78 |
203,013 |
Speaking-Telegraphs |
141. |
12/08/77 |
12/13/77 |
04/30/78 |
203,018 |
Telephones
or Speaking-Telegraphs |
143. |
02/13/78 |
02/21/78 |
04/30/78 |
203,019 |
Circuits
for Acoustic or Telephonic Telegraphs |
145. |
02/28/78 |
03/04/78 |
04/30/78 |
203,017 |
Telephone
Call-Signal |
146. |
02/28/78 |
03/07/78 |
04/30/78 |
203,016 |
Speaking-Telephones |
149. |
11/08/78 |
11/11/78 |
12/09/79 |
222,390 |
Carbon-Telephones |
150. |
11/11/78 |
11/14/78 |
07/22/79 |
217,782 |
Duplex
Telegraphs |
162. |
03/24/79 |
03/31/79 |
11/25/79 |
221,957 |
Telephones |
166. |
07/17/79 |
07/25/79 |
08/31/80 |
231,704 |
Electro-Chemical
Receiving-Telephone |
167. |
08/01/79 |
08/06/79 |
10/17/82 |
266,022 |
Telephone |
168. |
08/04/79 |
08/06/79 |
01/17/82 |
252,442 |
Telephone |
192. |
07/29/80 |
08/09/80 |
08/19/90 |
434,585 |
Telegraph-Relay |
213. |
10/21/80 |
11/11/80 |
02/22/81 |
238,098 |
Magneto
Signal Apparatus |
222. |
12/11/80 |
12/14/80 |
03/22/81 |
239,154 |
Relay
for Telegraphs |
280. |
07/26/81 |
12/06/81 |
07/19/92 |
479,184 |
Fac-simile
Telegraph |
287. |
09/07/81 |
10/17/81 |
05/09/82 |
257,677 |
Telephone |
288. |
09/07/81 |
10/17/81 |
10/17/82 |
266,021 |
Telephone |
336. |
03/30/82 |
10/06/82 |
02/13/83 |
272,034 |
Telephone |
337. |
03/30/82 |
10/06/82 |
03/27/83 |
274,576 |
Transmitting-Telephone |
338. |
03/30/82 |
10/06/82 |
03/27/83 |
274,577 |
Telephone |
483. |
11/10/83 |
11/13/83 |
03/02/86 |
337,254 |
Telephone |
497. |
02/09/84 |
03/19/84 |
03/17/85 |
314,115 |
Chemical
Stock Quotation Telegraph |
507. |
09/24/84 |
12/15/84 |
10/14/90 |
438,304 |
Electric
Signaling Apparatus |
508. |
10/21/84 |
12/01/84 |
03/04/90 |
422,577 |
Apparatus
for Speaking-Telephones |
509. |
12/03/84 |
12/15/84 |
10/27/85 |
329,030 |
Telephone |
510. |
12/09/84 |
12/15/84 |
04/27/86 |
340,707 |
Telephonic
Repeater |
511. |
12/09/84 |
12/15/84 |
03/04/90 |
422,578 |
Telephonic
Repeater |
512. |
12/09/84 |
12/15/84 |
03/04/90 |
422,579 |
Telephonic
Repeater |
513. |
12/19/84 |
01/12/85 |
04/27/86 |
340,708 |
Electrical
Signaling Apparatus |
514. |
12/19/84 |
01/12/85 |
08/10/86 |
347,097 |
Electrical
Signaling Apparatus |
515. |
12/31/84 |
10/14/85 |
07/12/92 |
478,743 |
Telephone-Repeater |
516. |
01/02/85 |
10/14/85 |
04/27/86 |
340,709 |
Telephone-Circuit |
517. |
01/09/85 |
10/14/85 |
02/14/88 |
378,044 |
Telephone-Transmitter |
518. |
01/12/85 |
10/14/85 |
08/24/86 |
348,114 |
Electrode
for Telephone-Transmitters |
520. |
03/27/85 |
04/07/85 |
10/05/86 |
350,234 |
System
of Railway Signaling |
521. |
03/27/85 |
04/07/85 |
11/22/92 |
486,634 |
System
of Railway Signaling |
522. |
04/27/85 |
05/08/85 |
12/29/85 |
333,289 |
Telegraphy |
523. |
04/30/85 |
05/08/85 |
12/29/85 |
333,290 |
Duplex
Telegraphy |
524. |
05/06/85 |
05/16/85 |
12/29/85 |
333,291 |
Way-Station
Quadruplex Telegraphy |
525. |
05/14/85 |
05/23/85 |
12/29/91 |
465,971 |
Means
for Transmitting Signals Electrically |
526. |
10/07/85 |
10/23/85 |
02/25/90 |
422,072 |
Telegraphy |
527. |
10/07/85 |
10/23/85 |
09/30/90 |
437,422 |
Telegraphy |
528. |
11/12/85 |
11/24/85 |
02/25/90 |
422,073 |
Telegraphy |
529. |
11/24/85 |
02/19/86 |
02/25/90 |
422,074 |
Telegraphy |
530. |
11/30/85 |
02/19/86 |
09/02/90 |
435,689 |
Telegraphy |
531. |
12/22/85 |
02/19/86 |
10/14/90 |
438,306 |
Telephone |
532. |
12/28/85 |
01/13/86 |
10/05/86 |
350,235 |
Railway-Telegraphy |
533. |
01/28/86 |
02/19/86 |
07/09/89 |
406,567 |
Telephone |
534. |
02/17/86 |
02/18/86 |
05/03/92 |
474,232 |
Speaking-Telegraph |
535. |
05/11/86 |
05/15/86 |
09/20/87 |
370,132 |
Telegraphy |
538. |
07/15/86 |
07/19/86 |
03/24/91 |
448,779 |
Telegraph |
550. |
11/24/86 |
11/29/86 |
06/19/88 |
384,830 |
Railway
Signaling |
875. |
09/14/05 |
09/15/05 |
12/19/11 |
1,012,250 |
Recording-Telephone |
918. |
06/18/07 |
06/20/07 |
01/19/09 |
909,877 |
Telegraphy |
1042. |
10/23/18 |
10/26/18 |
08/08/22 |
1,425,183 |
Transmitter |
sommaire
Lors de la Première Guerre mondiale, Edison conçoit
et fait fonctionner des usines chimiques et il est nommé président
du comité consultatif de la marine américaine.
En 1930, âgé de 83 ans, il mène
encore des tests sur 17 000 plantes pour produire de la gomme synthétique.
La même année, il dépose son dernier brevet.
En 1931, à l'âge de 84 ans, alors
qu'il poursuit inlassablement ses travaux, il meurt sur son site de West
Orange.
Le Kinétographe et kinétoscope. Les premiers
films du cinéma.
Dès 1888, Edison se consacre également
à la recherche sur l'image photographique animée,
dont les aboutissements ultimes seront en 1891 les premiers « films
» Edison et en 1895 les premières projections de «
vues photographiques animées » des frères Lumière,
en passant par les premières projections sur grand écran
des dessins animés qu'Émile Reynaud a inventés en
1892 et qu'il a nommés pantomimes lumineuses.
En 1889, lors de son passage à l'Exposition universelle
de Paris, il déclare s'intéresser à un projet de
transmission à distance des images, mais rien n'atteste de travaux
importants dans ce domaine.
Avec son ingénieur électricien William
Kennedy Laurie Dickson, Thomas Edison travaille d'abord sur un modèle
de caméra qui utilise un cylindre tournant, selon une technique
bien rodée avec le phonographe.
Ce cylindre est en verre transparent et directement enduit de bromure
dargent, puis enfermé dans une boîte étanche
à la lumière.
Un objectif se déplace sur une vis sans fin, recevant la lumière
du sujet visé et la dirigeant sur le cylindre en rotation.
Un obturateur à pales provoque lenregistrement espacé
des instantanés selon le procédé du stroboscope.
Le cylindre est ensuite plongé dans les bains de traitement successifs
et en ressort sous forme de négatif aux valeurs inversées
: noir pour blanc, blanc pour noir.
Pour obtenir un rétablissement de ces valeurs et permettre la manipulation
des clichés, une feuille de papier photosensible est enroulée
autour du cylindre en verre que lon éclaire de lintérieur.
Selon la technique du tirage contact, les différents photogrammes
sont ainsi reportés sur cette feuille qui peut ensuite être
découpée.
Ses essais sont visibles à lil nu, image par image,
mais comme les essais à la même époque de Louis Aimé
Augustin Le Prince, ou ceux d'Étienne-Jules Marey, le procédé
sur papier ne permet pas de visionner les images photographiques en mouvement,
le support étant opaque et fragile.
Dickson tourne ainsi trois essais : Monkeyshines, No. 1, No. 2 et No.
3. « Des silhouettes blanches s'agitent sur un fond noir et sont
généralement aussi inhumaines que des pantins. On peut les
comparer à des ombres chinoises en négatif. », écrit
l'historien du cinéma Georges Sadoul.
En 1889, Edison se procure le film souple en celluloïd
(nitrate de cellulose), inventé par John Carbutt, et commercialisé
par l'industriel George Eastman sous la forme de rouleaux de 70 mm de
large, sans perforations.
Avec Dickson, il découpe le film en trois rouleaux de 19 mm de
large qu'il dote d'une seule rangée de perforations rectangulaires
arrondies, dont il dépose plusieurs brevets internationaux.
Selon les directives et croquis d'Edison, Laurie
Dickson et son aide, William Heise, développent un nouveau modèle
de caméra, le kinétographe, dont il dépose de nombreux
brevets internationaux.
C'est la première caméra de l'histoire, munie d'une seule
optique, et entraînée par un moteur électrique.
On la charge avec une bobine de pellicule 19 mm à défilement
horizontal d'environ 17 mètres de longueur, dont le passage se
fait dans l'appareil en moins d'une minute.
L'unique rangée de perforations est située en bas des photogrammes,
à raison de six perforations par image.
Les photogrammes sont circulaires, dernier rappel des jouets optiques,
et ont un diamètre denviron 12 mm.
Les premiers essais sont ensuite visionnés sur le kinétoscope,
une machine de visionnement individuel, développée par Dickson,
dont Edison dépose un brevet valable seulement aux États-Unis,
la machine lui paraissant n'être qu'un premier pas vers une autre
invention qui en découlerait, alliant à l'image un son enregistré,
un projet qui lui tient particulièrement à cur.
Il rêve en effet de coupler au phonographe une machine qui permettrait
denregistrer limage dun chanteur ou dun orchestre
interprétant une chanson ou un air dopéra.
Son rêve va dans le sens d'un besoin général à
la fin du XIXe siècle de transporter la voix et l'image : il existe
des salles de téléphonie, les parlors (parloirs) dans le
monde anglo-saxon, où l'on diffuse, avant que la T.S.F. n'existe,
des journaux parlés mais aussi des opéras en direct hors-salle
au moyen de « téléphones » à cornet non
électriques, des systèmes à tubes, identiques aux
systèmes de communication embarqués entre ponts sur les
navires. « On pourrait ainsi assister à un concert du Metropolitan
Opera cinquante ans plus tard alors que tous les interprètes auraient
disparu depuis longtemps»
En 1891, Edison organise devant un public exclusivement
féminin, des militantes de la Federation of Womens Clubs
(en), le visionnement de l'un des essais,
Le Salut de Dickson (Dickson Greeting). Cet essai dure moins de dix secondes
mais comme il est disposé en boucle dans la machine, il peut être
vu et revu indéfiniment.
L'accueil de ce premier public du cinéma, qui consacre Le salut
de Dickson comme premier film du cinéma présenté
au public, est enthousiaste, ainsi que les éloges de la presse.
C'est Edison qui a l'idée d'adopter le mot anglais film
pour désigner les bobinesx impressionnés.
Mais l'industriel et ses employés ne sont pas entièrement
satisfaits de ces essais, l'image est jugée trop petite et manque
de définition au visionnement, surtout quand le cadre est large.
Ils décident alors de découper la bande Eastman de 70 mm
par son milieu, créant deux galettes au format 35 mm de large,
qu'ils font défiler cette fois verticalement dans la caméra
en la munissant d'une seule rangée de quatre perforations rectangulaires
sur l'un des bords.
Encore une fois, le résultat est décevant par manque de
stabilité. La dotation d'une seconde rangée de perforations
est décidée : l'entraînement est alors parfait, chaque
photogramme est encadré de huit perforations, quatre de chaque
côté.
Ce format, à quelques aménagements de détail près,
est celui qui existe encore aujourd'hui. « Edison fit accomplir
au cinéma une étape décisive, en créant le
film moderne de 35 mm, à quatre paires de perforations par image.
»
sommaire
Studios de cinéma
En 1893, Edison fait construire par William K.L. Dickson le premier
studio de cinéma, la « Black Maria », et fait enregistrer
en quelques années plusieurs dizaines de films grâce au kinétographe.
Il équipe les « Kinetoscope Parlors » (les premières
salles de cinéma, à visionnement individuel, après
le sous-sol du musée Grévin qui accueille dès 1892
les pantomimes lumineuses dessinées sur pellicule mais projetées
sur grand écran par Émile Reynaud).
Si Edison a pris soin de protéger le kinétographe par de
nombreux brevets internationaux, paradoxalement son kinétoscope
est protégé sur le seul territoire des États-Unis.
Il est aussitôt l'objet de nombreuses contrefaçons dans le
monde entier. « À ce moment-là, il était bien
entendu déjà trop tard pour protéger mes intérêts.
», écrit Edison dans ses mémoires.
Dickson entre en conflit avec son employeur. Il
estime que les kinétoscopes, dont il est pourtant le principal
inventeur, ne sont qu'une première étape vers ce qu'il pense
être l'aboutissement des recherches : un appareil permettant la
projection sur un écran, ce qui ne pose aucun problème technique
insurmontable à partir du moment où le principal, l'avancée
intermittente de la pellicule, a été obtenu dès la
conception du kinétographe. Mais Edison s'oppose fermement à
cette idée.
Ce qu'il a toujours voulu, c'est coupler le son et l'image, il ne croit
pas à l'exploitation des films devant un public assemblé.
Cela se résumerait, selon lui, à « tuer la poule aux
ufs d'or », l'exploitation des films avec le kinétoscope
est alors florissante.
La brouille entre les deux hommes est inévitable, Dickson organise
son départ et entre secrètement au service de Woodville
Latham dont le rêve est justement d'arriver à projeter les
films Edison sur grand écran.
Latham se présente d'abord à Edison comme un simple client
désireux d'acheter les productions filmées de l'Edison Manufacturing
Company.
En 1894, une démonstration commerciale du
kinétoscope est organisée à Paris, à laquelle
assiste Antoine Lumière, le peintre dont les fils, Auguste
et Louis, seront célébrés par la postérité
sous le nom des frères Lumière et selon certains auteurs
crédités seuls de l'invention du cinéma.
La recherche aboutit en 1895 à la conception du cinématographe
Lumière, une machine plus aboutie que le couple kinétographe/kinétoscope
et que le Théâtre optique d'Émile Reynaud, ce qui
lui assure un succès mondial éclipsant les procédés
de ses prédécesseurs partout dans le monde.
Edison est alors bien forcé de reconnaître son erreur et,
pour rattraper le temps perdu, se contente d'acheter à un autre
inventeur le brevet d'un appareil de projection qu'il présente
en 1896 au public américain comme « la dernière merveille
», le Vitascope.
Bien que d'autres dispositifs aient vu le jour dans cette même période,
comme la boucle de Latham et le bioscope, c'est en définitive le
cinématographe qui allait assurer le succès des projections
de vues photographiques animées.
En 1896, Georges Méliès,
entre autres cinéastes, reprend le dessin des perforations rectangulaires
du film 35 mm mises au point par Edison et Dickson, et qui, elles, font
l'objet de brevets internationaux.
En 1902, lorsque Méliès investit aux États-Unis
en faisant ouvrir un bureau par son frère, Thomas Edison fait saisir
par la justice américaine la moitié des copies du film Le
Voyage dans la Lune, adapté du célèbre roman de Jules
Verne, De la Terre à la Lune.
Edison pensait se rembourser ainsi le « manque à gagner par
contrefaçon » du kinétoscope et des perforations Edison,
sur le seul Georges Méliès, dont la tentative d'implantation
aux États-Unis échoua.
Pourtant ce n'est pas ce qui explique sa faillite 21 ans plus tard, en
1923, date à laquelle sa société, la Star Film, dépose
son bilan.
Pour certains auteurs, Thomas Edison est accusé d'être à
l'origine de la déconfiture de Georges Méliès, mais
en vérité, cette accusation ne repose sur aucune source.
En effet, Méliès et Edison avaient conclu un accord qui
mit fin à leur querelle.
Cette publicité papier provient d'un magazine du
1er août 1949. Phone Ediphone est en vedette dans cette annonce
Edison.
"Vous prenez du bon temps assis derrière votre bureau, détendu,
parlant de vos idées dans un instrument qui a libéré
votre secrétaire pour dautres tâches".
sommaire
|