La numérotation téléphonique

Pendant plus de 80 ans, de 1879 à 1963, le préfixe des numéros de téléphone de Paris et d'une grande partie de sa banlieue il est fait appel à la numérotation alphabétique pour joindre un abonnés selon son attachement à un centre nommé.

Menu

- Les indicatifs téléphoniques à Paris
- 1928 Indicatifs pour la banieue de Paris
- 1946 Plan pour la province française
-
1953 Constat d'une méthode inadaptée, Plan de 1955
- 1963 Remplacement de la numérotation alphanumérique par le tout en chiffres
- 1974 Réaménagement du plan initial de 1955
- 1985 Plan de numérotation à 8 chiffres
- 1996 Plan de numérotation à 10 chiffres

Introduction

- Avant l'automatisation, l'opératrice du bureau de raccordement mettait manuellement en relation le client demandeur et son demandé, les premières années, quand le nombre d'abonnés était faible, il suffisait de demander le nom du correspondant pour que l'opératrice fasse elle même la correspondance numéro/nom. Avec la croissance, l'abonné demandeur devait demander le numéro de son correspondant et non plus Mr ou Mme X, ce qui généra pas mal de protestations ...

- Avec l'apparition de l'automatique en 1928, on compose sur le cadran les trois premières lettres de l'indicatif (d'où son nom de littéral) suivis de deux fois deux chiffres (numéros du central et de l'abonné).

Les indicatifs téléphoniques littéraux font partie intégrante de la vie parisienne et participent même, à leur façon, d'un certain folklore.
Au cinéma, le refrain Jean Mineur Publicité - Balzac 00.01, alors entendu avant et après les actualités, martelle avec entrain le numéro de téléphone de la célèbre agence.
Un autre numéro, longtemps ancré dans la mémoire collective, est celui de l'Horloge parlante, qui donne l'heure d'une voix mécanique, depuis février 1933, à Odéon 84.00.
La société SVP, spécialisée dans les renseignements en tout genre, est joignable à SVP 11 11
....


Mais étroitement liés à la toponymie, ils en reflètent aussi les disparités sociales : des abonnés de Princesse et de Villette n'appartiennent pas au même milieu..

Leurs limites (un choix restreint ; des confusions visuelles ou auditives ; une connotation affective parfois problématique) entraînent leur remplacement par des chiffres en octobre 1963.

En dépit d'aménagements successifs, la numérotation téléphonique actuelle porte encore la trace des indicatifs littéraux - témoins désormais muets d'une époque révolue.

Sommaire

1879 A l'origine, tout commence à Paris
L'abonné n'est identifié que par son nom de famille (complété éventuellement de son prénom et de sa profession), son adresse et son bureau de rattachement et pour mettre en place l'organisation, on évalua le nombre maximum de positions pour Paris à 1000 , soit 1000 abonnés maximum.

Paris était alors découpé en 7 bureaux, correspondant à une série de numérotation 100, 200 ... 900, le plus gros centre Gutemberg, avec la densité d'habitant la plus haute, devait être en mesure de supporter 4 séries (de 100)

Plan des 7 premiers bureaux de Paris avec leur numéro de centre de 1 à 7 correspondant aux numéos de série de 100 à 900.

Les bureaux téléphoniques reçoivent assez tôt - quoique officieusement - un nom représentatif correspondant à leur emplacement ou au quartier qu'ils desservent.
1 - Gutenberg (séries 100, 200 et 300 et 1000 ; ex bureaux A, K, L, M et O) ;
2 - Chaudron (série 400 ; ex bureaux C et D) ;
3 - Desrenaudes (série 500 ; ex bureau B) ;
4 - Passy (série 600 ; ex bureau I) ;
5 - Saxe (série 700 ; ex bureaux G et H) ;
6 - Port-Royal (série 800 ; ex bureau F) ;
7 - Roquette (série 900 ; ex bureau E).

L'abonné ignorait à quel numéro de centre il appartenait, seules les opératrices savaient comment orienter les demandes, l'abonné demandait par exemple "passez moi le Mr X à Passy". (en réalité le 77 à Passy était le 677)
L'opératrice avait à sa disposition des lignes de service pour atteindre les 6 autres centres :
- si le demandé était sur le même centre (même série) que le demandeur, elle établissait directement la mise en relation.
- si le demandé était sur un autre centre, l'opératrice seule, savait quel nom de centre elle devait joindre en appelant l'autre opératrice pour qu'à elles deux elles établissent la correspondance car cette autre opératrice savait que Mr X était sur la position 77.


1882 Première évolution

A Paris, la croissance et le développement rapide du téléphone nécessite, dès la fin du XIXe siècle, la création de 13 centraux téléphoniques.
Chaque abonné est toujours rattaché à un bureau, désigné par une lettre de l'alphabet allant de A à O, dite lettre-indice (le J et le N ne sont pas attribués, probablement pour éviter toute confusion, auditive ou visuelle, avec le I et le M).
L'ordre alphabétique parcourt Paris en sens elliptique : partant du centre, il balaie la rive droite d'ouest en est, puis la rive gauche dans le sens inverse, pour revenir au centre

Carte des bureaux téléphoniques de Paris en 1882

Avenue de l'Opéra, 27 (bureau A) ;
Avenue de Wagram, 62 ; primitivement Rue de Logelbach, 4 (bureau B) :
Quai de Seine, 2 ; primitivement Boulevard de la Villette, 204 (bureau C) ;
Place de la République, 10 (bureau D) ;
Rue de Lyon, 24 et 26 (bureau E) ;
Avenue des Gobelins, 20 (bureau F) ;
Boulevard Saint-Germain, 183 (bureau G) ;
Rue Lecourbe, 123 (bureau H) ;
Rue de Passy, 80 (bureau I) ;
Rue Gutenberg (poste central ouvert en 1894 ; bureau K) ;
Rue Lafayette, 42 (bureau L) ;
Rue Étienne Marcel, 25 (bureau M) ;
Rue d'Anjou, 65 (primitivement Rue d'Anjou-Saint-Honoré ; bureau O).

En 1889 Première Liste officielle des abonnés avec 6 425 abonnés.

Du point de vue des opératrices, la façon de procéder pour un mise en relation en place depuis le début ne change pas, mais la répartition sur 13 centres ne va pas améliorer la situation, le nombre élevé de centres augmente le temps de mise en relation.
De plus on se rend compte que le trafic le plus important se situe dans la zone géographique de Gutemberg.
Le nouveau centre multiple de Gutemberg ouvrira en 1893.

Les premières années sont marquées par la création du réseau de Paris en 1879. La Société Générale des Téléphones crée des réseaux dans les grandes villes de province, Bordeaux, Marseille, Nantes, Le Havre, Lyon, Saint-Etienne, Angoulême, Troyes ...
A la fin de l’année 1888, on compte moins de 11 000 abonnés en France : la Société Générale des Téléphones comptait 6 100 abonnés à Paris et 2 400 en province ; en plus l’Administration comptait pour sa part 2 350 abonnés en province.

1883 Premier réseau construit par l’Etat à Reims.
1885 Création du réseau de Troyes
1889 Première Liste officielle des abonnés (6 425 abonnés), Création des réseaux de Saint-Quentin (02) et de Fourmies.
1890 Une lettre indique le bureau central de rattachement. Création de réseaux autour des grands centres urbains .
1893 Apparition des premiers numéros dans les grands centres de province (Marseille, Dijon…)
jusque la les abonnés étaient joignable par leur nom.

Sommaire

1896 Deuxième évolution

En 1896
, les 13 lettres-indices sont remplacées par des numéros de série à 3 chiffres (100 à 900).
Apparition des premiers numéros pour les centraux Passy et Wagram

Comme pour les anciennes lettres, la distribution se fait en colimaçon et commence au centre ; mais elle va en sens inverse - d'est en ouest sur la rive droite, puis à rebours sur la rive gauche (à partir de Saxe), pour revenir rive droite (avec Roquette) et finir au centre (quand la série 1000 sera ultérieurement mise en service au central Gutenberg).
Les centraux portent le nom de la voie où ils se situent (seuls les bureaux Gutenberg et Passy conservent leur nom primitif) :
Meilleure répartition sur 7 bureaux :

- Gutenberg (séries 100, 200 et 300 et 1000 ; ex bureaux A, K, L, M et O) ;
- Chaudron (série 400 ; ex bureaux C et D) ;
- Desrenaudes (série 500 ; ex bureau B) ;
- Passy (série 600 ; ex bureau I) ;
- Saxe (série 700 ; ex bureaux G et H) ;
- Port-Royal (série 800 ; ex bureau F) ;
- Roquette (série 900 ; ex bureau E).

À l'origine, l'abonné n'est identifié que par son nom de famille (complété éventuellement de son prénom et de sa profession), son adresse et son bureau de rattachement.

En 1896, chaque abonné reçoit un numéro à 5 chiffres rattachés chacun à un Bureau selon le format de 3 chiffres désignant la Série, suivis d'un tiret, suivi de 2 chiffres ; soit par exemple des numéros se présentant de la sorte : 100-00.
En réalité, avant le 1er janvier 1896, les abonnés sont déjà de-facto numérotés de cette manière (depuis au moins Septembre 1894), de par leur position matérielle dans chaque Centre Téléphonique, sur chaque Meuble Téléphonique.

Les bureaux téléphoniques fonctionnent de 7 heures à 19 heures.
Une armée d'opératrices, les célèbres demoiselles du téléphone, assises côte-à-côte devant un buffet aussi long que haut (le multiple), reçoivent les communications (en prononçant non pas « Allô » mais « J'écoute ») et établissent les liaisons à une cadence ininterrompue. Gérant chacune quelque 100 abonnés, elles branchent et débranchent constamment les jacks sous le regard d'un surveillant. Leur travail est éreintant (les fiches, qui se décrochent régulièrement des prises du tableau, les obligent constamment à se lever puis se rasseoir) et nerveusement épuisant (elles font l'objet d'une surveillance médicale et doivent se reconvertir très tôt). Leur rendement ne peut excéder les forces humaines ; toutefois le record atteint 400 connexions par heure, soit une toutes les 10 secondes.

1896 PARIS Apparition des premiers numéros pour les centraux Passy et Wagram

1897 Généralisation des numéros.

Une carte du réseau téléphonique de Paris, insérée dans les annuaires de 1906 et 1907, met en évidence un découpage en 7 circonscriptions, dotées chacune d'un poste (ou bureau) central relié à tous les autres (le bureau Gutenberg recevant, en outre, les lignes interurbaines de longue distance avec un multiple spécifique).

A partir de ces années, les centres de Paris sur les nouveaux bureaux sont en à batterie centrale, c'est à dire plus de piles chez l'abonné.

1903 Généralisation des numéros dans toutes les communes de France.

1904 Indication pour chaque département de la liste des départements avec lesquels les communications sont possibles.
Les numéros se composent du nom complet du central et d’un numéro ex : Wagram 15.80.

Mais à partir d'Octobre 1909, certains des abonnés parisiens sont désormais dotés d'un numéro d'appel à 6 chiffres (conséquence de l'accroissement du nombre d'abonnés), tandis que les abonnés plus anciens conservent leur numéro d'appel à 5 chiffres, ce qui a eu pour effet d'entraîner "certains inconvénients d'ordre divers" jadis dénoncés par l'Administration.
L'Administration des Postes et Télégraphes se met donc à étudier une nouvelle solution pour résoudre ces problèmes apparus à Paris en Octobre 1909. La solution sera appliquée en 1912.

En 1910, on atteint les 6 chiffres avec la série 1000 (4 + 2).
Le procédé consistant à numéroter des personnes est jugé cavalier… Pour autant, une numérotation exclusivement chiffrée n'est pas dans l'air du temps : on craint (à tort, comme le montrera l'exemple berlinois) que le public ne puisse retenir une trop longue série de chiffres.
En outre, à une époque encore fortement marquée par les distinctions sociales, sans doute paraît-il nécessaire de ne pas s'affranchir d'une toponymie parisienne révélatrice de sa population.
En 1911, nombreuses étaient les contestations sur le changement de numérotation.

Sommaire

1912 Troisième évolution les Indicatifs manuels

En région parisienne (Seine, Seine-et-Marne, Seine-et-Oise), les numéros se composent uniquement de chiffres, de 1 à 4 en fonction de la taille des villes.

Pour remédier aux problèmes d'organisation naissants, le système est donc refondu en 1912 en créant dans Paris et sa banlieue les indicatifs littéraux abrégés en 3 caractères, suivis d'un numéro à 4 chiffres.
À Paris à partir du 1er octobre 1912, le numéro de téléphone devient le nom du central de rattachement suivi de deux groupes de deux chiffres (ou, plus rarement, d'un chiffre suivi de deux autres), le premier groupe correspondant au central, le second à l'abonné.
Les 13 centraux s'appellent alors :
- Archives (ex série 1000) ; Octobre 1909 (Rue d'Argout, à proximité de Gutenberg. Il s'agit de locaux utilisés provisoirement suite à l'incendie du Central Gutenberg...).
- Bergère (nouvelle circonscription) ;
- Central (ex série 200) ; 1er octobre 1896 (attesté en Février 1897) (dans les murs de Gutenberg)
- Gobelins (ex Port-Royal ; ex série 800) ; Juillet 1898
- Gutenberg (ex série 100) ; 24 septembre 1893
- Louvre (ex série 300) ;
- Marcadet (nouvelle circonscription) ;
- Nord (ex Chaudron ; ex série 400) ; Février 1897
- Passy (ex série 600) ; série Passy portée ancien central Passy de la SGT à partir de Mars 1897.
- Roquette (ex série 900) ; 15 juillet 1896
- Saxe (ex série 700) ; Janvier 1898, Devient Ségur le 27 mars 1922 (confusion auditive entre Passy et Saxe)
- Trudaine (nouvelle circonscription) ;
- Wagram (ex Desrenaudes ; ex série 500). Premier bureau construit par la société Aboilard avec du matériel fabriqué en France.

Particularité du 3ème bureau : Le Louvre (ex-Série 300) - Mai 1906 (dans les murs de Gutenberg).ex-Série 300 portée par autre multiple de Gutenberg depuis Février 1902. Gutenberg communément dénommé Hôtel des Téléphones.
Ce multiple portant la Série 300 est déclaré inopérant pour vice de fabrication ou de conception... Le Multiple est reconstruit puis mis en service le 20 août 1908, portant cette fois-ci, la Série 100. Mais Gutenberg est détruit par incendie ayant démarré suite à problèmes de surchauffe de câbles le 20 septembre 1908 (séries 100, 200 et 300 sont alors rendues hors service : 18.000 abonnés, ainsi que le meuble interurbain de Paris sont détruits).
Reconstruction provisoire en baraquements de bois (Gutenberg-Barraque) débute dès le 23 septembre 1908. Gutenberg-Barraque est livrée vide à l'Administration le 13 octobre 1908. L'installation de deux multiples téléphoniques de remplacement débute le jour même. Remise en service le 26 novembre 1908 pour la Série 200. Remise en service le 1er décembre 1908 pour les séries 100 et 300, soit environ 3 semaines avant la date prévisionnelle du 25 décembre 1908 pour la totalité des abonnés. Entièrement reconstruit "en dur" et remis en service le 20 septembre 1912

Les numéros se composent du nom complet du central et d’un numéro ex : Wagram 15.80
En région parisienne (Seine, Seine-et-Marne, Seine-et-Oise), les numéros se composent uniquement de chiffres, de 1 à 4 en fonction de la taille des villes .

Touts ces
changements fréquents de numérotage sont extrêmement fâcheux.
" Il est fort regrettable que l'administration ait hésité entre plusieurs systèmes, et qu'après avoir imposé récemment un changement à toute une série du 100, elle prépare maintenant une organisation différente. Avec un peu de méthode et d'esprit de suite, ces inconvénients pourraient être évités. Cette restriction faite, le nouveau système nous paraît préférable à l'ancien, et surtout aux numéros de six chiffres qu'on a essayé d'introduire. Moins il y a de chiffres, moins il y a de causes d'erreurs. La téléphoniste peut confondre 500 avec 700, mais non pas Saxe avec Roquette. Ce système est d'ailleurs d'un usage général à l'étranger, où il donne satisfaction.
On peut évidemment songer à remplacer le nom du bureau par la première lettre, mais nous croyons que ce système prêterait à de nombreuses erreurs : les noms des lettres n'ayant pas une résonnance assez distincte à l'oreille, il serait facile de confondre P et B, D et T, etc.
Ce qui nous semblerait préférable, c'est que chaque bureau fût désigné par un nom de quartier très caractéristique, pour éviter toute confusion de la part de l'abonné appelant. Marcadet, Sablons, Besrenaudes, noms de petites rues inconnues en dehors de leur quartier, ne disent rien : mieux vaudrait choisir des désignations comprises de tous à première vue, comme Opéra, Bourse, Passy, etc.
Il importe enfin qu'une période transitoire soit ménagée afin de ne léser aucun intérêt. Et surtout qu'il soit bien entendu que ce changement soit le dernier, que le nouveau numérotage soit définitif et qu'il ne lui soit apporté à l'avenir nul changement sous aucun prétexte."

En 1914, à partir du 1er janvier, est ouvert en France le service des abonnés absents, par décret du 3 octobre 1913. Lorsqu'un abonné s'absente de chez lui pour une longue durée (congés d'affaires, vacances, cures, voyages), tous ses correspondants aboutissent sur la table d'une opératrice spécialisée qui va noter par écrit le message de l'appelant et qui le fera suivre à l'abonné demandé dès son retour.

1918-1921 Apparition dans quelques villes limitrophes de Paris de numéros se composant du nom complet du central etd’un numéro
(Généralisation de ce système après 1928).

En 1921 on compte 17 centraux sur Paris.

1925 Mise en service du poste téléphonique standard comportant un cadran pour les abonnés

Sommaire

Progressivement, Paris comptera une multitude de Bureaux manuels urbains jusqu'en 1927 par création de bureaux supplémentaires portant de nouvelles séries de numéros de téléphone à la veille du début de la transformation en Automatique Urbain :

Anjou - Août 1927 (11, rue d'Anjou).
Archives - 2 février 1913 (61, rue des Archives) qui est aussi le nouveau bureau Interurbain. Série Archives ouverte en Octobre 1909, portée provisoirement par autre commutateur manuel à côté de Gutenberg.
Auteuil - Août 1914 (21, rue Jasmin). Ultime Centre Téléphonique Manuel parisien mis en service avant la 1ère guerre mondiale.
Bergère - Mai 1913 (2, rue Bergère - 57, rue du Fbg Poissonnière). Série Bergère ouverte le 1er octobre 1912, portée provisoirement par le commutateur manuel Gutenberg.Série Bergère fusionnée sur Provence le 17 décembre 1926 (série Provence ouverte depuis Février 1926).
Botzaris - Janvier 1927 (22, rue Chaudron).
Carnot - 4 juin 1926 (10, rue de Madrid).
Combat - Novembre 1922 (22, rue Chaudron).
Danton - 1er août 1926 (37, rue du Cherche-Midi).
Douane - Septembre 1926 (22, rue Chaudron).
Diderot - 19 février 1922 (187, avenue Daumesnil). Série Diderot étant ouverte en Janvier 1921, portée par le commutateur manuel Roquette.
Élysées - 20 février 1918 (106, rue de la Boëtie). Série Élysées ouverte dans les murs de Gutenberg et de Wagram le 8 septembre 1913 sur deux multiples manuels provisoires. Élysées est l'unique Centre Téléphonique Manuel parisien mis en service durant la 1ère guerre mondiale.
Fleurus - 27 juillet 1924 (37, rue du Cherche-Midi), avec distributeur automatique d'appels aux opératrices. Série Fleurus ouverte initialement en Février 1914 dans les murs de Saxe-Ségur. Devient Littré en Février 1927, avant le début de la mise de Paris en Automatique en 1928 (Nécessité technique afin d'éviter la confusion avec Élysées par les Enregistreurs automatiques, quand on comptait créer à Paris une numérotation à 6 caractères au lieu des 7 finalement adoptés).
Galvani - Juin 1921 (29, rue Desrenaudes).
Invalides - Mars 1925 (55, avenue de Saxe).
Kléber - 1er octobre 1926 (29, rue des Sablons).
Laborde - 28 janvier 1925 (10, rue de Madrid). Série Laborde ouverte en Janvier 1923, portée par autre commutateur manuel.
Marcadet - 16 mai 1913 (266, rue Marcadet) XIème bureau initialement prévu pour 1912 sous la Série 2000.
Ménilmontant - Avril 1926 (26, rue Sorbier) (+ gros transferts le 2 juillet 1926).
Opéra - 6 mars 1927 (46 bis, rue du Louvre).
Provence - Février 1926 (2, rue Bergère - 57, rue du Fbg Poissonnière).
Richelieu - Mars 1925 (46 bis, rue du Louvre).
Turbigo - Octobre 1926 (61, rue des Archives).
Trudaine - 2 juillet 1921 (18, rue de Navarin). Série Trudaine ouverte le 1er octobre 1912, portée provisoirement par le commutateur manuel Gutenberg. Série Trudaine transférée en Février 1913 dans les murs de Bergère.
Vaugirard - 1er décembre 1924 (55, avenue de Saxe).

Bureau Régional Inter-Poissonnière 8 octobre 1927 (2, rue Bergère - 57, rue du Fbg Poissonnière). Bureau chargé d'établir par voie manuelle les communications entre Paris et certains bureaux de banlieue (en moyenne distance), pour soulager le Bureau Interurbain afin que l'Interurbain se consacre aux liaisons grande distance.

Sommaire

1928 Quatrième évolution pour Paris

En avril 1928, six mois avant la mise en service de l'automatique à Carnot . L’abonné compose directement le numéro.

Paris compte 31 centraux :
Anjou ; Archives ; Auteuil ; Botzaris ; Carnot ; Central ;Combat ; Danton ; Diderot ; Élysées ; Galvani ; Gobelins ;
Gutenberg ; Invalides ; Kléber ; Laborde ; Littré (ex Fleurus) ; Louvre ; Marcadet ; Ménilmontant ; Nord ; Opér
Passy ; Provence (ex Bergère) ; Richelieu ; Roquette ; Ségur (ex Saxe) ; Trudaine ; Turbigo ; Vaugirard ; Wagram.
Trois centraux ont changé de nom :

- Bergère (en service de 1912 à 1926 - devenu Provence) ;
- Fleurus (en service de 1914 à 1927 - devenu Littré) ;
- Saxe (en service de 1912 à 1923 - devenu Ségur).

Fleurus se prêtait à une abréviation de quatre lettres plutôt que de trois.
L'abandon de Saxe s'explique aisément par une germanophobie exacerbée après la Première Guerre mondiale. Mais la suppression de Bergère se justifie mal.

Situation avec les futurs centres automatiques :

Le 22 septembre 1928 à 22 Heures, L'automatique commence pour Paris par la mise en service du premier central téléphonique semi automatique de Carnot. L’abonné compose directement le numéro.
A cette occasion on installe chez les abonnés reliés au téléphone automatique un poste à cadran avec dix ronds permettant de composer des numéros alpha-numériques qui commencent tous par les trois premières lettres du central. Exemple "INV" pour le central "Invalides".
L'abonné muni de son nouveau téléphone à adran, décroche le combiné et après avoir entendu la tonamité compose le numéro de son choix avec le cadran et attend que son correspond décroche ou qu'il entende la tonalité d'occupation si celui ci n'est pas disponible.
L'opératrice n'est occupée par le demandeur que juste le temps suffisant pour enregistrer sur son clavier le numéro demandé, la mise en relation de cet abonné avec l'abonné demandeur se poursuit automatiquement avec des commutateurs tournants que nous décrivons dans la page Rotary.

Une téléphoniste habile pourra assurer jusqu'à 500 communications à l'heure, chiffre double de celui qui est obtenu avec la batterie centrale manuelle.

Enfin le système téléphonique semi-automatique se prête aisément à la transformation en système entièrement automatique.
Dans ce cas, les postes d'abonnés doivent être remplacés par des postes spéciaux, mais le montage du bureau central ne doit subir que des modifications insignifiantes : quelques fils de connexions
à supprimer et le système complètement automatique est réalisé.
On peut même avoir concurremment dans un même bureau
des abonnés semi-automatiques et des abonnés convertis en automatique pur.

Sommaire

Le cadran du téléphone des nouveaux appareils comporte, sur le modèle de celui du Royaume-Uni, l'alphabet complet (sauf le Z) superposé aux chiffres, imprimé sur un disque rotatif (dit système Rotary).
Le 1 étant réservé aux services, les lettres sont distribuées par groupes de trois pour la plupart, selon la répartition suivante :
2 = ABC ;
3 = DEF ;
4 = GHI ;
5 = JKL ;
6 = MN ;
7 = PRS ;
8 = TUV ;
9 = WXY ;
0 = OQ.

À l'initiale, cinq lettres ne seront jamais utilisées (H, Q, U, X et Y) ; trois resteront sous-employées (J à Jasmin et Jussieu ; K à Kellermann et Kléber ; W à Wagram).
Dès 1929, on prend l'habitude d'écrire les numéros de téléphone en faisant ressortir les trois premières lettres de l'indicatif soit en majuscules (le reste étant laissé en minuscules), soit en lettres grasses (et la suite en maigre) : par exemple BALzac 00.01 ou Balzac 00.01.

En 1928, nécessité absolue de procéder à la normalisation de l'impression des Annuaires Officiels des Abonnés aux Réseaux Téléphoniques des Départements en vue des débuts de l'Automatisation. En effet, le rôle du Chiffre Zéro, inexistant dans la Téléphonie Manuelle, devient capital dans la Téléphonie Automatique :
- Dans la Téléphonie Manuelle, nous sommes dans un Plan de numérotage Ouvert, où l'intelligence de l'Opératrice assure la sélection et le routage de l'appel, et que de ce fait, l'abonné ayant le numéro de téléphone n° 8 dans une quelconque ville sera égal à 08, à 0.08 ou à 00.08, par exemple... Donc, la terminologie employée à l'écrit comme à l'oral sera le "8" de telle ville.
- Dans la Téléphonie Automatique, nous sommes dans un Plan de numérotage Fermé, où ce sont des systèmes séquentiels astucieux certes, mais dépourvus de toute intelligence, qui assurent la sélection et le routage de l'appel : le format des numéros doit à ce moment-là être normalisé de manière stricte.
Ainsi, si un abonné ayant le numéro 9 dans un réseau téléphonique automatique à 5 chiffres doit être joint, celui-ci devra être numéroté au cadran d'appel par l'appelant d'un même réseau en composant le 0.00.09. Tout simplement parce que si seul le chiffre 9 était composé au cadran d'appel, le commutateur automatique attendrait en vain les 4 autres chiffres... Et l'appel n'aboutirait jamais.
D'où l'édition de la circulaire de l'Exploitation Téléphonique n° 2430 du 18 octobre 1928 visant à normaliser l'impression dans les Annuaires Officiels des Abonnés aux Réseaux Téléphoniques des Départements (imprimés par l'Imprimerie Nationale) où jusqu'alors est appliquée la coutume de ne pas faire figurer les chiffres zéro devant les numéros de téléphone.

L'automatisation du réseau parisien intra-muros prendra 10 ans.
Quasiment terminée en 1935, elle s'achèvera à Central en 1938, tout abonné de Paris joindra de façon automatique à n'importe quel abonné de Paris ou de province équipé en automatique.

Sommaire

Le tableau suivant recense les centraux téléphoniques de Paris. Il distingue les indicatifs :
- uniquement manuels, avec une capitale initiale grasse et le reste en minuscules maigres - cas de Bergère, Fleurus et Saxe ;
- primitivement manuels puis automatiques (en service avant 1928), avec trois capitales initiales grasses et le reste en minuscules maigres - par exemple ANJou ;
- uniquement automatiques (en service après 1928), tout en capitales avec trois initiales grasses - par exemple SÉBASTOPOL

Central Date Adresse Arrond
issement
En Auto Indicatifs Observations
Anjou 1931
  • 11-15 rue d'Anjou
8 1931
('origine)
  • ANJou
  • OPEra
  • RIChelieu
Archives 1919
  • 63 rue des Archives
  • 106-108 rue du Temple
3 1931
  • ARChives
  • SEBASTOPOL (1957-1961)
  • TURbigo
 
Auteuil 1912
  • 21 rue Jasmin
  • 8-14 rue Henri-Heine
16 1933
  • AUTeuil
  • BAGATELLE
  • JASMIN
  • MIRABEAU
  • TROCADà‰RO
Carnot 1913
  • 23-27 rue Médéric
17 1928
  • CARnot
  • ETOILE
  • GALvani
  • MAC-MAHON
  • MEDERIC (1948-1950)
  • WAGram
Premier central parisien automatique.
Chaudron 1896
  • 22 rue Chaudron
10  
  • BOTzaris
  • COMbat
  • NORd
Transféré en 1927 au central Nord.
Danton 1927
  • 91 boulevard Saint-Michel

5

 

1931
  • DANton
  • MEDICIS
  • ODEON
Diderot 1919
  • 187-189 avenue Daumesnil
12 1929
  • DIDerot
  • DORIAN
  • NATION
Le central Daumesnil se trouve à Vincennes.
Elysées 1912
  • 106-108 rue La Boétie
8 1933
  • ALMA
  • BALZAC
  • à‰LYsées
Gobelins 1896
  • 40 boulevard de Port-Royal
5 1929
  • GLACIERE (1932-1937)
  • GOBelins
  • JUSSIEU
  • KELLERMANN
  • PORT-ROYAL
Ancien central Port-Royal.
Gutenberg 1890
  • 46 bis rue du Louvre
  • 55 rue Jean-Jacques-Rousseau
  • rue Gutenberg
1 1935
  • CENtral
  • GUTenberg
  • LOUvre
L'ancienne rue Gutenberg reliait les rues du Louvre et Jean-Jacques-Rousseau.
Elle fut déclassée en 1891 à  la suite de son annexion par l'administration des Postes.
Ravagé par un incendie, le central est reconstruit en 1908 par René Binet. Mis en service le .
Invalides 1933
  • 3-5 rue Louis-Codet
7 1933
  • INValides
  • SOLFERINO
Laborde 1928
  • 10 rue de Madrid
  • 11 rue d'Edimbourg
8 1928
(origine)
  • EUROPE
  • LABORDE
Littré 1913
  • 37 rue du Cherche-Midi
  • 60-62 boulevard Raspail
6 1933
  • BAC
    (1944-1946)
  • BABYLONE
    (à  partir de 1946)
  • Fleurus (1914-1927)
  • LITtré (remplace Fleurus en 1927)
Ancien central Fleurus.
L'indicatif BAC, mis en service en 1944, est renommé BABylone dès 1946.
Marcadet 1911
  • 266 rue Marcadet
18 1933
  • BATIGNOLLES
  • MARcadet
Ménilmontant 1928
  • 26 rue Sorbier
20 1933
  • MENilmontant
  • OBERKAMPF
  • PYRENNES
  • ROQuette
    (jusqu'à 1962)
L'indicatif Roquette y est rattaché après la fermeture du central éponyme, puis transféré au central Voltaire en .
Montmartre 1932
  • 114 rue Marcadet
18 1932
(origine)
  • CLIGNANCOURT
  • MONTMARTRE
  • ORNANO
Nord 1926
  • 103-107 boulevard de la Villette
19 1931
  • BOLIVAR
  • BOTzaris
  • COMbat
  • NORd
Ancien central Chaudron.
Le central Villette se trouve à  Pantin.
Passy 1908
  • 29-31 rue des Sablons
16 1931
  • COPERNIC (1947-1953)
  • KLEber
  • PASsy
  • POINCARE
Provence 1911
  • 2-12 rue Bergère
  • 15-17 rue du Faubourg-Poissonnière
  • 2 rue du Conservatoire
9 1934
  • Bergère (1912-1926)
  • CAUMARTIN (1933-1937)
  • LAFFITTE
  • PROvence
    (remplace Bergère en 1926)
  • TAItbout
Ancien central Bergère.
Inscrit au titre des monuments historiques en 1999.
Roquette 1893
  • 146-148 rue de la Roquette
11 1933
  • ROQuette
Réaménagé dans les années 1930 par Léon Azéma.
L'indicatif Roquette est transféré au central Ménilmontant, puis rattaché au central Voltaire en .
Ségur 1900
  • 55 avenue de Saxe
7 1933
  • BRETAGNE
    (après 1963)
  • BRETEUIL
    (1962-1963)
  • FONTENOY
  • Saxe (1912-1923)
  • SéGur (remplace Saxe en 1923)
  • SUFFREN
Ancien central Saxe.
L'indicatif Breteuil devient Bretagne en 1963.
Trudaine 1926
  • 20 rue de Navarin
9 1929
  • LAMARTINE
  • PIGALLE
  • TRINITE
  • TRUdaine
Vaugirard 1926
  • 8-10 rue Jobbé-Duval
15 1929
  • BLOMET
  • LECOURBE
  • VAUgirard
  • VICTOR
Voltaire 1957
  • 97 boulevard Richard-Lenoir
  • 58 boulevard Voltaire
11 1957
(origine)
  • ROQuette (après 1962)
  • VOLTAIRE
L'indicatif Roquette, détaché du central Ménilmontant, y est rattaché en .
Wagram 1897
  • 29 rue des Renaudes
17 1930
  • GALvani
  • WAGram
L'ancien central Desrenaudes, renommé Wagram puis transféré au central Carnot, est aujourd'hui détruit. Son nom originel provenait de l'orthographe incorrecte Desrenaudes, rectifiée en 1897 en rue des Renaudes à  la suite de la réclamation du propriétaire éponyme.

Sommaire

Parmi les indicatifs planifiés pour les années 1934-1935, trois projets n'aboutiront pas : Lorette ; Madeleine ; Niel.

Nom d'une rue du 7e arrondissement, Bac - déjà desservi par sa monosyllabie, comme le non-retenu
Niel - évoquait imparfaitement le 6e arrondissement, erreur que corrigera Babylone.
La disparition de Caumartin se justifie sans doute par une méconnaissance orthographique ayant entraîné la composition abusive de Combat.
Pour la même raison, Lorette risquait d'être formulé LAU.
Médéric est victime de la rime avec son aîné Copernic, qui disparaîtra à son tour quelques années plus tard, la confusion s'étant probablement installée...
Par contre, on comprend mal l'abandon d'indicatifs aussi satisfaisants que Glacière ou Sébastopol, voire d'un projet aussi viable que Madeleine (peut-être victime de sa connotation confessionnelle... ou anglophone !).

Pour répondre à l'impératif de notoriété qui guide le choix des indicatifs (voir infra, Un choix limité), plusieurs d'entre eux prennent le nom officiel d'un arrondissement parisien (Louvre ; Élysée(s) ; Opéra ; Gobelins ; Vaugirard ; Passy ; Batignolles(-Monceaux) ; (Butte-)Montmartre ; Ménilmontant - soit près de la moitié) ou d'un quartier (Archives ; Odéon ; Invalides ; (Champs-)Élysées ; Europe ; Roquette ; Auteuil ; Batignolles ; Clignancourt ; Combat - soit un sur huit seulement).

On remarque l'inadéquation géographique de certaines appellations.
Les indicatifs Odéon, Gobelins, Opéra et Batignolles, rattachés à des centraux téléphoniques respectivement situés dans les 5e, 8e et 18e arrondissements, désignent en fait des secteurs voisins : les 6e (Odéon), 13e (Gobelins), 9e (Opéra) et 17e (Batignolles) arrondissements.

Le service du Réveil , 1932, depuis le 1er novembre, est mis en service partout en France le Service du Réveil par téléphone (première expérimentation en France, à Marseille dès Mars 1929) ;
- Le Service du Réveil est initialement accessible par le numéro de téléphone 12 dans les réseaux automatiques,
- Dès Janvier 1936, un dispositif de Réveil Automatique par Téléphone est mis en service dans le Secteur Auteuil de Paris. Le service étant victime de son succès, la nécessité est d'automatiser le dispositif de réveil dans les secteurs les plus demandeurs. Couplé avec l'horloge parlante, le système fait sonner jusqu'au décrochage de l'abonné (durée de la sonnerie limitée à 7 minutes et 30 secondes).
- Le numéro d'accès à ce service devient le 13 à partir du 18 juin 1939 : en effet, il fallait appeler le service des Réclamations au 13 pour obtenir une opératrice, qui remplissait une fiche avec le jour et l'heure souhaités par l'abonné pour être rappelé par une opératrice...
- À partir d'Avril 1971 le service du Réveil à Paris et de la 1ère couronne devient accessible par le 10.13. (cet accès est possible jusqu'en Juillet 1976)
- Le 13 a été utilisé pour le Service du Réveil manuel jusques en Mars 1973.
- En Mars 1973, le Service du Réveil manuel est dissocié du service des Réclamations et devient accessible par le 463.71.11 (en IDF)
- Le 24 janvier 1979, le Service du Réveil devient automatique à Paris pour certains centres téléphoniques. Il est alors accessible en automatique par le 463.71.71.
- Puis, à partir du 17 mars 1983, le Service du Réveil devient accessible par le 688.11.11 (en IDF). En province le Service du Réveil est accessible par le 10.
- À partir du 25 octobre 1985, le Service du Réveil devient accessible par le 36.88 sur tout le territoire.
- Le 16 septembre 1986 à 8H00 du matin, le Service du Réveil devient entièrement et exclusivement automatique pour les commutateurs modernes (Electroniques sauf E10N3 et Semi-Electroniques). Le 36.88 est supprimé pour ces commutateurs. Fini l'opératrice à qui l'on indiquait l'heure à laquelle nous devions être rappelé...
Concernant les commutateurs Crossbar et E10N3, le 36.88 est maintenu jusqu'au 30 décembre 1994. De plus, le numéro d'accès au Service du Réveil pour les Commutateurs Crossbar lorsque l'on veut annuler ou modifier le réveil devient le 72.00.35.47 à partir d'Août 1991.
- Le 30 novembre 1999, le 36.88 est définitivement supprimé, dans les tous les autocommutateurs où il avait dû encore subsister.
- Connu actuellement comme le service Mémo Appel, accessible désormais par le *55*, via son téléphone à Clavier FV, où l'on aboutit sur une machine automatique que l'abonné doit programmer lui-même...

En 1933, l'Horloge Parlante automatique est mise en service le 14 février 1933 dans le réseau téléphonique automatique parisien.

En 1934, dans le but de soulager les opératrices du "Régional manuel" de Paris, des essais d'automatisation complète des communications régionales de toute la Région Parisienne sont tentés par la société Le Matériel Téléphonique (LMT), avec la bénédiction de l'Administration des PTT.
Ainsi, une maquette fonctionnelle permettant à des séries d'abonnés tests disposés dans toute la région est-elle créée et mise en service à cette même période dans Paris par la LMT. Quoique fonctionnelle, la solution proposée par la LMT n'est pas malheureusement pas retenue par l'Administration des PTT, en raison, notamment, de la réduction drastique des crédits affectés au développement du téléphone qui fondent à partir de cette même année comme neige au soleil, en raison des conséquences de la crise économique, financière et bancaire mondiale importée des USA qui finit par plonger l'Europe dans le chaos et la prépare à une nouvelle guerre mondiale.
Le Centre de Transit Paris-Régional envisagé entendait d'une part chapeauter les 4 Centres de Transit Urbains ROTARY 7A1 de la Capitale, d'autre part créer plusieurs Centres de Transit Suburbains tout autour de Paris, qui, sous le contrôle centralisé de Paris-Régional automatique, aurait permis à chaque abonné où qu'il fût installé en Région parisienne, de joindre n'importe quel autre abonné de ladite région par la voie entièrement automatique. La solution clef en mains proposée par la LMT entendait aussi porter l'automatisation dans les campagnes par les Commutateurs de plus petite taille (Centres de Secteurs) de type ROTARY 7D pour les villages, doublés de satellites de 10 ou 20 lignes pour les hameaux les plus isolés ; système alors jugé trop coûteux auquel il sera préféré le système dit automatique rural en 1935.
L'adoption de l'automatique rural en 1935 (qui n'avait d'automatique que le nom) conjuguée aux réductions drastiques des crédits dès la fin 1934 auront raison du Centre de Transit Paris-Régional automatique ROTARY 7A1 et de ce fait anéantira le projet de Régional-Automatique en région parisienne, qui conservera ses opératrices régionales quarante années de plus...

En 1939, le 18 juin, est inauguré le numéro d'appel 12 en tant que service des Renseignements Téléphoniques pour les abonnés reliés au réseau téléphonique automatique. Le premier Centre de Renseignements Téléphoniques est ouvert dans le central Paris-Anjou.
De ce fait, les numéros spéciaux en vigueur dans la circonscription de Paris deviennent à cette période :
10 - Interurbain (manuel),
11 - Régional (manuel),
12 - Renseignements,
13 - Réclamations,
14 - Télégraphe,
17 - Secours-Police (créé en manuel à Paris le 1er avril 1928 - localisé au centre téléphonique Danton - puis Police-Secours dans le courant de l'année 1936.)
18 - utilisé d'abord pour les Réclamations, puis attribué à Paris aux Pompiers à partir de Janvier 1932 ; l'installation des pompiers de Paris sera ensuite transférée le 24 juin 1938 une fois installés dans leur nouvelle caserne de la Porte de Champerret.

À partir du milieu des années 1940, pour soulager la tâche des imprimeurs et typographes, on n'indique plus que les trois premières lettres (suivies, au début, d'un point indiquant l'abréviation) en capitales d'imprimerie (BAL 00.01).
Cette formulation présente l'avantage de correspondre exactement à la combinaison composée sur le cadran.

Dès 1941, Concevoir un Nouveau Plan de Numérotage téléphonique afin de mettre un terme à l’anarchie qui régnait en France.
Ainsi, avant l’importante harmonisation à venir, les villes ou les villages étaient pourvues :
de numéros de téléphone à 1, 2, 3, ou 4 chiffres en réseaux manuels
de numéros de téléphone à 4 ou 5 chiffres pour les réseaux automatiques (par exemple, Orléans 4 chiffres),
de numéros de téléphone à 5 caractères pour Marseille-ville et Lyon,
de numéros de téléphone à 7 caractères pour Paris et la 1ère couronne.
Les numéros étant associés au nom du bureau de raccordement (nom qui était soit le nom d’un village, d’une ville, ou pour les grandes villes, le nom d’un quartier ou lieu-dit). Nous étions auparavant dans un plan de numérotage ouvert, qui s’était construit progressivement depuis la naissance du téléphone qui était alors entièrement manuel.
Du fait du contexte historique dramatique, les travaux sont lents. Ils sont interrompus en 1942 et ne reprendront qu’à la Libération en 1945.

En 1946, le Plan de Numérotage étudié initialement en 1941 entre progressivement en vigueur.
Le type de plan retenu, par obligation technologique en raison de la présence appelée à se généraliser des enregistreurs / traducteurs dans les commutateurs automatiques, devient un plan fermé. C'est-à-dire que le commutateur doit pouvoir « savoir » à l’avance quel nombre de caractères composés au cadran il doit recevoir pour pouvoir analyser le numéro par bloc en léger différé, ainsi que pour « savoir » quand le numéro du correspondant est terminé pour débuter l’établissement d’une communication.
Ce plan présente l’avantage de pouvoir fonctionner à une époque où les commutateurs ne sont pas encore munis de calculateurs électroniques, mais porte l’inconvénient d’être très rigide et compliqué à modifier ultérieurement.

Pour la Région Parisienne, chaque abonné se voit attribuer un numéro de téléphone composé de 7 caractères : 3 lettres rattachées à la ville considérée, ou un lieu-dit, un quartier voire une rue, suivies de 4 chiffres : le chiffre du millier, le chiffre de la centaine, le chiffre de la dizaine et le chiffre de l’unité : c’est le MCDU.
Pour la plupart des villes de province, l'objectif est que chaque abonné se voie attribuer un numéro de téléphone composé de 6 caractères : 2 lettres rattachées à la ville considérée, ou un lieu-dit, un quartier voire une rue, suivies des 4 chiffres MCDU. Pour d'autres, 1 lettre rattachée à la ville considérée, ou un lieu-dit, un quartier voire une rue, suivie des 5 chiffres QMCDU.
Dijon naît en automatique à 6 caractères le 13 décembre 1952 (1 lettre + 5 chiffres), à la mise en service du Commutateur R6N1 : la lettre D suivie du chiffre 2 suivi des 4 chiffres du numéro manuel.
Pour certaines villes, bien que faisant partie d'un réseau automatique, les numéros ne comportent au départ que :
4 chiffres dans le cas de Nancy,
4 chiffres ou 5 chiffres dans le cas de Bordeaux (desservi par le Commutateur STROWGER Palais-Gallien de 12.000 lignes : 4 chiffres pour les 6.000 premiers numéros, 5 chiffres pour les 6.000 numéros suivants).
Bordeaux passe à 6 chiffres le 3 juillet 1955.
5 chiffres dans le cas de Nice ou Toulouse,
Toulouse passe à 6 caractères (2 lettres + 4 chiffres) le 12 mars 1950. (les deux lettres sont CA pour CApitole, puis le 14 avril 1956 sera ajouté MA pour MAtabiau)
5 caractères (1 lettre + 4 chiffres) dans le cas de Marseille et de Lyon dès leur mise en automatique en 1928.
Marseille passe à 6 caractères (2 lettres + 4 chiffres) le 1er janvier 1951 (ou peu avant) en intégrant la deuxième lettre du nom du Commutateur. Exemple Colbert 12.34 devient COlbert 12.34.
Lyon-ville passe à 6 caractères le 26 janvier 1952 (2 lettres + 4 chiffres), en intégrant la deuxième lettre du nom du Commutateur. Exemple Burdeau 12.34 devient BUrdeau 12.34.
Lyon-Banlieue passe à 6 caractères le 26 janvier 1952 (1 lettre + 5 chiffres).
Pour les « Services Spéciaux » existants (le 10 ou le 15 par opératrices manuelles par exemple) ou à venir, il est cependant décidé de créer un plan de numérotage à 2 chiffres, pour tous les numéros téléphoniques commençant par le chiffre 1.

A Paris au fil des ans, certaines appellations disparaissent :
Bac (en service de 1944 à 1946 - devenu Babylone) ;
Caumartin (en service de 1933 à 1937) ;
Copernic (en service de 1947 à 1954) ;
Glacière (en service de 1932 à 1937) ;
Médéric (en service de 1948 à 1950 - un record de brièveté !) ;
Sébastopol (en service de 1957 à 1961).

Sommaire

En banlieue Parisienne
Carte des indicatifs de banlieue.

En proche banlieue (dite zone suburbaine), les indicatifs littéraux apparaissent dès 1928.
Il est frappant de constater qu'à l'origine, leur nom évoque Paris :

- Alésia, à Montrouge - la rue d'Alési
- Flandre, à Aubervilliers - l'avenue de Flandre et le quartier du Pont-de-Flandre ;
- Italie, à Ivry-sur-Seine - l'avenue, la place et la porte d'Italie ;
- Maillot, à Neuilly-sur-Seine - la porte Maillot et la gare de Neuilly - Porte Maillot ;
- Molitor, à Boulogne-Billancourt - la porte et la rue Molitor ;
- Pereire, à Levallois-Perret - le boulevard et la place Pereire ainsi que la gare de Pereire - Levallois ;
- Villette, à Pantin - le boulevard, la porte et le quartier de la Villette.

Le réseau de banlieue est donc conçu comme une extension de celui de la capitale.
Ainsi, la commune de Courbevoie dépend primitivement du central Wagram.
Plusieurs indicatifs du nord de Paris desservent aussi la banlieue voisine (Botzaris, Clignancourt, Combat, Montmartre, Nord). Quelques-uns lui sont même parfois exclusivement rattachés, selon une méthode qui semble fluctuante.

La fin des années 1920 et le début des années 1930 voient disparaître 6 bureaux locaux sur 10, aux éphémères indicatifs éponymes dont le souvenir s'est perdu (Bagneux, Bellevue, Bois-Colombes, Charenton, Clamart, Colombes, Garenne, Gennevilliers, Issy-les-Moulineaux, Ivry, Kremlin, Lilas, Noisy-le-Sec, Pantin, Port-à-l'Anglais, Pré-Saint-Gervais, Puteaux, Romainville, Sèvres, Suresnes, Vanves, Vitry).
Des appellations de 1928, seules quelque 4 sur 10 subsistent (Alésia, Avron, Charlebourg, Clignancourt, Daumesnil, Défense, Entrepôt, Flandre, Gravelle, Grésillons, Italie, Maillot, Molitor, Péreire, Plaine, Tremblay, Val-d'Or).

À partir de 1939, plusieurs villes de grande banlieue (presque toutes situées dans l'ancien département de Seine-et-Oise), dépendant de la zone régionale, bénéficient du système de numérotation littérale et de l'automatique.
Ainsi apparaissent tour à tour, à l'ouest et au sud-ouest de Paris, les centraux :
-
Gambetta, en 1939, desservant Garches, La Celle-Saint-Cloud, Marnes-la-Coquette, Vaucresson et Ville-d'Avray. Le projet initial Lafayette n'a pas abouti (mal choisi à la veille de la Seconde Guerre mondiale, où un opposant au prussien Bismarck aura semblé plus opportun ?) ;
- Versailles, en 1939, desservant Versailles et Le Chesnay ;
- Mansart, en 1940, desservant le vaste périmètre englobant, du nord-ouest au sud-est de Versailles, les communes situées entre Saint-Nom-la-- Bretèche, Élancourt, Toussus-le-Noble et Vélizy-Villacoublay ;

- Malmaison, en 1941, desservant Nanterre et Rueil-Malmaison ;
- Argenteuil, en 1946, desservant Argenteuil, Bezons, Carrières-sur-Seine, Houilles et Sannois ;
- Princesse, en 1951, desservant Chatou, Croissy-sur-Seine, Le Vésinet et Montesson.

Mais la numérotation tout en chiffres sera adoptée dès 1953 pour les nouveaux centraux téléphoniques.
De ce fait, ces six indicatifs n'auront qu'une existence éphémère. Progressivement remplacés par trois chiffres commençant par un 9, ils deviendront successivement :
- 926 en 1956 pour Gambett
- 967 en 1957 pour Malmaison (à Rueil-Malmaison uniquement ; Boileau à Nanterre) ;
- 923 en 1957 pour Mansart ;
- 961 en 1958 pour Argenteuil ;
- 966 en 1958 pour Princesse ;
- 950 en 1959 pour Versailles.

L'automatisation du réseau de la banlieue parisienne prend plus de 15 ans.
À la veille de la Seconde Guerre mondiale, 4 centraux sur 10 sont encore manuels.
Certains continueront pendant plusieurs années à fonctionner en partie manuellement (Charlebourg, Daumesnil, Défense, Molitor, Observatoire, Plaine, Tremblay). Bien que neuf, le central Malmaison ne sera même totalement automatisé qu'en 1946.
L'Occupation ralentit les travaux d'équipement. Si elle voit la mise en service des centraux Malmaison, Mansart, Pompadour et Robinson, elle provoque aussi la destruction d'Aviation. Il faut attendre 1946 pour que toute la circonscription téléphonique de Paris et de sa banlieue soit desservie par l'automatique.

Sommaire

Le tableau suivant recense les centraux téléphoniques de banlieue. Il distingue les indicatifs :
- uniquement manuels, avec une capitale initiale grasse et le reste en minuscules maigres - cas de Malmaison ;
- primitivement manuels puis automatiques, avec trois capitales initiales grasses et le reste en minuscules maigres - par exemple AVRon ;
- uniquement automatiques, tout en capitales avec trois initiales grasses - par exemple ALÉSIA.

Central Date Adresse Commune Automatisation Indicatifs Observations
Alésia 1928
  • 13 rue Camille Pelletan
Montrouge 1928
(dès l'origine)
  • ALESIA
  • PELLETAN
Ancien Bagneux.
Le premier central téléphonique construit en banlieue, et l'un des très rares à  afficher son nom en façade
(avec les centraux Charlebourg, Pereire et Robinson).
Argenteuil 1940
  • 27 rue Antonin-Georges Belin
Argenteuil 1947
(dès l'origine)
  • ARGENTEUIL
Intégré au bureau de poste principal.
En service jusqu'à  1958.
Devient 961.
Aviation ca 1939
1951-1959
  • 96-98 (ex 86) avenue de la Division Leclerc
Le Bourget 1943
(dès l'origine)
  • AVIATION
Intégré au bureau de poste principal.
Le bà¢timent primitif, construit vers 1939, fut détruit pendant la Seconde Guerre mondiale.
Avron ca 1928
  • 94 rue Alexis Pesnon
Montreuil 1936
  • AVRon
Belle-Epine ca 1938
  • 11 avenue Léon Gourdault
  • 9 place du Méréchal Leclerc
Choisy-le-Roi
Juvisy-sur-Orge
1944
  • BELle-à‰pine
Détruit.
Berny ca 1938
  • 32 rue Auguste Mounié
Antony 1944
  • BERny
Intégré au bureau de poste principal.
Boileau ca 1941
  • 90 rue Pierre Brossolette
Rueil-Malmaison 1957
(dès l'origine)
  • BOILEAU
Ancien central Malmaison.
Dessert Nanterre depuis le .
Situé à  Rueil-Malmaison, commune desservie par l'indicatif 967.
Bossuet ca 1964
  • 36 rue de Plaisance
Créteil 1964
(dès l'origine)
  • BOSSUET
Charlebourg ca 1930
  • 72 avenue du Général de Gaulle
La Garenne-Colombes 1943
  • CHArlebourg
  • STADE
Anciens Bois-Colombes, Colombes, Garenne.
L'un des très rares à  afficher son nom en façade
(avec les centraux Alésia, Pereire et Robinson).
Daguerre ca 1960
  • 11 avenue des Rochers
    (parc du Perreux)
Le Perreux-sur-Marne 1960
(dès l'origine)
  • DAGUERRE
Daumesnil ca 1928
  • 3 rue Renon
Vincennes 1938
  • DAUmesnil
  • TOURELLE
Défense ca 1928
  • 14 boulevard Aristide Briand
Courbevoie 1942
  • Dà‰Fense
Intégré au bureau de poste principal.
Entrepôt ca 1928
  • 57 rue de Paris
Charenton-le-Pont 1933
(dès l'origine)
  • ENTREPà”T
Ancien Charenton.
Intégré au bureau de poste principal.
Flandre ca 1927
  • 9 rue du Docteur Pesqué
  • 6-8 rue Achille Domart
Aubervilliers 1937
  • FLAndre
L'inscription en façade indique 1927 - Aubervilliers.
Gambetta 1941
  • ?
Garches 1939
(dès l'origine)
  • GAMBETTA
L'appellation projetée Lafayette n'est pas retenue.
En service à  Garches jusqu'au .
Transféré à  Chaville, 1737 (ex 181) avenue Roger-Salengro Devient 926.
Gravelle ca 1928
  • 36 boulevard Rabelais
Saint-Maur-des-Fossés 1943
  • BUFFON
  • GRAvelle
Grésillons ca 1928
  • 2 rue Ernest Billiet
Asnières-sur-Seine 1938
  • GREsillons
  • REDOUTE
Ancien Gennevilliers.
Italie ca 1928
  • 17 place Marcel Cachin
Ivry-sur-Seine 1933
(dès l'origine)
  • ITALIE
Anciens Ivry, Kremlin, Port-à -l'Anglais, Vitry.
Transféré 71 avenue Georges-Gosnat.
Lavoisier ca 1959
  • 37 rue Jules Ferry
Rosny-sous-Bois 1959
(dès l'origine)
  • LAVOISIER
Longchamp ca 1931
  • 74 rue Carnot
Suresnes 1938
  • LONgchamp
Anciens Puteaux, Suresnes.
Maillot ca 1928
  • 4 rue Louis-Philippe
Neuilly-sur-Seine 1928
(dès l'origine)
  • MAILLOT
  • MERMOZ
  • SABLONS
Malmaison ca 1941
  • 90 rue Pierre Brossolette
Rueil-Malmaison 1946
  • Malmaison
  • MANSART

Abrite aussi le central Mansart.
Le , devient :
  • Boileau à  Nanterre,
  • 967 à  Rueil-Malmaison.
Mansart ca 1940
  • 90 rue Pierre Brossolette
Rueil-Malmaison 1942
(dès l'origine)
  • Malmaison
  • MANSART
Abrité au central Malmaison.
Devient 923 le .
Michelet ca 1933
  • 25 rue Hébert
Clamart 1933
(dès l'origine)
  • MICHELET
  • RENAN
Anciens Clamart, Issy-les-Moulineaux, Vanves.
Molitor ca 1928
  • 38 rue Paul Bert
Boulogne-Billancourt 1939
  • GOUNOD
  • MOLitor
  • VAL-d'Or
Observatoire ca 1934
  • 5 avenue du
Meudon 1936
  • OBServatoire
Anciens Bellevue, Sèvres.
L'inscription en façade indique PTT - 1934.
Pereire ca 1928
  • 43 rue Pierre Brossolette
Levallois-Perret 1946
  • BROSSOLETTE
  • PEReire
L'un des très rares à  afficher son nom en façade (avec les centraux Alésia, Charlebourg et Robinson).
Plaine ca 1928
  • 19 rue des Ursulines
Saint-Denis 1938
  • CHENIER
  • PLAine
Pompadour 1941
ca 1960
  • 2 bis rue Martelet
    (bà¢timent primitif installé, en 1941, au rez-de-chaussée du bureau de poste principal)
Champigny-sur-Marne 1941
(dès l'origine)
  • POMPADOUR
Princesse 1931
  • 27 boulevard Carnot
Le Vésinet 1951
(dès l'origine)
  • PRINCESSE
En service jusqu'à  1958.
Devenu 966.
Rameau ca 1962
  • 22 boulevard Maxime Gorki
Villejuif 1962
(dès l'origine)
  • RAMEAU
Robinson ca 1941
  • 75-77 rue Houdan
Sceaux 1946
  • FLORIAN
  • ROBinson
L'un des très rares à  afficher son nom en façade(avec les centraux Alésia, Charlebourg et Pereire).
Sévigné ca 1959
  • 27 avenue de la République
Bondy 1959
(dès l'origine)
  • Sà‰VIGNà‰
Tremblay ca 1928
  • 48 rue du Général Chanzy
Nogent-sur-Marne 1944
  • TREmblay
Versailles ca 1939
  • 2 impasse des Gendarmes
Versailles 1939
(dès l'origine)
  • VERSAILLES
En service jusqu'à  1959.
Devient 950.
Villette ca 1930
  • 231 avenue Jean Lolive
Pantin 1936
  • VILlette
Anciens Lilas, Noisy-le-Sec, Pantin, Pré-Saint-Gervais, Romainville.


Sommaire

1946 Plan de numérotation en province

Le plan de numérotation téléphonique en France de 1946 a prévu d'utiliser un indicatif littéral en province également.
Dans trois grandes villes, on compose donc les deux premières lettres d'un indicatif (comme en Amérique du Nord), suivies de deux fois deux chiffres. Ainsi :
Burdeau,
Franklin,
Gailleton,
Lalande,
Moncey,
Parmentier,
Terreaux,
Villeurbanne
à Lyon ;
Colbert,
Dragon,
Ferréol
Garibaldi,
Guynemer,
Lycée,
Monte-Cristo,
National,
Prado
à Marseille ;
Capitole,
Garonne,
Languedoc,
Matabiau
à Toulouse.

Pour une raison inconnue, Bordeaux (jadis quatrième ville française la plus peuplée, dépassant Toulouse) n'aura jamais d'indicatifs littéraux.
Cette numérotation devient tout en chiffres en 1957 à Lyon et à Marseille puis en 1959 à Toulouse.
Mais contrairement à Paris, elle a laissé peu de traces dans la mémoire collective.
Dans certains centres urbains de moindre importance, l'indicatif correspond à l'initiale du nom de la ville suivie d'un chiffre. Ainsi :
B 2 et 3 à Brive-la-Gaillarde, de 1953 à 1955 ;
D 0, 2, 4, 5 et 6 à Dijon, de 1952 à 1955 ;
E 2 et 3 à Saint-Étienne, de 1951 à 1956 ;
H 2 et 8 au Havre, de 1951 à 1955 ;
L 1 dans les communes de l'agglomération lyonnaise, de 1951 à 1956 ;
M 2 à Montpellier, de 1951 à 1954 ;

R 1, 5, 6, 8 et 9 à Rouen, de 1949 à 1955.

En 1951, début de l'exploitation Interurbaine Automatique au départ de Paris :
- Les Commutateurs automatiques mis en service à partir de 1945 comportent d'office une chaîne interurbaine automatique de jonctions entrantes et sortantes.
- Les Commutateurs automatiques plus anciens sont progressivement et rétroactivement équipés d'une chaîne interurbaine automatique.
- Après une première expérimentation locale à partir de deux commutateurs téléphoniques d'abonnés de Paris (Ségur ROTARY 7A1 et Suffren ROTARY 7A1, sis dans les mêmes murs) à partir du 5 novembre 1946 entre :
Paris et Lille (joignable de Paris par le préfixe 95 suivi du n°lillois à 5 chiffres),
Paris et Roubaix (joignable de Paris par le préfixe 97 suivi du n°roubaisien à 5 chiffres),
Paris et Fontainebleau (joignable depuis Paris par le préfixe 931 suivi du n°bellifontain à 4 chiffres),
- Après sa mise à l'étude pour généralisation ultérieure à partir du Comité Technique des PTT du 17 décembre 1946,
- Après une exposition s'étant tenue au Palais de la Découverte du 20 mai au 15 octobre 1948, où une maquette expérimentale de Centre Interurbain Automatique installée par les PTT permet de téléphoner par voie entièrement automatique à Lille, Roubaix, Fontainebleau, Lyon et Marseille,
- Après l'extension de l'expérimentation à un autre commutateur de Paris (Littré ROTARY 7A1 - et sa série Babylone "fictive") à partir de l'été 1948 pour joindre Lille, Roubaix et Fontainebleau.
L'exploitation automatique interurbaine est généralisée à tout Paris le 26 mai 1951, à la mise en service du premier centre interurbain automatique de départ spécialisé d'une capacité de 200 circuits .

en 1951, le préfixe interurbain 16 n'existe pas encore. Il ne sera réservé qu'en 1954 et mis en service réel à partir du 18 janvier 1958 à Partir de Paris. Les liaisons sont avant cette date établies au moyen de numéros à 7 chiffres, comme s'il s'agissait tous d'abonnés parisiens.
- L'avantage de cette solution est de permettre rapidement l'ouverture de liaisons interurbaines automatiques au départ de Paris.
- Mais l'inconvénient est de consommer des préfixes à 3 chiffres pour Paris, qui sont limités à un maximum de 150 par les possibilités de mémorisation des traducteurs ROTARY.
- Les deux premières destinations interurbaines de distances régionales ouvertes à l'automatique en câbles multipaires symétriques sont alors :
Paris - Fontainebleau, le 26 mai 1951,
Paris - Rouen, le 23 juin 1951.
- Après la manœuvre au cadran, l'on entend : « Ici l'interurbain automatique. Nous recherchons votre correspondant ». La durée typique d'établissement de la communication prend 15 secondes seulement !
- La première destination interurbaine automatique à très grande distance est Paris - Lyon en câble multipaires symétriques le 1er décembre 1951 à 15H00 (500 km) .
- Lyon-ville est joignable depuis Paris par le préfixe O suivi du n°lyonnais à 2 lettres et 4 chiffres.
- Lyon-banlieue est joignable depuis Paris par le préfixe OL suivi du n°banlieue-Lyon à 5 chiffres.
(nota : vu de Paris, Lyon est obtenue en numérotation à 6 caractères dès le 1er décembre 1951, bien que localement, Lyon ne bascule en numérotation à 6 caractères que le 26 janvier 1952.) .

La seconde destination interurbaine automatique à très grande distance est Paris - Toulouse en câble coaxial le 2 août 1952 (800 km) (joignable depuis Paris par le préfixe 8 suivi du n°toulousain à 2 lettres et 4 chiffres).
- Il faut attendre le 5 janvier 1953 pour que la totalité des abonnés au téléphone de la Circonscription de Paris (incluant la 1ère couronne) puisse téléphoner par voie entièrement automatique vers les villes de Fontainebleau, Rouen, Lyon et Toulouse.
- Les troisièmes et quatrièmes destinations interurbaines automatiques sont Paris - Lille et Paris - Roubaix le 24 avril 1954 (220 km).
- Les limitations de combinaisons possibles dans les traducteurs de Paris et Région Parisienne (150 directions) imposeront en 1954 la réservation de l'indicatif interurbain 16 pour une mise en service réelle à Paris le 18 janvier 1958 (seul numéro spécial alors encore disponible entre le 10 et le 19). C'est ce que l'on appelle le Changement de Chaîne.

Sommaire

1953 Constat d'une méthode inadaptée. Région de Paris

Un choix limité :
Au fur et à mesure de l'augmentation du nombre d'abonnés, il devient nécessaire de créer des centraux téléphoniques, donc d'inventer des indicatifs (leur nombre double entre les années 1930 et 1960).
Or trouver des appellations nouvelles s'avère de plus en plus délicat et finira par devenir impossible.

Les combinaisons pertinentes sont d'autant moins inépuisables que sur le cadran où les lettres se superposent aux 10 chiffres, le Z est alors absent (il s'ajoutera plus tard aux O et Q sur le zéro). Cela exclut des combinaisons aussi satisfaisantes que Mozart ou Zola.

Par ailleurs, un nouvel indicatif doit respecter des règles strictes reposant sur un triple impératif alliant :
- disponibilité, différer nécessairement d'une combinaison chiffrée déjà existante (des trois conditions, c'est la plus essentielle) ;
- intelligibilité,
être aisément prononçable, donc comporter au moins une voyelle ;
- notoriété, être suffisamment connue et facilement mémorisable (cette règle sera de moins en moins observée).

Pour cette dernière raison, un lieu ou un individu aussi indéterminés qu'Église, Musée ou Duval ne peuvent convenir.
Pour la deuxième, Schubert, Scribe ou Strauss n'ont aucune chance.
Pour la première, des indicatifs tels Bastille, Montparnasse ou République ne peuvent voir le jour, respectivement empêchés par Carnot, Montmartre et Pereire. Longue est la liste de ces impossibilités :

Possibilité Empéchée par
ABBesses BABylone
ACAcias BABylone
ALFortville ALEsia
ALIgre CLIgnancourt
ARAgo ARChives
ARCueil ARChives
AUSterlitz AVRon
BAGneux BAGatelle
BAGnolet BAGatelle
BALard BALzac
BARbès CARnot
BAStille CARnot
BEL-Air BElle-Epine
BELleville BElle-Epine
BERcy BERny
BERthier BERny
BESsières BERny
BOIs-Colombes BOIleau
BOIssière BOIleau
BONaparte COMbat
BONdy COMbat
BONne-Nouvelle COMbat
BOSquet BOSsuet
BOUcicaut BOTzaris
BOUlets BOTzaris
BOUrget BOTzaris
BOUrse BOTzaris
BOUvines BOTzaris
BREguet BREtagne
BROchant BROssolette
CAChan BABylone
CAPucines CARnot
CARdinet CARnot
CENsier CENtral
CHAillot CHArlebourg
CHAligny CHArlebourg
CHAmpigny CHArlebourg
CHApelle CHArlebourg
CHArdon-Lagache CHArlebourg
CHArenton CHArlebourg
CHAronne CHArlebourg
CHArras CHArlebourg
CHAteau-d'Eau CHArlebourg
CHAteau-Rouge CHArlebourg
CHAtelet CHArlebourg
CHAtillon CHArlebourg
CHEmin-Vert CHEnier
CHEvaleret CHEnier
CLEmenceau ALEsia
CLIchy CLIgnancourt
COLombes BOLivar
COMmerce COMbat
CONcorde (combinaison que la convenance prohibait) COMbat
CONvention (combinaison que la convenance prohibait) COMbat
CORvisart BOSsuet
COUrbevoie BOTzaris
COUrcelles BOTzaris
COUrneuve BOTzaris
COUronnes BOTzaris
CREteil BREteuil
CROulebarbe BROssolette
DAUbenton DAUmesnil
DAUphine DAUmesnil
DAVout DAUmesnil
DIDot DIDerot
DUPleix EURope
DURoc EURope
ELZévir ELYzées
FAIdherbe DAGuerre
FONtenay-sous-Bois FONtenoy
GOUtte-d'Or GOUnod
GOUvion-Saint-Cyr GOUnod
GREnelle GREsillons
HOTel de Ville GOUnod
JACob LABorde
JAUrès LAVoisier
JAVel LAVoisier
JOUrdain LOUvre
JOUrdan LOUvre
LAFayette LAFfitte
LAMarck LAMartine
LANnes LAMartine
LAUmière LAVoisier
LONdres LONgchamp
LOUrmel LOUvre
MABillon MAC-Mahon
MACdonald MAC-Mahon
MAGenta MAIllot
MAIne MAIllot
MAIson-Blanche MAIllot
MAIsons-Alfort MAIllot
MARéchers MARcadet
MARceau MARcadet
MARigny MARcadet
MARivaux MARcadet
MARtyrs MARcadet
MASéna MARcadet
MAUbert NATion
MIChel-Ange MIChelet
MIRomesnil MIRabeau
MONceau MONtmartre
MONge MONtmartre
MONnaie MONtmartre
MONtaigne MONtmartre
MONtgallet MONtmartre
MONtorgueil MONtmartre
MONtparnasse MONtmartre
MONtreuil MONtmartre
MONtrouge MONtmartre
MONtsouris MONtmartre
MORland NORd
MORtier NORd
NAVarin NATion
ORDener OPEra
PANthéon RAMeau
PANtin RAMeau
PARadis PASsy
PARmentier PASsy
PASteur PASsy
PELleport PELletan
PERe-Lachaise PEReire
PERnety PEReire
PHIlippe-Auguste PIGalle
PICpus RIChelieu
PLAisance PLAine
POIssonnière POIncaré
POIssonniers POIncaré
POLiveau SOLférino
POMpe POMpadour
PONiatowski POMpadour
PONt-Neuf POMpadour
POPincourt PORt-Royal
PYRamides PYRénées
RAMbuteau RAMeau
RANelagh RAMeau
RAPée PASsy
RAPp PASsy
RASpail PASsy
RENnes RENan
REPublique PEReire
REUilly SEVigné
RIChard-Lenoir RIChelieu
ROChechouart ROBinson
ROMainville POMpadour
ROMe POMpadour
SENtier RENan
SERurier PEReire
SEVres SEVigné
SORbonne PORt-Royal
STAins STAde
STAlingrad STAde
SUChet STAde
TILsitt VILlette
TOLbiac VOLtaire
TOUrnelle(s) TOUrelle
TURenne TURbigo
VAL-de-Gräce VAL-d'Or
VAVin VAUgirard
VICtoires VICtor
VICtor-Hugo VICtor
VICtoria VICtor
VILlejuif VILlette
VILlemomble VILlette
VILletaneuse VILlette
VILliers VILlette
VOLontaires VOLtaire
VOLta VOLtaire
VOUilläc TOUrelle

Sommaire

En banlieue, maints indicatifs portent des noms de lieux parisiens, ce qui rend leur localisation problématique.
Outre les indicatifs initialement mis en service, conçus comme une extension du réseau de la capitale, 23 appellations - soit près de la moitié - peuvent prêter à confusion :
Boileau, à Nanterre, avec la rue Boileau (16e arrondissement) ;
Bossuet, à Créteil, avec la rue Bossuet (10e arrondissement) ;
Brossolette, à Levallois-Perret, avec la rue Pierre-Brossolette (5e arrondissement) ;
Buffon, à Saint-Maur-des-Fossés, avec la rue Buffon (5e arrondissement) ;
Chénier, à Saint-Denis, avec la rue Chénier (2e arrondissement) ;
Daguerre, à Bry-sur-Marne, avec la rue Daguerre (14e arrondissement) ;
Daumesnil, à Vincennes, avec l'avenue et la place Daumesnil (12e arrondissement) ;
Entrepôt, à Charenton-le-Pont, avec le nom officiel - quoique rarement employé - du 10e arrondissement ;
Florian, à Sceaux, avec la rue Florian (20e arrondissement) ;
Gambetta, à Garches, Ville d'Avray et environs, avec l'avenue et la place Gambetta (20e arrondissement) ;
Gounod, à Boulogne-Billancourt, avec la rue Gounod (17e arrondissement) ;
Lavoisier, à Rosny-sous-Bois, avec la rue Lavoisier (8e arrondissement) ;
Mansart, au-delà de Versailles, avec la rue Mansart (9e arrondissement) ;
Mermoz, à Neuilly-sur-Seine, avec la rue Jean-Mermoz (8e arrondissement) ;
Michelet, à Clamart et Issy-les-Moulineaux, avec la rue Michelet (6e arrondissement) ;
Observatoire, à Meudon et Sèvres, avec l'avenue de l'Observatoire (5e, 6e et 14e arrondissements) et le nom officiel - quoique rarement employé - du 14e arrondissement ;
Pelletan, à Montrouge, avec la rue Eugène-Pelletan (14e arrondissement) ;
Princesse, au Vésinet, avec la rue Princesse (6e arrondissement) ;
Rameau, à Villejuif, avec la rue Rameau (2e arrondissement) ;
Renan, à Clamart et Issy-les-Moulineaux, avec la rue ou l'avenue Ernest-Renan (15e arrondissement) ;
Sablons, à Neuilly-sur-Seine, avec la Porte des Sablons (16e arrondissement) ;
Sévigné, à Bondy, avec la rue de Sévigné (3e et 4e arrondissements) ;
Tourelle, à Vincennes, avec la rue des Tourelles (20e arrondissement), où se trouve la piscine homonyme - l'une des rares du Paris d'alors.

Seuls 18 indicatifs - un peu plus du tiers - répondent à l'impératif de notoriété, bien qu'avec quelques réserves :
Argenteuil (malgré une possible confusion avec la rue d'Argenteuil dans le 1er arrondissement) ;
Aviation (au Bourget, malgré une possible confusion avec l'aéroport d'Orly) ;
Belle-Épine ;
Berny ;
Charlebourg ;
Défense ;
Gravelle ;
Grésillons ;
Longchamp ;
Malmaison ;
Plaine ;
Pompadour ;
Redoute ;
Robinson ;
Stade (à Colombes, malgré une possible confusion avec le stade Charléty dans le 13e arrondissement) ;
Tremblay ;
Val-d'Or ;
Versailles (malgré une possible confusion avec l'avenue de Versailles dans le 16e arrondissement ou la porte de Versailles dans le 15e arrondissement).

Les derniers centraux mis en service n'évoquent plus du tout leur emplacement.
Si Étoile, Invalides, Louvre ou Opéra parlent même aux provinciaux et jusqu'aux étrangers, il faut par contre être un Parisien averti pour savoir où aboutit un appel vers Boileau (Nanterre), Gounod (Boulogne-Billancourt), Lavoisier (Rosny-sous-Bois) ou Redoute (Asnières)…

À terme, le système ne peut donc que déboucher sur une saturation (accélérée par la proscription du 1, la sous-utilisation des lettres W, X, Y et l'absence du Z), alors que les chiffres offrent des possibilités quasi-illimitées.

Du point de vue fonctionnel, plusieurs inconvénients liés aux indicatifs littéraux sont dénoncés depuis longtemps.
Des confusions visuellesModifier

L'incertitude orthographique provoque maintes confusions. L'exemple le plus célèbre est Pereire : nombre d'abonnés composent PEI, perdent une taxe téléphonique et dérangent un correspondant de Ségur. Les erreurs sont telles qu'on doit insérer des mises en garde dans l'annuaire.
Dans les années 1930, la confusion graphique a déjà causé la disparition de Caumartin (COM aboutissant à Combat) et l'abandon prématuré de Lorette (par crainte d'une composition en LAU).
Mais elle se reproduit régulièrement avec Kléber (CLÉ menant à Alésia) et Daumesnil (DOM conduisant à Fontenoy).
La méprise va même jusqu'à la cocasserie de cet étranger qui tente, un jour, d'obtenir Kellermann en composant désespérément l'inexistante combinaison QUAi l'Hermann !

Malheur aux dyslexiques ! L'interversion des lettres est garantie entre des indicatifs comme :
BALzac et LABorde ;
BERny et BREtagne ;
BOLivar et BLOmet ;
KELlermann et KLEber ;
LAVoisier et VAL-d'Or ;
MARcadet et RAMeau ;
MERmoz et RENan ;
MOLitor et LONgchamp ;
NORd et ORNano ;
PORt-Royal et PROvence ;
TRUdaine et TURbigo...

Que dire de la perplexité qui s'instaure quand les noms de centraux ne sont plus imprimés que sous la forme tronquée de leurs trois premières lettres ?
Le travestissement est alors aisé de :
Clignancourt en Clichy ;
Poincaré en Poissy ;
Robinson en Robespierre...

Quant aux aveugles, ils doivent avoir mémorisé la correspondance des lettres et des chiffres. Un cadran uniquement chiffré leur épargnerait cette difficulté.

Des pièges phonétiques.
Les rimes peuvent piéger les esprits.
Copernic et Médéric en font les frais au début des années 1950. Le problème se renouvelle en 1963 avec Breteuil : trop de personnes le confondant avec Auteuil (connu de tous vu son ancienneté), il est hâtivement rebaptisé Bretagne au bout de six mois. Toutefois, leur paronymie ne semble pas avoir affecté les indicatifs Dorian et Florian.

Pour diverses raisons liées à la phonétique (C suivi d'un H et produisant le son CH ; diphtongue ; nasalisation ; L mouillé ; T prononcé S), certains indicatifs se prononcent différemment selon que leur nom est énoncé en entier ou limité à ses trois lettres initiales :
Archives (lu comme arc) ;
Etoile (lu comme étonner) ;
Flandre (lu comme flacon) ;
Maillot (lu comme maison) ;
Michelet (lu comme mica) ;
Nation (lu comme natte) ;
Plaine (lu comme plat) ;
Poincaré (lu comme poire, d'où son fréquent déchiffrement comme Poissy) ;
Richelieu (lu comme rictus) ;
Tremblay (lu comme tréteau).

Des incompatibités internationale. Le cadran téléphonique français diffère de l'américain. Ce dernier associe au 6 les lettres MNO et le chiffre zéro et, ignorant le Q, réserve le zéro aux services (operator).
Ainsi, une opératrice new-yorkaise ne peut appeler Bolivar, Nord, Observatoire... et encore moins Roquette ; pire, pour elle Alma et Blomet sont confondus !
En retour, sa collègue parisienne est incapable de joindre, entre autres, HOllywood à Los Angeles, ORegon à New-York, JOhnson à Washington, OLympia à Montréal ou MOhawk à Toronto… Ces incompatibilités entravent les relations internationales.

Une connotation affective. Certaines connotations peuvent déplaire au public.
L'attribution d'un équivoque Gravelle, d'un grivois Bagatelle ou Pigalle, d'un populaire Batignolles ou d'un industriel Entrepôt mécontente (parfois jusqu'à la réclamation) des abonnés comme il faut, que de simples chiffres n'auraient pas rebutés. À l'inverse, on ne peut satisfaire un riverain des Buttes-Chaumont qui, désirant un numéro de téléphone commençant par Auteuil ou Elysées, doit se contenter d'un moins prestigieux Botzaris ou Combat.
En outre, le marquage social du numéro de téléphone peut être perçu comme inopportun.
Un abonné de Marcadet n'appartient pas au même monde qu'un correspondant de Passy… mais ne souhaite pas forcément l'afficher :

« Faisons intervenir ici le téléphone. L'adresse situe exactement le domicile de l'individu, mais le bureau téléphonique, plus collectif, est aussi plus évocateur, en ce sens qu'il range l'abonné dans une sorte de famille locale, dans quelque subtil climat social et mondain.... Je pense que le baron de Charlus devait être à Invalides et Swann à Danton, mais je vois d'ici tel jeune snob d'Abel Hermant mourant de confusion à la seule idée de devoir annoncer Roquette ou Dorian. Il est donc important d'avoir un bon numéro de téléphone. »
(André Siegfried, Géographie humoristique de Paris, Paris, La Passerelle, 1951, p. 22-23).

Sommaire

En 1953 il est décidé d'arrêter l'emploi de lettres pour la numérotation, sauf pour la région parisienne qui conservera cette particularité jusqu'au 1er octobre 1963.

1955 Plan de numérotation national

Lors de l'établissement des liaisons interurbaines automatisées, principalement au départ de Paris, la numérotation à sept caractères montre ses limites. Dès 1957, compte tenu des nécessités de l'acheminement des communications, il apparaît impossible de numéroter l'ensemble des abonnés français avec un système à 7 caractères. De plus, il s'avère nécessaire de limiter autant que possible les manœuvres du cadran téléphonique par les abonnés.

Un plan de numérotation pour les abonnés français est établi en 1955, avec pour principes
1 - Des numéros régionaux à 6 caractères, dont les deux premiers sont caractéristiques du centre ou du groupement de rattachement.
Le principe est de permettre à tous les abonnés d'une certaine zone régionale de s'appeler entre eux en ne composant que ces 6 caractères.
Ces zones correspondent non pas à une même région administrative mais à des zones d'exploitation téléphonique car la majeure partie du trafic concerne le département d'origine et les départements limitrophes, qu'ils appartiennent ou non à la même région administrative ;

2 - La détermination d'indicatifs caractérisant les zones régionales de numérotage à 6 caractères (en raison du nombre de ses abonnés, la Région parisienne conserve la numérotation à 7 caractères de la zone automatique de Paris : 3 lettres et 4 chiffres pour les abonnés du département de la Seine, 7 chiffres - dont le premier sera toujours un 9 - pour les abonnés des départements suburbains). Cela nécessite la création d'indicatifs départementaux en raison du chevauchement de ces zones. La différence entre 6 et 7 caractères évite le chevauchement entre la zone régionale de Paris et les autres. Mais ces dernières, construites autour de chaque département, se chevauchent nécessairement.

Chaque abonné possède un numéro national à 8 caractères comportant l'indicatif départemental à 2 chiffres (sauf en région parisienne, avec pour indicatif commun 1) puis le numéro régional à 6 chiffres (7 en région parisienne).
En 1955, la France est désormais découpée en 80 Zones Régionales de Numérotage.
- 79 zones avec un format de numéros régionaux à 6 chiffres (indicatif interurbain AB à 2 chiffres) ,
- 1 zone avec un format de numéros régionaux à 7 chiffres (indicatif interurbain A à 1 chiffre) , en l'occurrence Paris et la Région de Paris.

L'annuaire téléphonique fournit la liste des indicatifs départementaux à utiliser pour toutes les relations automatiques interurbaines à grande distance. Ainsi, pour obtenir le secrétariat d'État aux PTT (SÉGur 16 40), un abonné de province doit composer le 1 6 ~ 1 S E G 1 6 4 0.

Pour les relations interdépartementales, l'abonné demandeur doit composer 10 chiffres :

l'indicatif d'interurbain automatique 15 ou 16 (selon le département appelé) ;
après l'audition d'une tonalité, le numéro national, c'est-à-dire :
- les 2 chiffres de l'indicatif du département ;
- les 6 chiffres du destinataire.

Paris 18 janvier 1958 Le CIAD (Centre Interurbain Automatique de Départ ) réalisé en matériel ROTARY 7B1 est mis en service à Paris - Bonne Nouvelle (900 circuits de départ initialement, étendu jusqu'à 3300 circuits). avec mise en utilisation du préfixe téléphonique interurbain dédié 16.
Les 17 premières liaisons ouvertes par le CIAD de Paris vers la Province dès l'année 1958 :
Paris - Bordeaux, le 18 janvier 1958.
Paris - Maubeuge, le 22 février 1958.
Paris - Reims, le 15 mars 1958.
Paris - Beauvais, le 22 mars 1958.
Paris - Le Havre, le 12 avril 1958.
Paris - Poitiers, le 26 avril 1958.
Paris - Dijon, le 10 mai 1958.
Paris - Cambrai, le 17 mai 1958.
Paris - Le Mans, le 31 mai 1958.
Paris - Strasbourg, le 14 juin 1958.
Paris - Grenoble, le 28 juin 1958.
Paris - Avignon, le 5 juillet 1958.
Paris - Boulogne-sur-Mer, le 4 octobre 1958.
Paris - Mulhouse, le 18 octobre 1958.
Paris - Valenciennes, le 8 novembre 1958.
Paris - Marseille, le 29 novembre 1958.
Paris - Metz, le 13 décembre 1958.

Les premières villes pouvant appeler Paris par voie entièrement automatique sont (liste complète jusqu'en 1958 inclus) :
Lille, le 1er avril 1954,
Montpellier, le 25 avril 1954,
Fontainebleau, le 21 décembre 1954,
Strasbourg, le 21 mars 1955,
Nice, le 8 juillet 1955,
Melun, le 23 juillet 1955,
Rouen, le 17 août 1955,
Beauvais, le 31 mars 1956,
Meaux, le 7 avril 1956,
Bordeaux, le 9 juin 1956,
Tourcoing et Roubaix, le 24 juin 1956,
Cambrai, le 6 octobre 1956,
La Rochelle, le 17 mai 1957,
Maubeuge, le 23 juin 1957,
Reims, le 29 juin 1957,
Le Mans, le 6 juillet 1957,
Saint-Quentin-dans l'Aisne, le 2 août 1957,
Limoges, 22 août 1957,
Metz, le 24 janvier 1958,
Avignon, le 7 mars 1958,
Poitiers, le 22 mars 1958,
Marseille, le 19 avril 1958,
Toulouse, le 3 mai 1958,
Cambrai, le 17 mai 1958,
Lyon, le 21 juin 1958,
Boulogne-sur-Mer, le 29 juin 1958,
Troyes, le 5 juillet 1958,
Mulhouse, le 25 juillet 1958,
Grenoble, le 13 septembre 1958,
Nancy, le 12 octobre 1958,
Valenciennes, le 8 novembre 1958,
Orléans, le 13 décembre 1958,
Nevers, le 22 décembre 1958.

Le préfixe interurbain 16, mis en service à partir du 18 janvier 1958 à Paris, perdurera jusqu’au 18 octobre 1996.
Le préfixe interurbain 16, en Province a commencé à être utilisé le 1er novembre 1956 (dans le Sens Borbeaux - Toulouse).


Plan des indicatifs interurbains AB en vigueur peu après 1955.

Dès 1959, cette numérotation à 10 caractères est déjà utilisée en automatique dans les grands centres de province : Bordeaux, Le Mans, Lille, Montpellier, Nice, Paris, Rouen et Strasbourg.

Le 10 permet d'obtenir le service manuel interurbain2.
Vers l'étranger, l'indicatif est le 19 avec attente de tonalité. Pour les pays où l'appel automatique n'est pas possible, l'usager compose le 19 33 (indicatif international de la France) et demande la communication à un opérateur des PTT.

Le tableau ci-dessous donne la liste des 149 indicatifs littéraux en service dans la circonscription de Paris de 1912 à octobre 1963

Indicatif Numéro Origine du nom Mise en
service
Sup
pression
Nom
du central
Emplacement
du central
ALEsia (01 4) 253 Géographique : cité gauloise - siège d'Alésia
, rue d'Alésia
1928 Alésia 92000 - Montrouge
13 rue Camille Pelletan
ALMa (01 4) 256 Géographique : fleuve d'Ukraine - bataille de l'Alma, en 1854
, palais de l'Alma et Pont de l'Alma
1959
(01/05)
Elysées 75008 - 8e ar. de Paris
106-108 rue La Boétie
ANJou (01 4) 265 Géographique : ancienne province française - Anjou
, rue d'Anjou (primitivement rue des Morfondus), ainsi renommée, vers 1672, en l'honneur d'Henri de Valois, duc d'Anjou, futur Henri III (1551-1589)
1927 Anjou 75008 - 8e ar. de Paris
11 à  15 rue d'Anjou
ARChives (01 4) 272 Géographique : monument - Archives nationales (France)
, rue des Archives et quartier des Archives
1912
(01/10)
Archives 75003 - 3e ar. de Paris
63 rue des Archives
106-108 rue du Temple
ARGenteuil 274
devenu
(01 3) 961
Géographique : commune d'îe-de-France - Argenteuil 1947 1958 Argenteuil 95000 - Argenteuil
27 rue Antonin-Georges Belin
(bureau de poste principal)
AUTeuil (01 4) 288 Géographique : commune annexée par Paris en 1860 - quartier dAuteuil
, porte d'Auteuil, rue d'Auteuil et ligne d'Auteuil
1917
(XX/06)
Auteuil 75016 - 16e ar. de Paris
21 rue Jasmin
8 à  14 rue Henri-Heine
AVIation (01 4) 284 Géographique : monument - aéroport de Paris-Le Bourget 1939 Aviation 93000 - Le Bourget
86 avenue de la Division Leclerc
(bureau de poste principal
(le central semble transféré à  Dugny - Aéroport de Paris-Le Bourget)
indicatif redéployé sur le 6e ar. de Paris
AVRon (01 4) 287 Géographique : lieu-dit - plateau d'Avron 1928 Avron 93000 - Montreuil
94 rue Alexis Pesnon
BABylone
(ex BAC)
(01 4) 222 Géographique :
- cité mésopotamienne - Babylone
, rue de Babylone
1946 Littré 75006 - 6e ar. de Paris
37 rue du Cherche-Midi
60-62 boulevard Raspail
BAC
(devenu BABylone)
222 Géographique :
- lieu-dit provenant du bac qui traversait la Seine, chargé de pierres pour construire le palais des Tuileries (vers 1550)
, rue du Bac
1944 1946 Littré 75006 - 6e ar. de Paris
37 rue du Cherche-Midi
60-62 boulevard Raspail
BAGatelle (01 4) 224 Géographique : lieu-dit - parc de Bagatelle, au Bois de Boulogne 1956
inauguré
en 1959
(25/04)
Auteuil 75016 - 16e ar. de Paris
21 rue Jasmin
8 à  14 rue Henri-Heine
Bagneux Géographique : commune d'îe-de-France - Bagneux 1928 1930 Bagneux 92000 - Bagneux
(bureau de poste principal)
BALzac (01 4) 225 Historique : homme de lettres français romancier - Honoré de Balzac (1799-1850)
, rue Balzac
1932 Elysées 75008 - 8e ar. de Paris
106-108 rue La Boétie
BATignolles (01 4) 228 Géographique : commune annexée par Paris en 1860 - Batignolles-Monceau
, rue des Batignolles et quartier des Batignolles
nom officiel (Batignolles-Monceaux) du 17e ar. de Paris
1951
(interruption
de 1957
à  1959)
1960
(19/03)
Marcadet 75018 - 18e ar. de Paris
266 rue Marcadet
BELle-Epine (01 4) 235 Géographique : lieu-dit - carrefour de la Belle Epine, à  Thiais le centre commercial Belle Epine y a été inauguré en . 1938 Belle-Epine 94000 - Choisy-le-Roi
11 avenue Léon Gourdault
(détruit)
Bellevue Géographique : quartier d'une commune d'îe-de-France - Meudon 1928 1934 Bellevue 92000 - Meudon
(bureau de poste principal)
Bergère Historique : propriétaire - Guillaume Berger (16e asiècle)
, rue Bergère
1912
(01/10)
1926 Provence 75009 - 9e ar. de Paris
2 à  10 rue Bergère
15-17 rue du Faubourg-Poissonnière
BERny (01 4) 237 Géographique : lieu-dit - carrefour de la Croix de Berny, près de l'ancien Chà¢teau de Berny 1938 Berny 92000 - Antony
32 rue Auguste Mounié
(bureau de poste principal)
BLOmet (01 4) 250 Géographique : lieu-dit - rue Blomet 1956
(17/11)
Vaugirard 75015 - 15e ar. de Paris
8-10 rue Jobbé-Duval
BOIleau (01 4) 204 Historique : homme de lettres français poète - Nicolas Boileau (1636-1711)
, rue Boileau, à  Rueil-Malmaison
1957
(26/04)
Boileau 92000 - Rueil-Malmaison
90 rue Pierre Brossolette
Bois-Colombes Géographique : commune d'îe-de-France - Bois-Colombes 1928 1930 Bois-Colombes 92000 - Bois-Colombes
(bureau de poste principal)
BOLivar (01 4) 205 Historique : homme politique vénézuélien - Simon Bolivar (1783-1830)
, avenue Simon-Bolivar
1951 Nord 75019 - 10e ar. de Paris
103 à  107 boulevard de la Villette
BOSsuet (01 4) 207 Historique : homme de lettres français prédicateur - Jacques-Bénigne Bossuet (1627-1704)
, allée Bossuet, à  Chennevières-sur-Marne
1964
(XX/05)
Bossuet 94000 - Créteil
36 rue de Plaisance
BOTzaris (01 4) 208 Historique : homme politique grec - Markos Botzaris (ca 1788-1823)
, rue Botzaris
1927 Nord 75019 - 19e ar. de Paris
103 à  107 boulevard de la Villette
BREtagne (01 4) 273 Géographique : ancienne province française - Bretagne
, allusion au proche quartier du Montparnasse, traditionnel fief breton de Paris avenue de Breteuil
1962
(08/12)
Ségur 75007 - 7e ar. de Paris
55 avenue de Saxe
BROssolette (01 4) 270 Historique : homme politique français (résistant) - Pierre Brossolette (1903-1944)
, rue Pierre Brossolette, à  Levallois-Perret
1960
(05/03)
Pereire 92000 - Levallois-Perret
43 rue Pierre Brossolette
BUFfon (01 4) 283 Historique : scientifique français naturaliste et biologiste - Georges-Louis Leclerc de Buffon (1707-1788)
, rue de Buffon, à  Saint-Maur-des-Fossés
1961
(26/06)
Gravelle 94000 - Saint-Maur-des-Fossés
36 boulevard Rabelais
CARnot (01 4) 227 Historique : militaire français - Lazare Nicolas Marguerite Carnot (1753-1823)
, avenue Carnot (Paris)
1926 Carnot 75017 - 17e ar. de Paris
23 à  27 rue Médéric
CAUmartin 228 Historique : homme politique français - Antoine-Louis Lefebvre de Caumartin (1725-1803)
, rue de Caumartin
1933 1937 Provence 75009 - 9e ar. de Paris
2 à  10 rue Bergère
15-17 rue du Faubourg-Poissonnière
CENtral (01 4) 236 Analogique : centre de Paris
seul indicatif ne portant pas le nom d'un lieu ou d'une personne
1912
(01/10)
Gutenberg 75001 - 1er ar. de Paris
46 bis rue du Louvre
55 rue Jean-Jacques-Rousseau
Charenton Géographique : commune d'îe-de-France - Charenton-le-Pont ? 1928 Charenton 92000 - Charenton-le-Pont
(bureau de poste principal)
CHArlebourg (01 4) 242 Géographique ou historique : lieu-dit - marché de Charlebourg, sur la place de Belgique (La Garenne-Colombes)
, avenue de Charlebourg, à  La Garenne-Colombes
Un séjour du futur Charles II d'Angleterre, réfugié en France durant la décennie 1650 lors du protectorat de Cromwell, aurait donné son nom au lieu.
1930 Charlebourg 92000 - La Garenne-Colombes
72 avenue du Général de Gaulle
CHEnier (01 4) 243 Historique : homme de lettres français poète - André Chénier (1762-1794)
, rue André Chénier, à  Epinay-sur-Seine
1964
(21/01)
Plaine 93000 - Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)
19 rue des Ursulines
Clamart Géographique : commune d'îe-de-France - Clamart 1928 1933 Clamart 92000 - Clamart
(bureau de poste principal)
CLIgnancourt (01 4) 254 Géographique : lieu-dit - porte de Clignancourt, rue de Clignancourt et quartier de Clignancourt 1928 Montmartre 75018 - 18e ar. de Paris
114 rue Marcadet
Colombes Géographique : commune d'îe-de-France - Colombes 1928 1930 Colombes 92000 - Colombes
(bureau de poste principal)
COMbat (01 4) 206 Géographique : lieu-dit - ancienne place du Combat (devenue place du Colonel-Fabien) et quartier du Combat 1922
(XX/11)
Nord 75019 - 19e ar. de Paris
103 à  107 boulevard de la Villette
COPernic 207 Historique : scientifique polonais - Nicolas Copernic (1473-1543)
, rue Copernic
1947 1954 Passy 75016 - 16e ar. de Paris
29-31 rue des Sablons
DAGuerre (01 4) 324 Historique : scientifique français chimiste - Louis Daguerre (1787-1851)
, place et rue Daguerre, à  Bry-sur-Marne
1960
(20/02)
Daguerre 94000 - Le Perreux-sur-Marne
11 avenue des Rochers
DANton (01 4) 326 Historique : homme politique français - Georges Jacques Danton (1759-1794)
, rue Danton
1927 Danton 75005 - 5e ar. de Paris
91 boulevard Saint-Michel
DAUmesnil (01 4) 328 Historique : militaire français - Pierre Daumesnil (1776-1832)
, avenue Daumesnil (à  Saint-Mandé) et Lac Daumesnil (au Bois de Vincennes)
1928 Daumesnil 94000 - Vincennes
3 rue Renon
DEFense (01 4) 333 Historique : la défense de Paris en 1870 contre les troupes prussiennes
, lieu-dit rond-point de la Défense, à  Courbevoie, o๠fut élevé en 1883 un groupe sculpté commémoratif, d'ou le nom donné ultérieurement au quartier de La Défense
1928 Défense 92000 - Courbevoie
14 boulevard Aristide Briand
(bureau de poste principal)
DIDerot (01 4) 343 Historique : homme de lettres français philosophe - Denis Diderot (1713-1784)
, boulevard Diderot
1922
(19/02)
Diderot 75012 - 12e ar. de Paris
187-189 avenue Daumesnil
DORian (01 4) 307 Historique : homme politique français - Pierre-Frédéric Dorian (1814-1873)
, avenue Dorian
1932 Diderot 75012 - 12e ar. de Paris
187-189 avenue Daumesnil
ELYsées (01 4) 359 Géographique : lieu-dit - avenue des Champs-Elysées et quartier des Champs-Elysées
nom officiel du 8e ar. de Paris, qui s'écrit toutefois sans S final
aucun rapport avec le Palais de l'Elysée (voir note 7)
1918
(20/02)
Elysées 75008 - 8e ar. de Paris
106-108 rue La Boétie
ENTrepà´t (01 4) 368 Géographique : lieu-dit - rue de l'Entrepà´t, à  Charenton-le-Pont 1928 Entrepà´t 94000 - Charenton-le-Pont
57 rue de Paris
(bureau de poste principal)
ETOile (01 4) 380 Géographique : lieu-dit - place de l'Etoile, devenue place Charles-de-Gaulle 1931 Carnot 75017 - 17e ar. de Paris
23 à  27 rue Médéric
EURope (01 4) 387 Géographique : continent - Europe
, place de l'Europe (Paris) et quartier de l'Europe
1929 Laborde 75008 - 8e ar. de Paris
10 rue de Madrid
11 rue d'Edimbourg
FLAndre (01 4) 352 Géographique : région française - Flandre française
, avenue de Flandre et quartier du Pont-de-Flandre
1928 Flandre 93000 - Aubervilliers
9 rue du Docteur Pesqué
6-8 rue Achille Domart
Fleurus Géographique : ville de Belgique - bataille de Fleurus en 1794
, rue de Fleurus
1914 1927 Littré 75006 - 6e ar. de Paris
37 rue du Cherche-Midi
60-62 boulevard Raspail
FLOrian (01 4) 350 Historique : homme de lettres français poète - Jean-Pierre Claris de Florian (1755-1794)
, rue Florian, à  Sceaux
1961
(30/09)
Robinson 92000 - Sceaux (Hauts-de-Seine)
75-77 rue Houdan
FONtenoy (01 4) 306 Géographique : ville de Belgique - bataille de Fontenoy (Antoing), en 1745
, place de Fontenoy
1951
inauguré
en 1955
(17/12)
Ségur 75007 - 7e ar. de Paris
55 avenue de Saxe
GALvani 425 Historique : scientifique italien physicien et médecin - Luigi Galvani (1737-1798)
, rue Galvani
1925 1969 Carnot 75017 - 17e ar. de Paris
23 à  27 rue Médéric
GAMbetta 426
devenu
(01 4) 926
Historique : homme politique français - Léon Gambetta (1838-1882), décédé dans la commune limitrophe de Sèvres
, rue Léon Gambetta, à  Chaville
avenue Gambetta, à  Sèvres et Ville-d'Avray
1939 1956
(16/04)
Gambetta 92000 - Garches
Garenne Géographique : commune d'îe-de-France - La Garenne-Colombes 1928 1930 Garenne 92000 - La Garenne-Colombes
(bureau de poste principal)
Gennevilliers Géographique : commune d'îe-de-France - Gennevilliers 1928 1930 Gennevilliers 92000 - Gennevilliers
(bureau de poste principal)
GLAcière 452 Géographique : lieu-dit
, rue de la Glacière
1932 1937 Gobelins 75005 - 5e ar. de Paris
40 boulevard de Port-Royal
GOBelins 402 Historique : industriels français (teinturiers), qui fondèrent la manufacture des Gobelins
, avenue des Gobelins
nom officiel du 13e ar. de Paris
1912
(01/10)
1969 Gobelins 75005 - 5e ar. de Paris
40 boulevard de Port-Royal
GOUnod 408 Historique : artiste français compositeur - Charles Gounod (1818-1893)
, rue Gounod, à  Saint-Cloud
1964
(21/01)
1969 Molitor 92000 - Boulogne-Billancourt
38 rue Paul Bert
(ancien bureau de poste principal)
GRAvelle 472 Géographique : lieu-dit - lac de Gravelle, au Bois de Vincennes 1928 1969 Gravelle 94000 - Saint-Maur-des-Fossés
36 boulevard Rabelais
GREsillons 473 Géographique : lieu-dit - Les Grésillons, à  Gennevilliers
, avenue des Grésillons, à  Asnières-sur-Seine et Gennevilliers
1928 1969 Grésillons 92000 - Asnières-sur-Seine
2 rue Ernest Billiet
GUTenberg 488 Historique : imprimeur allemand - Johannes Gutenberg (ca 1400-1468)
, ancienne rue Gutenberg
1912
(01/10)
1969 Gutenberg 75001 - 1er ar. de Paris
46 bis rue du Louvre
55 rue Jean-Jacques-Rousseau
INValides 468 Géographique : monument - hà´tel des Invalides
, boulevard des Invalides (Paris), place des Invalides, pont des Invalides et quartier des Invalides
1925 1969 Invalides 75007 - 7e ar. de Paris
3-5 rue Louis-Codet
Issy-les-Moulineaux Géographique : commune d'îe-de-France - Issy-les-Moulineaux 1928 1933 Issy-les-Moulineaux 92000 - Issy-les-Moulineaux
(bureau de poste principal)
ITAlie 482 Géographique : pays d'Europe - Italie
, avenue d'Italie, place d'Italie (Paris) et porte d'Italie
1928 1969 Italie 94000 - Ivry-sur-Seine
17 place Marcel Cachin
Transféré 71 avenue Georges Gosnat
Ivry Géographique : commune d'îe-de-France - Ivry-sur-Seine 1928 1930 Ivry 94000 - Ivry-sur-Seine
(bureau de poste principal)
JASmin (01 4) 527 Historique : homme de lettres français poète - Jacques Boé dit Jasmin (poète) (1798-1864)
, rue Jasmin
1932 Auteuil 75016 - 16e ar. de Paris
21 rue Jasmin
8 à  14 rue Henri-Heine
JUSsieu (01 4) 587 Historique : scientifique français botaniste - Antoine-Laurent de Jussieu (1748-1836)
, place Jussieu et rue Jussieu (Paris)
1963
(20/05)
Gobelins 75005 - 5e ar. de Paris
40 boulevard de Port-Royal
KELlermann (01 4) 535 Historique : militaire français - François-Christophe Kellermann (1735-1820)
, boulevard Kellermann
1957
(13/04)
Gobelins 75005 - 5e ar. de Paris
40 boulevard de Port-Royal
KLEber (01 4) 553 Historique : militaire français - Jean-Baptiste Kléber (1753-1800)
, avenue Kléber
1927 Passy 75016 - 16e ar. de Paris
29-31 rue des Sablons
Kremlin Géographique : commune d'îe-de-France - Le Kremlin-Bicetre 1928 1930 Kremlin 94000 - Le Kremlin-Bicetre
(bureau de poste principal)
LABorde (01 4) 522 Historique : homme politique français - Alexandre de Laborde (1773-1842)
, rue de Laborde
1925
(28/01)
Laborde 75008 - 8e ar. de Paris
10 rue de Madrid
11 rue d'Edimbourg
LAFfitte (01 4) 523 Historique : homme politique français - Jacques Laffitte (1767-1844)
, rue Laffitte
1930
(interruption
de 1935
à  1959)
1960
Provence 75009 - 9e ar. de Paris
2 à  10 rue Bergère
15-17 rue du Faubourg-Poissonnière
LAMartine (01 4) 526 Historique : homme de lettres et homme politique français - Alphonse de Lamartine (1790-1869)
, rue Lamartine
1933
(interruption
de 1937
à  1950)
1951
Trudaine 75009 - 9e ar. de Paris
20 rue de Navarin
LAVoisier (01 4) 528 Historique : scientifique français chimiste - Antoine Lavoisier (1743-1794)
, rue Lavoisier, à  Rosny-sous-Bois
1959
(31/08)
Lavoisier 93000 - Rosny-sous-Bois
37 rue Jules Ferry
LECourbe (01 4) 532 Historique : militaire français - Claude Jacques Lecourbe (1759-1815)
, rue Lecourbe
1935 Vaugirard 75015 - 15e ar. de Paris
8-10 rue Jobbé-Duval
Lilas Géographique : commune d'îe-de-France - Les Lilas 1928 1930 Lilas 93000 - Les Lilas
(bureau de poste principal)
LITtré (01 4) 548 Historique : homme de lettres français philosophe - Emile Littré (1801-1881)
, rue Littré
1927 Littré 75006 - 6e ar. de Paris
37 rue du Cherche-Midi
60-62 boulevard Raspail
LONgchamp (01 4) 506 Géographique : monument - hippodrome de Longchamp, au Bois de Boulogne 1931 Longchamp 92000 - Suresnes
74 rue Carnot
LOUvre (01 4) 508 Géographique : monument - palais du Louvre
, place du Louvre et (surtout) rue du Louvre
nom officiel du 1er ar. de Paris
1912
(01/10)
Gutenberg 75001 - 1er ar. de Paris
46 bis rue du Louvre
55 rue Jean-Jacques-Rousseau
MAC-Mahon (01 4) 622 Historique : homme politique français - Patrice de Mac Mahon (1808-1893)
, avenue Mac-Mahon
1951
inauguré
en 1958
(29/11)
Carnot 75017 - 17e ar. de Paris
23 à  27 rue Médéric
MAIllot (01 4) 624 Géographique : lieu-dit - porte Maillot
, gare de Neuilly - Porte Maillot
1928 Maillot 92000 - Neuilly-sur-Seine
4 rue Louis-Philippe
(ancien bureau de poste principal)
MALmaison 625
devenu
(01 4) 967
Géographique : commune d'îe-de-France - Rueil-Malmaison 1941 1957
(26/04)
Malmaison, devenu Boileau 92000 - Rueil-Malmaison
90 rue Pierre Brossolette
MANsart 626
devenu
(01 3) 923
Historique : architecte français - Jules Hardouin-Mansart (1646-1708)
, rue Mansart, à  Trappes
1940 1957
(26/04)
Mansart 92000 - Rueil-Malmaison
90 rue Pierre Brossolette
(central Malmaison)
MARcadet (01 4) 627 Géographique : lieu-dit - rue Marcadet 1912
(fin)
Marcadet 75018 - 18e ar. de Paris
266 rue Marcadet
MEDéric 633 Historique : homme politique français (résistant) - Gilbert Médéric-Védy, dit Médéric (1902-1944)
, rue Médéric
1948 1950 Carnot 75017 - 17e ar. de Paris
23 à  27 rue Médéric
MEDicis (01 4) 633 Historique : femme politique française - Marie de Médicis (1575-1642)
, rue de Médicis
1956
inauguré
en 1958
(20/12)
Danton 75005 - 5e ar. de Paris
91 boulevard Saint-Michel
MENilmontant (01 4) 636 Géographique : lieu-dit - Ménilmontant (quartier parisien)
, boulevard de Ménilmontant, porte de Ménilmontant et rue de Ménilmontant
nom officiel du 20e ar. de Paris
1926 Menilmontant 75020 - 20e ar. de Paris
26 rue Sorbier
MERmoz (01 4) 637 Historique : aviateur français - Jean Mermoz (1901-1936)
, boulevard Jean Mermoz, à  Neuilly-sur-Seine
1959
(26/08)
1961
(04/11)
Maillot 92000 - Neuilly-sur-Seine
4 rue Louis-Philippe
(ancien bureau de poste principal)
MIChelet (01 4) 642 Historique : homme de lettres français historien - Jules Michelet (1798-1874)
, rue Michelet, à  Issy-les-Moulineaux
1933 Michelet 92000 - Clamart
25 rue Hébert
MIRabeau (01 4) 647 Historique : homme politique français - Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau (1749-1791)
, pont Mirabeau et rue Mirabeau
1950 Auteuil 75016 - 16e ar. de Paris
21 rue Jasmin
8 à  14 rue Henri-Heine
MOLitor (01 4) 605 Historique : militaire français - Gabriel Jean Joseph Molitor (1770-1849)
, porte Molitor et rue Molitor
1928 Molitor 92000 - Boulogne-Billancourt
38 rue Paul Bert
(ancien bureau de poste principal)
MONtmartre (01 4) 606 Géographique : commune annexée par Paris en 1860 - Montmartre
(le boulevard Montmartre, la rue Montmartre et la rue du Faubourg-Montmartre sont géographiquemet distincts)
nom officiel (Butte-Montmartre) du 18e ar. de Paris
1933 Montmartre 75018 - 18e ar. de Paris
114 rue Marcadet
NATion (01 4) 628 Géographique : lieu-dit - place de la Nation 1957
(30/11)
Diderot 75012 - 12e ar. de Paris
187-189 avenue Daumesnil
Noisy-le-Sec Géographique : commune d'îe-de-France - Noisy-le-Sec 1928 1933 Noisy-le-Sec 93000 - Noisy-le-Sec
(bureau de poste principal)
NORd (01 4) 607 Géographique : monument - proximité de la gare de Paris-Nord 1912
(01/10)
Nord 75019 - 19e ar. de Paris
103 à  107 boulevard de la Villette
OBErkampf 023 Historique : industriel allemand naturalisé français - Christophe-Philippe Oberkampf (1738-1815)
, rue Oberkampf
1931 1971 Menilmontant 75020 - 20e ar. de Paris
26 rue Sorbier
OBServatoire 027 Géographique : monument - observatoire de Meudon, rattaché à  l'Observatoire de Paris 1934 1979 Observatoire 92000 - Meudon
5 avenue du
ODEon 033 Géographique : monument - théàtre de l'Odéon
, place de l'Odéon, rue de l'Odéon et quartier de l'Odéon
1929 1980 Danton 75005 - 5e ar. de Paris
91 boulevard Saint-Michel
OPEra 073 Géographique : monument - Opéra de Paris
, avenue de l'Opéra et place de l'Opéra
nom officiel du 9e ar. de Paris
1928 1980 Anjou 75008 - 8e ar. de Paris
11 à  15 rue d'Anjou
ORNano 076 Historique : militaire français - Philippe Antoine d'Ornano (1784-1863)
, boulevard Ornano
1951 1979 Montmartre 75018 - 18e ar. de Paris
114 rue Marcadet
Pantin Géographique : commune d'îe-de-France - Pantin 1928 1930 Pantin 93000 - Pantin
(bureau de poste principal)
PASsy (01 4) 727 Géographique : commune annexée par Paris en 1860 - Passy (Seine)
, pont de Bir-Hakeim (ancien pont de Passy), porte de Passy et rue de Passy
nom officiel du 16e ar. de Paris
1912
(01/10)
Passy 75016 - 16e ar. de Paris
29-31 rue des Sablons
PELletan (01 4) 735 Historique : homme politique français - Camille Pelletan (1846-1915)
, rue Camille Pelletan, à  Montrouge
1959
(19/12)
Alésia 92000 - Montrouge
13 rue Camille Pelletan
PEReire (01 4) 737 Historique : banquiers français - les Frères Pereire
, boulevard Pereire, place du Maréchal-Juin (ancienne place Pereire) et gare de Pereire - Levallois
1928 Pereire 92000 - Levallois-Perret
43 rue Pierre Brossolette
PIGalle (01 4) 744 Historique : artiste français sculpteur - Jean-Baptiste Pigalle (1714-1785)
, place Pigalle, rue Jean-Baptiste-Pigalle et Pigalle (quartier parisien)
1933 Trudaine 75009 - 9e ar. de Paris
20 rue de Navarin
PLAine (01 4) 752 Géographique : lieu-dit - la Plaine Saint-Denis 1928 Plaine 93000 - Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)
19 rue des Ursulines
POIncaré (01 4) 704 Historique : homme politique français - Raymond Poincaré (1860-1934)
, avenue Raymond-Poincaré
1956
(17/03)
Passy 75016 - 16e ar. de Paris
29-31 rue des Sablons
POMpadour (01 4) 706 Historique : femme politique française - Madame de Pompadour (1721-1764)
, carrefour Pompadour, à  Créteil
1941 Pompadour 94000 - Champigny-sur-Marne
2 bis rue Martelet
(avant , situé au rez-de-chaussée du bureau de poste principal)
Port-à -l'Anglais Géographique : pont suspendu reliant les communes d'îe-de-France d'Alfortville et de Vitry-sur-Seine 1928 1930 Port-à -l'Anglais 94000 - Alfortville
(bureau de poste principal)
PORt-Royal (01 4) 707 Géographique : monument - abbaye de Port-Royal de Paris
, boulevard de Port-Royal
1934 Gobelins 75005 - 5e ar. de Paris
40 boulevard de Port-Royal
Pré-Saint-Gervais Géographique : commune d'îe-de-France - Le Pré-Saint-Gervais 1928 1930 Pré-Saint-Gervais 93000 - Le Pré-Saint-Gervais
(bureau de poste principal)
PRIncesse 774
devenu
(01 3) 966
Historique : l'une des quatre princesses de Conti :
  • Anne Marie Martinozzi (1637-1672), nièce de Jules Mazarin
  • Marie-Anne de Bourbon (1666-1739), fille de Louis XIV et de Louise de La Vallière
  • Marie-Anne de Bourbon (1689-1720), fille du Grand Conti
  • Louise Elisabeth de Bourbon (1693-1775), petite-fille de Louis XIV et de Madame de Montespan
    , avenue de la Princesse, au Vésinet
1951 1958 Princesse 78000 - Le Vésinet
27 boulevard Carnot
PROvence (01 4) 770 Géographique : ancienne province française - Provence
, rue de Provence, ouverte en 1777 en l'honneur de Louis Stanislas Xavier de France, comte de Provence, futur Louis XVIII (1755-1824)
1926 Provence 75009 - 9e ar. de Paris
2 à  10 rue Bergère
15-17 rue du Faubourg-Poissonnière
Puteaux Géographique : commune d'îe-de-France - Puteaux 1928 1932 Puteaux 92000 - Puteaux
(bureau de poste principal)
PYRénées (01 4) 797 Géographique : chaà®ne de montagnes franco-espagnole - Pyrénées
, rue des Pyrénées
1956 Menilmontant 75020 - 20e ar. de Paris
26 rue Sorbier
RAMeau (01 4) 726 Historique : artiste français compositeur - Jean-Philippe Rameau (1683-1764)
, rue Rameau, à  Villejuif
1962
(07/04)
Rameau 94000 - Villejuif
22 boulevard Maxime Gorki
REDoute (01 4) 733 Géographique : lieu-dit - avenue de la Redoute, à  Asnières-sur-Seine 1961
(16/09)
Grésillons 92000 - Asnières-sur-Seine
2 rue Ernest Billiet
RENan (01 4) 736 Historique : homme de lettres français philosophe - Ernest Renan (1823-1892)
, rue Ernest Renan, à  Issy-les-Moulineaux
1961
(XX/12)
Michelet 92000 - Clamart
25 rue Hébert
RIChelieu (01 4) 742 Historique : homme politique français - Armand-Jean du Plessis de Richelieu (1585-1642)
, rue de Richelieu
1925 Anjou 75008 - 8e ar. de Paris
11 à  15 rue d'Anjou
ROBinson (01 4) 702 Littéraire : la commune du Plessis-Piquet fut renommée Le Plessis-Robinson le , en raison de la guinguette Au Grand Robinson qu'y avait ouverte un restaurateur parisien vers 1840, qui connut une vogue immédiate et durable. L'enseigne s'inspirait du roman Le Robinson suisse de Johann David Wyss, paru en 1813 - histoire d'une famille de naufragés en Indonésie, qui se construit une maison dans les arbres. Cet ouvrage se référait au célèbre Robinson Crusoé de Daniel Defoe, publié en 1719. 1941 Robinson 92000 - Sceaux (Hauts-de-Seine)
75-77 rue Houdan
Romainville Géographique : commune d'îe-de-France - Romainville 1928 1930 Romainville 93000 - Romainville
(bureau de poste principal)
ROQuette (01 4) 700 Géographique : lieu-dit - rue de la Roquette et quartier de la Roquette 1912
(01/10)
Voltaire 75011 - 11e ar. de Paris
97 boulevard Richard-Lenoir
58 boulevard Voltaire
SABlons (01 4) 722 Géographique : lieu-dit - plaine des Sablons, à  Neuilly-sur-Seine
, porte des Sablons
1947 Maillot 92000 - Neuilly-sur-Seine
4 rue Louis-Philippe
(ancien bureau de poste principal)
Saxe Historique : militaire français - Maurice de Saxe (1696-1750)
, avenue de Saxe
1912
(01/10)
1922
(XX/09)
Ségur 75007 - 7e ar. de Paris
55 avenue de Saxe
SEBastopol 732 Géographique : ville de Russie - siège de Sébastopol (1854-1855)
, boulevard de Sébastopol
1956
(05/11)
1961 Archives 75003 - 3e ar. de Paris
63 rue des Archives
106-108 rue du Temple
SEGur (01 4) 734 Historique : homme politique français - Philippe Henri de Ségur (1724-1801)
, avenue de Ségur
1921
(XX/09)
Ségur 75007 - 7e ar. de Paris
55 avenue de Saxe
SEVigné (01 4) 738 Historique : femme de lettres française épistolière - Madame de Sévigné (1626-1696)
, rue de Sévigné, à  Villemomble
1959
(29/10)
Sévigné 93000 - Bondy
27 avenue de la République
Sèvres Géographique : commune d'îe-de-France - Sèvres 1928 1936 Sèvres 92000 - Sèvres
(bureau de poste principal)
SOLférino (01 4) 705 Géographique : village d'Italie - bataille de Solférino, en 1859
, rue de Solférino et passerelle Léopold-Sédar-Senghor (ancien pont de Solférino)
1951 Invalides 75007 - 7e ar. de Paris
3-5 rue Louis-Codet
STAde (01 4) 782 Géographique : monument - stade olympique Yves-du-Manoir, à  Colombes
, gare du Stade
1961
(22/03)
Charlebourg 92000 - La Garenne-Colombes
72 avenue du Général de Gaulle
SUFfren (01 4) 783 Historique : militaire français - Pierre André de Suffren (1729-1788)
, avenue de Suffren
1933 Ségur 75007 - 7e ar. de Paris
55 avenue de Saxe
Suresnes Géographique : commune d'îe-de-France - Suresnes 1928 1931 Suresnes 92000 - Suresnes
(bureau de poste principal)
TAItbout (01 4) 824 Historique : officier de justice français - Jean-Baptiste Julien Taitbout (1690-1779)
, rue Taitbout
1931 Provence 75009 - 9e ar. de Paris
2 à  10 rue Bergère
15-17 rue du Faubourg-Poissonnière
TOUrelle (01 4) 808 Géographique : lieu-dit - villa de la Tourelle à  Saint-Mandé (nom dà» à  la vue sur une tour du chàteau de Vincennes) 1961
(15/05)
Daumesnil 94000 - Vincennes
3 rue Renon
TREmblay (01 4) 873 Géographique : lieu-dit - parc du Tremblay, à  Champigny-sur-Marne 1928 Tremblay 94000 - Nogent-sur-Marne
48 rue du Général Chanzy
TRInité (01 4) 874 Géographique : monument - église de la Sainte-Trinité (Paris)
, rue de la Trinité et square de la Trinité, devenu square d'Estienne-d'Orves
1929 Trudaine 75009 - 9e ar. de Paris
20 rue de Navarin
TROcadéro (01 4) 870 Géographique : fort de Cadix en Espagne - bataille du Trocadéro, en 1823
, place du Trocadéro-et-du-11-Novembre
1930 Auteuil 75016 - 16e ar. de Paris
21 rue Jasmin
8 à  14 rue Henri-Heine
TRUdaine (01 4) 878 Historique : homme politique français - Daniel-Charles Trudaine (1703-1769)
, avenue Trudaine
1912
(01/10)
Trudaine 75009 - 9e ar. de Paris
20 rue de Navarin
TURbigo (01 4) 887 Géographique : ville d'Italie - fait d'armes de Turbigo, en 1859 (la veille de la bataille de Magenta)
, rue de Turbigo
1927 Archives 75003 - 3e ar. de Paris
63 rue des Archives
106-108 rue du Temple
VAL-d'Or (01 4) 825 Géographique : lieu-dit - rue du Val-d'Or, à  Saint-Cloud 1928
(interruption
de 1942
à  1956)
1957
(23/07)
Molitor 92000 - Boulogne-Billancourt
38 rue Paul Bert
(ancien bureau de poste principal)
Vanves Géographique : commune d'îe-de-France - Vanves 1928 1933 Vanves 92000 - Vanves
(bureau de poste principal)
VAUgirard (01 4) 828 Géographique : commune annexée par Paris en 1860 - Vaugirard (Seine)
, boulevard de Vaugirard et (surtout) rue de Vaugirard
nom officiel du 15e ar. de Paris
1925 Vaugirard 75015 - 15e ar. de Paris
8-10 rue Jobbé-Duval
VERsailles 837
devenu
(01 3) 950
Géographique : commune d'îe-de-France - Versailles 1939 1959 Versailles 78000 - Versailles
2 impasse des Gendarmes
VICtor (01 4) 842 Historique : militaire français - Claude-Victor Perrin (1764-1841)
, boulevard Victor
1963
(07/03)
Vaugirard 75015 - 15e ar. de Paris
8-10 rue Jobbé-Duval
VILlette (01 4) 845 Géographique : commune annexée par Paris en 1860 - La Villette (Seine)
, boulevard de la Villette, porte de la Villette et quartier de la Villette
1930 Villette 93000 - Pantin
231 avenue Jean Lolive
Vitry Géographique : commune d'îe-de-France - Vitry-sur-Seine 1928 1930 Vitry 94000 - Vitry-sur-Seine
(bureau de poste principal)
VOLtaire (01 4) 805 Historique : homme de lettres français philosophe - François-Marie Arouet dit Voltaire (1694-1778)
, boulevard Voltaire
1935 Voltaire 75011 - 11e ar. de Paris
97 boulevard Richard-Lenoir
58 boulevard Voltaire
WAGram 924 Géographique : village d'Autriche - bataille de Wagram, en 1809
, avenue de Wagram et place de Wagram
1912
(01/10)
1980 Carnot 75017 - 17e ar. de Paris
23 à  27 rue Médéric

Sommaire

1963 L'abandon du système

Numérotation à 7 chiffres à Paris. Notice explicative dans l’annuaire de 1964 .
Le 1er octobre 1963, la circonscription téléphonique de Paris est la dernière en France à remplacer la numérotation alphanumérique par le tout en 7 chiffres.
Simple hasard ? Les indicatifs littéraux sont abandonnés 51 ans jour pour jour après leur mise en service...
Chénier, Gounod et Bossuet seront les derniers inaugurés, les deux premiers en janvier 1964, le troisième en mai suivant.
Mais annoncés un an auparavant sous leur forme littérale (déjà imprimée sur certains papiers d'affaire ou cartes de visite), ils sont mis en service sous forme de chiffres.

Certains projets conçus en lettres seront mis en service sous forme de chiffres après octobre 1963 :
Manufacture / 626, le 25 janvier 1965 au central Observatoire ;
Ampère / 26723, le 29 octobre 1965 au central Carnot ;
Denfert-Rochereau / 336, en 1966 au central Gobelins.
Par contre, Dugommier / 384 devait fonctionner en 1965 au central Diderot mais n'aboutira pas.

Les indicatifs commençant par les lettres G et I (= chiffre 4), O (= chiffre zéro) et W (= chiffre 9) disparaîtront entre 1969 et 1980.
Pour les chiffres 4 et zéro, c'était un préalable à l'introduction des actuels préfixes parisiens en 01 4 : il fallait améliorer la lisibilité des numéros en évitant tout risque de confusion visuelle.
Quant au 9, l'unique indicatif parisien concerné était 924 (ancien Wagram) ; sa suppression s'explique par un souci de rationalisation car tous les autres indicatifs en 9 desservaient la grande banlieue.

L'utilisation des anciens indicatifs littéraux restera longtemps possible. Ses divers détournements aussi…
Elle ne prendra fin que 22 ans plus tard, le 25 octobre 1985, avec la numérotation à huit chiffres.

En 1964, le préfixe international automatique (19) est mis en service le 24 novembre 1964 (Il avait été réservé dès 1960). Les premières chaînes dédiées de départ automatiques vers l’international sont mises en service, uniquement pour 2 pays au début : l’Allemagne de l'Ouest (RFA) et la Grande-Bretagne. Ce n'est qu’au fur et à mesure de l’automatisation du réseau téléphonique de chaque pays que l’international deviendra progressivement automatique…

En 1967, un préfixe supplémentaire encore disponible, le (15), est mis à la disposition des abonnés de la Région Parisienne pour l’accès à l’interurbain automatique (préfixe déjà utilisé en outre en province en interurbain manuel).

À compter du 19 juillet 1967, lorsqu’un abonné relié à l’automatique de Région Parisienne souhaite appeler un abonné situé hors de Région Parisienne, il compose alors le préfixe interurbain 16 ou 15 suivant la moitié de la France que l’abonné de Paris ou de Région Parisienne souhaite joindre, puis attend la tonalité spécifique du centre interurbain (il s'agira d'abord d'un indicatif musical, qui sera ultérieurement remplacé à partir du 4 décembre 1971 par une tonalité à 850 Hz, puis ultérieurement (avant 1977) par une tonalité différenciée (330 Hz et 440 Hz mélangés)) et compose le numéro national à 8 chiffres de son correspondant : AB PQ MC DU.
Finalement, le préfixe interurbain 15 ne se généralisera pas, ainsi en a-t-il été décidé pour des raisons techniques. Le préfixe 15 est par la suite réaffecté dès 1979 au SAMU. .

Plan national de rattrapage du téléphone.

De 1974 jusqu’en 1981, l’administration des télécommunications constatant les graves signes de faiblesse du plan de numérotage téléphonique de 1955 décide d’agir.
En effet, il est constaté d’une part que certaines zones à faible densité de population mobilisent des indicatifs de Zones de Numérotage de Département (AB) qui ne seront jamais employés à pleine capacité dans ces départements et d’autre part que certains territoires ont vu en une génération leur population et leurs besoins en ressources téléphoniques exploser.
Le principe est de réduire le nombre de Zones de Numérotage de Département (AB) en fusionnant les plus "désertiques", et de récupérer ainsi quelques indicatifs (AB) qui pourront être réutilisés ailleurs dans des zones à forte densité de population.Ainsi, les zones à faible densité de population sont dénumérotées puis renumérotées en les regroupant sur un nombre plus réduit d’indicatifs de Zones de Numérotage de Département (cas des départements montagneux, par exemple) :
- 14 août 1974, la Nièvre (AB=83) et l’Yonne (AB=86) sont regroupées sous un même AB=86, afin de récupérer l’AB=83. (ultérieurement pour la Meurthe-et-Moselle)
- février 1975, le Gard (AB=66) et la Lozère (AB=68) sont regroupés sous un même AB=66, afin de récupérer l’AB=68 pour être réutilisé le 14 février 1976 et le 14 mai 1976. (ultérieurement pour l’Aude et les Pyrénées-Orientales)
...
Les indicatifs AB récupérés sont ensuite réutilisés comme second ou troisième indicatif dans les zones à forte densité téléphonique, ou pour des opérations encore plus complexes.

Sommaire

1974 Réaménagement du plan initial de 1955

En 1974, le plan subit quelques modifications pour pallier des pénuries locales de numéros3, notamment le passage à 7 chiffres pour les agglomérations de Lyon et Metz-Nancy.

La France métropolitaine comprend 66 zones de numérotage à 6 chiffres et 5 zones à 7 chiffres, soit :

l'indicatif 1 pour Paris et la Petite-Couronne (composé uniquement depuis la province) + 7 chiffres ;
l'indicatif 3 pour le Val-d’Oise et les Yvelines (composé uniquement depuis la province) + 7 chiffres ;
l'indicatif 6 pour l’Essonne et la Seine-et-Marne (composé uniquement depuis la province) + 7 chiffres ;
l'indicatif 7 + 7 chiffres pour l'agglomération lyonnaise ;
l'indicatif 8 + 7 chiffres pour la région de Metz-Nancy.

À la fin des années 1970, l'indicatif interurbain 15 devient un numéro unique destiné aux urgences médicales (SAMU). Il est généralisé au milieu des années 1980, sur le modèle de la Police (17) ou des pompiers (18). Pour obtenir l'interurbain, on compose désormais le 16.


Plan de numérotage de 1955 réaménagé entre 1974 et 1980, en vigueur jusqu'en fin 1981.

En
janvier 1981, lle numéro de téléphone 14, jusque là affecté au Télégraphe depuis environ 1928 et mis en réserve le 5 novembre 1979, est réaffecté au réseau des Agences Commerciales des Télécommunications.

En juin 1983, est commercialisé le nouveau service "Numéro Vert - Appels Gratuits" commençant par le 16.05.

1985 Plan de numérotation à 8 chiffres pour pallier une pénurie nationale de numéros , le 25 octobre à 23 heures

La France métropolitaine est divisée en deux zones (Île-de-France et reste du territoire) avec numéros à 8 chiffres ;
La totalité des numéros nationaux d’abonnés comporte 8 chiffres, mais avec :
-
4 Zones Régionales de Numérotage d’abonnés à 7 chiffres (Île-de-France, Oise, Moselle + Meurthe-et-Moselle, Agglomération Lyonnaise)
- 66 Zones Régionales de Numérotage enchevêtrées d’abonnés à 6 chiffres.

En Île-de-France, les anciens numéros avec indicatif 1 sont complétés d'un 4 comme premier chiffre. ainsi, 225 00 01 devient 42 25 00 01 ; les anciens numéros franciliens avec indicatifs 3 et 6 locaux intègrent tout simplement celui-ci, ainsi (6) xxx xx xx devient 6x xx xx xx ;
sur le reste du territoire, les numéros intègrent les anciens indicatifs départementaux ;
16 + 8 chiffres pour les appels vers le reste du territoire depuis l'Île-de-France ;
16 1 + 8 chiffres pour les appels vers l'Île-de-France depuis le reste du territoire ;
les numéros de mobiles passent partout à 8 chiffres, commençant par 0 - sans exploiter, faute de nombre de clients suffisants à l'époque, toute la gamme du 0B, même après le démarrage des services GSM dans les années 1990 : on avait ainsi le 02 pour Bouygues Télécom, 07 ou 08 pour Itinéris (devenu Orange), 09 pour SFR ;
les numéros "Verts" (appel gratuit pour l'appelant) deviennent normalisés à 8 chiffres partout en commençant par 05 ;
les numéros spéciaux commencent par 3 : le 36.63 MC.DU et le 36.64 MC DU (ce dernier peu utilisé) sont les ancêtres du n° Azur (tarif local), et 36.6Q MCDU avec Q de 5 à 9, pour les numéros à valeur ajoutée (ancêtre des 08AB) ;
le Minitel perd progressivement son (16-1)(3)B... pour devenir finalement un 3BPQ dédié comme les 3614, 3615... : depuis, aucun numéro d'Île-de-France ne commence par "36" ou, après 1996, par "01 36 PQ MC DU" ) ;
ouverture progressive du 3605.MC DU pour les numéros verts Minitel (sans coût pour l'utilisateur).

Le 19 vers l'étranger reste inchangé.

Le 25 octobre 1985 à 23H00, tout se simplifie. Ce moment marque le passage à la numérotation à 8 chiffres dans l’hexagone.

Sommaire

1996 Plan de numérotation à 10 chiffres du 18 octobre 1996

Cette section détaille les changements introduits par le plan de numérotation de 1996.

Face à l'explosion de la demande de numéros liée à la généralisation des lignes directes (SDA), du fax et de la téléphonie mobile, et pour prévoir l'attribution de numéros aux nouveaux opérateurs fixes sur les années à venir, France Télécom développe un nouveau plan, mis en œuvre le 18 octobre 1996 à 23 heures.

Le nouveau format de numérotation est le suivant : EZ AB PQ MC DU où la lettre E pour Exploitant est attribuée à l’opérateur longue distance (de valeur (0) pour l’opérateur par défaut) et la lettre Z indique l’indicatif des Zones distinctes nouvellement créées :
01 : région Île-de-France (y compris la ville de Chambly, dans l'Oise, qui demeure à ce jour toujours rattaché exceptionnellement au Val-d'Oise).
02 : région nord-ouest ainsi que les territoires de la République de l’Océan Indien,
03 : région nord-est,
04 : région sud-est y compris la Corse,
05 : région sud-ouest ainsi que les territoires de la République de l’Océan Atlantique,
06 : téléphonie cellulaire GSM, Alphapage, Eurosignal, BI-BOP.
07 : téléphonie cellulaire GSM, ouverture réglementaire depuis le 5 mai 2009 par décision de l’ARCEP n° 2009-0406 ; 3 mai 2010 début d'attribution réelle.
08 : numéros pour les services à valeur ajoutée,
09 : numéros pour les services de communications interpersonnelles.

Tous les numéros (sauf cas particuliers ci-dessous) sont standardisés à 10 chiffres :
les numéros de lignes fixes issus du plan de 1985 se voient ajouter un préfixe de 2 chiffres : un 0 suivi d'un indicatif de zone territoriale 1 à 5 ;
les numéros mobiles commencent par un 0 suivi de l'indicatif spécifique 6.
Ce préfixe est simplement ajouté à l'ancien numéro à 8 chiffres pour les opérateurs Itineris et SFR, mais les lignes de Bouygues Telecom sont renumérotées (les numéros à 8 chiffres "02 4Q" ou "02 5Q" deviennent "06 60 4Q" ou 06 60 5Q dans le nouveau plan, et non "06 02 4Q ou 06 02 5Q", pour des raisons d’homogénéisation avec les numéros de radiomessagerie qui utilisent des tranches voisines de numéros) ;
le 08 00 remplace le 05 pour les numéros gratuits (numéros verts) ;
le 08 01 remplace les 36 63 et 36 64 pour les numéros de services payants à coûts partagés (numéros Azur au tarif d'un appel local) ;
le 08 est ajouté en tête du numéro à 8 chiffres commençant par 36 pour les différents services de type Audiotel ou Télétel. Par la suite, ces numéros en 0836 ont souvent cédé la place à d'autres allocations dans la tranche 08 (voir ci-dessous).

Il existe toujours des numéros courts :
le 12 (renseignements), le 13 (dérangements), le 14 (agence France Télécom), le 15 (SAMU), le 17 (police ou gendarmerie) et le 18 (pompiers) demeurent inchangés.
les numéros à 4 chiffres commençant par 36 pour le Minitel demeurent également inchangés ;
le 10 (appel par carte postpayée "Carte France Telecom") devient 36 10 ;
l'annuaire télématique (11) devient le 36 11, pour laisser la place à des numéros à trois chiffres : d'abord le numéro d'urgence unique européen 112, puis d'autres grandes causes en 11X (SAMU social, Enfance maltraitée...).

Le 16 ancien préfixe Paris-province et province-Paris, disparaît car les numéros à 10 chiffres sont uniques sur tout le territoire national (métropole ou DOM). La numérotation se fait désormais, sans exception, avec 10 chiffres, même pour les appels locaux - avec la particularité des DOM-TOM qui pourront continuer jusque courant l'an 2000 à s'appeler dans leur zone locale avec un numéro resté à 6 chiffres avant qu'il n'adopte un format standardisé4 malgré, pour l'utilisateur, une complication de la numération depuis l'étranger5 car ne répondant pas au format français.

La tonalité d'acheminement qui suivait la composition du numéro, et pouvait faire croire à une occupation du numéro appelé, est supprimée.
Les appels sont établis dans une moyenne de 3 secondes.

Les appels vers la France depuis l'étranger se font désormais en omettant le 0, selon l'usage dans le reste de l'Europe.
Ainsi, il faut composer 33 1 xx xx xx xx pour appeler le 01 xx xx xx xx, à l'exception notable - voire contestée [archive] - des DOM-TOM depuis l'international.

Pour appeler l'étranger depuis la France, le 19 est remplacé par le 00, d'usage général en Europe (ce qui signifie que, pour appeler l’Île-de-France depuis un autre pays Européen, il faut composer 0033 1 xx xx xx xx).

Dès 1996, dans tous les annuaires6 et les agences France Télécom, les Français trouvent un encart cartonné muni d'un tableau récapitulant tous les changements de numérotation.
Évolutions du plan de 1996

Depuis son introduction en 1996, le plan a subi des évolutions, sans toutefois que son organisation générale soit fondamentalement modifiée.
Cette section décrit les principaux changements.
En 1998, le marché du « transport » des communications sur le réseau téléphonique commuté s'ouvre à la concurrence. Les numéros 13 et 14 (dérangements et service clients France Télécom) deviennent respectivement 1013 et 1014. Plus généralement, on introduit une tranche entière de numéros pour les services des opérateurs de télécommunication : 10 XY. Le préfixe 16 XY est introduit pour permettre le choix appel par appel de l'opérateur de transport.
En 2005, le marché des renseignements est ouvert à la concurrence. Le 12 disparaît, remplacé par la série 118 XYZ. De nombreux opérateurs sont présents au départ, puis le marché se consolide drastiquement.
Fin 2005, la tranche de numéros 09 (initialement inutilisée) est attribuée à la téléphonie sur IP (box Internet).
En 2009, la tranche de numéros 07 (initialement inutilisée) est attribuée à la téléphonie mobile, en complément du 067,8.

Le plan national de numérotation présente la particularité d'être découpé en 6 codes-pays du plan E.164 :
+33 pour la France métropolitaine,
+262 pour la Réunion et Mayotte,
+508 pour Saint-Pierre-et-Miquelon,
+590 pour la Guadeloupe, Saint-Barthélemy et Saint-Martin,
+594 pour la Guyane,
+596 pour la Martinique.

Les départements d'outre-mer n'ont pas adopté le code-pays +33 pour raisons techniques, comme la dégradation de la qualité et l'augmentation du coût des communications avec les pays voisins, par exemple, l'Île Maurice vers la Réunion. Les autres territoires français (Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna, Polynésie française) ne font pas partie du plan national de numérotation français.

En 1998 : arrivée des premiers Opérateurs Tiers dans la Téléphonie Fixe, la concurrence étant alors ouverte sur les appels Longue Distance (c'est à dire interurbains et internationaux). Les appels locaux demeurant toutefois toujours acheminés obligatoirement par l'opérateur historique France Télécom jusqu'au 1er janvier 2002.
En 2002, le 1er janvier, entre en vigueur la concurrence sur le téléphone local.
À cette date, l’ouverture totale à la concurrence de toutes les catégories du trafic téléphonique devient une réalité : la totalité des Opérateurs Tiers (11 exploitants à cette date - ainsi que ceux à venir) peuvent désormais acheminer les communications locales, en plus des communications interurbaines et internationales.


Sommaire

2003 Plan de numérotation

Avec les commutateurs électroniques d’abonnés de type temporel de seconde et de troisième génération, il est désormais possible depuis le 1er janvier 1998, grâce à la création d’une « table intermédiaire de numérotation », de mettre à la disposition du public ce qui a été nommé la portabilité du numéro, afin que des abonnés changeant d’opérateur ou déménageant d’adresse géographique puissent conserver leur numéro de téléphone original, ce qui était jusque là impossible, exceptés les déménagements ne concernant que quelques pâtés de maison à la condition expresse que la nouvelle adresse fût desservie par chance par le même commutateur d’abonnés de rattachement.

Concernant les numéros actuels à dix chiffres liés à une zone géographique : (01, 02, 03, 04 et 05), la portabilité demeure cependant très limitée.
Elle ne peut s’appliquer qu’à l’intérieur d’une même zone géographique et seulement dans une certaine partie regroupant les ABPQ d’une seule et même ZNE (Zone de Numérotation Élémentaire - qui est l’appellation de l’ARCEP de la Circonscription Tarifaire de France-Télécom / Orange) de la taille d’un arrondissement de cantons, sachant que le territoire métropolitain est découpé actuellement en 412 ZNE depuis le 4 octobre 2011.

Concernant les numéros des zones délocalisées, donc sans ancrage géographique, commençant par exemple par 06 ou 08, la portabilité totale dans tout l’hexagone est possible depuis le 30 juin 2003.


On peut consulter sur le site de l'ARCEP l' "Établissement du plan national de numérotation et de ses règles de gestion".